Dogs of loyalty [Glowstick]

Je ne savais pas très bien quand ils étaient partis, ni quand ils arriverait là où ils s’en était aller, mais je savais qu’à partir de maintenant, j’étais complètement seule. Comment pourrais-je dire ce que je suis en train de vivre ? Demain sera un nouveau soir ou je serai toute seule, à regarder dans les cieux en essayant de comprendre ce qui m’est arriver. Aujourd’hui, mon frère, je comprends ce que tu cherchais à dire lorsque tu disais que rien n’était parfait. Aujourd’hui, maintenant, j’aurais aimer que tu me dise tout ce que tu pensais et ce même si ça m’aurait déranger.


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« Qui est momentanément ou le plus souvent sans compagnie; qui fait quelque chose seul et sans compagnie, cavalier, spectateur, voyageur, solitaire. Orphelin…» Sawyer avançait dans une monotonie sans limite. Son corps ne respirait plus que par la solitude et d’un soin extraordinaire elle marchait le corps vouté, les yeux vitrés, imposant l’isolement la plus totale dans son intérieur. Elle savait, par sa seule conscience, qu’elle n’avait jamais été en compagnie de personne. Elle avait la nette impression de n’avoir été, elle, qu’une pionnière solitaire, une précurseur, ébauchant milles et unes théories, milles et un espoir de faire revenir près d’elle ceux qu’elle chérissait par le pouvoir de son sang. Celle qui avait tâtonner dans la pratique, l’étendu même du ciel aux travers de sa crinière de cendre. Et au loin, alors que son corps, difficile et sans gaucherie se menti une place dans la société, ses oreilles espéras en vain d’entendre ces railleries qui séchaient maintenant son corps et humiliait son amour-propre, rire d’elle. «Tu n’a absolument rien fait pour rester avec. Absolument rien. Ni cris, ni pleurs. Tu est rester là, pareillement figé et silencieuse. Muette comme ta mère lorsqu’il vint le temps de dire à ces enfants qu’elle partait, qu’elle laissait tomber sa vie d’avant.» pensa Sawyer en ne relevant toujours pas ces yeux de terres.

Ces railleries qui sèche son corps et qui humilie son amour propre resteront-il pour toujours ainsi ? Pourrait-elle mériter de seconder à nouveau ce désir, cette envie de tremper son échine dans le bleu du ciel ? Scrutant de sentiment contraire, Sawyer continua de marcher, tentant de se remémorer ce qui lui avait échapper. Où avait-elle échouer ? Jeunesse trop mélancolique ? Trop solitaire ? Trop silencieuse ? De ce jour où, avant sa naissance, elle fut contrainte d’être créer par violence, était-ce trop tard pour obtenir un espoir absurde d’un combat à la vie, de façon communautaire ?

For all that it cost, in the end there was no price to pay. For all that was lost, that storm carried it away.

Sawyer n’avait pas été assez forte pour aider sa mère, ni pour reprendre avec elle ces deux sœurs disparus et son frère. Elle n’avait pas su recueillir assez d’information sur eux pour accomplir ce que toute famille devrait être : Constructive. Ce soir, Sawyer savait qu’elle rentrerait de nouveau dans sa mansarde solitaire, alors que tous les autres jouerait de la vie qui égayait leur jours. Puis à ses côtés, sapins noir, roc altier, abrupt, pathétique, un aigle solitaire dans le grand ciel muet et une hermine succomberai à la regarder avec tristesse. La suie qu’elle laissa trainer derrière elle sembla parler comme un élément naturelle de la nature. Quoique abstraite et isolé, cette trace noir représentait tout ce que Sawyer était prête à laisser derrière elle. Car elle devait grandir. Elle devait quitter cet isolement démentiel dans laquelle elle commençait à se blasé. Quoique souvent aimable ou serein, la claustration de cet état pesait bien lourd chez elle. Elle voulait s’en sortir, ne pas devenir comme Joshua. Terrible, seul…méchant. Pour ça elle allait devoir devenir plus forte encore. Pour ça, elle avait puiser quelque bracelet sur le corps de sa mère. Pour ne jamais oublier la place importante qu’avait pris sa mère dans sa vie. Pour se rappeler de son existence, pour se rappeler d’Eitan qui était partie et de Flamme qui l’avait suivie sans trop se poser de question. Pour se souvenir de Blair et d’Insane qui ne soufflait mot que par quelque bribe de souvenirs douloureux.

Un pas de plus et elle s’arrêta. Une seule personne pouvait lui conférer toute les réponses à ses inquiétudes. À cet instant, toutes ces inquiétudes au sujet de la mort eussent cessé. Elle accepta le départ de ses pairs, frère et sœurs. «Ce n’est pas grave, pas difficile. Ni ignominieux, ni infâme, ni tragique, mais volontaire. Papa….Alors elle s’embla se mettre à crier. Elle sembla avoir perdu la tête. Elle faisait violence à la nature elle même en déchainant, sans manifeste. Elle cria, secoué par toutes cette douleur contenu puis s’arrêta par stupeur de connaître enfin la réponse à toutes les questions qu’elle se posait : Elle devait rencontrer son père. Où du moins ce qu’il en restait. Et elle y était aller. «Si tu ne peux pas supporter la vérité, ne m’oblige pas à te la dire, Sawyer, Notre père, malgré tout la violence dans son style est mort seul. Il a perdu la tête et de son corps n’en reste que des débris improbable.» Ça elle l’avait entendu et elle était aller dans la grotte où il avait vécu. Et elle n’avait pas chercher à épargner ceux que son père avait blesser, meurtrie, défiguré. Elle voulait savoir ce que ça faisait de vivre dans ce qui l’avait toucher. Comprendrait-elle ces actes, comprendrait-elle ces intentions ? Aurait-elle la force, comme lui, de prendre le devant dans la vie ? Serait-elle détester pour porter des mauvais souvenirs sur sa peau ? Ou au contraire admirer d’avoir la force de le faire ? Un sourire s’exhiba sur le coin de ses lèvres. Il lui fallait accepter d’où elle venait. Comment elle avait été créer, de qui elle était le souvenir, le sang, la trace.

Sawyer jeta un long regard sur le foulard qu’elle s’apprêtait à porter au cou. Serait-elle capable de le faire ? Même si son père avait agis en monstre, avait-il une fois dans sa vie, été capable de paisible intention ? Elle devait garder des souvenirs de lui, peu importe ce qu’il avait été, ou serait devenu. Elle hésita un instant, sa peur atténuer par le murmure des chutes d’eau qui dansait à côté d’elle. Elle jeta aussi un œil à la statut de Yurai qui ne sembla pas la regarder, peut-être gêner d’être témoin d’une telle décision. Avec ce foulard et ce bracelet…Elle ne serait plus jamais seule et c’était ce qu’elle voulait. Inspirant profondément, Sawyer enfila sa tête statique dans le foulard de son père sur lequel était appuyer ces deux autres colliers et attendit. Son cœur se battait contre sa poitrine amaigris, mais elle n’espéra rien d’autre. Aucune énergie bizarre, juste : Le vide. Alors c’était ça ? Le poids des souvenirs ? Prise entre de nouveau sentiment, Sawyer s’aventura derrière la chute, ignorant l’eau devenir noir de suie à son contact et s’approcha, la tête basse, par respect devant l’énorme statue qui se tenait devant elle. Ouvrage de plein relief, sculpté on ne savait comment et représentant en entier un être animé, mais figé dans le temps, le regard pastelle de Saywer sembla gênée de poser un regard sur un statut qui avait traverser bien des époques. Serait-elle en mesure de représenter Yurai après ce qu’elle venait de faire ? Avait-elle pris la bonne décision ? «Maman tu ne sera pas là pour le voir, mais je le fais aussi pour toi. Regarde moi, maman.»pensa Sawyer retenant une larme.

Elle avait pris du retard sur les autres, mais n’est-il jamais trop tard pour commencer à vivre ?

-Dame Yurai. Aujourd’hui je viens pour ne plus entendre votre nom dans le sifflement du vent. J’ai grandis, j’ai pris confiance et je souhaite porter en moi la sagesse, la tempérance et la loyauté. Il m’a pris du temps pour médire ma vertu, en recevant coup après coup la mort de mes proches, mais mes premiers vrais chagrins se sont consoler. Je suis prête à devenir disciple de la sagesse.

Et au rythme que les yeux de Sawyer se refermèrent sur ces paroles, un silence absolu, une noirceur écrasante vint remplir toute l’espace. Elle attendit où d’ici, lorsque l’on écoutais bien : Un calme formidable pesait sur cette grotte.

Et elle était apparue, doucement comme une autre ombre sur le mur, comme un autre chuchotement dans la terreur du vent. À l’abondance des sentiments qui rugissait dans le cœur de Sawyer, il aurait pu lui arriver, pendant un instant, de ne pas aimer la façon qu’elle avait eu de la surprendre ainsi, d’apparaître devant ses yeux juste au moment où elle en avait le plus besoin. Sauf que quelque part d’autre au fond, elle était apaisé d’avoir eu le chance de se faire entendre par la prêtresse même, l’apogée de la connaissance et la sagesse. «Vu de maintenant, par mes yeux caché dans le brouillard, assez vaguement donc, il y avait en ce regard pourpre que je n’arrivais pas à élucider. À la fois solide et brumeux, Yurai me tendais un regard si pur, si calme qu’il ne me fallu que trois secondes avant de relâché toute la pression qui tendait mes muscles. Elle était là. Elle m’avait entendu. A tu vu, maman ? À présent, je ne serai plus seule. J’aurai quelqu’un sur qui compter, quelqu’un. Je ne serai pas présente pour repenser à ton dernier soupire, car j’aurai un nouveau but dans la vie.

*

Un sourire doux écarquilla le coin des lèvres de Sawyer à mesure que les paroles de Yurai dansait contre la paroi de la grotte, et effleurait ces oreilles. Ces paroles, elle s’en souviendrais toujours. Par la conscience, qui était toute entière chez Sawyer à ce qu’il fallait faire et à ce qui se passait présentement, elle se redressa pour être doublement attentive. Une boule dans son estomac l’empêchait de dire quoique ce soit et un souvenir lui revint. Celui du départ de sa mère. Elle se souvint comme elle avait garder ses sentiments profondément en elle, comme elle n’avait pas réagis à la tristesse immense d’Eitan, ni à celle de Joshua lorsqu’ils sont parties. Elle se souvint de Joshua qui parlait comme s’il était mort à l’intérieur –et de sa sœur aussi-. Ça ne se voyait pas de l’extérieur, mais Sawyer l’avait confronté, elle avait su. Il était foutu, tué à certain endroit par la vie. Mais Sawyer aurait aimer l’aider, mais elle était trop jeune à l’époque pour le faire, pour savoir placer les mots aux bons endroits. Et à force de grandir, elle avait écouter les histoires qui lui était raconter le soir par les autres adultes qui eu, pouvait parler. Elle avait écouter les pouvoirs, l’histoire et les péripéties de chaque dieux plus de centaine de fois et pourtant, la seule qui faisait bien du sens à ces yeux d’enfants déchirés, était celle de Yurai. Sage et juste, pacifique et résolu, Yurai sait ce qu’elle v eux et pourquoi elle le fait. N’était-ce donc pas ce qu’elle avait été toute sa jeunesse ? Loyale, maitre d’elle même et douce ?

Avec un élan de mémoire prompt à réagir, Sawyer inspira un bon coup avant d’imposer sa façon de penser que Yurai devait probablement déjà percevoir simplement à la regarder.

-Aujourd’hui, c’était un peu le bordel avant de venir ici, Dame Yurai…J’avais de la difficulté à sentir mon cœur battre. J’aurais peut-être même aimer plonger mes pensés dans le grand ciel bleu qui tourne dehors. Repenser à mon frère et à mes sœurs qui sont parties et dont nous n’aurons pas eu besoin de se haïr. En partant ainsi, nous nous sommes probablement éviter une rupture déchirante, mais tout au fond de moi, quand je m’écoute en silence…j’aimerais savoir que je leurs manquent comme ils me manquent. S’ils se souviennent encore de l’odeur de notre mère. S’ils sont heureux.

Sawyer marqua un temps d’arrêt, sachant bien qu’elle s’éloignait ici du sujet principale.

-J’aimerais enfin me dire que je suis en parfaite corrélation avec mon esprit. Que je suis bien ou je suis et ce que je pense. Dès mon plus jeune âge, lorsque j’écoutais les adultes nous parler de vous, il me semblait naturelle qu’une corrélation particulière nous reliait. J’ai attendu longtemps avant de venir, même en étant certaine à qui je voulais prêter l’allégeance de mon cœur. Mais je voulais m’assurer d’être en harmonie avec moi-même pour l’être avec vous. J’ai pardonnez tous les gestes qui ont été fait. Que ce soit le départ de ma mère, l’abandon totale de ma fratrie, les actes irréversibles de mon père sur ma mère et des tas d’autres loups et louves du clan. Il y avait raison et je lui est pardonner. Porter d’ailleurs ce foulard me rappelle que malgré le fond mauvais qui dormais en lui, il y avait certainement quelque chose qui le rendait heureux, respectable…

Oui. Elle acceptait d’où elle venait, comment elle avait été conçu, de qui elle portait les origines et même si elle était partagé par la tristesse et la colère de ne pas avoir eu la chance de le connaître, de comprendre pourquoi il avait fait ainsi, elle acceptait aussi que tout ça appartenait au passé et que celui-ci n’existait pas pour être oublié mais pour la faire avancé.

-Dans mon esprit, tout ceux qui sont partie…n’ont jamais disparu. Et ça ne changera jamais. Grâce au glowstick pourpre, je me sentirai devenir plus forte, plus confiante et que de mon ombre soit accompagné de votre présence, j’en serais honorée. Les erreurs que je ferai ou que j’ai faites, je voudrais les accepter et me les pardonner à vos côtés. Quelque part, je sais que je n’attendais que ça et j’en suis fière.

Un long souffle ensuivit ces longues et paroles si pure. Jamais Sawyer n’avait autant parler en si peu de temps depuis longtemps et cette joie de louveteau lorsque l’on voit quelque chose de nouveau se fit ressentir. La sagesse n’était jamais disparu, elle l’avait seulement mis de côté, pour mettre fin à ses peines pour ensuite mieux avancé. C’était sa voie…et elle ne la changerait pour rien au monde. Elle baissa la tête avant de prononcé une courte parole.

-Merci...