» Nombre de messages : 2016 » Age : 25 » PUF : Lunhaku, Lun', P'tit Lu » Date d'inscription : 11/09/2015 » Personnages : ~ Flo'
2 ans
Nakhu
Sortcelier/Dealer
Glow' Rose
» Feuille de perso' » Points: 1470
Sujet: Watch me explode ! (Défi) [Libre] Mer 17 Fév 2016, 21:30
Watch me explode !
Haku Feat. [Libre]
Une situation plus qu'instable, voilà où j'en étais. Après être resté enfermé dans la grotte Séide, me voilà de retour pour baiser le monde. Sauf que cette fois si, le monde ne sera pas baisé comme avant. Cette électricité rugissait toujours dans mon estomac, mes émotions n'en faisaient qu'a leur tête depuis mon entretien avec Caïn l'autre jour. Ainsi, je ne suis plus qu'une bombe à retardement, un bâton de dynamite entouré d’étincelle. Un bloc de T.N.T. A chaque instant je peux péter un câble, exploser, ne plus m'arrêter. A chaque instant une de mes émotions peux prendre le dessus et prendre le contrôle de mon corps tout entier. Je peux ne plus être responsable de mes actions, ne plus être responsable de mes pensées pendant une période indéfinie. Mais la différence par rapport à la dernière fois, c'est que maintenant je l'accepte. Je l'accepte et j'ai compris que je ne pourrais pas apprendre à me contrôler si je reste enfermé tout la journée à me laisser pourrir comme un vieux fruit moche et dégueulasse que personne ne voudra jamais manger. Et puis, est-ce que j'ai vraiment envie de me contrôler après tout ? Peut-être que je n'ai pas envie de stopper cette fureur. Peut-être que je veux laisser mes émotions s'exprimer, après tout. Je me suis tellement retenu de dire ce que je pensais durant toutes ces années, autant que je laisse tous çaaller maintenant PUTAIN !
Pourquoi ai-je changé ainsi ? Pourquoi est-ce que je me retrouve dans cette connerie de situation ? Enfermé dans ce tourbillons d'émotions instables ? Je n'ai jamais rien demandé moi et voilà que ma vie se retrouve gâchée par une folie infecte qui ronge chaque parcelle de mon corps brun et blanc. Pourquoi les dieux m'infligent-ils cela ? Pourquoi moi ? C'est vrai moi j'ai toujours été gentil avec tout le monde. Je me montrai patient et agréable, j'aidais tout le monde, j'écoutais le moindre problème minable même si j'en avais rien à foutre et c'est comme ça qu'on me remercie ? Et bien je vais vous dire un truc : allez bien vous faire foutre bande de fils de putes ! De toute façon maintenant je revis. Je ressens une douleur qui me fais du bien. Un douleur qui m'offre de la satisfaction comme quand on fout une grosse claque dans la gueule de ce connard de louveteau débile qui arrête pas de japper la nuit et qui te casse les couilles. Comme quand on dit enfin "TA GUEULE" au fils de pute qui nous emmerde avec ses histoires dont on a strictement rien à foutre et qui croit qu'on a envie de l'écouter. Et bien moi c'est ça : je dis enfin merdes à tous ces fils de putes que j'ai écouté, que j'ai aidé et qui ne m'ont jamais rien donné en échange. Jamais rien d'autre que du mépris ! Et ça, ça je ne l'ai jamais oublié. Aujourd'hui, le vase à débordé. Le ballon explose. A partir d'aujourd'hui je ne suis plus gentil : je vous baise tous autant que vous êtes !!
Je le sentais. Je le sentais au fond de moi, dans les abysses de mon estomac. Cette sensation était semblable à celle qui avait surgit avec Caïn. Je sentais cette brûlure horriblement alléchante et agréable au fond de moi. Ce mal qui fait du bien. Ça, c'est la signe que ma rage est en train de prendre le dessus. Mon corps tout entier se mit à trembler. Mes muscles se contractaient sans que je puisse rien y faire. Que la fête commence... D'un bond, je m'élançai sur une liane qui pendouillait lamentablement dans le vide et je fis bander mes muscles pour grimper en haut, me souvenant des leçons de Khal. J'étais bouillant, au bout de quelques bonds j'étais déjà en haut et je repartis immédiatement en me mettant à courir, martelant fortement le sol de mes coussinets blancs immaculés. J'ai couru, couru comme je n'avais jamais couru. Alors que j'approchais du vide, une idée folle me vint en tête. Au bord, je ne m'arrêtai pas, je sautai et j’atterris sur le rocher suivant. c'était plus de la chance qu'autre chose mais c'est ça qui était bon, c'est ça qui me donnait des frissons : le danger de mort. Je continuais, toujours plus vite, toujours plus loin. J'en voulais toujours plus, plus encore !! Seulement, il y a parfois des failles à la gourmandise et mon envie de sauter encore plus loin fut stoppée lorsque mes pattes n’atterrirent pas sur la terre ferme et que je me mis à tomber dans le vide. La chute ne fut pas très longue car quelques mètre plus bas, une surface me stoppa net, laissant s'échapper de ma gorge un grognement rauque.
La fureur avait cessé de faire effet dans mon ventre. La guerre des émotions avait repris tandis que j'étais de nouveau plus ou moins stable. J'ouvris les yeux, tout était encore flou. Je ne réalisais pas encore où j'étais tombé. Je pris le temps de me relever doucement en même temps que ma vue revenait. je me redressai, m'étirai quand ma patte effleura un truc froid semblable à... Une coquille ? A ce moment là, j'ai pu me rendre compte de l'endroit où j'étais tombé : un nid. Un putain de nid géant. Mais le pire dans tous ça c'est que le nid n'était pas vide, il était remplit de jolis œufs et je suppose que maman n'était pas loin. Ma suggestion fut confirmée lorsqu'un cri d'oiseau perçant émana de l'horizon. Je me retournai et j'aperçus un aigle énorme foncer sur moi. Là je suis très très mal et je dois trouver un moyen de m'enfuir au plus vite ! Je ne pris pas le temps de réfléchir et je sautai sur une liane proche pour sauver ma peau. Je m’agrippai à cette liane, regardant furtivement autour de moi en cherchant désespérément une issue à cette attaque. Grâce aux dieux, une grotte se trouvait tout juste à l'origine de la liane que je tenais. Sans plus attendre, je m'efforçai de monter le long de la corde de fortune pour atteindre l'entrée de la grotte alors que la volaille me collait au cul. Je me suis hissé le plus vite possible dans l'antre et je me suis enfoncé dans la pénombre de la grotte. J'ai couru, couru jusqu'à arrivé au fond de cette grotte. Putain je suis coincé ! Les cris de l'oiseau approchaient. Réfléchis, réfléchis... Alors que je regardais autour de moi dans l'espoir de trouver une sortie, je vis un trou dans le mur comme une étagère incrustée dans la paroi. Un trou juste assez grand pour y accueillir un loup de ma taille. Sans plus attendre je me hissai à l’intérieur et je fis de mon mieux pour ne pas respirer trop fort. Je vis maman débarquer, regarder à droit et à gauche puis repartir. Je soupirai, mon cœur ralentis. J'avais frôlé la mort... C'était génial ! Tellement génial putain ! Cette sensation incroyable j'aurais aimé la garder des années encore ! C'est quand même dingue d'avoir besoin d'être proche de la mort pour se sentir vivant...