Sens et sensilité | Karigan

Volstein avait préparé une surprise. Surprise dont il était d'ailleurs plutôt fier, parce qu'il avait réussi à sauver la petite surprise, et à lui trouver de quoi le guérir, et le nourrir pendant les 2 dernières semaines, et la petite surprise s'était enfin habituée à l'odeur des loups. Il avait demandé à sa sœur de l'attendre, dans la tanière de leurs parents et il passa donc une tête blanche aux marquages noirs par l'ouverture de la grotte, prenant quelques instants avant de voir la forme grise et blanche qui devait être sa sœur … ou sa mère. Il huma l'air, et décida que c'était bien Karigan, il offrit à la tâche claire un grand sourire, avant de vérifier quelque chose, qui devait être posé juste à côté de l’ouverture de la grotte, hors du champ de vision de sa sœur.

Il commença à marcher vers sa sista, puis sembla contrarié, et bidouilla quelque chose avec le cadeau, encore hors du camp de vision de la grise et blanche.

« Attends attends c'est une surprise ! » s'exclama-il, en repassant sa tête par l'ouverture de la grotte.
Depuis qu'il avait reçu son glowstick, et qu'il était devenu l'élève de Tatsu, il avait beaucoup, beaucoup de travail, et n'avait pas trouvé autant de temps pour venir voir Karigan que auparavant. Il s'en était tellement voulu qu'il avait trouvé un cadeau pour sa sœur, pour s'excuser le mieux possible.

Il revint, s'approcha, et fit un gros câlin à sa sœur jumelle en souriant.
« Tu vas bien ?! » demanda-il, tout heureux de la retrouver.
Ils avaient choisi chacun de tenter un glow différent, et alors que lui avait essayé le pourpre, qui brillait à présent dans les cristaux autour de son cou, sa sœur avait tenté le vert.

Il y eut soudain un petit bruit derrière, et Volly recula de quelques pas.
« Ferme les yeux ? Oki ? T'inquiète pas, c'est pas dangereux ! C'est comme des pâquerettes ! » lui assura-il, connaissant que trop bien l'habitude qu'avait sa sœur de s'effrayer pour rien.

Il recula donc, sortit de la grotte, puis revint discrètement, portant son cadeau sur son dos, pour le poser discrètement au pied de sa sœur.
« Tu peux ouvrir les yeux ! » s'exclama-il, avant de bougonner.

Le petite lapereau blanc venait de commencer à manger le petit collier de pâquerettes qu'il lui avait fait, pour rassurer sa sœur sur le fait que c'était un animal mignon.