Newcomer [Feat. Evelyne]

Tendô était depuis peu de temps chez les Brethens. Il ne connaissait personne pour l'instant et ne s'était jamais trop éloigné des terres de la meute, sauf pour son épreuve du Glowstick bien sûr. Il lui faudra surement du temps pour s'intégrer, surtout avec son caractère plutôt solitaire. Il n'était bien sûr pas contre nouer quelques liens avec des membres de sa meute mais il ne créera pas de liens forts aussi facilement. Il a sans aucun doute peur de se lancer dans des relations trop fusionnelles étant donné que l'amour s'est transformée en quelque chose de douloureux pour lui à la mort de ses parents. C'est d'ailleurs ce qui l'a changé.

Allongé dans une galerie du squat, Tendô fixait le mur. Il lui était impossible de dormir ces derniers temps et il passait la plupart de ses nuit éveillé à compter les minutes passer. Il repensait trop à son passé, cette guerre qu'a subit son village, la mort de ses parents, ces moments difficiles passé sous la pluie à chercher désespéramment de quoi manger pour survivre. Ces moments où il s'écroulait dans la boue, éradiqué par la fatigue et la faim, aux portes de la mort. Heureusement que toujours, une petite voix dans sa tête lui chuchotait de se relever et de lutter. Sans cette volonté, il ne serait probablement pas ici à l'heure qu'il est. Il serait toujours dans la boue, sans vie, complétant simplement la liste des loups morts pendant la guerre.

Alors que le temps passait sans qu'il ne développe la moindre marque de fatigue, Tendô décida enfin de se lever. Il traversa les galeries en faisant le moins de bruit possible jusqu'à atteindre la sortie. La nuit était plutôt fraîche mais il faisait tout de même plutôt bon comparé aux derniers jours. Il avança de quelques pas à travers le champs de dolmens et vint s'asseoir devant l'un d'eux.

Observant la pierre dressée, il se perdit de nouveau dans son esprit...

Évelyne n’était arrivée que depuis peu sur ces nouvelles terres et c’était déjà mis dans l’embarras avec quelques porc-épics, un puma, encore un ours et de très, très…très nombreuses branches. Ce n’est pas qu’elle semblait énervée, ni peureuse, elle était seulement surprise. Oui voilà, de nombreuse fois très surprise. «Parce que bon, des branches, y’a rien là. Que de vulgaire morceaux de bois hein ? Le bois ça pense pas ? Right ?» C’est donc le mal à l’estomac qu’elle continua toujours, ces pas guidé par le très peu d’éclat donner par la grosse pierre froide dans le ciel et par les quelques lucioles qui venait croiser son chemin. Rien de bien extra, elle avait vu mieux pendant son voyage, mais elle avait souvent du gérer avec très peu de luminosité et dans un sens, pas de lumière, pas de reconnaissance importune. Ce qui faisait grandement son affaire comme elle aimait pas trop gérer les gens. Regardant ici et là, Évelyne ne comptait plus le nombre d’odeur qu’elle avait ressentis sur ces terres. Elle était bien arrivée car il y avait des tas d’odeur de chien dans l’coin. Sur tout ce qu’elle trouvait, il y avait des odeurs et c’était sans raconter l’histoire où elle avait piler dans uh…et bien vous savez…dans un bien gros tas quoi. Encore un gros coup dans l’orgueil d’É’.

Quoiqu’il en soit, elle ne s’est pas arrêté là et à continuer son chemin. Elle avait à faire la belle femelle et ne s’arrêterais que lorsque la nuit serait trop avancé pour continuer son chemin, ferait route arrière, retournerais dormir dans ce taudis de nuit et recommencerait demain, dans l’autre sens.

Et alors que le temps passait, Évelyne n’aillant toujours pas trouver ce qu’elle cherchait, elle décida de quitter sa route pour s’arrêter pas très loin de là où elle c’était arrêter et adossa son gros dos en sueur contre un bien gros rocher. Celui-ci étant frais de cette même nuit, elle apprécia la sensation en y posant ses pattes brûler par toute cette marche. Doucement, le froid fit mûrir en elle, une sensation picoré de relaxation et de réconfort.

«Ce que je ne me passerais jamais de cette sensation sur ma peau. C’que t’es bonne le roche, tu le sais ?»

Évelyne se parlait encore toute seule. Si ce comportement n’a rien d’exceptionnel, il peut se révéler géant quand il y a des gens autour. Pour elle, cultiver sa propre voix c’était comme y faire le ménage, se sentir exister, se concentrer ou bouder son propre dialogue intérieur. Bah oui, Évelyne se boude elle-même de temps en temps.

Toujours errante comme un vieux fantôme amnésique, Évelyne se relavant et jeta un oeil autour de ce gros caillou en hauteur. Quelque mots y était gravé à même la pierre, mais rien qu’elle ne puisse traduire où même comprendre. Elle le sentit un bon coup, pour voir s’il ne tenterais pas de la trahir en se révélant un être peu commun doté des capacités des êtres vivants. «Q-Quoi…c’est une blague ?» Les oreilles penchés vers l’arrière, alerté par ce qu’elle venait de sentir, les yeux orangé d’É finirent vite par se dilaté. Il y avait bien quelqu’un, derrière ou dans ce rocher. Fronçant les sourcils, É contourna celui-ci puis soupira. Soudainement, son corps qui avait repris connaissance s’adoucit. Il y avait quelque pas très loin d’elle. Un peu perdu, un peu trop silencieux et tout de même toujours aussi bruyant. La solitaire sortie de l’ombre et ne broncha pas en remarquant qu’elle n’avait pas encore été détecté. «Peut-être que c’est une meute de simplet ? Mon frère en fait peut-être partie Je serais curieuse de voir. Pas l’choix É’, va falloir t’aventurer à parler au mec qui traine là-bas comme une grosse épave.»

Elle s’avança avec assurance, sans même regarder autour d’elle. Son objectif, c’était ce petit rouquin qui l’avait pas encore remarqué.

«Hey poil de carotte, j’aurais une jolie question pour toi !»

Tendô était toujours assis en face du dolmen, sans même faire attention à ce qu'il se passait autour de lui. Il était carrément au fond de ses souvenirs, se refaisant sans cesse les scènes déprimantes de sa courte vie sans rien pouvoir y faire. Donc, forcément, il n'avait pas vu et pas non plus entendu la louve qui s'approchait de lui, l'air sûr d'elle. Il n'a réagi que bien plus tard, quand celle-ci lui a adressé la parole.

«Hey poil de carotte, j’aurais une jolie question pour toi !»

Surpris, Tendô, en restant assis, a regardé par dessus son épaule pour voir qui l'appelait. Parce que oui, quand on est roux de la tête au pied les surnom du style "poil de carotte" sont les plus évidents possible. Bref, Tendô aperçu alors cette louve qui l'avait appelé. Une louve aux longues canines, aux yeux oranges, aux cheveux rouges et à l'allure assurée. Là, avec ce qu'elle venait de dire, Tendô n'eut qu'une seule chose qui lui est venue en tête.

C'est quoi ce morceau...

Tendô plissait les yeux, tentant d'analyser cette louve étrange qui venait de ramener sa fraise en plein milieux de la nuit alors qu'il était en train de ressasser sans fin des souvenirs douloureux de son enfance de merde. Déjà, rien qu'a voir comment elle l'avait abordé, il savait que c'était un cas. Le mâle aux multiples piercings s'est alors levé et s'est mis face à cette louve aux dents de sabre avant de plonger ses yeux violets/gris cerclés dans ceux orangés de la femelle. Il est resté comme ça un long moment, observant la nouvelle venue comme si il lisait en elle. Puis, après de longues secondes de silence, il a finalement répondu :

"Qu'est-ce que tu veux ?"

Au fond de lui, Tendô avait juste envie de lui dire qu'il avait mieux à faire. Mais bon, de toute façon c'était faux et en plus, peut-être que cette inconnue allait l'ennuyer au point de lui faire trouver le sommeil.

«T…»

É s’arrêta sec. Dans l’accalmie de son geste et par le ton employé par le p’tit rouquin, Évelyne oublia presque que c’est elle qui avait engagé la conversation. Heureusement pour elle, sa capacité de réaction avait dépassé ses lèvres et c’était arrêté net. «Bien joué» pensa É’ avec un sourire euphémique au bout des lèvres.

Les oreilles amusés, bougeant de tous les côtés, Évelyne secoua de coup saccadé sa mâchoire inférieur. Contrôle amusant, mouvement déroutant, elle jeta un oeil sur le corps du rouquin qui semblait avoir un peu de difficulté à bouger. Elle s’en serait bien moqué, mais pour le moment elle ne souhaitait que ce concentrer sur ce qui était vraiment important: Où ce trouvait son frère ?

En vu de commencer cette conversation, Evelyne imita les moindres gestes de son interlocuteur. Dans cette perspective, elle savait qu’elle pouvait se réfugier facilement dans la copie des mimiques de celui-ci et peut-être en retirer le plus d’information possible. En toute hypothèse, Évelyne avait juste envie de se marre sauf qu’elle ne pouvait pas se le permettre. Elle voyait déjà toutes ces blagues se bousculer dans sa tête mais garda malgré tout son calme. Elle se contenta de plisser les yeux, observant d’un peu plus près le petit inconnu devant elle. Orange pleural, orange légume et des yeux d’un mauve un peu angoissant. Il ne semblait pas si âgé, ni très peu causant à voir cette tête d’enterrement. «Bien, on fera vite fait et je pourrai m’barrer sans revenir.» De nombreuse pierre noir jonchait tout son corps. Il ne semblait servir à rien, mais elle préféra se méfier. Qui sait ce qu’elles pouvaient lui réserver. De façon général, si l’mec l’endurait encore pendant quelques échanges, elle devrait bien s’en sortir.

Sortant finalement de sa léthargie, le rouquin fini par emphaser quelque mots. Roulant les yeux, É’ tenta d’apprécier l’effort et haussant un de ses sourcils légèrement décoiffé et/ou dubitatif.

«Qu’est-ce que tu veux ?!» dit-elle avec une cette moue d’enfant capricieux qu’elle métrisait si bien. «Comme je viens de te dire j’ai une question à te poser. Tu te sens capable de tenir jusqu’à ce que j’ai terminé ?»

Évelyne secoua légèrement la queue en signe de passivité et tenta de surenchérir de façon plus polie, mais pas trop épidémique non plus.

«Alors, je cherche un gros tas de muscle, à peu près comme moi, avec une barbichette de chèvre et un air un peu abrutie pas content. Tu verrais pas de qui je parle ?»

Décidément, même raconter le constat physique de quelqu’un n’était pas le point fort d’Évelyne.

A peine j'avais prononcé trois mots que la louve s'énervait déjà. Wow faut se calmer ! Qu'elle s'estime déjà heureuse que je veule bien l'aider à cette heure-ci...

«Qu’est-ce que tu veux ?! Comme je viens de te dire j’ai une question à te poser. Tu te sens capable de tenir jusqu’à ce que j’ai terminé ?»

J'ai discrètement soupiré. J'espère qu'elle va pas commencé à m'embrouillé parce que j'ai pas envie de perdre mon temps avec une inconnue qui pète des câbles juste parce que je lui ai répondu...
Heureusement, elle se calma un peu juste après et repris plus poliment :

«Alors, je cherche un gros tas de muscle, à peu près comme moi, avec une barbichette de chèvre et un air un peu abrutie pas content. Tu verrais pas de qui je parle ?»

A ce que je vois elle cherchait quelqu'un et espérait que j'en sache plus. Si je pouvais l'aider, je l'aurai fait volontiers mais seulement, je suis arrivé il y a très peu de temps et je connais à peine les membres de ma propre meute. Comment pourrai-je l'aider dans ces conditions ? Surtout qu'un loup imposant qui lui ressemble ne me disait rien, il ne doit pas être Brethen ou alors il ne passe jamais au camp ce qui serai très étonnant.

"Malheureusement pour toi, je ne suis pas d'ici et je viens d'arriver sur ces terres. Je ne connais pas grand monde vois-tu."

Bon. Je vais peut-être quand même essayé de l'aider, ça me faisait presque de la peine de lui dire de passer son chemin... Voyons voir... Un loup musclé qui lui ressemble avec une barbichette... Si je pouvais avoir plus de détails, peut-être que je pourrai lui donner des informations sur ce loup. Après tout j'ai beau ne pas connaître grand monde, j'ai tout de même entendu quelques ragots par-ci par-là et j'ai donc certaines informations sur quelques loups que je ne connait que de nom.
Je suis sorti de mon air pensif et je me suis rapproché d'elle pour que la communication soit plus convenable. Je me suis alors assis à environs un mètre d'elle avant de lui lancer.

"Est-ce que tu peux m'en dire plus sur lui ? Son nom par exemple ? Je pourrai peut-être t'aider malgré tout si tu m'en dis plus."

Ça ne paressait peut-être pas à première vu, mais Évelyne s’y portait plutôt bien en terme de conversation. La pelure d’orange qui soupirait encore devant elle ne l’avais toujours pas retourné d’où elle était arrivée et elle était encore bien vivante. Chiante, mais bien vivante. Et ça, à peine après quelque mots prononcé.

Soupirant discrètement à son tour, Évelyne fronça de nouveau ces grands sourcils brun en guise de récompense à la participation du jeune mâle. Elle aurait pu donner plus, mais elle ne le connaissait pas et le bonheur, la politesse et toutes ces choses ridicule et bien…ça s’achète. Son soupir se prolongea lorsque le mâle se fit de nouveau causant. «Pas étonnant qu’avec son air ahuris personne ne lui est encore parler de grand chose sur ce qui traîne dans le coin.»

«Doupirate souffla Evelyne avant de jeter un regard vers le sol. Décidément cette conversation n’irait pas bien loin si a continuais par ici. Voilà qu’elle avait fait des milliers de kilomètres pour trouver son frère et la première personne sur laquelle elle tombe, est nouveau dans l’coin. Saloperie de célébra.

Se raclant la gorge, Évelyne vint se frotter l’oeil avec l’une de ses grosses pattes de loup mal léché. «Non, je vois toujours. Futé le petit loupiot. Pfft.» Repoussant légèrement sa lèvre inférieur vers l’avant, tanguant d’un côté de ses grosses canines puis tanguant vers l’autre, un rire aigrie sortie de sa grande gueule d’impolis.

«Fardeau sanguin ! S’écria t-elle avec un ton moqueur Enfin Khal aussi ça peux aller. Tu connais un Khal donc, petit gars ? Sinon je répète il a une grosse barbichette de chèvre. Il a uh…des yeux comme moi aussi. Bon attends je vais faire plus simple: c’est moi, mais avec un pénis ! Est-ce assez imagé pour toi ?Oh et oublie les cheveux rouges ça c'est unique à ma propre petite personne ! »

É’ ne pu s’empêcher de laisser passer un grondement de mécontentement. Elle qui faisait tant d’effort pour le retrouver, lui qui ne se pointait pas encore la gueule et cet incompétent -non volontaire- qui ne connaissait absolument rien de la meute dans laquelle il c’était installer.

«Bref, t’a pas l’air de connaître grand chose. J’peux pas t’en vouloir le nouveau, mais je vais pas perdre mon temps si je suis pour rien trouver ici.»

Évelyne se releva , s’étirant un petit coup, se jogga les pattes sur place avant de douter pendant un instant. Ce voyage…avait-il était inutile au final ? Avait-elle fait tout ce trajet pour ne trouver qu’un mythe, un cadavre ambulant qui ne voudrait même pas la peine de quelque insulte ? WAT

«Fardeau sanguin ! Enfin Khal aussi ça peux aller. Tu connais un Khal donc, petit gars ? Sinon je répète il a une grosse barbichette de chèvre. Il a uh…des yeux comme moi aussi. Bon attends je vais faire plus simple: c’est moi, mais avec un pénis ! Est-ce assez imagé pour toi ? Oh et oublie les cheveux rouges ça c'est unique à ma propre petite personne !»

Les oreilles de Tendô se sont dressées sur sa tête lorsqu'il a entendu le nom de celui qu'elle cherchait. Khal... Il avait déjà entendu ce nom... En effet, même si il était nouveau dans le coin, avec les conversations des autres un simple nom pouvait lui évoquer des choses. Ce nom là il l'avait beaucoup entendu, pas mal de loups en parlaient chez les Brethen. D'après ce qu'il a entendu, Khal était bien Brethen avant et même conseiller. Mais il a quitté le clan pour une raison que Tendô ignorait. Il essaya de visualiser la louve sans ses cheveux rouges.
Comment se fait-il qu'un conseiller ait quitté son clan comme ça ? Tendô était curieux d'en connaître les raisons...

«Bref, t’a pas l’air de connaître grand chose. J’peux pas t’en vouloir le nouveau, mais je vais pas perdre mon temps si je suis pour rien trouver ici.»

Alors que la louve crème se préparait à partir, Le roux l'a interpellée :

"Attends... Khal tu dis ? Je crois que j'ai entendu parler de lui..."

Le loup orange a détourné le regard, observant le champ de pierres dressées. Il s'est remit dans l'ordre toutes les informations qu'il a pu récolter sur ce "Khal" puis il s'est retourné vers la solitaire.

"Il faisait parti de ma meute, les Brethens, avant que j'arrive. Il était même conseiller, le plus haut rang. Cependant, il a quitté le clan il y a peu et j'ignore pourquoi."

Quand il y pensait, si ce Khal était censé être très ressemblant à cette louve, cela voudrait donc dire qu'il faisait parti de sa famille. D'autant plus qu'elle l'a traité de "fardeau sanguin". Et pourquoi est-elle à sa recherche ? Sans réflechir, Tendô lui demanda :

"Qui est ce "Khal" pour toi ? Pourquoi es-tu à sa recherche ?"

Après tous ce que Tendô lui avait donné comme informations, ça serait la moindre des choses de répondre à ses questions. Du moins, c'est ce qu'il pensait.

Un air désolé vint courir sur le visage d’Évelyne. Elle semblait désolé de s’être finalement encore violemment tromper sur le compte de l’étranger. Elle finis tout de même par esquisser un sourire avant de se retourner brusquement vers l’autre qui se présentais devant elle. Le sang qui coule dans ses veine, si rouge, si froid était maintenant devenant brûlant. Elle s’y sentait si près, si près de son but. Si près de ce qu’elle avait chercher pendant si longtemps. Cette…chose, son frère allait peut-être enfin devenir réel et physique devant ces yeux. Ce n’est d’ailleurs pas sans angoisse qu’elle y repensa à deux fois avant de vouloir inciter l’étranger à continuer. Voulait t-elle vraiment savoir ? En avait-elle besoin ? Pouvait-elle se contenter de seulement savoir, sans voir ? Bien-sûr que non ! Se secouant brusquement la tête, poussant ces pensées dans un coin sombre de son esprit qu’elle n’utilisait jamais, Évelyne s’embarqua de nouveau dans la conversation.

«Il était temps. Je t’écoute.»

Lorsqu’elle était bien chaude à l’entendre enfin parler, l’étranger détourna le regard vers le « jardin » de dolmen qui se dressait tout autour d’eux. Impatiente, É’ tousseta pour l’inciter à commencer. Le rouquin percé finis par se mettre à lui expliquer la situation en à peine une phrase. Son visage étonné, changea rapidement vers un visage dubitatif, puis, mitigé, puis se crispa de plus en plus en laissant s’échapper un rictus mauvais.

«HahahahaHaHaHAHAHAHA. Impossible. Par chez moi et de ce que j’en sais, Khal n’aurait jamais jouer les petits socialistes à deux balles.»

La belle rouquine s’arrêta elle-même avant de réfléchir. Et si ? Et si c’était vraiment arriver ? Peut-être que Khal avait chercher à se protéger de cette façon, ou de…ou de…de se faire passer comme les autres. Les sourcils indécis, Évelyne jeta un regard derrière l’étranger, tout droit vers l’horizon et un peu à droite vers le Nord. Était-ce possible que son frère ne soit maintenant plus qu’une épave de sa propre solitude ? «Putain Khal, t’a ça dans le sang, de me faire chier n’est-ce pas ?C’que tu m’saoule.» pensa É’ avant de redéposer son regard sur l’étranger qui venait tout juste de lui poser une question bien trop personnelle. Elle caressa donc son palet du bout de la langue, avant d’éviter tout simplement la question.

«Donc c’que tu me dit, c’est qu’il s’est barré tout seul dans c’grand territoire et n’a pas laisser de note à personne ? J’suis gravement bien tomber moi, nom d’un sphincter lépreux !»

É’ se secoua la tête pour passer son énervement et se gratta violemment sa grande tignasse avec la plus grande précision. Aucune mèche n’était défait et tout restait parfaitement…parfait.

«Pour un rouquin qui a des rou-bignoles à la place des couilles,T’A VU, T’A VU LA BLAGUE ?!» É’ toussa avant de se reprendre T’a du culot de me demander ça. «Mais pour la peine…voilà une réponse qui pourra satisfaire la soif de savoir de ton âme -si tu en possède une-. C’est mon partenaire de danse. Je le cherche car il s’est claqué…claquette…HAHAHA. »

Évelyne se gaussa avec un plaisir incommensurable. Elle se moquait tellement de l’étranger devant elle qu’il ne s’en rendrait probablement même pas compte. Elle recommença à tousser, comme pour passer à autre chose et lui jeta un oeil. Il semblait insistant sur ce qu’il avait demander, comme…comme une récompense au peu d’information qu’il lui avait donner. La soeur de Khal aussi un sourcil et écarquilla les yeux tout en tirant un peu la tête vers l’avant.

«Pourquoi tu me regarde comme ça ? T’a vraiment une drôle de tête mon vieux. Y’a un truc que tu voulais vraiment savoir ?Ça t'intéresse vraiment ce que j'ai à dire sur lui ? »

«HahahahaHaHaHAHAHAHA. Impossible. Par chez moi et de ce que j’en sais, Khal n’aurait jamais jouer les petits socialistes à deux balles.»

"Et pourtant c'était vrai" pensa Tendô. Peu importe pourquoi elle pensait ça impossible, il fallait qu'elle se rende à l'évidence et qu'elle accepte le fait que tous ce que le rouquin venait de lui dire était vrai. Il tenait ça de plusieurs sources sûres.
La solitaire semblait être petit à petit auto-convaincue par les parole du mâle. Elle semblait cependant toujours confuse.

«Donc c’que tu me dit, c’est qu’il s’est barré tout seul dans c’grand territoire et n’a pas laisser de note à personne ? J’suis gravement bien tomber moi, nom d’un sphincter lépreux !»

Le loup aux yeux violets acquiesça d'un mouvement de tête. Après, qu'il n'ai rien dit à personne, ça, Tendô en était moins sûr mais bon ça n'avait pas d'importance. Le fait est qu'il était parti, un point c'est tout. D'ailleurs, il est parti bien avant que le jeune roux entre dans la meute.

« Pour un rouquin qui a des rou-bignoles à la place des couilles,T’A VU, T’A VU LA BLAGUE ?! Mais pour la peine…voilà une réponse qui pourra satisfaire la soif de savoir de ton âme -si tu en possède une-. C’est mon partenaire de danse. Je le cherche car il s’est claqué…claquette…HAHAHA. »

La simple réaction de Tendô fut un léger mouvement d'oreille accompagné d'un plissement des yeux. Elle avait l'air loin d'être méchante cette louve hein, mais ses blagues étaient pour lui un peu lourde. En tout cas, elle lui a bien fait comprendre qu'elle avait pas du tout envie de lui dire ce que représentait Khal pour elle et pourquoi elle le recherchait si ardemment. Au fond, si c'était vraiment un membre de sa famille c'est tout a fait normal d'être à sa recherche. Si la famille de Tendô était toujours en vie et qu'elle se serait éloignée de lui pour quelconques raisons, il l'aurait recherchée également. Seulement, elle n'avait pas l'air de l'aimer du fond du cœur ce "Khal" vu la façon dont elle le désignai.

Étrange...

«Pourquoi tu me regarde comme ça ? T’a vraiment une drôle de tête mon vieux. Y’a un truc que tu voulais vraiment savoir ? Ça t'intéresse vraiment ce que j'ai à dire sur lui ? »

Sa voix extirpa Tendô de mes pensées. Il s'est redressé et il lui a lancé un regard intrigué. Ma fois si elle ne voulait rien lui révéler, Tendô ne comptait pas insister. Il lui a à la place lancé :

"Laisse tomber. Simple curiosité."

Il a alors fixé quelques secondes le paysage derrière la louve crème, remuant de temps à autres sa queue rousse hérissée avant de reprendre la parole.

"Au fait, appelle-moi Pain. Et toi, quel est ton nom ? D'où tu viens ?"

Et pourtant c’était vrai, pensa Évelyne. Le mâle, bien qu’inconnu, sembla réellement vouloir s’enticher à savoir qui elle était, d’où elle venait, ce qu’elle faisait dans la vie et qu’elle était le lien qui l’unissait à elle et Khal. Étrangement, malgré tout le tacte dont la femelle sable était capable, elle n’arrivait toujours pas à trouver une réponse fiable par elle-même. À défaut de ne pas avoir essayer assez longtemps, le peu de temps qu’elle avait réellement mise à la question, tout était déjà terminer. Eh oui ! L’inconnu lui racontais tout ce qu’il savait, Évelyne c’était bien marrer, elle c’était même permise de faire des mauvaises blagues mais maintenant, elle savait. Elle n’avais pas le choix d’y croire. Son frère était bien passer dans le coin, il avait fait des trucs étranges parmi cette meute d’étranger, qui sentait un peu les champignons et elle, elle restait encore là, espérant en savoir plus.

C’est l’orgueil bien déplacé qu’Évelyne s’avança d’un pas, avant d’écouter les moindres gestes physiques de l’étranger. Qui pourrait lui rappeler les mimiques de son père qui avait tout tenter de lui expliquer les gestes physiques proprement associés à l’art du mensonge. Sauf qu’elle avait beau s’creuser la tête, elle n’y trouva rien. Pas trop décevant sachant qu’elle n’avait tout simplement pas écouter grand chose lors des leçons.

Les yeux penchant, Évelyne fit tournoyer son museau dans l’impatience de l’attendre. Malheureusement, elle n’avait que récolter les dessous d’un stupide loup roux, qui ne savait rien et qui n’avait aucune résistante ou tentation à savoir qui elle était. «Un bon gros flemmard comme je l’ai déteste. Allez dit moi quelque chose d’intéressant.» Évelyne souleva les yeux, perturbé par l’ignorence et la molesterie de Pain avant d’esquisser un sourire.

«Évelyne»

Elle n’en avait rien d’autre à dire. Elle ne savait ni ce qu’elle pouvait rajouter sur son nom, ni comment elle devait rajouter des commentaires à ça. C’était son nom, un peu c’est tout, pas de quoi fouetter un idiot.

«Je viens de l’autre côté de l’océan. Enfin, pas complètement mais juste bien assez loin pour me faire chialer que ma peau est brûler par le sel de mer. Sinon, Paiiiiiiiin mon cher, je…te repose ta question qui était…d’où tu viens –toi- ?» dit Évelyne avec une moue légèrement désabusé. «Parce que si je me fis à ce que tu m'a dit, t'es pas vraiment du coin j'ai raison ?»

Elle écarta les yeux, pliant légèrement la lèvre inférieur entre ses dents, légèrement provocatrice de savoir.

«Oh et dit moi, y'a que des roux de là où tu viens ?»

«Évelyne. Je viens de l’autre côté de l’océan. Enfin, pas complètement mais juste bien assez loin pour me faire chialer que ma peau est brûler par le sel de mer.»

Ainsi cette louve venait de loin elle aussi. Le monde est tellement grand au delà de Punk Wolf, Tendô a eu l'occasion d'en explorer une grande partie lorsqu'il a quitté son village mais il sait que le monde est encore plus grand que je me l'imagine. Il y a tellement de contrée que Tendô pourra encore explorer. Si un jour il ne se sent plus à sa place ici, il repartira sûrement explorer le monde. Et peut-être voir ce qu'est devenu son village natal... Enfin bon, il vient d'arriver ici, il en est pas encore à là.

«Sinon, Paiiiiiiiin mon cher, je…te repose ta question qui était…d’où tu viens –toi- ? Parce que si je me fis à ce que tu m'a dit, t'es pas vraiment du coin j'ai raison ?»

Décidément, Tendô vient à peine d'arriver, de s'installer et de commencer sa nouvelle vie chez les Brethens et voilà qu'on veut déjà lui rappeler d'où il vient. Enfin bon, il faut avouer que le passé ne nous quitte jamais complètement...

«Oh et dit moi, y'a que des roux de là où tu viens ?»

Tendô a levé un sourcil. Elle avait vraiment un problème avec les roux elle...
Le loup aux multiples piercings repensait au village d'où il venait. Un village bien triste à voir puisque la pluie s'abattait sans cesse sur les pelages hirsutes des habitants. Depuis sa naissance, Tendô n'avait jamais vu un rayon de soleil là-bas. C'était toujours le reflet de la tristesse qu'éprouvait les habitants face à la guerre. C'était un bien pauvre village balayé par la pluie et par les puissances ennemis.
Maudites grandes puissances...

"Pas vraiment non, il y a surtout des pluies battantes chaque jour d'où je viens... C'est un village de loups assez pauvres très loin d'ici. Un village qui était autrefois rongé par la guerre, qui n'avait pas les moyens de se battre et qui subissait donc chaque jour les attaques ennemies."

Heureusement, toute cette guerre est finie et que j'ai pu partir à l'aventure en paix... pensa-t-il

[Je me permet de lancer un dé de hasard pour nous éviter de tourner en rond AWESOME by susu

]

Le membre 'Haku du désert' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Hasard' :
Newcomer [Feat. Evelyne] 1428372487-1

Résultat :
Newcomer [Feat. Evelyne] 1428372487-2

Rectification:

Les yeux étoilées d'Évelyne, dans lesquels se contentait de refléter le ciel au dessus de sa tête se plongea un peu partout sur le corps de l'inconnue devant elle qui lui racontait un petit brin de son histoire. De son origine, de sa famille peut-être aussi. Elle écoutait vaguement parce qu'au final, elle n'en avait rien à foutre mais par mesure de politesse elle s'était enticher la présence dans cette conversation qui n'était ni intéressante, ni totalement inintéressante. Il y avait quelque chose dans cet inconnu, dans ce Tendô qu'elle aimait bien. Peut-être son air un peu chieur au coin des lèvres. Où juste parce qu'il était roux et qu'elle aimait bien les roux. Ces êtres sans âmes et sans amis.

Avalant un peu de salive, Évelyne se mis à penser à un jeu qui en avait fait baver plus d'un lors des conversations sérieuse que ces anciens camarades avaient tenter d'avoir avec elle. Elle haussa un sourcil, ce mis à rire et se leva, tourna autour de son nouvel "ami" en se pinçant les lèvres pour ne pas rire. Décidemment, les morceaux de métal noir, du charbon peut-être ? Se trouvait à entre partout dans son corps. De quoi s'faire chier quand on marche et de ne pas être subtile quand viens l'temps de chasser. En voilà un détail qu'elle devrait clarifier avec l'inconnu.

«Ah ouais, c'est moche. Dit Évelyne d'un ton monotone et désintéresser.»

Continuant de tourner autour de l'inconnue, pour le connaître sous tous ces angles et sans toutefois le sous-estimé, Évelyne se dit qu'à le voir planter là, maigre comme une branche et silencieux comme une carpe, ce p'tit rouquin ne devait pas avoir grand-chose qui ne le différencie des autres. Le pauvre. Engloutis à faire dans une boîte imposer par la société précédente. Tututu. Secouant la tête, Évelyne ne vit pas la branche qui sortait de sous l'un des grands dolmens à sa droite, y glissa presque avec douceur sa grosse patte dessous et y resta coincer. À peine quelque secondes après le début de sa chute, Évelyne se mettait déjà à blasphémer de tous les côtés. «Pas moyens de survivre plus qu'une heure dans cette putain d'chaudière.»

«Péteux detroue carencé !»

Et comme au ralenti, il sembla que son corps c'était alourdie. Ne pesait plus qu'une plume dans cet océan de matière atmosphérique. Toutefois, il vint tout de même s'écraser lourdement sur le sol, la langue prise entre sa mâchoire supérieur et inférieur et une bonne croquer dans celle-ci. S'en était finie. Fouler, détruite, morte. Évelyne roula les yeux vers le haut, elle se sentait mourir. C'était la fin. Elle murmura des mots inconnues avant de feinter. Un silence inquiétant et malaisant c'était installer autour des deux rouquins avant que la soeur de Khal ne se relève rapidement.

«TOUT VA BIEN ! Je ne suis pas morte.»

É' souleva sa patte et la fit se secouer dans tous les sens, la trainant comme une vieille guenille et serra les dents sous la douleur lancinante qui lui monta jusque dans l'épaule.

«La totale, je crois que je viens d'me la fouler.»

Toujours en train de la faire se balancer dans tous les sens, Évelyne se tourna vers son Tendô (haha, elle aime bien que tu lui appartienne AWESOME by susu

) et posa son autre patte près de sa gueule, comme pour camoufler la demande qu'elle avait faire. Même si clairement quelqu'un pouvait l'apercevoir, c'était déjà fait.

«Dit, my friend, t'aurais pas quelque chose à mettre sur ça ?»

Le membre 'Dee' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Hasard' :
Newcomer [Feat. Evelyne] 1428372487-1

Résultat :
Newcomer [Feat. Evelyne] 1428372490-15

[Haha c'est génial j'adore la tournure que ça prend XD]

Au fond, Tendô savait qu'elle s'en foutait un peu, pas besoin de se voiler la face. Elle ne pouvait pas comprendre à quel point c'est dur de vivre dans un pays en guerre quand on est un louveteau. Mais bon, le mâle roux ne pouvait pas lui en vouloir... Cependant il ne pensait pas qu'elle allait commencé à venir lui tourner autour comme... Comme je ne sais trop quoi pour le dévisager de haut en bas de tout les côtés. Le Brethen ne comprenait vraiment pas cette louve si étrange. Il ne bougea pas d'un poil et leva simplement un sourcil pour montrer que dans sa tête il se disait "What the hell".
Elle commenta alors ce qu'elle observait comme une styliste qui observe de haut en bas un mannequin. C'était gênant ouais, on va pas se mentir c'était gênant. Même pour Tendô qui commençait à se demander ce qu'il foutait là. Il commençait à se dire qu'il aurait mieux fait de rester dans son village si c'était pour se retrouvé entouré de cas comme ça.

Et là, il s'est passé en quelques secondes des trucs de fous. D'abord, la louve crème s'est prit les pattes dans une racine et a commencé à se ramasser une gamelle des plus spectaculaires tout en jurant à tout va. Tendô fit un bond pour faire face à la louve mais au lieu de se retourner rapidement comme il l'avait imaginé, il s'est retrouvé à flotter à moitié dans les airs avant d’atterrir comme si de rien était face à Evelyne. Celle-ci était par terre, elle ne bougeait plus. Le rouquin n'y comprenait plus rien.
C'est alors qu'elle s'est relevée vivement, faisant presque sursauter Tendô qui afficha un visage surpris.

«TOUT VA BIEN ! Je ne suis pas morte.»

C'est alors qu'elle s'est mise à secouer sa patte dans tout les sens, affichant une expression pimentée par la douleur. Tendô comprit qu'elle s'était blessée en tombant malgré la baisse de gravité soudaine.

«La totale, je crois que je viens d'me la fouler.»

Elle ne prit aucune gêne à venir foutre ses coussinets puants sous le nez du jeune qui eut un léger mouvement de recul. Ses yeux était écarquillés, sa bouche entrouverte. Putain elle commençait à lui faire peur ! Le mâle ne s'est jamais senti aussi mal à l'aise dans toute sa vie.

«Dit, my friend, t'aurais pas quelque chose à mettre sur ça ?»

Toujours sous le choc, Tendô fixait la louve en mode "Pourquoi putain !? Pourquoi ?". Il a finit par se reprendre un peu et a commencé à analyser la situation. Il a observé plus sérieusement la patte de Evelyne pour jauger la gravité de la blessure. En effet, elle était foulée, mais ce n'était qu'un entorse bénigne. Il avait besoin de matériel pour apaiser l'entorse et pour ça, il devait se rendre au Squat.
Après quelques instants, il bredouilla :

"Euh, je... Je peux m'occuper de ça j'ai de l’expérience en matière de guérison. Par contre il faut que je passe prendre ce qu'il faut dans la réserve, je reviens tout de suite !"

Le Lanterne s'est alors élancé rapidement en direction du Squat pour se dépêcher d'aller chercher le matériel mais aussi pour s'éloigner au plus vite d'Evelyne. Dommage que la gravité fortement réduite lui retirait tout son style.

[...]

Après quelques instants, le mâle aux yeux mauves est revenu avec de la glace enveloppée dans une large feuille et des bandages ainsi qu'un bâton bien droit pour servir d'atèle. Il s'approcha de la louve et posa la glace sur sa patte. Le jeune rouquin lui demanda alors de tenir la glace dessus pendant qu'il déroulait les bandages. Il plaça ensuite l'atèle et enroula le bandage autour de celle-ci et de la glace. Une fois l'opération fini il se tourna vers la solitaire.

"Ça devrait aller mieux mais je ne pense pas que tu sois apte à repartir maintenant. Le mieux serait que tu reste avec nous le temps de te rétablir complètement."

Ça faisait mal à Tendô de dire ça mais il ne pouvait pas la laisser dans cet état...

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