Cela fessait un moment qu’antarès trainait autour et dans le creux du loup. Allant aider les archivistes, enfin..Aider était un bien grand mot. Notre male était champion pour faire semblant de bosser et se trouver un coin pépère. Du coup après avoir -un peu- bosser le brun était sorti faire un tour en plein milieu de la journée, traversant quelques bouts de terres pour terminer sa course dans la savane.
Étrange comme un lieu peut garder autant de chaleur malgré l’hiver mais il n’allait pas s’en plaindre..Le loup était un peu pensif plus le temps passait plus il risquait de se retrouver face à son père et quand ce sera le cas….
Le brun claqua des mâchoires, frémissant rien cas l’idée. Comme allait-il agir face à son géniteur ? Es-ce que ce dernier allait l’accepter même si il avait du entendre parler de son retour..
Plus jeune il avait marché si loin que ses pas l’avaient mené hors de terres de PW…il lui avait fallut quelques années pour retrouver sa route. Et le louveteau avait changé il était devenu adulte. Sa carrure c’était former tout comme ses muscles. Il était plus impressionnant qu’il aurait pu l’être par le passer.
Mais à être pensif ainsi il avait une été mené une fois de plus loin de la tanière et cette fois c’était dans la savane.
Mouais…
Il regarda autour de lui soupirant un peu. Bon bah…autant en profiter hein ? Du coup il se faufila dans les herbes hautes, marchant le plus discrètement possible. Il s’arrêta en sentant une odeur familière ou tout du moins qui lui semblait familière.
Le mâle baissa les oreilles sur sa nuque, s’avançant à pas feutrer pour s’approcher de ce qui avait attiré son attention. Se baissant un peu plus, roulant des épaules. Sa pauvre proie était juste devant elle. Là a quoi un bon mètre, deux grand max. Il griffa un peu le sol, se concentrant, ce n’était pas un bon chasseur et il ne voulait pas rater son coup. Et quand il se sentit près bondit de sa planque pour attaquer l’animal qui se trouvait devant lui quelques instant plus tôt. Ne sachant pas encore que ce geste allait le mettre dans une situation très instable et qu’il allait comprendre pourquoi il avait l’impression que l’odeur était familière.