Peine et pénitence | Callisto, Akala, Führer, Yogan, Astralys
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Liliandr!l » Accro'
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Sujet: Peine et pénitence | Callisto, Akala, Führer, Yogan, Astralys Dim 22 Oct 2017, 21:05
Il posa sa patte sur la petite fleur blanche pour l’écraser. C’était la première fois qu’il voyait un perce-neige en automne, et ça n’avait rien à faire là.
Cela faisait quelques mois maintenant, qu’il était devenu père. Ça avait été un choc, un peu, alors que pourtant, il aurait dû s’y attendre. Ce qu’il avait manigancé avec la jeune Callisto n’aurait jamais pu apporter du bien, et l’enlever pour la garder en otage avec lui avait été une encore pire idée. Elle avait eu ses quatre enfants, deux fils, une fille et une hermaphrodite il y avait maintenant 6 mois de cela, et la tanière abandonnée qu’il avait trouvée, à la plaie du monde c’était soudain remplie de bruit et de voix de louveteaux.
Finalement, il s’était retrouvé avec non seulement une jeune mère, mais il s’était retrouvé père. C’était bien ça qui l’avait choqué. Étrangement, malgré son désir de s’éloigner du schéma parental qu’il avait connu jeune, il trouvait que ce qui était arrivé n’était plus tout à fait justifié dans son esprit. Il lui venait même parfois d’avoir des regrets.
Il soupira intérieurement, et releva la patte pour regarder la pousse écrasée. Maintenant, non seulement il devait vérifier que sa femelle ne s’enfuyait pas, mais également qu’elle n’essayait pas de se débarrasser de ses enfants. Il était loin d’être un père aimant, mais à y avoir réfléchi, au lieu de leur arracher la tête, il pouvait encore s’en servir pour sa propre cause. Quand ils auraient bien grandi, ils feraient de bons guerriers. Et des guerriers liés non seulement pas les liens du sang, mais également par le solide entraînement qu’il leur fournissait. Chaque matin, en se levant, il les faisait courir la longueur de la plaie du monde, près des abysses dangereuses, alors qu’il restait à la tanière pour surveiller leur mère. Il ne savait plus pourquoi il voulait la garder avec lui, mais il ne voulait pas qu’elle parte.
Elle ne lui était pourtant plus d’aucune utilité… Mais l’idée qu’elle parte le rendait furieux. Il soupira, et regarda le ciel, où, au loin, une trace de lumière prédisait la levée du soleil. Il se leva, et s’étira, avant de se retourner, sa cape rouge sang claquant à cause de son mouvement brusque, et il rentra dans a tanière. Il l’avait agrandie et on voyait toujours sur les murs de pierre et de terre les traces de ses griffes, et des traces un peu plus bas, là où certains de ses enfants avaient aiguisé leurs griffes. Un petit sentiment de fierté s’alluma en lui… Qu’il éteint brusquement, comme lorsqu’on souffle une bougie qui vient d’être allumée.
Il entra dans la grotte, constatant la forme rouge de Callisto, dans sa partie de l’antre, et celles plus menues de ses 4 enfants, dans un compartiment séparé. Même s’il se doutait que ses enfants n’avaient pas passé toute la nuit séparés de leur mère. Il les regarda tous, endormis, leurs petites oreilles s’agitant dans leur sommeil, leurs yeux fermés, leur respiration légère presque uniforme. Il eut comme un moment d’hésitation, qu’il chassa de suite. Il grogna dans le noir, puis jappa les prénoms de ses enfants d’une voix puissante, pour le forcer à se réveiller. Il ne supporterait pas de manque de respect ici.
« Führer, Yogan, Akala, Astralys, debout ! » grogna-il, en les poussant le la patte.
« Levez-vous et allez courir. »
Est-ce que le chemin que ses enfants empruntaient chaque matin pour aller courir était dangereux ? Oui, plutôt. Et est ce qu’il s’en fichait ? Oui, plutôt oui. Alors il leur fit signe de sortir… Puis se tourna vers la mère des enfants : Callisto. Elle dormait encore, du moins en apparence, alors Messala s’approcha pour lui demander de se lever… Leva une patte pour la pousser …. Et hésita.
Il y eut un instant de silence, et il reposa sa patte. Humpf. Elle avait l’air fatiguée. Qu’elle dorme. Il se détourna et sortit pour inspecter ses enfants, espérant pour eux qu’il s’étaient tous levés le plus rapidement possible.
Dernière édition par Liliandril le Mar 21 Nov 2017, 20:31, édité 2 fois
Briand » New'
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Sujet: Re: Peine et pénitence | Callisto, Akala, Führer, Yogan, Astralys Lun 23 Oct 2017, 13:05
Il était acculé contre un mur de pierre, la falaise s’étendant de toute part, jusqu’au ciel. Il jeta des coups d’oeil dans toutes les directions. Nulle échappatoire possible. Alors il osa regarder devant lui. Sa queue effleura derrière lui la roche rugueuse. Ses yeux se levèrent vers la masse noire qui approchait trop vite. Son coeur battit encore plus vite, il paniqua, en gémissant et tremblant. Il donnait des légers coups de pattes dans tous les sens. Et un grognement résonna jusqu’au plus profond de son être. Et Führer ouvrit les brusquement les yeux. Encore de la pierre. Mais néanmoins différente, avec sa chaleur rassurante, ses vibrations positives.
Du regard il balaya ce nouvel environnement, avec sa mère, ses frères et soeur, l’ombre de son père se découpant dans l’ouverture, sa famille dans sa demeure. Il se leva avec difficulté, sachant pertinemment qu’il ne fallait en aucun cas faire attendre un grognement de son pere. Sans se préoccuper des autres, il sortit.
L’air frais du matin fouetta son museau. Il aimait son environnement, c’était tout ce qu’il connaissait, le monde restait pour lui un étranger dont il faut se méfier. Bien qu’il connût certaines histoires de sa famille, bien qu’il sût l’horreur de sa naissance, il ne pouvait s’empêcher d’apprécier sa famille. Elle était tout pour lui, et s’il ne le montrait jamais, c’est uniquement par imitation de son père : c’était un mystère sur patte. Et être à son image constituait sa finalité.
En ce sens, il donnait tout son possible chaque matin, au moment de courir. Quoiqu’il n’aimât pas particulièrement cette activité, elle faisait la fierté de son père, l'unique raison qui lui suffisait à vouloir être meilleur que le reste de sa fratrie. C’est pour cela que chaque matin de sa courte existence il se séparait d’eux, ne jouant pas, les ignorant presque. Il était toujours le premier à se lever, le premier à se tenir devant son père, en un garde-à-vous digne du plus grand zélé.
Puis il commença le circuit habituel du matin, un grand tour des environs, qui au début était bien au-dessus de ses forces, son père, continuellement égal à lui-même, plaçait des objectifs impossibles. Dernièrement, il parvenait cependant à le parcourir en un temps jugé raisonnable par seule la figure d’autorité qu’il connaissait. Avisant le départ à quelques pas, il s’élança sans autre cérémonie. Il se souvient que le trajet l’effrayait lors des premiers jours, il n’aimait pas ce monde étrange, vide et oppressant. S’il ne manquait pas d’ingéniosité et de force selon lui, ce n’est pas pour autant qu’il aimait se risquer dans des endroits peu attrayant. Mais aujourd’hui, il se considérait comme grand. Six mois, il n’était déjà plus un petit louveteau, mais bien un futur guerrier, digne de l’héritage de son père, le plus grand loup que le monde ait connu, à son avis tout du moins.
Il tourna sans ralentir après le grand arbre et fila vers le plateau surplombant la plaine environnante. Il ne jeta pas même un regard derrière lui pour voir où en était ses frères et soeurs. Ce matin, il était déterminé à battre son record. Toujours aller pus vite, toujours se dépasser, aller au bout de soi-même. Que son père soit fier de lui.
La rivière. Sa vieille ennemie, elle qui à chaque fois était la cause de grandes frayeurs. Sa largeur béante, son flot terrible, son eau glaçante… Il ne l’aimait pas. Arrivé à faible distance, il remarqua que l’habituel tronc d’arbre faisant office de pont avait disparu. Il pesta. Que faire ? Il hésitait. Alors il se rappela ses six longs mois d’expérience de la vie, l’imposante et écrasante figure de son père, sa mère, jamais souriante et il eut l’envie soudaine de les ravir, afin qu’ils fussent, pour une fois, fier de lui. Avec cet objectif d’apparence irréalisable, il se décida.
Il recula de quelques pas, prit une grande inspiration et observa la berge sur laquelle il se tenait et la rive d’en face. Sans penser au fossé les séparant, il banda ses muscles, se ramassa sur lui-même et s’élança. Après quelques foulées, il s’appuya sur ses pattes arrières et se jeta, loin en avant, de toutes ses forces, et propulsa son être vers la terre qui se trouvait de l’autre coté du monde, eut-il l’impression. En l’air, il lui sembla que des ailes le soutinrent, que les dieux furent avec lui, que tout oeuvrait pour l’amener sur ce monde lointain qu’était la rive. Simplement, tout ne fut qu’illusion. Car toutes ces sensations s’envolèrent aussi vite qu’elles étaient venues à lui. Et il tomba. L’eau glacée lui coupa lui souffle, il se battit, essayant de nager contre ce monstre en mouvement perpétuel. Sa truffe émergea à l’air libre, il reprit son souffle pour mieux replonger dans les ténèbres marins. Luttant contre les éléments, il reprenait son souffle de temps à autre, sa tête crevant la surface des eaux vives. Il criait au secours chaque fois qu’il en avait la possibilité. Lui, pauvre loup de six mois ne pourrait bientôt plus rien contre la mort se ravissant déjà de cette innocente victime.
avion1410 » Accro'
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Sujet: Re: Peine et pénitence | Callisto, Akala, Führer, Yogan, Astralys Jeu 26 Oct 2017, 14:20
Yogan observait. Il passait son temps à observer sans jamais vraiment rien dire. Il était témoin de l'exploitation que son père faisait sur lui et ses frères et sœurs mais il ne broncha jamais, trop innocent pour savoir si il fallait vraiment faire quelque chose et trop faible dans tous les cas pour se rebeller face au loup solitaire puissant et craint de tous qu'était Messala. Alors au lieu de ça, il dévisageait sa mère pleurer tous les jours, ceci étant devenu une habitude depuis sa naissance. Il ne disait rien, la regardant simplement avec un air triste et impuissant. Ce matin là elle dormait encore, sans aucun doute bien fatigué par le traitement que lui accordait Messala chaque jour. Ce dernier ne tarda pas à débarquer pour venir les secouer d'ailleurs, une petite course forcée comme ils en avaient l'habitude. Führer, toujours debout en premier, semblait chaque jour plus déterminé à prouvé à son père qu'il valait bien plus que le reste de la fratrie. Yogan se demandait ce qu'il cherchait à prouver ainsi, lui qui n'avait aucune envie de rendre fier un père qui n'a jamais montré le moindre amour envers eux ou envers leur mère. Peut-être que c'était ça être père après tout ? Yogan n'avait jamais rencontrer personne d'autre que sa famille et il ne pouvait donc pas s'imaginer comment ça marchait chez les autres.
Il se leva moins rapidement que son frère, juste assez pour ne pas se faire menacer par son père, très peu patient. Il prit la suite de sa fratrie, toujours le regard observateur, n'ayant pas dit un mot depuis son réveil. Pendant la course, il contempla son frère Führer déjà bien en avance. Ce dernier ne considérait en rien ses frères et sœurs, préférant toujours être le premier, le numéro un, celui qui rendrait fier leur père... Yogan ne voulait pas rendre fier son père, Yogan voulait juste que celui-ci les considère comme autre chose que des esclaves pour une fois... Il fronça les sourcils. Et c'est alors que la rivière battante se présenta à eux, crainte de tous. Bien sûr, ils se sont tous arrêté, cherchant un moyen de contourner le ravin béant qui se présentait à eux. Mais Führer opta pour la solution la plus rapide et la plus idiote au sens de Yogan, s'élançant vers le ravin pour passer par dessus d'un bon. Tous se crispèrent, le voyant décoller du sol... et retomber la seconde d'après dans la rivière. Instinctivement, Yogan s'est précipité vers le fond du gouffre pour tenter de repêcher son frère dans une situation bien pénible. Il trébucha plusieurs fois en descendant et arriva au sol en débaroullant les dernier mètres qui le séparaient de ce dernier. Il se releva malgré le nuage de poussière et suivi la rivière en aval là où son frère se faisait emporté. Par chance, son frère n'était pas trop loin du bord et Yogan a donc pu saisir sa queue au bon moment, manquant tout de même de tomber dans l'eau également à de multiples reprises. Il tira Führer hors de l'eau pour immédiatement le frapper d'un coup de patte sur le museau. Il était peut-être costaud, mais Yogan ne l'était pas mois.
"Tu n'es qu'un abruti ! J'aurais du te laisser te noyer ça aurait fait un idiot de moins sur terre..."
Fuhrer reste son frère, il ne pouvait pas se permettre de le laisser... Mais il n'allait pas promettre de risquer sa vie plus que ça pour lui...
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Callisto se réveilla difficilement. Comme chaque matin, ses articulations lui faisaient toujours plus mal. Elle ne dormait jamais longtemps la nuit et elle dormait mal le reste du temps. Chaque fois qu'elle ouvrait les yeux, c'était comme si elle avait passé la nuit aveugle et qu'elle retrouvait la vue petit à petit le matin. Tout était d'abord flou, puis devenait plus net au fur et à mesure. Elle ne sentait plus la chaleur de ses enfants contre son corps. Chaque jour elle rêvait de rentrer chez elle, avec les Lazulis. Chaque jour elle s'en voulait de s'être plainte du changement de meute, ne pouvant pas s'imaginer que la vie pouvait être bien plus horrible. Chaque jour elle implorait Ao pour qu'elle la ramène auprès de Joëlle, pour qu'elle retrouve son clan. Mais elle savait que ça n'était pas prêt d'arriver... Pour l'instant elle devait se contenter d'élever des enfants qu'elle n'a jamais voulu, et d'obéir aux ordres de Messala pour vivre. Elle faisait tout pour aimer ses enfants même si ils n'auraient jamais du voir le jour, mais elle ne pouvait jamais s'empêcher de se remémorer le jour de leur conception et sa mise bas douloureuse dans le fond ténébreux de la grotte. Elle rabattit sa patte contre son museau, tentant de faire croire qu'elle dormait encore en cachant la larme qui commençait à couler le long de sa joue.
Liliandr!l » Accro'
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Sujet: Re: Peine et pénitence | Callisto, Akala, Führer, Yogan, Astralys Jeu 30 Nov 2017, 12:01
[du coup je sais pas si Lüz avait prévu de répondre, mais pour éviter de jamais finir le rp je continue ;-; j'enlèverai si jamais t'avais prévu de rep mais ça fait plus d'1 mois donc j'essaie de faire avancer le rp ;-;]
Messala
Messala grogna légèrement en sortant pour dissuader les enfants qui seraient restés de rester plus longtemps. Ils savaient bien ce qui arrivait aux retardataires. Mais il constata avec satisfaction qu’ils étaient tous déjà partis, Führer le premier, puis Yogan, suivi des deux sœurs, Akala et Astralys. Il détourna le regard, désintéressé, leurs performances devaient atteindre un niveau minimal de perfection, mais il ne leur dirait jamais bravo, il n’avait que des réprimandes sous sa langue. Mais aujourd’hui, il y avait quelque chose de plus, quelque chose d’important, sur quoi il avait longtemps réfléchi. Il s’assit, et leva son museau, pour attendre ses enfants. Il était temps qu’il fasse quelque chose. Sa soif de pouvoir n’allait pas être assouvie avec 4 gamins et une femelle déprimée sur les pattes. Non. Le temps était venu de passer à l’action, et d’élaborer un plan pour assouvir ce monde à ses désirs.
Le grand mâle grogna doucement, puis souffla, et tourna la tête vers sa tanière.
« Callisto, tu veux bien te lever, j’ai quelque chose à dire à tes … aux gamins. » Il avait pris l’habitude de faire comme si les enfants étaient uniquement d’elle, et qu’il n’avait rien à faire dans leur existence ni dans leur conception, mais pour une fois, étrangement, il fit un effort. C’était comme si il commençait à apprécier la présence, et même la louve elle-même.
Il fit comme si de rien était, et attendit patiemment le retour de ses enfants. « Vous avez été lents. » dit-il, en les toisant de haut, remarquant la pelisse mouillée de Führer, et celle de Yogan. Il grogna légèrement et bougea très vite la patte, la jetant en avant, vers les deux louveteaux, comme pour leur asséner une claque, ou mieux encore, leur griffer le visage… Mais il s’arrêta, à quelques centimètres à peine de leurs museaux, et, les regardant avec mépris, retira sa patte.
« Tâchez de ne pas vous retrouver dans la rivière à l’avenir. Je serais moins clément. » dit-il de sa voix grave, en leur lançant un regard froid, avant de se retourner vers ses deux filles. C’était quand même bizarre, que les femelles, ces bêtes faibles, aient réussi à s’en tirer sans s’éclabousser outre mesure. Il allait falloir qu’il leur prêt un peu plus d’attention, même si elles étaient clairement pas à la hauteur de leurs frères, et ne le seraient probablement jamais.
« Vous allez, dans 6 mois, avoir vos 1 an, et, dans certaines meutes, cet âge est considéré comme l’âge mature ou vous devenez adulte. » dit-il, sa voix grave et désagréable résonnant dans le lieu désert, le bout de sa queue s’agitant lentement comme elle le faisait lorsqu’il s’impatientait. « Dans ces clans, les loups de 1 an peuvent demander un glowstick, et obtenir un pouvoir. Ainsi, ils deviennent plus forts, et seraient capables de vous écraser au combat. Même un petit loup tout faible et inutile, avec un pouvoir, peut accomplir de grandes choses. » remarqua-il. « C’est bien pour ça qu’il faudrait que certains d’entre vous aquièrent ces objets de pouvoir. » grogna-il, dédaigneux, en regardant ses filles du coin de l’œil. Il n’avait pas d’affection pour ses enfants, mais pour ses filles encore moins.
Il n’avait pas souvent parlé de la vie ailleurs à ses enfants. Haha, il ne leur en avait jamais parlé, pour éviter qu’ils pensent que la vie était meilleure ailleurs, et pour garder une fidélité de plus que le sang qui coulait dans leurs veines. Mais il avait besoin d’eux maintenant. Peut être que Callisto n’avait pas été une si grosse perte de temps que ça. « Quand vous aurez 1 an, vous serez tous dispersés dans un des 4 clans, où vous obtiendrez un glowstick, et le pouvoir qui va avec. Mais vous ferez plus que ça. Tous les 3 mois, vous viendrez m’expliquer tout ce que vous avez vu dans ces clans, le fonctionnement, et vous vous rapprocherez au maximum de la famille des chefs, de leur entourage, puis du chef lui-même. Je veux savoir les failles, je veux savoir leurs habitudes, leurs défauts, ce qu’ils font et quand ils le font. Tout, jusqu’à ce qu’ils mangent le matin, vous me le rapporterez… » grogna-il, son regard bicolore transparaissant entre ses mèches de feu et de jais, alors qu’il toisait les quatre jeunes.
« Il y a 4 clans. Les Lazuli, dirigés par deux femelles, les Nakhus, dirigés par un prêtre, les Etelkrus, dirigés par un mâle et une femelle, ceux là seront des plus coriaces, et les Raeders, également coriaces, ce sont des pirates. »
« J’ai donc décidé de vous répartir dans chacun des clans, où vous pourrez avoir un glowstick. Akala tu sera chez les Nakhus, ils prêchent la sagesse, Astralys, tu iras chez les Lazuli. Je vous confie les clans les moins bien défendus, j’espère que vous me décevrez moins que d’habitude » grogna-il, avant de se tourner vers ses fils.
« Führer, tu iras chez les Raeder, ce sera dur de gagner leur confiance et de te prouver comme loyal à leur code, mais tu devra faire tout ce qui est en ton possible pour les duper. Yogan tu sera des Etelkrus, eux vénères les dieux de la force, de la ruse et de l’agilité, tu devra forcer le respect par tes compétences, et acquérir un glowstick, ainsi que la confiance des deux dirigeants. » indiqua-il froidement.
Messala se redressa alors, et souffla. « Quand vous aurez 1 an, vous rejoindrez les clans que je vus ait dit, et vous les intègreraient, comme des solitaires dont les parents sont morts, et qui veulent vivre dans un clan. Aucune mention ne sera jamais faite de moi, ou de votre mère, c’est compris ? »
Il se redressa et s’ébroua légèrement, signe qu’il avait fini de parler, mais alors qu’il se retournait, il s’arrêta un instant. « Oh. Et j’oubliais… Si jamais il vous venait à l’idée de me trahir…. » Il se retourna tellement vite que ses cheveux volèrent, se soulevant de son regard vairon de turquoise et de sang, qui était fixé sur Akala. Il plongea sur elle et ferma ses crocs autour de son cou, comme pour lui arracher la tête et la tuer … Puis s’arrêta avant de fermer sa mâchoire, laissant son souffle chaud, qui sentait le sang, caresser le pelage de sa fille, avant de se redresser, avec un petit sourire.
« Vous le regretterez. »
Il s’assit, puis tourna son visage vers la détenue mère de ses enfants.
« Tu as quelque chose à ajouter Callisto ? »
Il n’y avait pas pensé avant, dans sa sous-estimation perpétuelle des femelles, mais l fut soudain frappé par le fait que Callisto en savait peut-être plus que lui sur les clans. Par exemple, il ne savait pas quels dieux les Lazuli et les Raeders vénéraient, ni quels glowsticks ils pouvaient avoir. Il lui adressa donc un regard moins froid que d’habitude, curieux de savoir son avis et ce qu’elle avait à dire. Elle était quand même jolie avec ses yeux clairs, pensa-il.
avion1410 » Accro'
» Nombre de messages : 2011 » Age : 24 » PUF : Haku, Lunhaku, Lun', P'tit Lu » Date d'inscription : 11/09/2015 » Personnages : ~ Flo' 2 ans Nakhu Sortcelier/Dealer Glow' Rose
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Sujet: Re: Peine et pénitence | Callisto, Akala, Führer, Yogan, Astralys Dim 03 Déc 2017, 12:46
Ils avaient prit du retard sur leur course à cause de Fuhrer et Yogan courait nerveusement, les dents serrées, encore furieux. C'était déjà assez difficile comme ça et il n'avait pas besoin d'un frère handicapant qui les rendent encore plus en faute face à leur père. Il savait que ce dernier n'allait pas être ravi de leur retard et encore moins de cette chute dans la rivière. Fort heureusement, Yogan s'attendait à pire. Ils n'avaient eu le droit qu'à une frayeur et quelques réprimandes. Mais ça cachait bien des choses... Des choses qu'il ne tarda pas à dévoiler... La colère mélangée à la peur qui se trouvait dans le cœur de Yogan s'amplifia de plus en plus au fur et à mesure que Messala expliquait la situation. Pour faire court, il voulait mettre chacun d'entre eux dans une meute afin qu'il puisse prendre le contrôle de chacune d'entre elle. Ils auraient interdiction de parler de lui et ils auront pour mission de dédier leur vie à la prise d'information. Le jeune loup à la crête de feu serra les dents, peu ravie d'apprendre qu'il ne sera jamais, au grand jamais libre de ses actes et qu'il continuera à être un esclave jusqu'à la fin de ses jours.
Callisto fit mine d'approuver mais ses yeux trahissait une tristesse plus grande encore. Elle voyait ses chance de retrouver sa sœur et sa familles s'éloigner de plus en plus, en plus de devoir laisser ses enfants réaliser les désirs de Messala sans qu'elle ne puisse l'en empêcher. Elle redressa la tête et observa chacun de ses enfants avec chagrin. L'astronome n'avait pas voulu de ces enfants, mais elle les aimaient quand même et aurait voulu qu'ils aient un avenir plus heureux.
"Très bien..." souffla-t-elle d'une voix faible. "Cependant, ne vaudrait-il pas mieux les mettre par deux ? Je veux dire, les Raeders seraient intéressant à exploiter et les Nakhus également, mais les deux meutes les plus puissantes et les plus influentes sont les les Lazulis et les Etelkurs. Ce sont elles qui ont le plus de Dieux en leurs noms, il serait donc plus judicieux de se préoccuper de ces deux-là en priorité en en envoyant deux dans chacune d'elle. A deux, ils s'en sortiront mieux et ils récolteront plus d'informations plus rapidement..."
Elle se sentait mal de faire mine de se prendre au jeu, mais peut-être que ça allait lui être bénéifque... Peut-être aussi que ça le sera pour ses enfants...
Lüz » Timid'
» Nombre de messages : 131 » Age : 19 » PUF : Emi/Toto » Date d'inscription : 27/08/2017 » Personnages : Apocalypse
Si la petite avait su ce qu'il lui arriverait, elle aurait voulut disparaître , ne jamais avoir exister ! C'était une femelle tout comme sa chère sœur Astralys, et c'est pour cela que son père les voyaient d'un mauvais œil, il doit penser que les femelles sont faibles et qu'elles servent juste à procréer. Akala n'avais pas la même vision que son père, ni même de ses frères peut-être. Violence que voilà ! Toujours à leurs faire peur, ah, sacré Messala, il joue bien son rôle, celui du grand méchant loup mais à la fin, il perd. "Que faire pour qu'il me traite convenablement" pensait-elle chaque jours, et malgré cela, elle endurait chaque coups venant de sa part, ses mots sont comme une épine qui nous transperce. Akala considérait son père comme un héros qui cache son bon côté mais en avait-il un? Jouer la comédie l'aiderait peut-être, elle ferait tout pour que son père la traite comme ses frères, c'est-à-dire un peu mieux !
Elle prit un ton sérieux en fixant son père, une lueur dans le regard. Alors que celui-ci lui infligeait une morsure un peu douloureuse au cou, elle ne riposta pas, par peur. Les muscles en feu mais en meilleur état que ses frères après une tournée matinale dehors !
- Père, nous devons avoir une vision du monde différente ce que je pourrais comprendre si j'étais un mâle, ce que je ne suis pas ! Et j'en suis désolé si je ne vous convient pas, mais je n'ai pas choisi d'être. Comment dois-je vous faire comprendre que je vous suis loyale? En allant dans un clan pour les espionner? Aucun problème.
Le ton sur lequel elle parlait faisait adulte mais en voyant son visage si enfantin, on pourrait être confus. Mais c'est qu'elle en avait dans la cervelle la p'tite ! Elle fixa désormais sa mère, en essayant de lui faire passer un message.
Soit forte, ne pleure plus désormais.
HRP:
Vraiment désolé du temps de réponse, j'espère que cela vous convient ><
Briand » New'
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7.5 ans (23/09/2017)
Sujet: Re: Peine et pénitence | Callisto, Akala, Führer, Yogan, Astralys Ven 29 Déc 2017, 22:00
Fuhrer, perturbé par son échec matinal, ne put s’empêcher d’être effrayé par le projet de son père. Lui qui était habitué à une routine, certes dure, mais sans surprise, eut peur. Il maitrisait sa courte et jeune vue. Mais tout changeait. Et pour le pire avait-il l’impression. Tous seuls, en territoire inconnu, entourés d’inconnus, comment allaient-ils survivre ? Il avait beau vouloir faire la fierté de son père, il n’avait pas pour autant envie de mourir.
C’est donc avec soulagement qu’il accueillit la proposition de sa mère. Et avec stupeur la stupidité de sa soeur. Il pesta intérieurement contre le manque de diplomatie de celle-ci, qui courait à sa perte en provoquant l’absence totale de féminisme chez leur père. Comment pouvait-on négliger la diplomatie lorsque sa vie en dépendait ? Il ne comprenait pas. Mais il espérait que son père ne serait pas trop dur. C’était paradoxal que d’aimer sa fratrie tout en étant dans un esprit de compétition, de mépriser sa réaction mais d’espérer qu’elle ira bien. Et sans aucun doute son père était à l’origine de cette situation pour le moins perturbante.
Se croyant malin, il faillit appuyer sa mère, convaincu d’être apte à faire fléchir son père. Puis il se rappela la rivière. Non, à y réfléchir mieux valait faire ce qu’il savait le mieux : être un petit louveteau modèle. En ce sens, il alla, à reculons et se haïssant en cet instant, contre sa mère pour la contredir non sans remords.
« Je pense au contraire que ce que dit père est ce qu’il y a de mieux pour nous tous. Ce n’est pas en négligeant la moitié du travail qu’il serait mieux fait. Il nous faut être partout, entendre dans chaque contrée, voir dans chaque village. Ce n’est qu’à cette condition que nous pourrons être fort. Et puis la diversification de nos futurs pouvoirs ne peut faire de mal. »
Il parla d’un ton serein, un tantinet mielleux, espérant paraître malin. Une attitude qui ne faisait que refléter un conflit intérieur masqué par une volonté de survie, étonnante chez un louveteau. Oui, il était bien intelligent. Et puis à la réflexion, s’éloigner de son père, tout en le rendant fier, lui permettrait de souffler un peu.
Un léger sourire se dessina sur son visage. Il en oublia presque la présence menaçante de son père, la pression de la réussite, la morosité dépressive de sa mère, sa fratrie rocambolesque mais faible — il le pensait sans mépris, aimant avant tout sa famille tout en la jugeant objectivement. Flottant sur un nuage, il sentait que l’avenir lui tendait les bras. Le Destin l’interpellait. Et le monde s’ouvrait à lui.. Il voyait le respect que son nom inspirerait, la peur s’installant dans son sillage. Il se voyait surplombant des loups par dizaines, à leur tête, restaurant alors l’esprit de son père, lui rendant hommage.
Oui, bientôt il montrera au monde qu’il est le digne héritier du grand Messala. Et son père le regardera avec respect, la fierté se lisant dans son regard… Car le monde n’attendait que sa venu, il n’existait que pour sa conquête, et il ne vivra que sous sa coupe.
Liliandr!l » Accro'
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Sujet: Re: Peine et pénitence | Callisto, Akala, Führer, Yogan, Astralys Sam 30 Déc 2017, 19:49
Messala
Il tendit une oreille vers sa compagne alors qu’elle parlait, avant de retourner la tête vers elle. Elle avait raison. Il masque habilement sa surprise et sa fierté à voir que la louve qu’il gardait avec lui était aussi futée et intelligente, et peut être qu’elle voulait bien l’aider, probablement contre sa liberté. Ca, il ne pouvait pas encore le concevoir… Mais pour la première fois, il se sentit content d’avoir une louve comme ça à ses côtés, même si elle n’y était pas vraiment de sa propre volonté. Une vague honte fit surface dans ses entrailles, qu’il repoussa aussitôt, refusant de paraître mal à l’aise par rapport à la femelle qu’il était censé dominer devant ses enfants. Enfants qui n’avaient pas compris qu’il ne fallait pas parler, à part quand on leur adressait la parole. Le fait qu’il discutait de leur destin sans demander leur avis ne le perturbait pas, mais leur orgueil a lui répondre sans qu’il ne leur ai adressé la parole l’enfuriait passablement, et était une marque de non-respect à son égard. Et il détestait qu’on lui manque de respect. Autant qu’il pouvait digérer les paroles de son fils, autant Akala le provoqua un peu trop.
Messala hocha donc la tête envers Callisto, décidant à cet instant de la laisser sortir un peu plus, et de lui laisser plus de liberté. Rien que pour cette participation, elle l’avait mérité.
Il leva la tête, fit un pas en avant, l’air ennuyé, et posa une grosse patte sur la tête de Akala, avant d’appuyer dessus, l’enfonçant violemment dans le sol, dans l’espoir qu’une ou deux canines cassées lui feraient preuve non seulement de son talent de dentiste, mais également du fait que répondre à son père ne se faisait pas. « La prochaine fois, parle pas tant que je ne t’ai pas adressé la parole. » dit-il en montrant des crocs à sa fille.
« Et toi ! » Il se retourna vivement vers son fils aux marquages oranges et au pelage mauve foncé, et donna une très légère baffe à son fils, assez pour l’arracher à sa rêverie, sans pour autant le blesser. « Bien que j’apprécie où tu te places, tu ferais bien d’écouter au lieu de parler. »
Il se redressa, ses mèches couvrant de nouveau son regard, enlevant son épaisse patte de la tête de sa fille. « Votre mère à raison, ce sera effectivement mieux si je vous place par deux dans chaque clan. Akala et Astralys, vous irez chez les Lazuli, et Führer et Yogan vous serez des Etelkrus. » décida-il en agitant ses oreilles.
Il fouetta l’air de sa queue puis grogna légèrement et se détourna en disant : « Pour vous apprendre, vous irez chasser ensemble, Führer et Akala, tâchez d’être rentrés avec de quoi manger. » Il n’y avait plus de menaces à ajouter, la menace, c’était lui.
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