You're a Princess • Adèle [CHASSE]

Et une princesse doit savoir être forte sur tout les plans.

C'était du moins l'idée de Tequeela quant à l'éducation qu'elle devait apporter à sa fille. Dans une société relativement encore assez machiste, elle voulait apprendre à Adèle à se suffir à elle-même, et donc ne dépendre d'aucun mâle en cas de coup dur. En dehors de son père évidemment, et de ses frères, qui, elle l'espérait, retenaient bien leur apprentissage de gentlemens. Ce matin donc, elle avait prévu d'emmener sa magnifique princesse faire une petite ballade du côté du Nasrin, il y avait là-bas quelques nouvelles fleurs, assez rare encore -le redoux n'était que très léger après tout- et quelques plantes médicinales que l'on pouvait trouver en creusant un peu. Sans compter sur la fontaine de la déesse du charme et de la grâce, Moiro la Tigresse. La plus maternelle et féminine de toutes les déesses. Loin de vouloir influencée sa fille, elle avait pour projet de lui inculquer les valeurs de toutes les déesses, afin que, même si son glowstick futur ne corresponde à aucun des trois étentards des déesses, Adèle comprenne quelles étaient les principales qualités d'une grande dame.

Allongée bien droite, les pattes avant parrallèes et la natte bien coiffée, Tequeela attendit avec une certaine impatience que sa jolie fille ouvre les yeux. Elle était très fière que sa progéniture lui ressemble tant, surtout Adèle. Assurément elle en ferait tomber plus d'un une fois grandie. A côté de sa fille dormaient ses deux fils, roulés en boule l'un contre l'autre. Et un poil plus en avant de l'entrée de la grotte, le père de cette marmaille. Son compagnon. Le vieillissant mais non moins imposant Alpha Raw. Dans un sourire, elle se leva pour le rejoindre et s'allonger contre lui. Elle donna un coup de langue sur son oreille puis posa le menton sur son échine. Rien ne valait un contact aussi agréable pour commencer une bonne journée. Elle retoruva presque un demi-sommeil ainsi posée. Le soleil n'était pas encore levé, elle avait donc le temps de se reposer encore un peu avant de devoir donner des inscructions quotidiennes puis de partir se promener avec Adèle.

Bien heureux ceux qui n'ont pas connu l'hiver.

Comment décrire se qu'Adèle était entrain de vivre? Un rêve, oui, tout en couleur. Touts étaient si beaux, si parfaits, si propres, si élégants, si ... Si idéales... Trop parfait, mais qu'importe tout est permis dans les rêves. Dragon, Raptor, et autres chimères pouvaient très bien s'assoir à ses côtés pour manger un bout de pigeon ou jouaient à on ne sais quel jeux. Renards et Anaconda dansaient avec grâce, Tigres et Grizzlis eux faisaient des arts marteaux et qu'en aux Corneilles, elles récitaient des fables. La jeune louve avait certes passer sa jeune enfance et devenait de jour en jour une adolescente qui finira à son tour par devenir une adulte. Mais l'âge n’empêchait en rien à l'esprit de rêvait se qu'il voulait.

Ses rêveries s'étouffèrent dans un vent froid, un vide, une absence. La louvette attendit pendant un long moment avant de se rendormir. Sa mère l'avait quittait elle et ses frères. Insouciamment Adèle se rapprocha des deux mâles, enfouissant son museau dans le pelage de l'un d'eux. Quand enfin elle put reprendre son sommeil un coup de patte vient définitivement sa sortir de son coma. Un petit cris de surprise s’étouffa dans sa gueule et quant la louve sombre leva la tête aucun de ses deux frères ne semblait en être l'auteur. Ronchon, elle ne peut se rendormir, ou du moins n'en avait plus l'envi, pas avec des agités comme cela. La petite louve s'arracha de ses deux frères sans prendre soins de ne pas les réveiller. Un peut de brutalité ne les réveilla même pas. Le froid de la solitude et du petit matin s’empara de son corps de jeune louve, ce n'était peut être ps si mal d'être contre ses frères même si ils sont remuant. Adèle s'assit et contempla la grotte où touts les loups dormaient. Un peut plus loin elle reconnue sa mère et son père, Teequela et Raw, ils dormaient l'un contre l'autre. La pré-adolescence commença alors sa toilette en toute tranquillité.

« Elle regardait son reflet dans l'étang nacré. Elle y voyait le belle louve qu'elle était, ses prunelles de glace pétillantes d'un bonheur encore tout neuf. Le vent fourrageait dans ses longs cheveux noir d'encre, lui donnant un air un peu sauvage. Auprès d'elle, il y avait Raw. Derrière elle, elle entendait les cris de joies de ses enfants, qui s'amusaient. Elle avait tout pour être heureuse. Puis lentement, le reflet dans l'eau pure se troubla. Son regard se fit las, des rides se creusaient autour de sa bouche, des pattes d'oie vinrent orner le contour de ses yeux, et son poil grisonnait par endroit. Près d'elle, Raw devenaient de plus en plus âgés, force et santé semblèrent l'abandonner. Puis il disparut. Et les rires enfantins se turent. Le ciel s'assombrit. Quelque chose attrappa sa patte mais elle ne pouvait lâcher son image dans l'eau scintillante du petit lac. Et puis tout doucement, des râclements se firent entendre, longs et effroyables. Comme une lame qu'on traînait derrière soi... Le bruit se rapprochait. Et elle était tétanisée... Soudain... »

La louve anthracite sursauta, en sueur. Ses iris bleu topaze fouillèrent l'obscurité avec angoisse. Son souffle était court, hâché. Puis lorsque ses yeux furent habitués à la pénombre, elle comprit que ce son si déroutant et inquiètant n'était autre qu'Adèle, qui léchait sa patte soigneusement. Elle se redressa et s'ébroua, le myocarde encore battant. Les bruits extérieurs avaient décidément une drôle d'influence sur les rêves. Un peu embrumée encore, la femelle sombre salua sa fille d'une lèche tendre sur le haut de la tête, puis à son tour, elle s'assit pour entreprendre de relisser ses poils et sa chevelure tout en soupirant : si elle ne s'était pas rendormie, elle n'aurait pas eu le besoin de fignoler à nouveau son apparence pour se sentir belle, désirable et parfaite. Jugeant que son égo allait plutôt bien, elle passa à autre chose. Elle faisait de son mieux pour être socialement plaisante et sympathique lorsqu'elle quittait le couvert de sa grotte, mais à l'intérieur, elle retrouvait ses manies égocentrique, nombriliste et surtout son besoin de propreté absolue. C'était aussi le moment où elle pouvait se montrer réellement mauvaise, lorsqu'elle lâchait la pression, dans son foyer. Là où seul Raw et les enfants pouvait la voir. Mais Raw l'avait toujours percée à jour et savait son caractère autant volontaire que retors. Et pour les enfants, elle se forçait tout de même à plus de patience. Donc elle espérait ne pas être la pire des mères. La maternité était sans doute la seul chose sur laquelle elle n'aurait su à quel niveau de réussite se placer. Mais comme aucun de ses trois rejetons ne s'en plaignait - ou n'osait s'en plaindre - et que Raw semblait satisfait de l'éducation apporté par la disciple d'Ao, elle supposa qu'elle devait être relativement une bonne mère. De toute façon, elle n'avait rien à prouver à personne de ce côté là, si ce n'était à elle-même. Dans un sourire, elle s'allongea a côté de fille, prenez soin de ne pas traîner sa longue natte sur le sol un peu poussièreux.

« Prête ma Princesse ? »

Un large sourire fleurit sur les babines de charbon de la louve aux toiles d'araignées. Adèle était sa fierté. Adorable, calme et soigneuse. Elle était sans doute sa plus grande réussite. Oui. Tequeela était vraiment heureuse d'avoir eu une fille et de la voir s'épanouir ainsi, si prometteuse. Elle ferait une très bonne meneuse. Ceci dit son frère Leemoncello également. Mais plutôt un meneur au combat. Elle imaginait son rejeton comme un soldat vaillant et sans peu, se battant avec conviction et ferveur. Oui Adèle et Leemoncello avaient tout deux le potentiel. Quand au troisième, il était plus nerveux, plus joueur aussi. Mais il s'assagirait aussi en prenant de l'âge. Il était le seul des trois dont elle n'arrivait pas à déterminer le potentiel. Même si elle tendait à dire qu'en étant le fils de Raw et le sien, il ne pouvait que réussir. L'Alpha posa un regard tendre sur chacun des membres de sa tribu, puis se releva d'un bloc pour avancer jusqu'au l'entrée de la grotte. A l'horizon, derrière la cordillère, le ciel se nimbait lentement de rose et d'or.

Complétement ailleurs, automatisée par ses mouvements répétitif Adèle ne fit pas attention que l'un des loups de la grotte se levait. Et il n'était pas des moindres, c'était sa mère qui s'approchait d'elle. La matriarche la salua d'une lèche affectueuse sur le haut du crâne. Spontanément Adèle arrêta son entreprise pour la regardait s’installer, un petit bout de langue rose sortant toujours de la gueule. Puis elle se reprit aussi vite quelle pu, ce n'était pas très féminin comme attitude. Elle ne voulait surtout pas se faire reprendre par sa mère de si bon matin.

La petite femelle reprit sa toilette pendant que sa mère peaufinait les derniers détails de son pelage. Une fois son pelage propre et bien soigner, Adèle s'attaqua à sa chevelure. Elle défit les nattes de sa tignasse et pris grand soin de défaire les quelques nœuds qui s'étaient former durant la nuit. Une fois terminer, elle tressa à nouveaux ses mèches. Un petit coup d’œil au accessoires pour savoir si touts était bien placer et c'était bon.

Adèle sentit sa mère s'allonger sur le sol et elle remarcha qu'elle avait prit soin que sa natte à elle ne traine pas dans la poussière. Une chose qu'elle devait aussi faire attention. La louve lui offrit un largue sourire tendre et sa fille lui rendit avec joie. Pour la jeune louve, sa mère était la plus belle de toute les mères, il n'y avait aucun doute. Aucune n'avait se panache, cette classe et cette prestance qui lui était propre.

« Prête ma Princesse ? »

"Oui!"

Simple réponse certes, mais il ni avait pas besoin de plus. Une nouvelle fois sa mère lui sourit, elle semblait heureuse et cela rendait aussi heureuse Adèle. Tequeela se leva assez rapidement et elle fut suivi de près par Adèle. Quand les deux louves était ensemble, il n'y avait aucun doute que l'Alpha était sa mère. Elles se ressemblaient tellement que cela pouvait en être perturbant.

C'était un de ces jours qui commençait parfaitement bien. Tequeela observa sa progéniture du coin de son regard pâle tandis qu'elles trottinnaient toute deux à travers la Cordillère. Adèle était son portrait craché. Lemmoncello aussi lui ressemblait étonnement. Et le troisième avait plus de caractéristique de son géniteur. Elle sourit. Aucun de leurs enfants n'étaient un vria mix de leur deux lignées. C'était un peu dommage d'ailleurs. Peut-être auraient-ils une seconde chance plus tard ? En tout cas, malgré cela, elle était si fière de leurs trois gamins. Elle avait de grands espoirs pour eux. Ils avaient tout les trois le caractère pour être Alpha ou du moins chef, ne serait-ce que pour un rang. Ils étaient de la trempe des meilleurs. Ses fils étaient prioritaires évidemment, puisque leur société était principalement patriarcale. Du coup, Adèle ne pourrait être Alpha que si ses frère svenaient à disparaître, et qu'aucun autre ne naisse à la suite. Tequeela retint un sourire dans sa tête, si elle avait pu, elle aurait choisi de ne faire que des soeurs à la belle adolescente. Enfin, elle n'en était pas là. Mais son désir de materner encore grimpait de jour en jour. Elle ne savait même pas si Raw désirait d'autres enfants, lui qui en avait déjà eu quatre avec Margarett et même si ces-dits quatre enfants avaient disparus dans la nature avec leur mère.

« Que dirais-tu d'aller faire un tour au Nasrin ? J'aime beaucoup cet endroit... »

Le regard de la femelle sombre glissa vers l'horizon, à l'affput de tout ce qui pourrait croiser leur chemin. Devenue mère, l'Alpha au glowstick bleue demeurait bien plus suspicieuse et scrutatrice qu'à son habitude. Après tout, les enfants étaient si fragiles... Il pouvait leur arriver n'importe quoi pour une seconde d'innatention.

La jeune adolescente trottinait au côté de sa mère, deux ombres trottant dans un paysage de pierre. La paire de louves étaient en se moment même en train de parcourir la Jeune Cordillère. Adèle ne savait pas où sa mère l'emmener. Elle s'était juste contentée de la suivre bêtement, elle espérait ne pas finir à la bibliothèque. La jeune louve n'aimait pas trop lire, c'était parfois intéressant, mais cela n'était pas suffisamment distrayant pour qu'elle puisse réellement si concerter. Elle aimait encore assez faire la collecte de plantes, l’extérieur et les grands espaces lui russiser mieux que les endroit renfermer et sentant l'humidité.

« Que dirais-tu d'aller faire un tour au Nasrin ? J'aime beaucoup cet endroit... »

Adèle leva le museau vers sa mère. La destination ne lui déplaisait pas plus que cela, cela lui était plutôt égal en enfaite.

"Oui, aucun problème. Si cela te fait plaisir."

Un fin sourire se dessina sur ses lèvres. C'était uniquement ça, pour lui faire plaisir. Adèle faisait beaucoup de chose pour le plaisir des autres, à s'oublier par moment. Mais il ne faillait pas se leurrer, cela ne faisait pas d'elle une personne altruiste juste quelqu’un qui prenait soin de son petit monde. Elle pouvait faire passer les autres devant ses propres intérêts quand ils n'étaient pas important. Les deux femelles prirent donc la direction du Nasrin. Après une marche plus ou moins longue, Adèle pu enfin découvrir le Nasrin. Lieu qu'elle n’avait encore jamais découvert. Sous ses yeux dorées se dessiner des centaines et des centaines de fleurs blanches en tout genres. Ce lieu ne semblait pas atteint par les saisons. Un doux parfum titilla les narines de la jeune louve, l'odeur était tellement prenante qu'elle était à deux doigts d'éternuer. L'anthracite remarqua par la suite que le cœur de la pleine fleuri était teinté d'un rose ravisant. L'endroit était magique, c'était celui de la Déesse Moiro. Adèle s’arrêta pour contemplé se magnifique paysage, Tequeela avait raison d'aimer ce lieu.

Adèle n'était pas contrariante. Au contraire. Elle était pottentiellement la plus agréable de toutes les gamines du monde. Tequeela adorait sa fille. Et puis, il fallait se l'avouer, avoir un modèle réduit de soi-même était toujours gratifiant. Les réflexion de l'adulte au pelage sombre s'envolèrent vers le potentiel avenir de sa fille. Elle aurait aimé la voir prendre le même chemin qu'elle, et devenir une guérisseuse. Une savante dont les connaissance n'aurait d'égal que sa volonté. Et les dieux savaient que Tequeela comme Adèle, étaient obtinées. Sous les prunelles pâle de l'Alpha, un champ de fleurs immaculés s'étendit. Plus loin, ce blanc se teintait de rose pâle, puis de plus en plus opaque à mesure qu'on s'approchait de la fontaine de Moiro. Cette endroit était un lieu parfait pour les femelles. De manière très féministe, Tequeela pensait même que ce lieu devrait rester réservé à la gente féminine, la brutalité et la brisquerie des mâles étaient bien trop éloigné du la douceur et de la délicatesse des louves. Enfin, de la majorité des louves...

« Que sais-tu des différents méthodes de chasse ? »

Questionna la disciple d'Ao, de but en blanc, tandis que les deux femelles s'avançaient à travers les rangées désordonnées de fleurs dont la fragrance sucré chaotuillait les narines de Tequeela. Elle savait qu'ici logeaient quelques espèces de gibier telles que des souris, des compagnols, des blaireaux parfois, des lièvres, des mouffettes ou encore parfois, lorsqu'on avait de la chance, des biches avec leurs petits venaient paisser ici avec quiétude. - non ce lieu ne me rapelle pas du tout une certaine scène dans Bambi-. Bon ce n'était pas vraiment la saison, avec l'hiver qui revenait, néammoins, peut-être que comme le temps avait été décalé, les saisons de chaleurs des cervidés aussi. S'arrêtant au milieu du jardin de Moiro, la femelle s'allongea au sol, de sorte que seule sa tête dépassait. Se fondant ainsi un petit peu mieux parmi les couleurs pâles du Nasrin, et cachant son odeur de louve au milieu des effluves florales. Tout en attendant la réponse de sa fille, elle observa les alentours, cherchant là où les mouvements dans les herbes qui indqueraient un mouvement.

« Que sais-tu des différents méthodes de chasse ? »

Adèle leva le museau vers le ciel, ses yeux balayèrent les cieux. Était-elle réellement obliger de chasser aujourd'hui? La jeune louve n'aimait pas la mort et encore moins la donner. La vie était trop belle... Ou alors était elle trop faible pour tuer? Avec cette façon de pensée si réduite elle ne survivrait pas longtemps seule. Elle savait très bien que se n'était pas bien. Un loup, un prédateur qui ne tut pas... Elle était un paradoxe à elle même et à sa nature de lupin. Adèle ne se doutait pas que dans un future proche, elle changerait d'avis sur le sujet. Hélas, pas dans les plus douces des conditions.

Les deux femelles étaient désormais parmi les fleurs. Des fleurs parmi les fleurs, une phrase un peu clicher mais n’êtes se pas le cas? Adèle regarda sa mère s’étendre dans les herbes, la loupiotes fit de même, mais elle était entre trop petite pour que sa tête dépasse les hautes fleurs. Elle entreprit donc de répondre à sa mère d'une voix assez base pour ne pas trop se faire remarquer par les éventuels proies qui pouvaient roder autours.

"Il y as différentes méthodes de chasse, mais tout dépends aussi de quel proie il s’agit. On ne chasse pas de la même manière un cerf qu'un canard." La louvette sombre marqua une pause puis reprit: "Nous prendrons en compte le lieu et les proies potentiel pouvant se trouver ici. Lièvres, et autres rongeurs, des proies plus grosse mais considérer comme prédateurs, renards ou encore des blaireaux. Pour les petits animaux, des pièges ou une technique de mulotage suffit, pour les plus gros, une méthode d'encerclement ou encore un attaque surprise marche encore bien."

Tequeela fût assez surprise de voir que sa fille en connaissait autant. Agréablement surprise évidemment. Elle n'avait pas vu grandir sa princesse, elle n'avait pas comprit qu'Adèle n'était plus une toute petite louvette. Adèle n'était plus un bébé. Et ainsi, l'Alpha se rendit compte qu'elle avait négligé de passer du temps avec sa fille, au détriment de l'éduation stricte qu'elle assomait à Leemoncello. Elle se sentit un peu coupable. Néammoins, sa fille était belle et intelligente. Vive et maligne. Tequeela avait de quoi être très fière d'elle. Bien plus que de ses frères, finalement. Dans un sourire, elle répondit :

« Je vois que finalement, je n'ai pas grand chose à t'apporter de ce côté là. Peut-être pourrions nous trouver une activité plus amusante alors ? »

L'adulte au pelage sombre éclata de rire. Si Tequeela aimait chasser, elle préférait tout de même ne pas avoir à se couvrir de sang gluant et tiède. D'autant plus que l'hémoglobine séchée était un des pires trucs à devoir laver sur un pelage. Cela collait les poils en paquet, formait des croutes dégoutantes entre les coussinets et colorait le poil d'un rouge-marronnasse affreux. Que de bonheur donc, de ne pas faire couler le sang ce matin. Du coup, elle se retourna pour rebrousser
chemin.

« Nous irons ou tu voudras. Mais d'abord, retournons manger un morceau ! »

Puisqu'on ne chassait plus, il fallait tout de même se restaurer pour profiter d'une si belle journée. C'est donc en discuter de tout et de rien que la mère et la fille retournèrent au campement, cherchant une autre activité pour s'épnouir en cette radieuse journée.