Détente (Nout)

L'air se déchargeait progressivement d'une certaine lourdeur d'odeur végétale et cela apaisa un peu la Soldate Séide. Inspirant un grand bol d'oxygène, comme pour confirmer cette sensation de légereté, Nout esquissa un léger sourire. Ses yeux mordorés étaient rivés vers le ciel, dans l'expectative d'une lueur d'espoir, d'une aide divine pourquoi pas. Ses pensées et son coeur priaient Kiro à chaque instant, avec tant de ferveur et d'espoir. Mais jamais elle n'avait eu de réponse. L'hybride ne se décourageait pas pourtant. Parce que même si elle n'avait pas de rpéonse franche, elle se sentait forte et sûre d'elle, et était convaincu que l'Anaconda précédait ses pas, qu'il la protégeait et la poussait toujours plus pour qu'elle n'ai de cesse de continuer. Oui, la jeune Soldate était mue par cet espoir indéféctible. Sa confiance dans les siens et son dieu ne faillissait pas. C'est pourquoi elle était convaincu qu'ils finiraient par vaincre cette menace et sauver leurs congénères, et leurs terres. La voix de sa mère vibra dans ses tympans. Nout déturna le museau de la voûte célèste pour fixer sa génitrice, enfin, ce qu'elle croyait être sa metteuse au monde.

« Non, ça va. »

Le sourire de la femelle grise s'élargit un instant et illumina ses prunelles d'or avant de disparaître dans une mour plus neutre. Nout regarda aussi le chemin devant elles. Elle n'était pas bavarde, elle ne s'épenchait pas en palabre inutile. Et même si elle était plus expressive du museau, elle restait presque aussi taciturne que son père Anthem. Connaissant sa mère, pourtant, elle se douta que ces trois mots ne suffirait pas à apaiser ses questions de mère inquiète. Ce qui était tout à fait normal au sens de la jeune louve à l'imposante chevelure de neige, d'autant plus avec les circonstances actuelles.

« Je ne me sens pas assez utile, par contre. »

Ce n'était pas une grande déclaration, mais Nout esperait que Plume Blanche comprendrait les questions et doutes qui animaient sa fille ces derniers jours. La Soldate rêvait de pouvoir aider sa meute bien plus que cela. Elle aiait rendre service, elle aimait soutenir ses congénères, elle aimait être une part entière de sa meute. Et puis, c'était son devoir surtout. Sous les yeux des deux Séides s'ouvrirent les criques du Soleil. Le sable fin commença à rouler entre les coussinets de la plus jeune. Elle lança un regard presque malicieux à sa mère, signifiant par ce simple échange silencieux à quel point elle aimait cet endroit. POur son paysage doux et reposant, pour sa chaleur réconfortante, et pour sa proximité avec l'océan. Plume ne dût pas capter ce regard, car elle eut une réaction innatendue... Comme soucieuse. Comme si elle ne se sentait pas en sécurité ici. Nout ne comprit pas. Comment sa mère pouvait-elle ne pas aimer ce fantastique endroit procpice aux rêves et au bien-être ? Elle n'eut pas le temps de poser la question que sa mère enchaînait avec des questions. Soupconneuse, Nout répondit de façon très courte et directe, comme à son habitude.

« Ils ont les mêmes problèmes que nous. Je dois emmener un de nos guérisseurs là-bas. Pour nous entraider. »

Nout profita que la louve brune lui demande de quoi elle voulait parler pour embrayer dans un demi sourire en mntrant le ventre arrondi de sa mère du bout de sa longue queue reptilienne :

« Parle moi de ça ? »

Et puis, elle embraya pour obtenir aussi des explications sur le malaise de Plume.

« Et pourquoi je devrais pas être contente d'être ici ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ici que je devrais savoir et que visiblement je ne sais pas ? Qu'est-ce qu'on m'as caché ? »

Ce jour était à marqué d'une pierre blanche comme "tant le jour où Nout déblatera sa phrase la plus longue. Et peut-être, aussi, d'une découverte bien importante... Son museau affiché un air sérieux, inquisiteur même. Son regard dorés incendiait presque sa mère pour être sûre d'obtenir une réponse franche. Nout ne se rendait pas compte que peut-être, sa mère avait vécu ce jour là quelque chose d'horrible.