|
|
| I can't stop Jumping ft Croket | |
| Auteur | Message |
---|
Dee » Habitué'
» Nombre de messages : 891 » Age : 28 » Date d'inscription : 02/01/2015
» Feuille de perso' » Points: 316
| Sujet: I can't stop Jumping ft Croket Dim 25 Oct 2015, 22:17 | |
| Lorsque le soleil a été caché par la brume de la pluie, tu as ressenti que cela avait à faire avec ta vie; si jeune que tu fus encore, tu l’as quand même ressenti. Quelque chose s’y était caché et était venu y arrêter le temps, pendant quelque temps. Ta douce épopée en avait été la raison. Elle avait essayé de te retirer cette cage de fer qui te bloquait le museau et bien souvent, tu n’avais pas aimé, mais tu avais essayé quand même, parce qu’elle t’était liée.
Tu soupires, continuant d’observer cette pluie qui tombe devant toi. Ton regard fait un aller, si l'on peut appeler cela un aller, vers le ciel. Tu le vois tout entier. Gris, froid, rempli de nuage et d’électricité qui ne se décharge jamais ainsi que la pluie qui descend follement et de l’autre côté, au retour, si l'on peut appeler cela un retour, tu vois la terre, immobile et vide. Vide puisque tout le monde évite la pluie. Tu vois aussi tous ces rochers tranquilles et tous ces arbres endormis à l’allure morte, qui ont perdu leur feuille. Si tu descends encore, tu arrives à voir une très grande longue traînée de brume venir caresser l’air. Écoutes-tu la pluie assez bien pour entendre lavenue d’un visage dans l’air du vent, Uriah ? Tenterais-tu de fuir ce jour gris pour te ramener là où tu aimerais appartenir ?
Doucement, tes yeux d’or qui semblait peigner un tableau, se sont arrêtés dans une idée volatile. Tu as essayé de croire que tu te l’imaginais, ce tableau devait probablement venir de toi, mais en fait n’était tu pas en train de te mentir ? Tu chassas sans peine cette pensée avant de te glisser à l’extérieur de ta petite grotte. Personne ne le sait que, lorsque tu marches sous la pluie, on dirait que tu y danse. Personne ne sait que tu te sens en vie sous la pluie. Continue de peindre ce tableau, laisse les clapotis rouler sous les muscles de ta fourrure d’hiver. Ramène-toi là où tu veux aller. Ne cesse pas de courir vers l’horizon. Ne cesse de courir de gauche à droite, tufiniras bien par trouver quelqu’un à chasser de votre territoire.
Uriah, où est-tu, dans ton tableau ? Ton esprit est comme ailleurs, je ne te retrouve pas. Il se passe quelque chose, dis-le. Je ne veux pas t’arrêter, je n’aime pas cela, mais ne manquerais tu pas de peinture, sur ton tableau ? Tous tes éléments semblent statiques ? Lance tous tes sens devant toi. Crois-moi, je sais que tu ressens quelque chose dans l’air, mais tu ne le vois pas, mais tu sais que c’est là. Ta cœur bat à cent à l’heure, mais cela, personne le sait. Quelque chose de plus dur est venu tomber droit devant toi. Le voilà maintenant qu’il ricoche sur l’arbre à ta droite et sur ton épaule, fait attention. Tu fronces les sourcils, c’est bien. Des vaguelettes de poils hérissés viennent mourir au bord de ton museau. «Qu’est-ce que c’est que cela ?!(è_é)» un grognement sourd vint éclater dans les stries de ta mâchoire de fer, mais cela, personne ne le voit puisque tes babines sont cachées. C’est encore le silence total, n’est-ce pas ? Tu as envie de te retourner de tous les côtés pour savoir d’où ce pincement peut provenir. Des puces ? Pas à cette température. Sur le mouiller, il ne t'est pas possible de forcer davantage sur la course, mais peut-être n’est-il pas nécessaire d’aller si loin. Tu hausses un sourcil, regard à gauche et puis à droite. Tes pattes sont complètement mouillées et gelés.
Tes yeux jaunes avec au centre une pupille noir qui commence à se dilater. Tu commence à t’énerver, ça se voit, ça se ressent, mais tu essais de garder ton calme. Tu ne peux pas faire ça ici. Tu inspire profondément, jusqu’à ce que tes pupilles s’ouvre, ne laissant qu’une orbe légère autour d’une noirceur profonde. Tu est redevenu une flamme silencieuse sous cette température gelée. Tu t’incruste dans la terre, gelée, tremblant, grondant. Tu tourne doucement ta tête de tous les côtés, frémissant, énervé.
Personne. Seul. Allons-y.
Tu saute dans tous les sens, c’est dans l’air. Les poils de ton corps s’hérisse dans tous les sens, mais tu ne produit aucun bruit. Tu sens que tu maitrise tous tes sauts, alors tu continue d’y aller plus haut et tu mords et tu mords encore. Tu mords absolument tout ce qui passe. Détail amusant, c’est qu’après avoir mordu la pluie et que tu recommence, tu projette autour de toi, feuille et boue. Une sensation de picotement de déchire les muscles, puis un second pincement. Ça continue, c’est encore là. L’ambiance est excellente pour te laisser alerte et te défouler un peu. Tu ne peux pas t’arrêter de sauter. Puis tu rebondis sur un rocher plat et tu remets à sauter en rond comme un fou. Ton corps fulminais dans la brume qui recouvrait toujours le ciel. Toi qui a l’habitude de travaille dans un contexte sérieux, ton comportement imprévisible de cette nuit de pluie ressemble un peu à la sensation de sauter du haut d’un banc de neige, lorsqu’on est jeune.
Toujours très sensible aux pincements de plus en plus nombreux sur ta peau et à la pluie qui imbibe ta fourrure, tu te secoue tellement fort, que tes mâchoires s’entrechoque et tes pattes quitte le sol. Ta toile se tisse tranquillement, un peu comme ta propre folie. Petit à petit, les pincements s’estompe. Une partie de toi dit que de sauter comme ça est pure folie, que c’est tout bonnement inacceptable, mais l’autre partie s’en fou totalement. Tu finis par t’arrêter, reprendre un peu de respiration, puis te recule sur tes pattes arrières, te repousse vers l’avant, sautant comme une grenouille en folie, et atterrit sur tes pattes antérieures, tendu.
C’est finis. La grêle, c’est ça qui te pinçait et c’est finis.
Mais quelque chose d’autre c’est enfuis, pendant ta folie, Uriah. Un tout petit lapin, mormon rongeur des grandes collines d’hiver. Tu éternue et le poursuit. Une petite dose de folie –mélangé à beaucoup de colère-, contre une dose de nourriture. Ton rythme abbatiat la terre avec grincement. Le bruit du cuir résonnait dans la brume, mais le pauvre rongeur de voyait rien, il ne faisait qu’entendre et le cuir, ton cuir, se mélangeait à la pluie dans les particules des flaques d’eau. Sans le savoir, alors que tes pensés t’assenait, tu est tombé, droit dessus. Tes pattes arrières sont venus rouler sous son ventre tout chaud, mous, remplis d’herbe encore fraiche. Il ne te fallu qu’une seconde pour passer sous ton torse, frôlant ton glowstick qui créait un aura rougeâtre avec d’attraper les oreilles du lapin entre tes crocs. Tu savais que c’était terminé, mais tu ne t’éternisa pas. Tu le déposa au sol, le retint de tes pattes avant, attrapa ton couteau à ta patte arrière, le planta là ou tes crocs avait déjà fait un troue, puis broya cette pauvre petite échine de rongeur qui eu tôt fait de ne pas résister.
Cette soirée commençait bien, jusqu’ici. Tu repensa tranquillement à cet épisode de folie, esquissa, au coin de tes yeux d’or, un sourire, mais le fit taire rapidement avec une bouchée de rongeur. Tu resta toutefois au aguet, t’assura d’être adossé à un rocher pour et dégusta, avec tranquillité.
Un filet de sang. Infiltra la terre. Colorant la pluie de l’air. Changeant de nouveau l’histoire.
|
| | | Cro » Héroïque
» Nombre de messages : 9823 » Age : 30 » PUF : Croket » Date d'inscription : 04/08/2009 » Personnages : ___
EPINE; « Pep’s »
Maillon Etelkru Rouge Aka ; 13 ans (30.9.23)
F A E I
Son odeur est celle du sous-bois.
Bénédiction de Aka
2 Dés PVR ; 1 TkEvent!
Générale d'armée de ronciers.
Analyste ; dévoile PCs et pouvoirs de tout PJ et PNJ, Event inclus
Bunk Wolf ; Marteau qui fait BONK. +1 sur 1 dé/combat.
Veuve de Dough </3
CIMERII
Cannonier Raeder ; 9 ans (14.9.23)
F A E I
Loup Abyssal. Respire sous l’eau.
Lien empathique avec Astrid.
Bracelet des Récifs : Protection, tout prédateur marin hésitera plus longtemps avant d’attaquer le porteur.
ൠ MOKO TAKAVA'O
Mousse Raeder ; 1 an (31.10.23)
#3C1817 #995452 #E24B10
F A E I
Hybride reptile. Gueule de vipère.
Bénédiction Casino ;
Des ailes 1an IG
( jusqu'à 1an3mois )
*****
» Feuille de perso' » Points: 1330
| Sujet: Re: I can't stop Jumping ft Croket Dim 25 Oct 2015, 22:55 | |
| Ridiculement petite face à cette averse de glace. Sekmêt s'étira paresseusement, allongée sous un arbre, à l'abri du vent et de la pluie, elle fixait le ciel avec mélancolie. Trop de grisaille, trop d'incertitudes. Elle était adulte désormais. Physiquement tout du moins. Son corps s'était afiiné, lui offrant des courbes gracieuses et féminines. Ses cheveux s'étaient allongés, masse capillaire noir corbeau entrecoupée de neige, et désordonnée. Sa longe queue, seul vestige de ses gènes crocodiliens, hormis sa pupille fendue, frappa le sol en signe de frustration. Mentalement, elle ne se sentait pas encore parfaitement adulte, ou alors peut-être que si. Mais la louvette aux prunelles claires et limpides savait que jamais elle ne perdrait ce qui la rendait si otpimiste et candide, avenante et souriante. Aussi, peu importait le fait qu'elle soit adulte ou non, elle s'aimait ainsi. La seule chose qui lui restait à acquérir, c'était un glowstick. Mais elle était loin de savoir qui lui correspondait. Devait-elle se lier à Aka, à l'instar de son ancien mentor, à Kiro, comme sa mère, ou à Ao ? Elle se sentait si partager qu'elle n'avait pas eu le courage de se lancer dans cette aventure-ci. Elle avait besoin d'être guidée, pour comprendre les émotions qui la taraudaient.
Se redressant d'un bloc, l'Eclaireuse Brethen avança sous la pluie, maintenant que la grèle avait cessé. Elle restait là, sans bouger, museau en l'air et paupières closes, à sentir dégouliner sur ses joues l'eau du ciel. Elle adorait cette sensation, lorsque la pluie venait pleurer sur son corps. Elle se sentait alors lavée et détendue. Prête à affronter n'importe quelle épreuve. Les prunelles bleue, turquoise comme les mers tropicales, de la jeune femelle s'ouvrirent sur un monde dénué de couleur. Mais peu important, il y avait tant de couleur dans sa propre tête. Son imagination débordante lui offrait un monde d'aventures et de péripéties innombrales, sans limites. Et cela même alors qu'elle grandissait. Agé d'un peu plus d'un an maintenant, Sekmêt se retrouvait coincée entre un syndrôme de Peter Pan et l'envie d'être recoonue et respecter par ses pairs. Choisir ses réactions afin d'être en phase avec son entourage lui devenait compliqué. Alors elle s'isolait sous la pluie, la nuit. Pour se délecter de sa solitude et du bonheur de n'être qu'elle-même. Du bonheur ne de pas se forcer à être celle qu'on attendait qu'elle soit. Lentement, le corps svelte et fuselée de la louve se mit en marche. Et la jeune Sekmêt s'élança sous l'averse, éclatant de son rire cristallin. Ses prunelles cyan se levèrent vers les cieux grondants. Elle souriait à ces énormes colosses de vapeurs noirs et menaçants.
Ses pas accélèrèrent, la louvette chocolat se mit à échapper à l'ennui, allongeant les foulées au maximum, traversant la lande où logeaient les grands Dolmens. S'imaginant vive comme l'éclair, son esprit volatile se voyait ainsi plus leste qie les gouttes d'eau et elle zigzaguait comme si elle parvenait à les éviter. Sans cesser de rire, elle jouta ensuite avec la brume qui se levait au raz du sol. Dansant dans ce nuage terestre comme si elle avait pu voler au dessus des nuées de cumulos-nimbus, de stratus, de cirrus, d'altostratus et de cumulus. Tel un aigle à l'envergure impresionnante, elle se sentait porter par ses pattes comme si le vent mugissait dans des plumes chimériques. La fiction ne s'arrêtait pas là, et elle se voyait danser avec le soleil, puis avec la lune et ses consoeurs les étoiles. Ses orbes aigue-marine se posèrent sur une ombre lupine. Son monde fantasque s'effrondra dans un dernier rire comblé lorsqu'elle le rejoignit au petit trot. Sa longu queue balançait derrière ele au rythme d'une musique que Sekmêt était seule à écouter. Ses prunelles claires et limpides comme de l'eau de roche s'ancrèrent dans le regard ocre du mâle Brethen. C'était un congénère. Celui qui portait un regard aussi doré et chatoyant que l'un des yeux vairons de sa mère. Etait-il un parent éloigné ? Cela aurait été amusant !
Très tactile et avenante, Sekmêt se glissa contre le mâle en le saluant, dans un bruit spongieux, un chouitement, de poils detrempés qui s'essorent et s'imbibent à nouveau de pluie.
« Comment vas-tu ce soir ? »
Elle offrit un sourire chaleureux qui rendit son regard doux tandis qu'elle s'asseyant face à lui, sa tignasse noir d'encre méché de blanc dégoulinantes d'eau. Heureusement qu'elle n'avait pas les cheveux trop ongs, ainsi, ils ne pouvaient venir lui barrer la vision, chose qu'elle ne supportait pas.
|
| | | Dee » Habitué'
» Nombre de messages : 891 » Age : 28 » Date d'inscription : 02/01/2015
» Feuille de perso' » Points: 316
| Sujet: Re: I can't stop Jumping ft Croket Mar 27 Oct 2015, 16:12 | |
| Do
L’humidité. Oh oui, tant d’humidité. Tellement humides, que les os sont douloureux. Tellement humides, que les cris restent étendus dans l’air, pris dans un nuage de terre. Tellement humide, dans ce grand mur blanc. Un mur pourrait soutenir ton dos, Uriah, ou te servir d’appui, lorsque tu te relèveras, mais fait donc attention à ce mur. Dangereux…Sensible…opaque…invisible. Partout, que de l’humidité. «Putain». Tu finis par balancer tes restes sur le côté, derrière un bosquet. Un charognard finira bien par venir se tenter le bec sur cette carcasse au tiers manger. Tu essaies de tourner un peu ton regard sur l’horizon, mais il n’y a rien, que du blanc, que du vide, que de l’angoisse. Quelques sapins s’étire, sorte de tâche de couleur sur un fond blanc ou encore, fond blanc sur tâche de couleur, tu ne saurais le dire. Quoi qu’il en soit, le paysage existant contient des forêts persistantes humides, des forêts persistantes semi-humides et des tas de végétation au branchage tout aussi humide. À croire que tout est humide dans ce bas monde.
Ré
Tu marmonnes quelque chose sans fondement lorsqu’un bruit viens fendre tes pensées. Coup à la porte, expliquant avec reste et trahison, pourquoi tu as eu tort d’essayer de briser cet épais brouillard. Tu es vulnérable, mais tu es prêt. Une partie de tes poumons inspire et expire avec lassitude, alors que ta cœur tambourine rapidement. Un peu frêle, un peu mouton. Il se suit, sans cesse. Puis elle arrive. Maintenant qu’elle n’est plus au loin, tu ne fais qu'y penser. Toi et elle, dans ce mur de peau de lièvre. Ne me demande pas pourquoi tu rencontres tant de gens ces derniers jours. Le temps s’empaille souvent dans l’air du vent, sans reste, sans faille et ne demande pas de reste. Tu n’es que la victime. Victime d’un maître qui apprend tant de chose, victime d’un maître qui finit par faire mourir ses élèves. Tu soupires, laissant tes poumons se refermer et ta gueule aussi. Tu pourras bien la rouvrir plus tard, lorsque tu en auras besoin.
Mi
Mi-Louve, mi crocodile. Coutière est féminine. Sekmêt qu’elle s’appelle. Tu la regarde, sans broncher, sans sourciller, sans bouger. Dolmen vivant au travers de toute cette immobilité. Puis elle s’avance et s’avance encore. Une musique semble faire danser son corps et une douleur, triste et tue de l’intérieur. Plus triste encore, cette douleur te garde en vie. Tordant les liens que peuvent créer certains souvenir dans l’iris d’une louve à la démarche de Fauve. Autour de ton cœur, s’absorbent des liens invisibles, tu te refermes rapidement comme un crocodile se protège avec son armure. Tu la regardes vacillement, de ton regard à la pupille dorée. Il s’agit d’une analyse statique, toujours si conséquente, voire dérangeante, parce que tu ne parles pas. Parce qu’on ne voit pas ces petites moustaches s’affairé à repérer les formes, les effluves qu’elle dégage. Est-ce un sacrifice à prendre pour ne plus jamais parler, Uriah ?
Sekmêt s’approche donc encore. L’air humide élimine quelque électricité, mais pas les attractions et son corps arrivent, si près, si vite. Ce lien te rebute. Tu te demandes la raison de ce geste si réconfortant, si familier. Tu baisses la tête jusqu’à ton épaule, où son corps est venu s’imbiber dutien, dans le creux de ton cou. Tu la regardes, composant dans ton regard, tant de question. Tu mobilises ton énergie à lui transmettre un message. Ne t’épuise tu donc pas, ainsi, Uriah ? Ne serait-il pas plus simple de retirer cette cage de fer sur ta tête ?
Tu n’est pas certain que ce soit une mauvaise chose, mais tu indique, en tout cas, que tu n’entrevoyait pas cet instant.
Fa
Tu la regardas, elle te regarda. Tu la regardas encore, elle te regarda encore. Le pouvoir absolu du silence, submergé par un sourire, malin ou sincère, est souvent sous-estimé, habituellement minimisé ou mal compris par tes pairs, tu le conçois, mais tu ne sais pas quoi faire. Comment revenir en arrière, Uriah ? Savoir comment faire, c’est une grande question. «Combien dès notre sont encore à tenter de chercher à obtenir le sourire d’un pair, d’un être cher ? Je ne broncherai pas, elle se lassera plus vite que moi. Après tout…je suit le loup.» Sekmêt finit par t’offrir un second sourire chaleureux, qui te perturba. Les notes apparaissaient de façon aléatoire partout sur son visage. Aussi bien des portés de fa, que des clés de sol. Comment se pouvait-il ? La jeunesse. Voilà une suggestion parmi tant d’autres sur laquelle tu ne savais pas encore poser de jugement.
Sol
Tu clignas des yeux, d’un oeil, puis de l’autre, pour ne pas la perdre du regard. Drôle de manies que tu avais développées avec le temps. Tu espérais qu’elle ne soit plus là, toutefois, un contact bref avec le sol de ta patte qui s’y était re-déposé à nouveau, ne sembla plus te poser de problèmes et te ramena la où tu devais être. Ta peur perdure, mais tu te sens un peu plus à l’aise. Tu est loin d’elle, intérieurement, il n’y aura donc pas de problème, n’est-ce pas ? «C’est une question simple, restons simple.» Tu murmuras donc d’une voix rauque, un peu lasse. (contrastant un peu avec son apparence toujours irréprochable quoi 8’D) (miracle !)
-Je me porte bien, Sekmêt. Je vous pris d’excuser ma vieille voix rauque, elle manque de pratique.
Tu esquissa un sourire, mais qui resta caché à cause de ta cage de fer. Seul le coin de tes yeux se releva légèrement. Subtile, mais généreux.
-Vous, ce soir ? |
| | | Cro » Héroïque
» Nombre de messages : 9823 » Age : 30 » PUF : Croket » Date d'inscription : 04/08/2009 » Personnages : ___
EPINE; « Pep’s »
Maillon Etelkru Rouge Aka ; 13 ans (30.9.23)
F A E I
Son odeur est celle du sous-bois.
Bénédiction de Aka
2 Dés PVR ; 1 TkEvent!
Générale d'armée de ronciers.
Analyste ; dévoile PCs et pouvoirs de tout PJ et PNJ, Event inclus
Bunk Wolf ; Marteau qui fait BONK. +1 sur 1 dé/combat.
Veuve de Dough </3
CIMERII
Cannonier Raeder ; 9 ans (14.9.23)
F A E I
Loup Abyssal. Respire sous l’eau.
Lien empathique avec Astrid.
Bracelet des Récifs : Protection, tout prédateur marin hésitera plus longtemps avant d’attaquer le porteur.
ൠ MOKO TAKAVA'O
Mousse Raeder ; 1 an (31.10.23)
#3C1817 #995452 #E24B10
F A E I
Hybride reptile. Gueule de vipère.
Bénédiction Casino ;
Des ailes 1an IG
( jusqu'à 1an3mois )
*****
» Feuille de perso' » Points: 1330
| Sujet: Re: I can't stop Jumping ft Croket Dim 22 Nov 2015, 14:41 | |
| Sekmêt se rendit compte que tous ne partageait pas son habitude au tactile et recula d'un pas, comme pour s'excuser et lui laisser son espace vital.
« Ravie de l'entendre. Parfois la pluie en décourage certain. »
Dans un mouvement de tête amusée, elle s'assit et sourit de plus belle, au bord du rire.
« Pitié, pas de vouvoyement ! Je suis encore si jeune... »
Avec grande théâtralité, la louve brune esquissa une moue maussade et un regard implorant. Une belle version du chat botté de Schrek, en louve. Parce que Sekmêt était douée pour ça, pour changer de visage, d'expression, d'humeur en quelques fractions de secondes. Une reine de la comédie, une star du cinéma. Si Punk-Wolf possédait son Hollywood, la femelle aux prunelles couleur turquoise comme les mers tropicales en serait sûrement la première dame. Mais un tel endroit n'existait pas et Sekmêt se contentait de se jouer de ses amis, à défaut d'autre chose. Parfois, elle les faisait rire ainsi, mais souvent, elle se servait de se talent pour parvenir à ses fins. Malicieuse, son sourire revint accompagné d'étincelles dans le regard. Et elle lâcha un rire.
« Je me porte à merveille, merci ! »
Se relevant en sautillant, elle indiqua une direction à l'aid ede sa longue queue reptilienne, vestige physique des gènes crocodiliens de sa mère, l'hybride.
« On se promène ? »
Invita-t-elle le loup à la mâchoire de fer, les oreilles dressées, en attente d'une réponse, positive, évidemment. On ne refusait rien à Sekmêt de toute façon. Elle avait une bouille trop adorable, et un sourire trop enjôleur. Et elle le savait.
|
| | | Dee » Habitué'
» Nombre de messages : 891 » Age : 28 » Date d'inscription : 02/01/2015
» Feuille de perso' » Points: 316
| Sujet: Re: I can't stop Jumping ft Croket Jeu 10 Déc 2015, 16:05 | |
| Il y avait dans cette conversation deux grands volets, et tu t’y attachais sans grands besoins, mais avec une certaine curiosité. Et si la jeunesse de Sekmêt t’apportais quelque chose de bien ? Si la fleur de ton cœur serait toujours à tes côtés, elle te dirait que Sekmêt te donnais un air de vieux, un air de père. Tu esquissa un sourire à cette idée. «Tout ça n’avais été qu’un rêve, une idée dans le futur, qui est resté dans le passé, non ? Même si elles sont bien vivante. Ces filles…» Tes filles que tu ne voyait que peu souvent, étaient pourtant bien vivante et aimait leur père, selon le peu que tu pouvais leur donner. Après tout, tu ne savais simplement pas comment faire, non ? Malhabile, désordonné.
Tu sortis de tes pensées en posant ton précieux regard sur la jeune danseuse. La joie explosait dans son regard, appréciait la compagnie sans même le dire, tenais en elles, un processus délibéré de joie et gardant une importance plus que particulière. Elle était restait elle-même, mais l’idée que tu la trouvais charmante, dans tout ce qu’elle était vint se glisser dans ta tête. La jeunesse n’était-elle pas merveilleuse, Uriah ? Tu fronça les sourcils, prétendant ne pas trop savoir de quoi elle parlait, avant de bailler un coup, pour lui montrer que sa compagnie te détendais et que tu l’acceuillais avec plaisir. Après tout, il n’y avait aucune raison de s’inquiéter, n’est-ce pas ? Certes, ton cœur battait très fort, mais tu sentais, malgré toute la réticence du monde, que ton monstre, ce fauve caché au coin de ton cœur et de tout ton corps, t’imposait, tu t’essaya.
Tu ria de bien bon cœur lorsqu’elle te demanda de ne pas la vouvoyer. Elle avait bien raison, vieillir prématurément la jeunesse, c’était un fléaux, une accalmie. Tu t’excusa poliment, emplis de gêne, avant d’hausser un sourcils devant la mine de Sekmêt. Si triste, si…mignonne à la fois. L’une de tes filles l’avait souvent fait, lorsqu’elle souhaitait recevoir quelque chose ou qu’elle appréciait la chance de se sentir appréciée encore plus qu’elle ne l’était déjà. Était-ce qu’elle était en train de faire ? Tu hésitas, faisant aller tes oreilles, de l’avant vers l’arrière avant d’essayer.
-Faites-vous preuve de ces yeux mignons pour attirer mon attention ? Avez-vous..enfin as tu quelque chose à demander ? Pardonnez moi…je *Tu t’arrêta un moment, rancunier envers toi de ne pas savoir décoder ce genre de signe chez les gens.*Je ne sais pas décoder ce genre d’expression.
Tu écarta ta tête, gêner de cette situation, mais apprécia qu’elle te propose cette marche. Ainsi, tu pourrais prendre les devants et penser à autre chose, concentrer tes yeux, ton oeuie et ton odorat sur le monde.
- Avec plaisir, à vous !
Il la laissa engager la marche, en glissant son regard sur la queue de celle-ci. C’était donc ça dont tout le monde parlait ? Crocrodile, hein ? Tu haussa les sourcils, surpris, mais continuas d’entretenir un minimum de conversation pour ne pas paraître trop malfaisant. «Continuer la direction d’une conversation, sera apprécier de ton interlocuteur, Uriah. Ça amène la confiance et la réciprocité»
- En règle générale, la pluie ne me dérange pas, je crois même que j’aime la pluie, bien plus que la neige ou le vent. C’est un élément brillant, qui amène parfois des paradoxes. Et toi, Sekmêt, quel est ta relation avec la pluie ?
Décidément, dans le cours de votre conversation, de te voir lui demander ces intérêts et ces gouts, semblait totalement normal mais d’un autre côté, lui demander cela apporterait d’autre sujet de conversation. Comment ferait-tu, Uriah ? Tiendras tu cette conversation loin du malaise ? |
| | | Cro » Héroïque
» Nombre de messages : 9823 » Age : 30 » PUF : Croket » Date d'inscription : 04/08/2009 » Personnages : ___
EPINE; « Pep’s »
Maillon Etelkru Rouge Aka ; 13 ans (30.9.23)
F A E I
Son odeur est celle du sous-bois.
Bénédiction de Aka
2 Dés PVR ; 1 TkEvent!
Générale d'armée de ronciers.
Analyste ; dévoile PCs et pouvoirs de tout PJ et PNJ, Event inclus
Bunk Wolf ; Marteau qui fait BONK. +1 sur 1 dé/combat.
Veuve de Dough </3
CIMERII
Cannonier Raeder ; 9 ans (14.9.23)
F A E I
Loup Abyssal. Respire sous l’eau.
Lien empathique avec Astrid.
Bracelet des Récifs : Protection, tout prédateur marin hésitera plus longtemps avant d’attaquer le porteur.
ൠ MOKO TAKAVA'O
Mousse Raeder ; 1 an (31.10.23)
#3C1817 #995452 #E24B10
F A E I
Hybride reptile. Gueule de vipère.
Bénédiction Casino ;
Des ailes 1an IG
( jusqu'à 1an3mois )
*****
» Feuille de perso' » Points: 1330
| Sujet: Re: I can't stop Jumping ft Croket Dim 31 Jan 2016, 14:05 | |
| Surprise. Interdite. La femelle chocolat à la longue queue crocodilienne ne sût quelle réaction adopter, quelle réponse apporter. Qu'entendait-il par là ? Sekmêt n'avait jamais sourit pour obtenir des faveurs. Elle n'avait jamais essayer d'égayer pour gagner en notoriété. Aucunes arrières-pensées ne venaient parasiter les actions de la louve brune. Ses prunelles limpides comme l'eau des mers du Sud fouillèrent le regard d'Uriah, inquisitrices. Cherchant quel comportement choisir pour offrir une réponse adéquate. Elle fronça le museau légèrement, alors qu'elle réfléchissait à ce qu'il attendait visiblement d'elle, se rangea finalement pour la franchise. C'était une valeur sûre, non ? Sekmêt avait soudain chaud. Comme si son comportement était déplacé, comme si c'était une réprimande à sa joie juvénile et candide.
« Non. Evidemment que non. Je souhaitais seulement te faire sourire. »
Parce que c'est ce que je fais. Je fais sourie les gens. POur qu'il se sente mieux. Un peu. Pour qu'il se détende et prennent le temps d'apprécier les petits bonheurs. Simplement. Marchant un peu plus vite, pour s'adapter au rythme du mâle, elle laissa son regard turquoise vagabonder sur le paysage gris, morne, monochromatique mais non moins interessant. Derrière de rideau de pluie, elle voyait pourtant tant de chose ! Elle voyait la Maman oiseau là-bas, étendre ses plumes au dessus de ses rejetons pour couvrir le nid et le protéger du froid. Elle voyait plus bas, un buisson bouger, s'affoler, puis redevenir calme. Elle voyait des traces de pattes ici et là. Des cervidés étaient passés un peu avant que le ciel ne commence à pleurer, leur trace se remplissait de ce liquide vital. Sekmêt marqua une pause, lappa quelques gorgées et observa Uriah du coin de l'oeil. Devait-elle reprendre la conversation ? Heureusement, le mâle gris et beige le fit de lui-même, supprimant enfin le malaise ambiant.
« La pluie est salvatrice. Elle nous lave de nos doutes, de nos erreurs aussi parfois. Je la trouve apaisante. »
Sekmêt détourna le regard pour fixer l'horizon, la boûte célèste s'obscurcissait encore. La femelle Brethen ne sût pas s'il s'agissait là de l'orage qui s'amplifiait ou de la nuit qui tombait, elle n'avait plus de notion de temps, lorqu'une averse venait la cueillir. Un sourire fin étirait ses babines. Ses orbes étaient innondées de serénité, de calme. Sekmêt allait bien. Sekmêt semblait être un être intouchable et continuellement heureux. Sekmêt s'efforçait de l'être, pour soutenir ses companions. C'était son rôle, son but. Sa vocation.
|
| | | Dee » Habitué'
» Nombre de messages : 891 » Age : 28 » Date d'inscription : 02/01/2015
» Feuille de perso' » Points: 316
| Sujet: Re: I can't stop Jumping ft Croket Ven 04 Mar 2016, 17:45 | |
| Cette incertitude, cette agonie de la vie qui ne te permettais pas de bien faire les choses socialement était venu te frapper si fort qu’une boule d’inconfort était venu se loger au creux de ta gorge, t’empêchant de respirer. Ce n’est pas difficile à voir chez toi, les symptômes du malaise lors de conversation; tes pattes tremblaient légèrement, ta bouche était sèche, si sèche et une douleur lancinante tremblait constamment dans ta voix, mais tu semblait tout de même bien t’en sortir avec Sekmêt.
L’inquiétude, l’excuse, le pardon…un regard qui t’évite, absolument convaincu de t’avoir blesser, d’avoir chercher à te persécuter, alors qu’à l’origine, ce sourire, ce magnifique regard de jeunesse ne c’était posé sur toi que pour te rassurer, t’agripper dans la conversation, te mettre à l’aise et cesser –au mieu- de te faire ressentir cette gêne insurmontable que tu avais ressentis lorsqu’elle c’était excusé à toi. Pauvre Uriah, tu ne comprends donc pas comment on doit faire les choses…Regarde là, si jeune, si entraine d’amour, de joie et de bien être…«C’est ce que font les jeunes ici. Ils recréent un monde meilleur ou les couleurs monochromatique de la terre après la tombé de la pluie regorgent toujours de vie. Que ce soit de remarquer l’éclat de la pluie sur l’herbe fine, ou des nuages qui couvre le ciel sans limite ou du chant des oiseaux dans le creux des arbres…Oui, c’est ça.»
«J’ai longtemps souffert d'un terrible stress et de profondes crises d'angoisses. Mon existence était une peur perpétuelle de la mort physique et psychique. J'ai compris que j'étais malade, une maladie invisible à l'œil mais qui m'occultait toute perception de la beauté de la vie.»
Tu marqua une pause pour regarder ce que tu n’avais jamais voulu regarder avec le bon regard mais que tu a pourtant ausculter pendant des heures, voire des années. Car la solitude sait aussi regorger de merveille et de tristesse…Aujourd’hui c’était différent pour toi Uriah. Tu avais attraper au vol, toute la magnificence que regorge la vie avec tes filles…
Puis au moment ou tu souhaita poser un mot, tu préféra observer les lampés prise par Sekmêt –qui te regardait déjà-. Si elle aurait pu..elle aurait vu tes lèvres se retrousser, paniqué. Partie à la recherche de quelques mots à dire. Tu finis par abaisser la tête avec délicatesse et trouver, dans les pas des cervidés, une douceur que tu apprécia. Tu finis par te relever en te lichant la gueule –un peu maladroitement vu l’épaisseur de ta cage de métal-, mais c’était amusant. Tu semblait plus jeune, plus fringant.
-Je sais…j’aime souvent à penser que la plus rapporte plusieurs souvenirs avec elle.
Puis tu avais regarder au loin, là ou le ciel devenu aussi sombre que la nuit avant d’avoir un sursaut. La terre disparu un instant sous tes pas et tu entendis l’eau ruisseler sur les arbres, tu vis un léger cours d’eau noyé le sable et tu compris que la pluie était de nouveau revenu. Une pluie fine et chuchotante qui apportait dans son sillage, des éclats colorés.
Malgré cette pluie fine, le ciel partiellement ensoleillé et la brise intermittente m’accorderez vous une petite randonnée ?
Tu pencha la tête sur le côté avant de soulever la patte vers l’avant.
-Le premier vous appartiens. Tu t’engagea à sa suite avant de froncer les sourcils, une idée te picotant la tête. Serait-il possible qu’elle puisse lui apprendre ? Serait-il possible que Sekmêt puisse prendre la place de son ancienne fleure ? Cela reviendrait à bâtir des châteaux de sables sur la plage de tout ce qu’il avait cacher, tait profondément en lui et limiterais ces actions où pires encore les résultats…mais si il essayait ?
-Dame Sekmêt….j’aurais une requête à…vous savez, vous faire parvenir. Vous qui semblez si fringante, si…pratique si utile, pourriez vous m’apprendre. Peut-être pourrions nous apprendre des expériences du passé. Je n’ai jamais grandement parler mais quelque chose -ou plutôt quelqu’un- m’a dit un jour que je devrais trouver quelqu’un pour m’apprendre et votre sourire –je ne suis pas triste de le constater- me rappel que j’ai des efforts à faire pour mieux m’intégrer à cette nouvelle…*Tu pris une pause avant de continuer, il fallait faire face au fait, combattre la réalité*famille.
|
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: I can't stop Jumping ft Croket | |
| |
| | | | I can't stop Jumping ft Croket | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|