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| Sauvages | Mutants et ceux qui les surveillent | |
| Auteur | Message |
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Ehnala » Coriace
» Nombre de messages : 6396 » Age : 29 » PUF : Nala » Date d'inscription : 24/05/2010 » Personnages : ~
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| Sujet: Sauvages | Mutants et ceux qui les surveillent Ven 11 Nov 2016, 10:03 | |
| [Les malades ont été transportés dans des cellules individuelles juste avant leur phase de mutation]ll faisait sombre. Il lui semblait que pas un seul rayon de lumière n'était autorisé à venir toucher son corps. Recroquevillée sur le sol, elle reprenait conscience par instant. Enfin conscience. Les premières heures avaient été douloureuses, puis peu à peu quelque-chose dans son esprit s'était effacé, avait lentement gommé les traits de la personnalité de Romance pour la faire disparaître alors que s'écoulait le temps. Elle sentait le mouvement autour d'elle avec de plus en plus d'acuité. Elle sentait les présences sans même que celles-ci ne la frôlent. Elle avait été transportée un peu plus tôt dans un endroit d'où elle pouvait encore moins percevoir la douce lueur du soleil. Elle n'avait plus besoin de ses yeux pour savoir qu'elle était dans les ténèbres. Et qu'elle devait s'en arracher. Des odeurs dansaient autour d'elle. Elle avaient d'abord été familières et réconfortantes. Puis peu à peu elle s'était mise à les haïr de l'avoir ainsi recluse dans l'ombre alors qu'elle voulait vivre au grand jour.
Elle avait perdu toute notion du temps. Elle n'était plus rien, une créature, une plante, une parmi toutes celles qu'elle sentait bruire à l'extérieur. Sa queue ornée de larges feuilles caressa le sol. Elle constata alors qu'elle pouvait de nouveau bouger. Son poitrail se souleva lentement alors qu'elle ouvrait les yeux. Le noir, partout le noir. Elle ne voyait presque rien. Ce sens lui était devenu presque inutile dans la pénombre qui baignait l'endroit où elle se trouvait. Elle décala légèrement son museau, appuyé contre le sol de pierre et de terre, en un mouvement lent,comme si elle craignait de se faire mal. Elle bougea lentement ses doigts ornés de griffes, dans un crissement de bois que l'on frotte. Avec précautions et les gestes encore imprécis, elle entreprit sans hâte de se redresser. Tout d'abord assise, se fichant dans le sol, face au mur du fond de la cellule. Puis elle se releva complètement du'n coup de reins qui fit onduler les feuilles de sa queue. Elle passa sa langue sur ses babines. Remua les oreilles.
Puis elle se retourna vers l'autre côté et s'avança d'un pas. Elle ne voyait pas grand chose, mais pouvait sentir la présence d'autres Plantes non loin, certaines encore endormies et d'autres moins. La présence d'autres êtres vivats aussi, ceux qui les avaient enfermés, ceux qui voulaient tuer les Plantes, ceux qui voulaient tuer leur Mère. Elle resta plantée au milieu de sa cellule, le regard vide et blanc, alors que les derniers restes de somnolence disparaissaient petit à petit de son esprit pour laisser progressivement la place à quelque-chose de bien moins calme. Et de bien plus dangereux.
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| | | Cro » Héroïque
» Nombre de messages : 9823 » Age : 30 » PUF : Croket » Date d'inscription : 04/08/2009 » Personnages : ___
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Maillon Etelkru Rouge Aka ; 13 ans (30.9.23)
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Son odeur est celle du sous-bois.
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Générale d'armée de ronciers.
Analyste ; dévoile PCs et pouvoirs de tout PJ et PNJ, Event inclus
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Bracelet des Récifs : Protection, tout prédateur marin hésitera plus longtemps avant d’attaquer le porteur.
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| Sujet: Re: Sauvages | Mutants et ceux qui les surveillent Ven 11 Nov 2016, 11:36 | |
| Le silence et l'obscurité de la Mine n'avait jamais été rassurant. Nout n'aimait pas cet endroit. N'ayant pas connu les temps durs et violents des Precursors, sa truffe aggrippait pourtant encore des relent de peur, de sueur et de sang. Ce mélange ecoeurant s'exercerbait avec les émanations étranges des malades : entre la fragrance renfermée d'un sous-bois humide où les moissisures s'en donnait à coeur-joie. Le Maton qu'elle était avait finalement été requisitionnée pour surveiller les loups atteints par la monstrueuse croissance végétale. Les Séides malades avaient commencé à débuter quelques jours plus tôt. Tous avait maintenant une apparence sylvestre avec écorce et nouvelles feuilles, et une odeur non moins fleurie. Si la transformation avait d'abord légèrement amusée Nout -dans un contexte d'épidémie, d'horreur, de risques mortels et de danger évidemment-, elle s'était vite rendue compte en observant les mutants que devenir un plantaloup n'était pas de tout repos. Elle les avait souffrir, puis perdre patte dans leur conscience, comater, et devenirs agressifs pour certains... L'autre jour, l'un d'entre eux avait cherché à mordre son soigneur sans état d'âme. La peur avait alors atteint Nout définitement, et lui broyait les tripes. Assignée à la cellule de sa grande demie-soeur/cousine Romance, la louve-crocodile au regard doré avait arrêter de trouver la femelle argentée, devenue plutot terre et mousse, originalement belle dans son hybridage animal-végétal pour craindre qu'elle aussi ne s'éveille avec la rage folle de vouloir la mordre. Aussi, lorsqu'elle entendit des frottements, et donc, du mouvement dans la cellule de sa soeur, la sang de Nout se figea.
N'ayant pas la moindre source de lumière ici, puirsqu'elle ne portait pas de glowstick, la Séide ne voyait pas beaucoup plus que Romance, mais elle l'entendait se mouvoir, et la peur innonda sa tête. Heureusement, la piquûre d'adrénaline ne se fit pas prier et elle sentit des frissons parcourirent son corps et ses muscles, lui permettant alors de bouger pour se placer devant la grotte noir comme une gueule ouverte sur l'enfer. Les oreilles de la femelle s'applatirent contre son crâne, disparaissant sous sa masse imposante de cheveux blanc. Elle entendait Romance se rapprocher de l'ouverture. Elle entendait ses pattes recouvertes d'écorces glisser contre le sol de pierre. Puis plus rien. L'absence totale de bruit. Plus effrayant encore, ca ril laissait une sensation de suspens. Inquiète pour sa soeur, Nout fit un pas vers le gouffre noir qui menaçait de l'avaler. Elle n'avait pas le choix, sa torche s'était éteinte quelques heures plus tôt et la relève n'était pas encore venue la remplacer. Et peu de loups réfléchissait au fait qu'elle n'avait pas de bêtonnet magique et lumineux pour remplacer la lumière vivante de quelques langues de feu. Indécise sur la marche à suivre, elle hésita quelques secondes avant d'aboyer fortement afin d'attirer l'attention ici.
« Ramenez moi de la lumière ! Vite, j'ai entendu quelque chose ! »
N'ayant pas de réponse immédiate, Nout déglutit. Pourtant, elle avait trop peur pour Romance et à tâton, fit un pas de plus en inspirant profondément, les oreilles bien dressées pour capter le moindre petit crissement de griffes sur la pierre. Peut-être pourrait-elle déterminer la position de la louve mutée grâce à sa forte odeur et peut-être au son de son souffle. Une louve, même changée en plante, ça devait bien respirer... non ? Dans le doute, elle appela sa soeur, essayant de donner à sa voix blanche des notes apaisantes :
« Rom' ... Tout va bien ? Romance ? »
Elle espérait qu'utiliser un vieux surnom qu'elle utilisait lorsqu'lele était toute petite aiderait sa soeur à ne pas se laisser avoir par ses pulsions carnivores et du coup cannibales qui risquaient de lui être imposées par sa nouvelle condition d'hybride...
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| | | Feather Dino'dingo
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| Sujet: Re: Sauvages | Mutants et ceux qui les surveillent Ven 11 Nov 2016, 20:21 | |
| Entre la louve d'autrefois et ce qu'Everbloom avait fait d'elle, il y avait un immense fossé... ou peut-être pas en fait. Son pelage d'autrefois n'était plus, elle ne portait plus sur elle le mélange complexe des gênes de ses pères, sa peau, ses muscles, toute l'apparence avait changé. Paprika était devenu un être fait de bois et de ronces, un être qui avait besoin de soleil, de lumière et d'eau pour vivre (et éventuellement d'un petit quatre heures plus concret aussi). Elle était devenu quelque chose qui appréciait que très moyennement d'être enfermé dans une cellule froide et moche même si au niveau déco, la plantalouve n'avait pas vraiment la capacité d'avoir un avis là dessus et tant mieux pour les meubles car au vu des magnifique balafres murales, ils auraient pas fait longtemps et vu comment ikea est chiant à monter, pas sûr qu'on lui en aurait remis. Si physiquement, Papriplante était bien différente, niveau caractère, elle avait conservé pas mal de similitude comme un sale caractère, un besoin de bouger constant, une impatience à s'en rendre folle et un état d'agacement précoce. Depuis qu'elle avait retrouvé des forces, Paprika tournait en rond dans sa cellule et si au début, elle occupait ses journées à lutter contre Everbloom et à faire en sorte que son esprit demeure, maintenant, elle passait son temps à s'énerver contre les murs ou la porte, à s'exciter quand un loup sain passait trop près de sa cellule ou dans les moments les plus calmes, prendre un instant de repos comme si la créature végétale essayait de chercher une solution à tête reposée bien que lorsqu'on croisait son regard blanc, on pouvait se poser la question de si les plantaloups étaient capables de ça.
Depuis quelques heures cependant, Papriplante était calme, trop calme. La pénombre constante la dérangeait, son corps, ses instincts hurlaient un besoin urgent de sortir, de trouver le soleil, le rejoindre la plante mère qui l'appelait, de planter ses racines dans un sol meuble pour en tirer eau et minéraux, elle n'en pouvait plus de ce sol dur et inutile, de ce sol froid qui n'avait pour seul avantage que l'humidité et encore, pas une bonne. Non, c'était une humidité agaçante, une humidité pour champignon, ces choses qui se faisaient passer pour des plantes mais qui n'en étaient pas, ces choses qui allaient finir par faire pourrir le bois de son corps. Après des longs moments d'énervement, la plantalouve était calme, illogiquement calme. En réalité, quelque chose l'avait quelque peu perturbé, d'aussi loin qu'elle se souvenait (et Everbloom sait que ça remontait pas à des lunes), il y avait toujours eu un peu de lueur avec elle, une faible lueur rouge mais cette lueur avait disparu, elle avait par mégarde et surtout parce qu'elle s'en fichait complètement, marcher dessus et avec un bruit de verre cassé, elle s'était répandue sur le sol avant de disparaître. Le noir complet avait surpris la bête végétale et finalement, l'avait incité à dormir, c'est pour cela qu'elle était si calme depuis peu mais Paprika n'avait jamais eu de longues siestes, Papriplante n'en avait pas non plus. Elle entendit du bruit, un peu loin mais pas tant que ça, ce n'était pas à côté d'elle mais à proximité quand même et ça lui fit ouvrir les yeux, déformant un peu le bois pour laisser place à un trou blanc. Le son trahissait des mouvements lents, ce qui laissa une certaine somnolence continuer à demeurer en elle bien qu'elle fut chasser par quelque chose qui attira beaucoup plus son attention. Elle entendait les battements accéléré du cœur d'un être vivant puis une voix paniquée, inquiète. La louve végétale se releva alors, faisant grincer le bois de son corps et ses ronces dans un bruit de cordage bateau. Elle ouvrit la gueule, cherchant à capter elle ne savait trop quoi au final avant d'émettre finalement elle aussi un son. Ça n'avait plus rien à voir avec un début de hurlement de loup, non, le son produit ressemblait plus à celui du vent qui souffle dans une vieille souche. Elle se secoua, faisant cliqueté un reste d'accessoire de temps que la louve d'Everbloom ne connaissait pas avant de coller sa truffe au sol, cherchant de l'eau. Mais il n'y en avait, pas assez, et elle avait faim aussi, et besoin de soleil. Cet enferment était insupportable, elle voulait sortir. Alors elle jeta tout son être contre la porte qui l'empêchait de passer, faisant crisser ses griffes au sol, essayant de creuser la pierre, s'énervant et essayant de démolir sa prison.
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Pendant ce temps là dans une autre cellule, quelque chose de beaucoup plus... petit, plus pathétique, une blague sur racine à côté des autres, se dandinait sur sa tige, claquant des petite mâchoires de dionée dans le vide, se tortillant à cause de l'agitation d'à côté. Eeno aurait pu devenir un minimum classieux en plantaloup, aurait pu avoir de l'importance pour comprendre Everbloom, aurait pu perdre son titre de nul qu'on lui avait collé au poil en faisant un peu peur pendant l'event mais non, il se retrouvait le cerveau complètement bouffé par le virus everbloom et bloqué sous la forme de mini plante carnivore un peu hargneuse mais encore trouillarde dans une grande cellule parce que les autres étaient gentils alors qu'il aurait très bien pu finir dans une boîte à chaussure. Dans la vie, y'a ceux qui ont la classe et ceux qui n'en auront jamais. Bien qu'il ne puisse en avoir conscience, l'avantage était que contrairement aux autres, il n'était pas un réelle danger pour sa vrai meute (pas celle qu'avait joyeusement créer Everbloom)
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| | | Ehnala » Coriace
» Nombre de messages : 6396 » Age : 29 » PUF : Nala » Date d'inscription : 24/05/2010 » Personnages : ~
» Feuille de perso' » Points: 5200
| Sujet: Re: Sauvages | Mutants et ceux qui les surveillent Dim 20 Nov 2016, 10:57 | |
| Romance
Les sens de la créature sentirent l'arrivée de quelque-chose face à elle, puisque ses yeux ne voyaient plus. De quelqu'un. Par réflexe, son regard blanchi se dirigea vers ce qui approchait, et son museau suivit cette direction sans rechigner. Sa truffe frémit dans le noir. Ca sentait la vie, cette vie brutale et animale qu'elle en état petit à petit venue à haïr. Des sons s'échappaient de la chose devant elle, des sons qui ne faisaient plus sens aux oreilles hérissées d'excroissances de ce qui fut une louve. Elle entendait des battements inquiets de coeur, un souffle qui se faisait moins régulier. Et soudain, un son plus doux. Elle redressa les oreilles et tourna légèrement la tête vers la paroi, par-delà laquelle elle entendait bruire quelque-chose qui lui ressemblait. Une sorte de feulement lui parvint, et un frisson agita les feuilles sur sa longue queue. Lentement, ses babines se retroussèrent et elle laissait échapper le même bruit - aux oreilles des loups tout du moins, car dans ce nouveau langage, les nuances étaient plus agressives, plus chantantes et coupantes à la fois. Il faut sortir. Il faut tuer pour sortir.
Elle entendit l'autre Plante, celle qui était elle aussi enfermée, s'agiter. La créature secoua la tête, et sa queue sembla fouetter l'air avec une sorte d'agacement soudain. Elle sentait toujours l'animal qui s'approchait, mais cette fois-ci aucune somnolence ne venait ralentir ses réflexes et ses mouvements, mettre de la brume dans ce qui lui restait de pensée. Son regard revint sur la silhouette qu'elle sentait non loin. Elle entendit un autre son de loup, plus grave, alors que quelque-chose approchait. Mais là n'était pas l'important. Elle devait sortir, elle devait retrouver de l'eau et de la lumière, et quelque-chose l'en empêchait. Il fallait donc supprimer ce quelque-chose. Durant une fraction de seconde, la plantalouve fut parfaitement immobile, comme si elle avait perçu dans ce qu'on avait pu lui ire quelque-chose de familier, un écho de ce qu'elle était avant. Mais il n'en était rien. Les plantes ne prévenaient pas, les plantes n'étaient pas comme les loups. Elles savaient en éviter les assauts car les animaux faisaient une véritable parade avant de les attaquer, avec force sons pour les effrayer et postures supposées intimider. Non, les plantes riaient de cela. Les plantes attaquaient sans prévenir. Et c'est ce qu'elle fit.
_________________________________________________________ Anthem
Le destin avait voulu que finalement, il soit un tant soit peu utile dans cette affaire de loups mutants. La prison ayant été changée temporairement en salle de soin et les conflits avec les Brethens plus ou moins relégués au moins au quatrième plan, il avait vu ses deux rôles devenir complètement inutiles. Certes, il avait dû au même moment faire face à la période noire qu'avait traversé sa compagne et veiller sur elle lui avait, il devait se l'avouer, demandé plus de temps et d'énergie qu'il ne l'aurait cru. Il s'était occupé de leur jeune fille aussi, née au milieu de ce capharnaüm et en ce temps incertain. Inespérée, inattendue, une dernière petite lumière qui s'était allumée dans sa vie. Ses pensées se réchauffaient lorsqu'il songeait à ces moments passés avec elle. Il avait dû faire montre du'ne grande patience pour lui expliquer qu'elle ne pouvait pas venir aux Mines, que c'était bien trop dangereux pour elle. Lui en revanche, il se devait d'y aller. Tout d'abord parce qu'il était officiellement l'un des gardiens de prisonniers chez les Séides, et que sa place était là-bas. Désormais, les Savants ne pouvaient plus rien faire pour les contaminés et, de désespoir, on les avait enfermés au coeur de la terre en espérant les retenir le temps que l'on détruise ce qui se trouvait dehors. Ca c'était la raison officielle, celle qui faisait que tout le monde trouvait ça parfaitement normal qu'il aille se poster aux portes des cellules tel un Séide modèle.
Mais naturellement, il y avait une autre raison. Une raison qui faisait partie de ces choses que l'on avait isolées du monde extérieur. Lorsqu'il était entré dans la Mine par le couleur en pente douce qui y menait, il avait été saisi par l'odeur de peur qui se trouvait mêlée à celle végétale et accrue qui tapissaient l'atmosphère. Il n'avait jamais rendu une seule visite à Romance depuis qu'elle avait été déclarée malade. On évitait au possible tout contact avec eux, et seuls les Savants et ceux qui pouvaient leur prêter main-forte étaient les bienvenus parmi ces couleurs au plafond bas et aux échos inquiétants. Il était désormais rongé par une sorte de culpabilité, se demandant s'il n'aurait pas mieux valu venir la voir alors qu'il pourrait encore la reconnaître. Il avait reconstruit au fil des années sa vie avec les ruines qu'il avait semées dans son passé. Il avait pansé ses blessures, rassuré sa culpabilité. Mais il restait encore une plaie béante dans son existence, qui avait la forme d'une louve grise aux longs cheveux blancs. Et maintenant que les malades étaient devenus des monstres, il doutait de pouvoir guérir un jour cette blessure, qui était tout autant la sienne que celle de sa fille. On ignorait s'ils guériraient un jour et lui ignorait combien de temps il serait encore présent sur cette terre. Même si son pelage restait imperméables aux signes du temps pour le commun des mortels, il sentait l'âge venir sournoisement rendre ses os douloureux, amaigrir sa silhouette et rendre tout ce qu'il faisait plus fatiguant que ça ne l'était avant.
Oh ! il était loin de pouvoir prétendre à une quelconque plainte. Il savait qu'il avait déjà atteint un âge avancé et auquel nombreux étaient les loups incapables alors de faire ce qu'il continuait de faire. Peut-être l'armure que les ans avaient forgée autour de son coeur avait-elle dépassé l'irréel pour venir envelopper son corps également. Hypothèse absurde, il le savait parfaitement. Mais l'image était là. Il redoutait l'instant où cette armure se briserait, cet instant où viendrait le temps de la chute. Quelque-chose au fond de lui voulait rester pour ne pas faire naître les larmes dans les yeux de ceux qui l'aimaient. Il craignait ce que cela provoquerait chez sa chère Plume Blanche, elle pour qui il avait eu si peur ces dernières lunes. La venue d'Aora tempérerait peut-être son départ. Une nouvelle vie contre une ancienne qui s'en allait, il y avait comme une sorte d'équilibre.
Il se tenait presque immobile dans la pénombre lorsque les bruits commencèrent à émaner des cellules des enfermés. Ils n'avaient pas été spécialement assignés à certains prisonniers et, si Nout avait décidé de guetter les moindres geste de Romance, lui s'était placé entre plusieurs cellules pour en surveiller la globalité. Ils ne possédaient que deux torches pour l'ensemble des gardiens, et une pénombre aux ombres dansantes régnait dans la prison. L'anthracite identifia les bruits comme venant de la cellule de Paprika. Aux coups sourds qui furent portés contre la porte de fortune qu'ils y avaient mise, un frisson parcourut son échine. Le bois grinçait et gémissait. Fort heureusement, la créature derrière sembla rapidement s'attaquer aux parois, puis se calmer, sans doute inconsciente encore qu'elle pouvait sans doute leur échapper. Aucun d'eux n'avait encore parfaitement vu à quoi ressemblaient désormais les malades. Ils avaient commencé à les enfermer lorsque ceux-ci s'étaient mis à pousser des cris qui n'avaient plus rien de lupins et que leurs mouvements se gratifiaient peu à peu de sons de bois qui craque, de feuilles qui bruissent et de lianes qui ondulent. Puis la nuit était tombée. Et le silence était revenu sur la prison et ses gardiens.
Anthem n'avait aucune idée du moment auquel ils se trouvaient désormais. L'aube s'était-elle levée, là-haut, à la surface ? Aucun moyen pour eux de le savoir. Leur vie s'était soudain réduite à guetter les signes de vie des choses qui se trouvaient séparées d'eux par de minces parois de bois, parfois renforcées de vieilles barres métalliques. Il entendit de nouveau du bruit dans la cellule de Paprika, et sa silhouette presque statufiée se mit en mouvement pour s'en approcher. Au même instant, la voix de Nout s'éleva dans le couloir, brisant le silence pesant qui régnait sur la prison. Anthem tourna la tête vers elle, puis s'en fut chercher l'une des torches, accrochée non loin de lui. Mais alors qu'il revenait vers Nout, il constata un détail qui fit manquer un battement à son coeur. Il n'y avait pas de porte devant la cellule de Romance. Les échos des bruits qui étaient montés de la cellule de Paprika lors de son réveil résonnèrent dans son esprit. Il bondit en avant et laissa tomber la torche non loin.
"Nout, recule !" Lança-t-il.
Mais il était trop tard. La torche, qui avait roulé non loin, révélait les contours de la créature qui se trouvait dans la cellule. Le temps sembla se figer alors que le regard vairon d'Anthem se posait sur sa fille, devenue un monstre aux yeux vides et aux griffes grinçantes et acérées. Elle fixait Nout, qui tentait de l'approcher. Le glowstick vert du Soldat s'illumina brièvement, et jamais la situation ne parut aussi claire aux yeux de l'anthracite. Il voyait l'éclat prédateur qui luisait dans le regard de Romance, et l'espoir qui allumait ceux de Nout. Une myriade de solutions s'offraient à lui pour neutraliser la créature. Mais une seule lui permettrait de sauver sa fille. La lueur de son glowstick restait intense, l'auréolant d'émeraude, alors que le temps reprenait son cours, vers l'implacable issue de la situation. Il suffisait d'un mouvement. Il se ramassa sur lui-même et bondit en avant.
Au même instant, le monstre fit de même, dans une symétrie qui avait des airs de danse sauvage. L'épaule d'Anthem rencontra celle de Nout, projetant la jeune louve sur le côté, alors que la silhouette de Romance heurtait son corps avec violence. Elle était bien plus forte que lui et ils roulèrent au sol.
Il ne sut pas s'il sentit en premier le mur heurter son dos et faire vibrer ses côtes, les crocs de Romance qui se fichaient à la base de son cou, à la jointure entre ses épaules et son poitrail, ou ses griffes qui se crochetaient dans ses flancs. Mais il sut une chose avec certitude. Il avait réussi.
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| | | Cro » Héroïque
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| Sujet: Re: Sauvages | Mutants et ceux qui les surveillent Dim 20 Nov 2016, 18:33 | |
| Il y eu un mouvement de lumière derrière Nout, il y eu la démarche rassurante de son père qui venait l'épauler, et il y eu cet éclat de voix impérieux et dénué de sa douceur habituelle. L'esprit pourtant affutée de la jeune hybride perdit patte ensuite, comme si on avait brusquement mit sur pause les rouages de son encéphale. Le temps ainsi que son souffle se suspendirent alors que la torche amenée par Anthem tombait au sol dans un bruit mat. Les ombres dansèrent sous les prunelles de miel de la Matonne, dans la pénombre de la cellule de sa demie-soeur s'éveilla l'image d'un monstre qui n'avait de loup plus que la fine silhouette. Romance avait perdue cette couleur argentée, presque lunaire qui la caractérisait au profit de tons plus sylvestres. Les langues de feu de la torche au sol s'amenuisaient au contact de la pierre froide et lisse en offrant du terrain à l'obscurité. Une légère lueur verdâtre la combattait pourtant férocement d'un autre côté. Nout sut que le glowstick de son paternel s'était activé. Mais sa vision des choses à elle s'arrêta à ce bond immense qu'il fit lorsqu'elle tourna le museau vers lui, à son injonction. Dans la périphérie de ses yeux d'or où se miroitaient les dernières flammèches de torche, elle comprit que de l'autre côté, la Romance mutée en semie-plante cannibale sautait dans sa direction. Cet instant en suspens avait paru durer une éternité où une tempête d'incertitudes et de peur avaient paralysée la femelle grise et feu. Tout cela n'avait duré qu'une seconde ou deux en fait. Et le temps reprit son court.
Et le choc brutal, innatendu, l'envoya s'étaler quelques longueurs de queue plus loin, contre le bord de la paroi. La boîte crânienne de l'hybride louve-crocodile résonna sous le coup des ricochets contre la pierre en écho au heurt entre Anthem et Romance. L'adrénaline innonda finalement ses veines et enfin, son cerveau recouvra son acuité. Mais la douleur bourdonnait à ses tympans et une nausée la prit avec violence. Tremblante, chancelante, elle ne parvint pas à se redresser au premier coup. Elle avait mal. Ses iris n'arrivaient pas à accrocher les corps en mouvement de son père et sa soeur entremêlés dans une lutte hargneuse. La Matonne voulut se lever encore, mais retomba mollement. Si sa tête mettait du temps à faire réagir son corps, elle s'efforçait au moins de suivre des yeux la source de lumière prodiguée par le Raptor. Ce fût le coup de fouet dont elle avait besoin pour enfin relever le menton et bondir sur ses quatre pattes. Une fois encore, elle crut que son apathie durait depuis trop longtemps, alors que très peu de courtes minutes avaient défilées. Elle tituba mais tout en elle hurlait à ses muscles de suivre les ordres dictés par l'encéphale. Parce que c'était son devoir de Maton de protéger les siens de ceux qui étaient enfermés ici. Parce qu'elle était à la fois un soldat courageux et une fille voulant protéger son père. Elle savait que son père serait un combattant loyal pour les Séides, mais l'idée qu'il puisse se résoudre au pire pour protéger les vivants provoqua chez Nout le déclic final qui la fit revenir définitivement à la réalité malgré les tambours dans son crâne et la douleur cuisante à son épaule.
Elle ne voulait pas qu'Anthem se batte contre sa propre fille alors elle chercha à rejoindre la mêlée en s'attaquant au point le plus accessible de la plantalouve : la longue queue hérissée de larges feuilles. La Matonne gris sombre s'aggripa à ce membre mouvant comme une liane et y planta ses larges crocs crocodiliens. La solidité de cette mâchoire hybride lui permit de ne pas lâcher prise durant quelques secondes où un goût boisé envahit son palais. Fumet trop enveloppant qui força la femelle Séide à lâcher son étreinte pour aspirer une grande gorgée d'air peu oxygenée car non renouvellé régulièrement. De ce fait ici, on manquait vite d'air, on se sentait aussi plus vite épuisé, ou le souffle court. C'en était suffocant lorsque l'on voulait se battre avec tant d'ardeur. La jeune femelle louve reptilienne dû reculer pour respirer encore avant de repartir à l'assaut. Elle devait protéger son père. Elle devait protéger sa meute. Mais aussi, elle voulait sauver Romance d'une peine capitale que l'Alpha n'hésiterait pas à déclarer dès qu'il aurait connaissance de ce grabuge. Elle avait été assez longtemps seule avec lui, lorsqu'elle avait été missionnée pour le retrouver, pour le connaître mieux que quiconque. Du moins lui semblait-il... Nout brûlait de s'ajouter de nouveau à cet amas de poil, de crocs, de feuilles, d'écorces et de sève-sang. Il fallait absolument éviter le pire. Cette lucidité étrange qui laissait ses idées filées et en engendrées d'autres dans des scénarios toujours plus compliqué la perturbait. Comme fractionné, son esprit colérait de se sentir ainsi divisé de manière trop stable entre deux actions totalement différentes et donc d'être incapable de rester fixé à l'instant présent.
Cela n'altérant pourtant pas la faculté à sa battre de la louve aux cheveux de neige emmêlés. C'était juste extremement bizzare que cela lui arrive aussi dans un tel moment que dans des moments plus propices aux divagations... Tout en arrivant à cette conclusion, Nout planta ses crocs avec certitude dans l'une des pattes de Romance. Elle devait l'arrêter, en évitant de trop la blesser !
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| | | Liliandr!l » Accro'
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| Sujet: Re: Sauvages | Mutants et ceux qui les surveillent Mer 23 Nov 2016, 19:38 | |
| Elle se baladait très simplement –bon, pas forcement une bonne idée, vu sa situation- dans les terres des Séides, quand soudain, elle était tombée sur un loup. Cela lui sembla surprenant, de voir un aussi vieux loup aussi seul, dans son coin, malheureux. Mais il s’était évanoui, surement de fatigue, sur la route. En vérité, il était incroyablement maigre. Elle se demanda comme il faisait pour tenir debout, surtout que, dans une espèce de sacoche perdue sur son dos, ce trouvaient un tas de petites machines brillantes, métalliques. Il avait bien fini par se réveiller, ses yeux bleu vitreux l’avaient surement pris pour quelqu’un d’autre, et il avait tout simplement demandé qu’elle l’apporte quelque part. Elle avait du le soutenir sur la route, mais ils avaient fini par trouver les mines dont le loup parlait. Il voulait voir quelqu’un, assez pour se lever, malade et épuisé comme il était, le museau blanc taché de sang. En tout cas, il s’était appuyé lourdement sur elle durant tout le trajet, l’ayant fait promettre qu’à la moindre vue d’une plante carnivore, elle le laisserait là, et elle fuirait. Évidement, elle avait tout sauf l’intention de laisser cela arriver. Elle préférait encore se battre pour essayer de sauver le pauvre bougre, la personne qu’il voulait voir devait être importante pour qu’il soit aussi déterminé à la voir, se dit la louve. Il avait de la chance qu’elle soit assez forte pour le soutenir, ce vieux monsieur. Il lui semblait avoir, tout au moins 12 ans. Pauvre être qu’il était.
Les mines étaient en bas d’un amas de roche, et semblaient avoir vu de meilleurs jours. Ce qu’elle imaginait comme un endroit grouillant de loup-creuseurs-de-belles-pierres, de chariots pour les transporter … l’endroit avait tout l’air d’une mine abandonnée… Sauf que …. Elle entendait des grognements étranges de l’intérieur. Le vieux loup et elle pointèrent museaux et oreilles vers l’intérieur, à peine rentrés dans le lieu, immobilisés par ces bruits. Ce n’était pas là des grognements de loups. Le pelage de la jolie s’hérissa, l’inquiétude là touchant, s’engouffrant entre ses côtes, dans son sang, tel un visqueux poison. Que pouvait-il donc y avoir dans ce lieu, qui face des bruits pareils ? Le vieux blanchâtre-brun qu’on devinait comme ayant un jour été d’un blanc immaculé grogna quelque chose, en essayant de se diriger vers les cavernes qui se présentaient devant eux, mais trébucha. Elle le rattrapa tout juste, quand soudain, une voix monta des profondeurs, parmi les grognements, faible mais distincte : « Ramenez moi de la lumière ! Vite, j'ai entendu quelque chose ! »
La louve regarda le vieux, puis le fond de la cave, puis le vieux.
« Écoutez … Vous êtes mieux ici que là bas, je vais aller chercher la personne que vous voulez voir … Non ne vous levez pas je vous prie ! » S’exclama t’elle, en l’obligeant à se rallonger sur le sol de pierre.
« Attendez, je reviens de suite, d’accord ? »
Le vieux ouvrit la bouche pour protester, avant de laisser tomber son museau par terre, l’air d’être d’accord, mais sans tout de même perdre cette étoile dans ses yeux qui disait ‘dès que tu ne regardes pas je vais y aller miss … ‘. Elle soupira et se détourna de lui, avant de plonger dans le sombre de la caverne. Elle aurait aimé avoir un glowstick, comme les autres loups, qui lui aurait illuminé le passage, mais son glowstick, qui n’en était même pas un vrai, était noir comme la nuit, et semblait tirer la lumière vers lui pour l’achever totalement. Elle chemina entre ce qui avait l’air d’avoir été des paillasses, délaissés. C’était un curieux mélange entre une mine abandonnée et un hôpital cédé à l’oubli. Elle entendit la louve –car elle pouvait enfin différencier l’intonation de voix-parler de nouveau. Mais cette fois ci, elle parlait à quelqu’un. La louve pressa le pas en apercevant de la lumière. Elle contourna un gros rocher, et observa ce qui semblait être une cellule, avec un loup sombre à longs crins blancs à l’extérieur, la porte entrouverte, d’où se répandait une lumière vacillante, pareille à une flamme. Elle s’approcha, quand soudain, le vieux loup qu’elle allait apostropher hurla quelque chose pour se précipiter à l’intérieur de la grotte. Il y eut un bruit horrible qu’elle ne connaissait que trop bien, et la louve pâle blêmit, avant de se jeter en avant, sautant devant l’entré de la grotte, cherchant celui qui venait de se faire mal. Ses pupilles rétrécies entourés de bleu tombèrent sur une scène de carnage. Une louve aux longs cheveux blancs magnifiquement tressés gisait au sol, l’air sonnée, et le sombre aux crins de blancs, le cou déchiqueté, était de même, évanoui ou pire. Mais le plus étrange, le plus inquiétant, qui fit s’hérisser le pelage blanc et noir de la femelle, entraînant un profond grognement, était la créature au museau ensanglanté. Ce n’était pas une plante carnivore. Ce n’était pas un loup non plus. L’affreuse mutante –elle semblait bien être une femelle, avec pareille coiffure- grognait, une lueur étrange dans ses yeux entièrement blancs. Elle ressemblait à un ours qui avait attrapé la rage, aveugle, violent, colérique. La situation lui sembla évidente, elle montra des crocs à la plante-louve avec un nouveau grognement, plus féroce. Si cette créature s’échappait, elle trouverait le vieux loup blanc aux cheveux bleus et au monocle illuminé de vert, qui n’était absolument pas en état de se battre. Elle allait tout juste se jeter dans la mêlée, quand la jeune louve la prit par surprise.
Elle l’avait sous-estimée.
Elle se jeta sur la mutante avec férocité mais … pas trop. C’était comme si elle … ne voulait pas la blesser. Elle avait un regard tout à fait singulier dans ses yeux, un regard qui lui pinça le cœur. Elle ne comprenait pas la situation, mais tout ce qu’elle savait, c’était qu’elle ne pouvait rester ici à garder la porte et sortir le vieux loup à moitié égorgé en même temps. Elle hésita, sur le pas de la porte, son cœur battant très vite. C’était là un choix qu’elle ne voulait pas avoir à faire. La louve à l’étrange force semblait occuper pour un instant l’attention de la mutante, et Hikotsu remarqué un grosse pierre près de l’entrée, qui aurait du recouvrir la porte.
« Il faut l’enfermer à l’intérieur ! » Hurla t’elle à la louve aux cheveux, qu’elle ne connaissait pas. Cela lui semblait être la seule solution. Mais le vieux loup ?
« Quand je te le dis, attrapes le vieux, et sort ! » s’exclama la blanche. Elle espérait qu’elle serait assez rapide, elle ne savait pas comment faire autrement. Mais le combat semblait prendre un mauvais tournant, avec la louve qui ne s’accrochait plus qu’à la patte. Alors la blanche se posta bien dans l’ouverture de la grotte, les crocs à l’air. Elle savait se battre, oh oui qu’elle savait se battre, et elle pouvait être violente, ça oui, aussi. Elle n’avait jamais confronté pareil animal, mais à deux, il n’y avait pas moye, qu’elles n’arrivent pas à repousser la bête. Elle prépara ses griffes, les entendant crisser sur le sol de roche, avant de …. Elle s’arrêta en apercevant la torche qu’elle attrapa dans ses crocs. Oui ! Le feu ! Elle devait l’attaquer avec du feu ! Elle regarda la bête. Espérons que ça fonctionne. La louve aux incroyables cheveux ne la retenait qu’à peine. Elle se jeta en avant et frappa la louve avec les flammes, qui touchèrent ses ‘cheveux’ blanchâtres, sans laisser la torche lui échapper, en restant bien entre elle et la porte, la sortie. Le vieux blanc, qui s’approchait lentement, dans l’ombre, des bruits de bataille.
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| | | Ehnala » Coriace
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| Sujet: Re: Sauvages | Mutants et ceux qui les surveillent Mer 30 Nov 2016, 09:53 | |
| Romance
Alors qu'elle bondissait vers l'animal qui lui bloquait le passage, quelque-chose d'autre s'interposa. Ses sens bien plus sensibles eurent largement le temps de voir qu'il s'agissait d'un autre loup, qui tentait lui aussi de l'empêcher de sortir. Le concept de protection était devenu quelque-chose d'abstrait pour la créature, et elle ne vit dans cet acte qu'un assaut contre elle. Ce qui amplifia considérablement la rage qui bouillonnait en elle, mélange dangereux de frustration, d'un besoin bestial de trouver la lumière et d'une haine sans bornes à l'égard de ceux qui voulaient la retenir prisonnière. Lorsque son corps heurta celui de l'autre animal, elle était prête. Ses griffes se plantèrent avec une précision inouïe dans les flancs de sa nouvelle proie nommée et d'un mouvement leste, elle l'écrasa au sol. dans son élan, elle manqua de heurter la paroi à son tour. L'autre se débattit et tenta de la renverser sur le côté,mais c'était risible. Toutes ses tentatives étaient de doux tapotement pour la Plantalouve dont la force dépassait de très loin celle d'un loup. Et bien plus que tous les présents ne semblaient l'imaginer. Elle planta sans hésiter ses crocs dans le poitrail de son adversair,e manquant de peu sa jugulaire Le goût du sang envahit sa bouche, agréable, goûteux. Car les plantes qu'elles étaient devenues n'avaient pas uniquement besoin de lumière. Elles se délectaient de leurs proies animales, qui les rendaient bien plus fortes que ne pouvaient le faire toute l'eau et tout le soleil du continent. Tout s'était passé très vite autour d'elle. Elle sentit une douleur picoter sa queue et cela fut une distraction suffisante pour qu'elle redresse la tête, décrochant ses mâchoires du loup en dessous-d'elle. Ce dernier ne bougeait plus. Le danger était ailleurs.
Elle vit l'autre loup se jeter finalement sur elle et planter ses crocs dans l'une de ses pattes. L'armure de bois qui les recouvraient la rendait totalement immunisée à toute blessure à cet endroit précis, mais cette fois-ci, elle se décrocha complètement de la silhouette inconsciente sous elle pour lancer un feulement crissant à l'intention de l'animal qui l'attaquait. Le son résonna entre les parois, amplifié, vrillant sans doute les oreilles des mammifères présents. Au même instant, elle sentit un éclat de lumière. Mais une bien dangereuse lumière. Le feu. Une chaleur prédatrice toucha son cou à travers ses cheveux. Sa réaction fut immédiate, imparable. Elle eut un mouvement de côté et sa longue queue hérissée de feuilles vint fouetter avec violence le loup qui portait le feu, le projetant sur la paroi. La graine de peur qu'avaient ajoutée les flammes venaient de faire de la créature une bête piégée et blessée. La plus dangereuse qui soit. Avant même que l'animal qu'elle venait d'attaquer ne touche le sol, elle s'était retourné dans un mouvement souple, presque reptilien, vers celle toujours accrochée à sa patte. Elle la décrocha d'une violent coups de griffes à la tête, l'envoyant valser sans plus de cérémonies. Alors elle bondit en avant.
Elle passa largement par-dessus le loup qui avait tenté de l'attaquer avec le feu et traversa avec un fracas monstrueux la paroi qui entourait la porte et menait vers l'extérieur. Couverte de poussière et de débris de roche,s elle poussa de nouveau un cri, à l'intention des autres Plantes qu'elle sentait agitées non loin. L'entraide, elle ne comprenait plus ce que cela signifiait. Mais une sorte d'instinct la poussait à les appeler à sortir eux aussi. Ils devaient rejoindre la jungle. Ils devaient retrouver l'eau. Ils devaient retrouver la lumière.
Ils devaient tous les tuer.
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| | | Vekah » Têtu
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| Sujet: Re: Sauvages | Mutants et ceux qui les surveillent Mer 30 Nov 2016, 14:20 | |
| Vulkain ~ Le magmatique...
Bien avant que tout ne dégénère dans la prison...
Vulkain s'était écroulé devant la mine, puis on l'avait ramené à l'intérieur. Il réussit à sortir un petit laps de temps des limbes, au-dessus de lui se tenait un loup blanc puis celui-ci changea rapidement pour un mâle clair, un Brethen. Le zélote se ria de lui de le voir ici, mais cela fut bref et retourna bien rapidement dans les ténèbres. La maladie avait raison de lui et la fière lui était insupportable. Le corps bouillant, limite brûlant, une vision de plus en plus flou, le pelage bientôt insistant, un afflux abondant de bave, des griffes en miette, tout partaient en couille et rapidement. Le jeune mâle ne se rendit même pas compte qu'on le déplaça dans une cellule, au début sans barreaux. En quelques jours, la fièvre passa, mais les autres symptômes s'était amplifié. De plus, quelque chose n'allait pas dans la tête de Vulkain. Dès qu'un soigneur s'approchait de lui il voulait le mordre, le dévorer, le bouffer. Il voulait sortir, partir loin d'ici, voir le soleil, rejoindre quelqu'un dehors. Oui, on l'attendait à l'extérieur. Il devait partir d'ici et vite! Le loup fut rapidement enfermer au tréfonds de la mine et les autres contaminer ne tardèrent pas à le rejoindre. Les matons l'avaient placé tout au fond dans la plus éloigner des prisons et une imminence pierre bloquait l'entrée. Les Precursors avaient bien travaillé leurs geôles, à croire qu'ils étaient prêts à faire bien plus que ce qu'ils n'ont réussi à faire. La roche ne fermait pas complètement l'entrée, dans les coins du bas de l'ouverture, il y avait de petits trous de quoi respirer un air un peu plus sien. Plus les jours passaient, plus Vulkain s'effaçait. Il n'était même plus capable de reconnaître la voix d'Anthem. Son keffieh était en morceau éparpillait un peu partout dans sa prison, heureusement pour lui son glowstick n'était pas brisé.
Les autres créatures comme lui s'agitaient puis se clamaient, tantôt leurs corps se jetait sur les murs tantôt elles restaient immobile. Les matons étaient très peu, il pouvait les sentir eux et leurs peurs. Lui il restait étrangement clame au fond de sa petite cellule. Il était couché, les pattes croisaient et la tête haute. De temps à autre on pouvait entendre quelque chose crissait sur les parois en pierre ou rampait sur le sol, jamais rien de visible. C'était louche, mais impossible de savoir ce que trafiquait l'autre Planta Loup.
Et maintenant...
Une de ses congénères sembla bien s'agitait à l'autre bout de la prison. Des voix lupins s’élevèrent, éprit d'un sentiment qui lui était maintenant inconnu. Il y eu de l'agitation, des cris de douleur, l'odeur de sang.
"Il faut sortir. Il faut tuer pour sortir."
Les oreilles de Vulkain s'étaient dressées sur son crâne, c'était le moment le plus propice pour sortir d'ici. Le mâle mutant se leva décrochant ainsi de son corps les racines qu'il avait mies des jours et des jours à faire pour ronger la roche qui bloquait son entrée. Des ronces se soulevèrent du sol qui n'était plus que poussière de roche pour éteindre sa porte déjà en sale état. Le Planta Loup fonça dans celle-ci tel un taureau épalant son toréador pour le tuer. La grosse pierre éclata en un fracas particulièrement brouillant. Le prince aux ronces sortis d'un bond de sa prison passant par-dessus les gravas de ce qui restait de la porte qui le retenait. Il était loin des autres, mais cela n'était pas un problème. Tel une vipère, il se faufila vers l'odeur de sang et sa consoeur Planta Louve qui s'était elle aussi libérée. Vulkain passa devant plusieurs cellules et ignora complètement ceux qui étaient à l'intérieur. Romance défonça tout sur son passage dans une attaque et envoya valdinguer Anthem, Nout et Hiko. Une odeur sanguine flotait dans l'air, ce qui mit rapidement le mutant en appétit.
Non loin de lui des bruits de mouvements se firent entendre. Le mâle mutant encore dans les ténèbres huma l'air bruyamment. Tout proche de lui se trouvait une proie. Lentement, sournoisement l'ombre du mâle se dessina près du loup ailée au monocle. Il n'aurait jamais dû venir ici et s'éloignait de sa gardienne. Tel un serpent, la queue de ronce s'enroula sur l'une des pattes arrières du vieux Aristote et le tira d'un coup sec vers lui, enfonçant ainsi les largues épines dans sa cuisse. L'entraînent dans les entrailles sans lumière de la mine, une scène digne des films d'horreur. Que va donc devenir le vieux loup sans défense fasse une créature terrible affamer de chaire fraîche?
- Résumer :
En gros, Vulkain défonce sa porte en pierre dans un bruit notable puis il se pointe après que Romance est foutu une branler à Anthem, Nout et Hiko. Il tombe par hasard sur Aristote et le traîne dans les couloirs sombres de la mines avec sa queue pleines épines pour le bouffer.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sauvages | Mutants et ceux qui les surveillent Dim 11 Déc 2016, 09:42 | |
| C'est essoufflé que Twitchell regagna la mine. Il n'en était sorti que temporairement, raccompagnant Ieno aux abords de la jeune cordillère, avant de lui fausser compagnie pour filer à nouveau dans la mine. Il se refusait de quitter cet endroit, de manquer à son engagement de prisonnier. Tous les dires de l'autre mâle n'avait su le convaincre, comme quoi il ferait mieux de ne jamais regagner la mine, de continuer sa peine attaché quelque part, dans un endroit qui lui aurait davantage profité. Ne serait-ce qu'au niveau de la sécurité. Il savait, que les loups aux abords de sa cellule, ceux malades, devenaient un peu bizarres. Puisqu'il était souvent présent dans sa cellule, il les avait souvent entendu, avec l'écho présent dans les mines. Les grondements. Les bruits étranges. Les conversations entre les savants. Tout cela ne l'avait guère rassuré. Il n'empêchait qu'il avait décidé de rejoindre ce qu'il considérait tristement comme son chez-lui. Sa cellule, là où il avait sa place, là où il se devait d'être. Il espérait que son absence n'avait par ailleurs été remarquée, qu'on ne le punirait pour cela. Peut-être se verrait-il privé de nourriture pendant un certain temps, ou assimiler à d'ingrates tâches. Soit, il aurait tout accepter, pour se faire pardonner cet affront. Même de sauver un vieux loup qui se faisait trainer par un autre, prit en lasso dans la queue d'épines de son assaillant.
... Twitchell s'arrêta net, le cœur battant, observant ce macabre spectacle se dessiner devant ses yeux. Il ne rêvait pas. Un loup, qui ressemblait aussi à une plante, était en train d'en trainer un autre, pour... Une raison qu'il ne préférait pas imaginer. Mais que se passait-il ?! Ce n'est pas comme s'il n'y avait eu que ça. Non. D'agitation, il y avait bien plus. Des loups qui se battaient ? Des loups déjà blessés ? De sa position, il ne pouvait le savoir. Il entendait cependant suffisamment de choses pour ne pouvoir en être rassuré. Et l'odeur du sang qui s'élevait des tréfonds de la mine, et la peur. Sa peur. Son ami avait eu raison. Son mauvais pressentiment était justifié. Il était en danger, à rester ici. Mais maintenant qu'il avait prit connaissance de ce qui était en train de se tramer, il ne pouvait partir et faire comme s'il n'avait jamais rien vu. Et surtout, il ne pouvait ne pas venir en aide à ce loup blanc. Twitchell était foncièrement altruiste, pensait plus aux autres avant de penser à lui-même. Aurait été capable de se sacrifier si cela aurait pu porter secours à une autre personne. Raison pour laquelle il était toujours ici, alors qu'il aurait pu se sauver depuis bien longtemps déjà, sans que cela ne pose véritablement de soucis à quelqu'un, puisqu'on devait déjà être au courant de ses petites escapades que lui supposaient secrètes mais qui ne devait pas tant l'être. Sait-on jamais, si il avait attiré des ennuis à ses geôliers.
Alors, pour la première fois de sa vie, Twitchell décida de se montrer courageux. Aussi se décida-t-il à porter secours à ce loup blanc à la longue chevelure, qui d'une façon ou d'une autre lui faisait penser à Maisie. Et puis, s'il ne le faisait pas lui...personne d'autre ne le ferait, visiblement. Il aurait été triste de laisser ainsi ce mâle périr. Et il fallait bien faire un peu bouger les choses, aussi. Le souffle court, son cœur battant presque douloureusement contre sa poitrine, Twitchell se mit alors en mouvement. Ses griffes crissèrent sur le sol, et il se projeta en avant, accélérant pour joindre la position des deux loups en poussant un grondement venu du fond de ses entrailles.
« Hé, laisse-le tranquille, lâche-le !! »
Il se jeta à sa proximité, voulant ainsi le surprendre, avant de bondir en arrière pour se mettre hors de porté de ses griffes. Son glowstick s'activa, laissant échapper sa gardienne, puisqu'il était préférable qu'elle assure sa défense. Ou en l’occurrence, la libération de l'autre loup, puisque Colette n'était conçu pour se montrer offensive après tout, et malgré l'intention de ce plantaloup, Twitchell n'avait pas l'intention de lui faire du mal. Les sourcils froncés sur ses yeux clairs, Twitchell gronda, sa courte échine hérissée sur sa nuque. Dans une forme plus massive, être malléable qu'elle était, son entité fondit sur le plantaloup, désireuse de lui faire lâcher sa prise, à défaut de tenter se faire prendre à sa place puisqu'elle n'aurait risqué grand-chose. Si son objectif était atteint, l'entité pourrait se modeler sous la forme d'une cage, temporairement, et lui pourrait alors aider le vieux mâle à se relever, afin de le transporter à l'abri, le faire quitter la mine pour le ramener d'urgence à la jeune cordillère. Oui, c'était ce qu'il devait faire, l'emmener au post de secours, et vite. Loin de ces loups devenus fous. Avec rage et détermination, Twitchell se rapprocha du loup blanc, venant épauler son entité dans la quête de libération du casse-croûte de Vulkain-plante.
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| | | Feather Dino'dingo
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| Sujet: Re: Sauvages | Mutants et ceux qui les surveillent Dim 11 Déc 2016, 13:56 | |
| Il se passait pas mal de truc de l'autre côté de la porte de sa cellule, il y avait du bruit, des grondements, des chocs, le son d'une liane qui fouette l'air. Il y avait des odeurs, celle chlorophyllienne des êtres comme elle et celle de la peur et du sang des animaux normaux. Mine de rien, ça restait loin d'elle, même son gardien était parti. Paprika n'avait jamais apprécié d'être ignorée et en général, elle s'arrangeait pour montrer toute sa frustration aux autres. Pour Papriplante, c'était un peu près la même chose, on ne la laissait pas de côté alors qu'il y avait de l'action. Elle était un peu ce genre de monstre qui vous fonce dessus dés que vous allez un peu vite, ce genre de bestiole qui vous courra après jusqu'au bout juste pour le fun. Papriplante avait besoin d'en découdre, de se battre elle aussi mais dans sa cellule, elle ne pouvait que griffer et s'éclater le bois de l'épaule contre le rocher qui la maintenait enfermée dans sa cellule. C'était une bonne idée de la part des séides d'avoir bien fait attention à bien bloquer sa porte à elle (en même temps, ils devaient savoir comment était leur alpha, que sa forme végétale ait un encore plus mauvais caractère était probablement une chose à prendre en considération) mais pour la plantalouve, ça ne lui donnait qu'une raison supplémentaire de les haïr encore plus. Alors elle poussa un nouvel hurlement plantalouvien, donnant un fond sonore un peu sinistre à la scène. Ce n'était pas les autres plantaloup qu'elle essayait d'appeler ainsi, non, sur ce côté là mine de rien, ils étaient devenus pas mal égoïste, non Papriplante appelait autre chose.
Avant, elle était alpha et son pouvoir attirait les insectes. Maintenant, elle n'était plus qu'une prisonnière mutée par un virus étrange et qui avait brisé son glowstick, du moins, ça c'était dans la théorie. Même dans cet état, la louve, qu'elle soit en planta ou en normal, restait une chef dans l'âme et aujourd'hui, ça ne changeait pas. Grouillant, bourdonnant, répondant à son appel, au loin, sa nouvelle armée arrivait. Seul bémol, c'est qu'ils étaient un peu lents ces imbéciles, probablement, qu'ils s'entre-dévoraient entre temps à fur et à mesure qu'ils se regroupaient. Heureusement pour Papriplante, malheureusement pour les loups et l'entrée, l'un des géants d'Everbloom dormait non loin des mines lorsque l'appel retentit, là sous les feuilles mortes, profondément enterré dans l'humus humide de la forêt. Son corps étaient si long que lorsqu'il bougea pour se lever, on aurait pu croire que c'était les racines des arbres qui s'étaient mise à bouger pour une petit promenade. Rapidement, l'affreuse bestiole se dirigea vers la mine avec le bruit de pas d'une armée, c'est ça d'avoir autant de pattes.
Papriplante ne parvenait pas à se libérer, hé bien soit, elle avait trouvé une solution. Bloquée dans sa chambre, elle avait tout de même invité des amis, la plupart insectes géants d'Everbloom qui arriverait dans quelques temps et une scolopendre qui dormait non loin, géante aussi, parce qu'Everbloom aimait faire dans la grandeur. Une taille embêtante pour les loups... quoique, la bestiole de retrouvait coincée à l'entrée, essayant de passer ses crochets menaçant mais ne parvenant pas à aller plus loin.
***
Eeno lui tout le monde l'oubliait, même la forêt. Ce n'était qu'une plante minuscule qu'un louveteau pourrait aplatir. Mine de rien, avouez Séides que vous aimeriez que tout les plantaloups soient comme lui. |
| | | Liliandr!l » Accro'
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| Sujet: Re: Sauvages | Mutants et ceux qui les surveillent Dim 11 Déc 2016, 16:25 | |
| Hikotsu Comment un être pouvait-il avoir autant de force dans sa queue ? Dans sa queue bordel ?! La blanche de noire rencontra le mur avec violence, tout l'air de ses poumons la quitta d'un coup, et elle glissa jusqu'au sol inspirant précipitamment, tentant de retrouver de l'oxygène, vite vite vite. Elle laissa sa respiration se calmer un peu, avant de se lever, inquiète, très doucement. Est ce qu'elle avait cassé quelque chose ? Il s'avéra que non. Bien que ses cotes étaient douloureuses, l'impact ne les avaient pas brisées. Heureusement. Ce n'était pas un endroit pour être infirme. Ce n'était pas des loups qui le permettraient. C'était quoi, ces monstres ?
Elle s'appuya bien sur ses pattes, les testant un instant, avant de jeter un loup d’œil à la louve aux beaux cheveux tressés, et de se rendre compte de sa blessure. Elle se jeta en avant, en espérant que la jeune la louve la voyait, malgré le sang. "Ça va ?" demanda t'elle, inquiète, avant d'arracher d'un coup de griffe un de ses guêtres de la patte postérieure gauche, et de lui tendre. "Tiens, fait toi un bandage ? Vite !" Elle chercha du regard le vieux loup gris sombre aux longs crins de blanc. "Il faut qu'on le sorte ...."
Il n'y avait absolument aucune chance qu'il ne survive, s’il restait ici. Elle se demanda s'il y en avait plus de bêtes comme ça. Elle espérait que non, comment sortiraient-elles sinon ?
Elle se figea, et la blanche devint, si c'est possible, encore plus pâle.
La louve mutante courait vers la sortie, la sortie ! C’était là qu’elle avait laissé le vieux loup qui voulait voir quelqu’un. Elle sembla complètement oublier la présence de la jeune louve, ses pupilles s’amincissant des fentes noires dans le bleu de ses iris, la flamme de la torche, tombée au sol s’u reflétant à l’infini. Elle se secoua, et tourna aussi vite qu’elle pouvait, sortant à toute allure, pour tomber sur le spectacle qui lui pinça le cœur. L’un côté, un mutant, un nouveau mutant, traînait le blanc au loin, et un jeune loup beige, doublé d’un … d’un truc violet qui volait –heiiiiiiin ?- s’y attaquait. Elle ne se posa pas de questions, ne jetant même pas un coup d’œil vers la sortie où la précédente mutante tentait de s’enfuir. « Vieux loup ! » …. Bon, ce n’était pas très gentil, hurler ça comme ça, mais elle ne savait pas son nom. Elle se rua sur la bête aux ronces, ses griffes sorties, pour les planter dans les ronces qui entouraient la cuisse du vieux loup tentant de le débarrasser de l’étreinte mortelle du prédateur chlorophyllien. Il ne fallait pas qu’il meurt. Elle allait le protéger ! Elle ne voulait pas voir un autre So.
Aristote Il l’avait entendue, il avait entendu se feulement, et malgré que ça ne ressemble pas du tout à la Romance qu’il avait connu, quelque chose lui dit que c’était elle. Quelque chose qui fit qu’il se tourna vers la cage, et que l’ombre de l’autre mutant, qui s’avéra être Vulkain, passa inaperçue. Jusqu’à qu’il la sentit. Et il la sentit bien, hein, pas de doute là-dessus. Il hurla, surpris, la douleur traversant son corps, et tomba au sol, glissant sur la roche. Il grogna, sa force était limitée. S’il se débattait, l’étreinte ne ferait que se resserrer, il en était certain. Et s’il se battait, il serait encore plus rapidement digéré. Il fallait garder le plus d’énergie, pour pouvoir se dégager au moment opportun. Il cria donc à l’aide, il ne pouvait faire autre chose, tentant d’accrocher, sans succès le sol de ses griffes. Il n’allait pas mourir, pas comme ça. Pas sans que Romance aille mieux. Il ne …
Il la vit. Il l’entrevit.
Dans la lumière de la grotte, une lumière de flamme vacillante, une forme verte aux longs cheveux de blanc bondit à l’extérieur. Accompagnée d’une odeur. D’une odeur de sang, encore plus puissante que celle sur son torchon. « Romance ! » Il cria, mais sa voix, à demi éteinte, résonna à peine. Il la vit appeler les autres, puis quitter la douche de lumière, bondissant vers la sortie. Non. Non non non, il ne pouvait pas la perdre comme ça. A ce moment un autre loup s’attaqua à Vulkain le mutant. Son pouvoir, violet l’accompagna, et la louve blanche de tout à l’heure apparut dans son champ de vision flouté, attaquant la bête.
Elle avait du être surprise par autant de loups d’un coup, mais en tout cas, elle le relâcha, d’un infime centimètre. Le vieux loup grogna, et mobilisa toute sa force, pour tirer sa patte hors des ronces. Celles-ci lui entaillèrent la peau, arrachant sa fourrure blanche, laissant des gorges profondes dans sa cuisse, et le bas de sa patte arrière. Il garda les crocs fermement fermés. Pas question que le Vulkain-version-écologique2.0 ne le rattrape. Sur trois pattes, la dernière traînant sur le sol, il se tira loin du loup. Et se releva, boitant le plus loin de l’autre qu’il pouvait, vers le sortie. Il fallait qu’il sorte. Ici il ne tiendrait pas. Il tourna un coin … Et tomba sur l’horreur. C’était un insecte. Mais un insecte géant. Ah. Ca, c’était Paprika. Merci Paprika. Tu ne pouvais pas avoir un pouvoir qui fasse pousser des marguerites plutôt ? En tout cas, ils allaient perdre Romance si ça continuait comme ça. Elle filait, déterminée à sortir. Peut être avait-elle besoin de plus CO2, comme une plante ? Mais surtout de lumière ?
Il tomba sur ses fesses, sa patte le poignardant de douleur, piocha dans son sac un petit objet métallique, qui ressemblait à un petit frisbee avec des crochets, l’attrapa dans sa gueule, visa aussi bien qu’il pouvait, et lança l’objet, son glowstick s’illuminant pour donner vie à sa création. Elle devrait toucher son but. C’était ça qu’il voulait.
Il ne vit pas si le traqueur atteint sa cible, où elle se serait fichée grâce à ses piques de métal dans la peau de Romance. Pardon Roman ce, se souffla t’il. Il n’aurait jamais cru que cette chose, il devrait l’utiliser sur sa chère compagne. Quel sort. Il grogna contre la douleur. Il était à deux doigts de perdre connaissance, mais il ne devait pas. Son instinct de survie puisait dans sa douleur, dans son amour, dans sa tristesse pour lui donner chaque molécule d’ATP dont dépendait sa survie. Sa phosphocréatine étaient bien partie, dieux qu’il était fatigué.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sauvages | Mutants et ceux qui les surveillent Dim 11 Déc 2016, 16:53 | |
| Il lui avait faussé compagnie. Le petit con. Sans se poser de question, Ieno s'était rapidement relevé, grimaçant lorsque ses blessures piquèrent désagréablement. Son regard bicolore fouilla les alentours. Il fallait qu'il retrouve Twitchell, maintenant, avant qu'il ne soit trop tard... Il ne pourrait pas vivre avec sa mort sur la conscience. Le mâle brun partit donc en direction de la mine, malgré son corps qui lui criait grâce pour ce soir. Il n'y avait plus de temps à perdre.
Dans la mine, c'était l'horreur. Il s'était attendu à tout, mais pas à ça, pas à ces loups, autrefois fiers camarades devenus plantes monstrueuses. Des monstres qui se battaient contre des camarades, qui menaçaient des vies. Qui menaçaient la vie de Twitchell qui, au passage, s'était courageusement jeté dans l'arène, aidé de son entité.
▬ TWITCHELL !
Si il avait su qu'il serait pris là dedans ce soir... Par chance, le loup blanc retenu captif par Vulkain-plante réussi à se tirer d'affaire... Pour le moment. La situation ne lui plaisait vraiment pas, ils n'étaient pas en position de force... Et pour ne rien arranger, voilà qu'un immense scolopendre bloquait l'entrée.
▬ Il faut qu'on parte d'ici, vite, tout le monde !!
C'était une question de vie ou de mort. Lui n'avait, pour sa part, aucune envie de finir comme casse-croûte de Plantaloup. Plantaloups qu'il aurait pu s'amuser à reconnaître... Si il n'était pas aussi paniqué. Au lieu de jouer aux devinettes, il se rapprocha de Twitchell.
- Twitchell... La sortie vers laquelle on est passés tout à l'heure, faut que tu nous y guide !! Faut qu'on sorte de cette mine, on va tous crever sinon !
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| | | Vekah » Têtu
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| Sujet: Re: Sauvages | Mutants et ceux qui les surveillent Dim 11 Déc 2016, 17:43 | |
| Le bruit des griffes de sa victime crissaient sur la pierre, cherchant désespérément à s'accrocher quelque part. En vain. Le Plantaloup pouvait sentir la peur et les tourments du mâle blanc, mais ce n'était pas grave en soit. Il allait bientôt être libéré de sa peur. Le vieux se débattait du mieux qu'il pouvait, hélas, il était trop faible. Ce dernier poussa un cri ou plutôt il sembla appeler quelqu'un. Non, il ne devait pas. Il devait rester une gentille proie facile. Vulkain allait pour donner un grand coup de queue pour le tirer un peu plus dans a pénombre quand un invité s'opposa à lui. Celui-ci bondit vers lui, mais atterrir plus loin. Le loup crème grondait de sa position, il ne représentait pas une menace. Le Plantaloup l'ignora et sembla voir continuer son chemin, mais c'était sans compter sur l'intervention de Colette, en mode un peu plus grosse, le Carlin violet licorne volante de Tweet. La créature lui fonça dessus, le chlorophyllien fut perturber par cette présence non vivante mais vivante. Puis sans crier garde, un autre loup arriva. Celui-ci bondit prêt de sa proie et lacéra les ronces qui gardaient prisonnier son festin. Un bref instant de relâchement de la part des ronces suffit à laisser s'échapper le dîner... Celui rampa au sol et fini par disparaître derrière les autres loups.
Plus de dîner... Il n'était pas contant!
Ce n'était pas grave, il restait la femelle blanche à proximité. Vulkain fit volte face et sauta sur la solitaire pour la faire rouler au sol. Il restait Colette qui tentée non sans mal de se battre avec lui. Son épineuse queue de ronce tenta à plusieurs reprises d'écraser le Carlin comme une mouche sur une vitre, mais elle était trop rapide. Au lieu de ça, il endommagea les parois rocheuses. Il en avait marre de cette mouche tourbillonnant autour de lui, mais ce n'était pas pour les dégâts qu'elle faisait qu'elle était chiante. Finalement, à force de persévérance ou par chance, Vulkain saisit Colette dans sa ronce. Tel un serpent elle se sera contre la créature mauve, puis la fracassa contre une porte de cellule, celle d'Eeno. Celle ci peu épaisse se brisa sans peine et il largua le Carlin dans la cellule. Un autre loup était en approche, mais celui ci n'attaqua pas. Vulkain se concentra sur la solitaire et en quelques pas il se trouva à ses cotés. Il ouvrit une largue gueule pour se saisir d'elle.
- Résumer:
Vulkain ... ... laisse Aristote s'échapper. ... ne fait pas attention à Tweet et Ieno. ... envoie balader Colette dans la cellule d'Eeno en cassant la porte, après avoir jouer à chasse mouche avec elle. ... fait tomber Hiku au sol, se désintéresse d'elle pour Colette et fini par retourner vers elle et vouloir la mordre. C'est pas dans l’ordre, faudra lire pour ça xD
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| | | Ehnala » Coriace
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| Sujet: Re: Sauvages | Mutants et ceux qui les surveillent Dim 11 Déc 2016, 18:06 | |
| RomanceElle eut à peine le temps de sentir la présence d'un autre loup, dans le couloir, que les effluves plus fortes d'une autre Plante envahissaient l'air. Elle l'entendit se déployer et attraper l'animal qui se trouvait là, le traînant sans plus de cérémonie. D'autres loups s'agitaient autour, de nouvelles odeurs apparaissaient. Au-dehors, elle entendait bruire des milliers de pattes au rythme familiers, qui suivaient la voix de cette Plante qu'elle avait entendu près de l'endroit où elle avait été enfermée. Mais tout ce qui se passait n'importait plus pour la créature. Elle s'était immobilisée au centre du couloir, quelques secondes durant. Lentement, son museau et ses yeux blanchis se tournèrent vers la sortie. Elle sentait l'air tout proche. Elle sentait la lumière bannie de ses lieux qui l'appelait. Rien ne pouvait l'arrêter. Elle fit volte-face et s'élança vers la sortie. Elle vit quelque-chose obstruer soudain la lumière, mais ne ralentit pas. Elle sentait qu'il ne s'agissait ni d'une Plante, ni d'un loup, mais de quelque-chose d'autre et qu'elle ne craignait pas. Quelque-chose d'immense et de solide, qui cliquetait et bruissait avec des sons qui étaient délicieux à ses oreilles après les cris bestiaux des loups et les crépitements prédateurs des flammes. Sans aucune hésitation, elle se jeta en avant, en foulées rapides, souples, reptiliennes et heurta sans broncher la chose qui barrait l'entrée. La lumière envahit une partie du couloir, alors que la chose géante roulait au sol en cliquetant, amorçant déjà une torsion de son infini corps pour se remettre sur pattes. Au même instant, elle sentit un picotement faire frémir sa cuisse, mais elle n'en eu cure. Car devant elle s'étendait,à quelques foulées, tout ce dont on l'avait privée depuis bien trop longtemps.
Romance ne prit même pas garde à la silhouette claire d'un loup qui passait par là et s'engagea à toute allure sur le sol de terre qui s'étendait. Elle ne s'arrêta pas jusqu'à un amas de plantes suffisamment dense pour pouvoir y grimper. Louvoyante, elle se dressa à son sommet, les babines entrouvertes et les paupières mi-closes. Elle resta un long moment immobile ainsi, semblant se délecter des rayons qui caressaient la chlorophylle de sa peau et ses yeux qui ne craignaient plus la lumière. Seule une brise légère agitait sa chevelure, et son souffle profond soulevait son poitrail à intervalles réguliers.
Puis soudain, comme piquée par une mouche, elle secoua ses oreilles hérissées de branches et, dans un frémissement de feuilles, disparut dans les profondeurs de la jungle.
RoyIl s'attendait à peu près à tout. Mais absolument pas à ça. Le blanc avait été missionné pour emmener quelques plantes médicinales qui permettraient aux gardiens de rester debout - puisque contrairement aux cas où l'on avait des prisonniers normalement lupins, il était strictement exclu à cet instant que les gardes quittent leur poste - et une nouvelle torche. Cette dernière entre les crocs et une sacoche accrochée à ses flancs, il s'était mis en route pour la Mine alors que le crépuscule tombait. Une tension palpable planait au camp. Personne ne savait ce qui se passait, si les mutants s'étaient éveillés. On ignorait comment ils se comporteraient lorsqu'ils recouvreraient leurs esprits. Le jeune mâle avait l'impression d'être animé par une sorte de curiosité malsaine, car il ne pouvait nier qu'une part de lui était impatiente de savoir ce qu'il allait advenir des loups contaminés. Peut-être était-ce là le résultat de sa frustration à ne pas avoir réussi à les soigner correctement qui faisait naître cette envie de savoir ce qui se passerait jusqu'au bout. Une autre part de son être craignait qu'ils ne survivent pas - ou pire, qu'ils soient jugés trop dangereux pour être laissés en vie. Il ne connaissait pas assez leur Alpha Leemoncello pour savoir s'il était capable de prendre une telle décision ou non, mais il ne pouvait s'empêcher d'y penser, en filigrane de toutes les autres préoccupations qui dansaient dans son crâne.
Alors qu'il arriva à l'abord de la Mine, il y eut le bruit d'un choc terrible. Il entendait des cris lointains, à l'intérieur, et son regard s'étrécit. Au même instant, une créature immense jaillit de sa droite, sans qu'il ne l'aie vu venir, et se précipita pour tenter de fourrer sa tête dans l'entrée. Il recula d'un bond, laissant tomber sa torche au sol. Elle roula plus loin dans l'herbe. La chose qui se dressait devant lui - ne lui prêtant fort heureusement aucune espèce d'attention, trop affairée à tenter d'entrer une tête beaucoup trop grande dans un couloir beaucoup trop petit - était une sorte de mille-patte, mais d'une taille énorme et qui semblait d'une longueur infinie. Rien que sa tête semblait faire la hauteur d'au moins quatre loups, et chacun de ses mouvements brusques et maladroits provoquait une légère vibration sur le sol. Il avait déjà croisé aux détours de ses expéditions pour chercher un remède les insectes géants d'Everbloom, mais jamais, au grand jamais quelque-chose comme ça ! Abasourdi, il recula de quelques pas, sans savoir trop comment agir. Il réfléchit à toute vitesse. Il y avait, il en avait entendu parler, des entrées et sorties plus petites et dérobées qui permettaient d'accéder à la Mine. Peut-être s'il avait le temps d'en trouver une...
Ses réflexions furent interrompues par le recul soudain de la créature géante, qui se replia sur elle-même avec un crissement désagréable, se tordit en arrière et roula plus loin dans un nuage de poussière. Le blanc se figea de surprise en constatant que le responsable de cela n'était autre que... sa mère. Ou du moins, ce qu'elle était devenue. Le corps effilé, teinté de vert et la queue hérissée de feuilles, elle ne sembla même pas se rendre compte de sa présence. Il remarqua quelque-chose fiché dans sa cuisse, mais n'eut pas le temps de comprendre de quoi il s'agissait car elle fila aussitôt et disparut à travers la végétation épaisse, le laissant à nouveau seul. Il reprit rapidement ses esprits, au bruit de la créature qui se redressait. C'était maintenant ou jamais. Il bondit vers l'entrée de la Mine et de toute la force de ses pattes, parvint à se jeter dans le couloir avant que la créature géante ne le rattraper. Il entendit sa tête heurter les paroi juste derrière lui et son coeur bondit. Il traça sans s'arrêter, ni laisser le temps à ses yeux de se faire à la pénombre ambiante. L'air état saturé par l'odeur des plantes et celle du sang. Il entendait des cris plus loin devant, et tomba rapidement sur la scène qui se déroulait non loin. Twitchell était aux prises avec un mutant qui semblait être Vulkain, tandis qu'Aristote s'était réfugié le long d'une paroi, une patte ensanglantée. Il vit surgir Hikotsu - mais par les Sept, qu'est-ce qu'elle faisait là ? - d'une cellule de laquelle montait le plus l'odeur de l'hémoglobine. Il bondit à l'intérieur, bandant ses muscles ua cas où le prisonnier s'y trouverait encore. Mais il n'y avait que Nout, visiblement sonnée, qu'il reconnut à travers le voile de poussière, et une silhouette étendue au sol. Dans un parfait réflexe de Savant, il s'avança vers cette dernière et reconnut en s'approchant son grand-père Anthem. Qui était un très très sale état.
Il eut un instant d'hésitation, ne sachant trop que faire en premier. Il n'avait jamais été confronté à une telle situation de panique et si dangereuse. Il s'efforça à inspirer rapidement et tâcha de se concentrer. Il entendait les échos des loups au-dehors, et perçut une voie qui parlait d'une sortie annexe. Oui effectivement vu ce qui occupait la principale, mieux valait la rayer des possibilité d'itinéraires de fuite. Il jeta un regard rapide vers Nout, mais jugea qu'il valait mieux ne pas l'encombrer en lui demandant son aide. Il se pencha vers Anthem et piocha dans sa sacoche pour tenter de bander rapidement ses plaies. Mais il n'avait pas le temps de le faire de manière efficace et, malgré la pénombre qui l'empêchait de distinguer correctement les blessures du vieux loup, il les devinait graves. Il fallait qu'ils remontent, lui et Aristote, aussi vite que possible au camp afin d'être soignés. Et tout les autres aussi, comme l'avait dit le mâle dans le couloir, ou bien ils allaient tous y rester.
Dans un effort qui lui arracha un grognement, Roy hissa la silhouette inconsciente sur ses épaules, puis sur son dos. Aussitôt, son pelage de neige fut tâché de cramoisi. Il tituba, puis s'approcha avec précaution de l'entrée de la cellule pour apercevoir ce qui se passait dans le couloir. Si un mouvement vers la sortie s'amorçait, ilne devait pas le manquer. Pas avec la silhouette menaçante de Vulkain qui se dessinait dans la pénombre.
Et au-dehors, l'herbe s'enflamma peu à peu sous la torche abandonnée.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sauvages | Mutants et ceux qui les surveillent Dim 11 Déc 2016, 19:09 | |
| Se débarrasser de cette queue pleines d'épines, laisser le loup blanc respirer. Il devait s'en sortir ! Il le fallait ! Après une lutte sans merci, durant laquelle vint se joindre à eux une louve blanche et noire, le vieux loup parvint à se libérer. Twitchell se recula alors du Plantaloup, n'ayant aucun intérêt à vouloir le blesser, n'avait pas envie de jouer à ça. Il risquait plus de perdre qu'autre chose, s'il venait à se dresser face à lui. Il était tout de même triste, de voir ce qu'était devenu le loup qu'il avait tenté de soigner avec Roy... Il n'était pas l'heure des sentiments. Parce qu'il fallut que ledit loup envoi voler son entité. Une chance qu'ils ne partageait leur douleur, même si une certaine gêne subsistait tout de même en lui, par réaction avec ce que l'entité venait de subir. Entité qui se releva, un peu déformé mais encore là, se devant de reprendre meilleure forme. Elle ne pouvait cependant encaisser éternellement tout ceci, et finirait par disparaitre si elle se faisait un peu trop martyrisé. A moins qu'il ne lui offre de son énergie vitale pour lui faire gagner en puissance... Lorsqu'il entendit son prénom, hurlé non loin, le dénommé se retourna dans un mouvement vif, les yeux ronds, cessant de réfléchir quant à l'utilisation plus poussée de son pouvoir. Ieno. Que...Que faisait-il ici ?!! Il lui avait dit de rentrer chez lui, de le laisser tranquille ! Mais non. Non, il avait encore fallut qu'il le suive, qu'il se la joue pot-de-colle. Le mâle brun et bleu se rapprocha de lui, pour lui dire qu'il fallait qu'il les guide vers la sortie. Sous peine qu'ils meurent tous ici. Dans un vigoureux hochement de tête, Twitchell accepta cette directive, avant d'aller retrouver Aristote, une fois que celui-ci eut usé de ce qui semblait être son pouvoir, et profitant du fait que pour l'instant Vulkain ne s’intéressait à eux.
« Monsieur, il faut vous sortir d'ici ! Tenez-bon !! »
Sans lui laisser réellement le choix, Twitchell vint s'accoler à lui, soutenant son poids, l'aidant à marcher rapidement. Quitter la mine. Il fallait quitter la mine. Lançant un regard à l'autre mâle qui s'obstinait à le coller, il ouvrit alors la marche. Comme si les Plantaloups ne suffisaient pas, il fallait aussi que des insectes géants se ramènent... Sur le qui-vive, Colette veillait, Colette les protégerait. Elle ne pourrait rien faire contre une armée, mais pouvait encore tenir à l'écart un ou deux insectes. Et s''il le fallait... Alors, Twitchell mobiliserait la totalité des ressources de son pouvoir, pour qu'ils puissent tous s'en sortir. Il laissera Colette passer en mode Berserk, verrait sa propre vie s'écourter. Mais ça n'avait pas d'importance. Surtout lorsqu'on risquait de mourir là quand même. Le cœur battant, les yeux écarquillés, l'échine hérissée au possible, Twitchell tiendrait bon. Il était déterminé, encore vaillant, prêt à faire front.
Pour sûr, que Twitchell connaissait bien les mines, à force d'y vivre. Quand son avait pour seul voyage possible un seul et unique lieu durant plusieurs années, on finissait par plutôt bien connaître l'endroit. Il aurait pu se reconvertir en guide touristique des mines... Mais ça n'était pas le moment de réfléchir à tout ça. Malgré ses muscles braqués et cette lueur folle dans ces yeux, Twitchell s'adressa d'une voix douce au loup qu'il tâchait de conduire à la sortie, lui donnant de petits coups de museaux pour le motiver à tenir bon.
« Ça va aller, monsieur, on va bientôt sortir d'ici...vous pourrez revoir vos enfants, si vous en avez, vous mourrez pas ici...Vous allez vous en sortir, je vous le promets... »
Ce besoin de rassurer ce loup, quand bien même il n'avait peut-être pas besoin de tous ces mots. Mais Twitchell n'avait pu s'en empêcher. Il voulait lui redonner espoir, lui faire savoir que tout irait bien, de sa voix douce et rassurante. Jusqu'à remarquer que la solitaire n'était plus avec eux. Et son sang de se figer dans ses veines. Il devait retourner l'aider, immédiatement ! Les flancs se soulevant rapidement au rythme de sa respiration, il se tourna alors vers Ieno.
« Je...Ieno, il faut que tu m'écoutes !! T-Tu dois me laisser faire ! J'ai..J'ai jamais été aussi sûr de moi. Je sais ce que je fais. Pendant ce temps...il faut vite que tu emmènes ce loup au camp, il faut qu'il se fasse tout de suite soigner ! Et il faut prévenir le camp, aussi, la situation devient trop dangereuse ! Quelqu'un doit le faire, c'est plus qu'important ! ...Et ça sera toi, qui le fera. »
Parce que si les Plantaloups décidaient de fondre sur la jeune cordillère, mieux valait que celle-ci eut été mises au courant, et les soldats mobilisés. Les louveteaux se devaient d'être gardés au fond d'une tanière, les vieux protégés. On était jamais trop prudent, et il ne voulait que d'innocentes âmes périssent dans ce chaos. Car c'était un ordre. Il ne lui laissait pas le choix. Ses idées s'étaient rassemblées dans sa tête, et Twitchell n'y avait jamais vu aussi clair. Pour une fois dans sa vie, voilà qu'il avait un but. Voilà qu'il prenait des initiatives, aussi. Et gagnait une réelle utilité au sein d'un groupe de loups. Il pouvait les aider, leur porter secours. Il avait la possibilité de le faire sans craindre de finir contaminer, si la contagion se faisait bien par fluide-fluide, comme lui le pensait. Son entité était là pour ça, et il userait d'elle jusqu'au bout. Plus qu'il n'aurait dû le faire, s'il le fallait. Un sourire s'étendit sur ses babines, il haussa les épaules.
« Alors... A tout à l'heure. On se rejoindra là-bas, au camp. Je fais au plus vite. Fais attention.»
Un sérieux inhabituel chez lui, une maturité jusqu'alors inexistante, dévoilé lorsque le danger avait atteint son maximum. C'était là une façon comme une autre de lui dire de ne pas s’inquiéter. Qu'il reviendrait. Qu'ils se reverraient. Il lui promettait même là de retourner au camp, et non de rester dans la mine comme il avait tant voulu le faire en souhaitant regagner sa cellule. Mais il fallait qu'ils se séparent, pour le moment. Car sinon, il devrait veiller sur lui et sur le loup blanc en même temps qu'il voulait aider les autres loups piégés dans la mine. Les laissant là, il se détourna d'eux, espérant de tout cœur que le mâle suivrait ce qu'il venait de lui dire, qu'il accepterait ce rôle de messager qu'il lui imposait là. A contrario, s'il le suivait à nouveau dans la mine... C'était peut-être là, qu'ils auraient le plus de risque de périr, tous.
Une fois ceci fait, Twitchell regagna le cœur de la mine le ventre à terre, illuminant les parois rocheuses des lueurs émises par son glowstick, gardant déployé son pouvoir quand bien même Colette ne pourrait tenir encore bien longtemps. Au pas de course, il vint alors regagner la proximité de la solitaire blanche et noire, Hikotsu. La langue pendante, essoufflé, mais n'ayant perdu de sa détermination, il lui lança alors.
« Hu, résiste, solitaire blanche !! »
Dans un grondement sourd, il vint alors bousculer l'autre loup, pour lui faire lâcher prise, puis de bondir sur le côté. Il n'avait pas envie de se battre contre lui, il était sans nul doute bien plus fort que lui. Mais il voulait qu'il laisse tranquille la louve blanche, quitte à ce qu'il s'en prenne à lui, ou à nouveau à son entité, revenue prendre les devants pour les protéger tous les deux. Dans un mouvement de la tête, il perçut aussi Roy, qu'il n'avait pas vu avant. Roy qui portait sur son dos un loup qui semblait plus proche de la mort qu'autre chose, du sang s'écoulant de ce corps anthracite pour tâcher le pelage blanc du loup. Le regard clair du prisonnier Brethen se voila.
« Roy !! »
Il y avait les Plantaloups, de plus en plus dangereux. Vulkain qui attaquait Hikotsu. Roy encombré d'un Anthem plus que mourant. Il y avait ces insectes, prêt à les dévorer. Il y avait tous ces loups blessés. Ces loups mourants, dans cette mine, ceux qui étaient dehors et pas totalement en sécurité. Ieno qu'il avait chargé d'Aristote, tous les deux mal en point. Nout qui était toujours sonnée. Et Colette qui ne tiendrait sans doute pas plus longtemps, à moins qu'il ne fasse le sacrifice d'une partie de sa vie. ...
Dans un grondement venu du fond de ses entrailles, Twitchell releva la tête. Il n'était plus que détermination. Il n'était plus que rage. Le temps était venu pour lui de faire honneur au violet de son glowstick, de dévoiler la puissance qui se cachait derrière cette entité à la drôle d'allure. De lui donner sa forme originelle, celle de sa toute puissance. Il était temps de faire justice. Se fut comme de ressentir un coup de poignard se planter dans son cœur, avant cette montée de puissance qui l’inonda entièrement. Son glowstick prit une lueur plus vive, éblouissante, il aurait presque pu le sentir frémir sur sa queue. Et son entité gagna alors une forme nouvelle, encore jamais exploitée jusqu'à présent. Colette n'était plus là que pour le protéger. Elle était désormais là pour attaquer. Aussi massive que pouvait l'être un ours, la carlin possédait plus des allures de sangliers, avec une musculature développées et des canines transformées en défenses. La corne en plastique sur son front était devenue véritable, prête à empaler.
Elle était arme. Il serait guide.
Les insectes ne seraient plus que bouillis, écrasés contre les murs, empalés sur la corne licornienne. Il tiendrait à l'écart des autres Vulkain, en ferait l'adversaire principal de l'entité, lorsqu'il ne lui ordonnerait pas l'abattage d'un insecte. Il tiendrait bon, résisterait, ferait en sorte de ne pas fléchir. Quitte à sacrifier à nouveau son espérance de vie, à offrir de son énergie vitale à son entité pour lui faire garder sa force, lorsqu'elle viendrait à faiblir à nouveau, lorsque cette forme s’achèverait, puisqu'elle ne pouvait rester éternellement ainsi. Pour leur permettre, à tous, de quitter cette mine. Voué aux autres, c'était un sacrifice qu'il faisait là pour eux.
« Quittez cette mine, maintenant ! »
Il les protégerais, tous. C'était là son objectif, la mission qu'il s'était de lui-même attribuée. Et cela, même si pour ces loups, il n'était pas grand chose. Un prisonnier de leur clan, un inconnu. De tout cela, il n'attendait rien en retour. Ou peut-être une chose. Que tous restent en vie.
[Espérance de vie de Twitchell ramenée à 14ans, transforme Colette au sacrifice d'un an de sa vie.]
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| | | Feather Dino'dingo
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| Sujet: Re: Sauvages | Mutants et ceux qui les surveillent Dim 11 Déc 2016, 21:47 | |
| Il y en avait un sacré merdier derrière sa porte. Nan sérieusement, elle n'y était pas, mais elle pouvait sentir que le nombre de loups augmentait malgré la présence de la charmante petite bêbête qui était à l'entrée et qui essayait désespérément de la rejoindre avec la méthode gros bourrin. Il y avait tellement de sons différents qui résonnaient dans les galeries et malgré qu'elle soit plus ou moins protéger de ça dans sa petite cellule toute griffée, ça lui filait mal au crâne et l'énervait encore plus. Les loups hurlaient des choses qu'elle ne comprenait plus depuis qu'elle avait acquit le statut de plantalouve, elle entendait ses congénères jouer des lianes pour attaquer, elle entendait le bourdonnement des insectes qui approchaient, elle entendait aussi une porte se brisée aussi... non loin de la sienne... SERIEUSEMENT ? Pourquoi celle d'à côté et pas la sienne à ELLE ? Vous l'aurez deviné, notre Papriplante s'excita encore plus sa porte, l'envoyant finalement valdinguer d'un bon gros coup d'elle tout entière, le tout avec un craquement de bois tel un arbre qui tombe, non pas de blessure mais probablement un hurlement de plantaloup mécontent, ce qui par la même occasion incita Mister Scolopendre à donner un coup de tête encore plus fort dans le mur de la mine (tu vas y arriver petit, un jour peut-être) ce qui fit trembler le plafond non pas suffisamment pour le faire tomber mais suffisamment pour que quelques pierres mal accrochées soient la proie de la gravité. Le problème dans tout ça, c'est qu'un espèce de gros truc violet lui avait pris la vedette niveau entrée cool, heureusement si c'était très important pour Paprika, ça l'était beaucoup moins pour la plantalouve qu'elle était devenue.
Pendant un instant, elle resta planter là, à la place de sa feu porte, déplaçant doucement son regard blanc pour observer les alentours, humant également l'air comme si elle cherchait quelque chose. Mine de rien, c'était plus ou moins ça. Elle lança un nouvel appel à sa petite armée qui faisait route, histoire qu'elle n'oublie qu'elle était encore en vie puis malgré la pénombre, finit par trouver sur quoi jeter son dévolu, autrement dit, elle se bastonnerait bien sur le gros sanglier musclé violet, d'une parce que c'était le truc le plus gros ici présent, de deux le reste lui paraissait trop insignifiant pour attirer son attention. Elle s'avança doucement, fouettant sa queue de ronce dans les airs, faisant claquer ses mâchoires de bois vers le gros machin, ignorant le reste du monde. Dehors pendant ce temps là, le feu de Roy commençait à grandir, du moins suffisamment pour que la Scolopendre laisse la porte quelques instant, juste à temps pour voir le reste du cortège arrivé et dont les membres étaient en partie des proies du premier arrivé. Parce que les insectes n'avaient plus leur guide pour le moment et qu'ils ne se considéraient pas forcément de la même équipe, se mirent à se battre en eux dans un combat de titan, faisant trembler le sol. Certes la scolopendre ne s'occupait plus des loups mais ceci ne rendait pas la voie plus accessible, surtout pour les plus lents, le risque de finir en crêpe restant important tout de même.
***
Pour Eeno, c'était devenu dangereux aussi. Limite, il aurait préféré qu'on ne lui brise pas sa porte (porte qui avait failli l'écraser joyeusement d'ailleurs). Il était petit, très petit, arrivant à peine à la mi hauteur de l'avant-patte d'un loup alors face à ceux-ci et leurs versions plantifiés, il faisait pâle figure, et on ne parlait même pas des géants dehors. Si le but premier de ses congénères à l'aspect encore lupin (mine de rien, c'était des plantaloup, lui juste une dionée radioactive au final) étaient de bouffer les loups normaux, l'instinct de survie de la plante qu'il était voulait juste qu'il aille se mettre dans un endroit où on le piétinerait pas et après éventuellement, il pourrait concevoir de manger ce qu'il trouvait. Alors du haut de ses dizaines de centimètres, Planteeno se dressa sur ses petites racines pour escalader avec plus ou moins de difficulté les débris de sa porte. Ouais, ça c'était bien, un avancement dans sa situation mais il restait à savoir où aller ensuite, trouver quoi faire et surtout, atteindre l'extérieur, ses doux rayons de soleil, son air pur, sa terre meuble et son eau pur, il en frissonnait déjà de plaisir. Problème, sortir n'était pas chose aisée apparemment. Pour se repérer dans tout ce foutoir, il chercha des odeurs et parmi celle des végétaux, celle du sang et celle de la poussière, il crut percevoir une familière, oh pas là tout de suite maintenant, Planteeno ne reconnaissait pas cette odeur mais Eeno profondément enfoui quelque par lui si et mine de rien, c'était déjà pas mal alors va pour rejoindre ce qu'il connaissait.
Vous avez déjà essayer de marcher avec une tête plus grosse que votre corps et des pattes hyper longues et fines ? Non ? Bah vous n'imaginez même pas la difficulté de la chose. Certes, d'un regard extérieur c'était plutôt comique mais pour la petite plante, c'était surtout très sportif, heureusement que l'odeur familière ne s'éloignait pas vite. Au moins, on ne semblait pas le remarquer, beaucoup trop insignifiant pour les êtres vivants présents, bande de bourges. Heureusement il atteint vite son but, agrippant de ses racines une des pattes de ce qui était pour Eeno son frère il y a encore quelques temps disparu mais qui était revenu. |
| | | Cro » Héroïque
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» Feuille de perso' » Points: 1330
| Sujet: Re: Sauvages | Mutants et ceux qui les surveillent Dim 11 Déc 2016, 22:10 | |
| Elle ne l'avait pas vu venir. Elle n'avait pas compris. Comment Romance, ou du moins cette hybride louve et plante, avait pu réagir à cette vitesse ? Comment avait-elle pu jongler entre ses adversaires avec tant de vivacité et de souplesse ? En fait, la Soldate en était si stupéfaite que l'affolement s'envola, libérant son esprit embrumé d'une camisole de peur. La compréhension soudaine et violente de la situation avait permis à la femelle de se sauver la vie, car le coup de patte que Nout reçut dans le museau eu faillit lui arracher la mâchoire si elle n'avait pas eu le reflexe incroyable de lâcher prise et de n'opposer aucune résistance à la force massive et impérieuse de la Plantalouve. Evidemment, cela n'enleva rien de la brutalité de l'échange et la Séide vit des étoiles danser devant ses prunelles d'or. Un haut le coeur l'assaillit alors que le monde tourna encore, chavirant son corps. L'odeur étouffante de l'atmosphère renfermée et du sang versé achevèrent sa contenance. Nout vomit son dernier repas sans aucune grâce ni fierté. Elle eut la chance que ses congénères débarquent enfin pour alerter Romance qui se désinteressa d'elle et de son père. Son père... Papa ! Le cri de Nout s'étira en un croassement reptilien peu compréhensible pour un loup lambda. Une douleur cuisante tappait à ses tempes. Elle rampa jusqu'à Anthem qui puait le sang. Elle fouilla son pelage du bout de la truffe pour comprendre pourquoi elle le sentait inerte, au sol. Papa était un guerrier vaillant et expérimenté, il n'y avait pas de raison qu'il reste là, à attendre que ça se passe. L'hémoglobine entra dans les narines de Nout qui retint une nouvelle nausée. Non.
« Pa' ! Papaaaa ! Lève-toi ! »
Impérieuse. Colérique presque. Elle refusait d'admettre qu'Anthem ai pu être blessé aussi gravement que ce qu'elle pressentait au fond d'elle. Et puis quelqu'un arriva, parla. Elle sentait l'urgence dans cette voix. On bougea son père, on l'emmenait. Elle ne le permettrait pas ! Croyant que Romance revenait à la charge, elle mit tout ce qu'elle pu de force pour ses pattes pour se lever d'un bond tout en grognant. Mais l'odeur du loup n'était pas celle de sa demie-soeur. Elle voyait trente-six chandelles, s'assit un instant pour inspirer. Elle avait mal, à la tête, à la mâchoire aussi, beaucoup, et dans les flancs. On parla à nouveau et cette fois-ci, elle capta l'essentiel du message. Papa serait en sécurité. Mais elle, elle devait reprendre sa mission. Surveiller Romance, protéger ses congénères. Et plus encore ! Alors elle s'avança vers le loup anthracite, et lui dit d'un ton qu'lele voulut résolu et ferme :
« Papa, je ramènerais ta fille. Je ne l'abandonnerais pas. Jamais. Je t'aime. Toi et maman. Et je suis désolée pour ma colère. Vous êtes et resterez toujours mes parents. Toujours. »
Nout parvenait à s'orienter à nouveau, à mettre un peu de côté les pics de souffrances qui l'agressaient selon les mouvements. Peu à peu elle se sentait apte à avancer, à courir, à reprendre le chemin. Elle l'avait promis à Anthem, elle devait retrouver sa soeur, l'arrêter, mais aussi la protéger. Nout avait confiance dans le Savant qu'elle avait finalement reconnut comme étant son pseudo neveu au pelage de neige. Elle eut un mot pour lui aussi, avant de s'élancer dans le couloir. C'était dingue comme cette situation d'urgence la rendait bavarde !
« Roy, prends soin de Papa, aide-le. Je la ramènerais, promis ! »
A force elle connaissait la Mine relativement bien pour pouvoir remonter vers la sortie. Elle comprit avec horreur que d'autres plantaloup étaient parvenus à sortir de leur cellule. Heureusement pour elle, ils étaient tous occupés ailleurs et elle parvint à retrouver l'air libre et non saturé de monoxyde de carbone de l'extérieur. La luminosité du jour l'aveugla mais elle ne pouvait pas se permettre de perdre du temps. Un tambour assourdissant rythmait les pulsations sanguines de la louve au niveau du front et de l'arrière du crâne. Refusant de se laisser abattre, Nout chercha à adopter ce même rythme en courant. Cela n'atténuerait pas la douleur, mais la rendrait presque monotone, régulière, donc plus facile à mettre de côté. Forte de cette promesse faite à Anthem, la jeune Soldate suivait la piste bien trop odorante de Romance, pour être discrète. Lorsqu'enfin la louve-crododile aperçut la platalouve, cette dernière s'effaça et disparut dans la jungle, pelage vert sur fond de végétation et odeur musquée de sous-bois dans un environnement totalement végétal, le camouflage était parfait. Mais Nout ne faiblirait pas. Elle ne pouvait pas. Elle l'avait promis. Alors commença la traque de la plus jeune soeur à son aînée...
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sauvages | Mutants et ceux qui les surveillent Dim 11 Déc 2016, 22:48 | |
| Partir. Twitchell ne lui laissait pas le choix, ni le temps d'en placer une. Ieno sentait chez lui une détermination, une maturité qu'il ne lui connaissait pas. Dans la bataille, dans le danger, son camarade se faisait brave. Il ne s'enfuirait pas, il resterait pour protéger ceux qui resteraient ici. Lui confiait, à lui, une mission. Ils se reverraient au camp. Ieno hocha doucement la tête.
▬ T'as intérêt de survivre et de revenir entier.
Sinon, il ne se le pardonnerait jamais. Un petit coup de museau affectueux et il se détourna du loup beige, cherchant du regard le loup blanc qu'il s'était vu confié. Il devait le ramener au camp, pour qu'il puisse bénéficier de soins. Vite. C'était la première fois de sa vie qu'il se la jouerait héros... Ce qu'il n'avait pas demandé. Lui, voulait de la gloire gratuite, pas mettre sa vie en danger. Mais il n'avait pas vraiment le choix, ne souhaitant pas décevoir Twitchell ni laisser Aristote mourir. Il vint donc se coller contre ce dernier pour le soutenir dans sa marche, se voulant rassurant alors qu'il n'avait jamais eu aussi peur de sa vie.
▬ Ça va aller, Aristote, tenez bon !
Si ça allait aller, il n'en était pas convaincu, ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour les loups restés en arrière. Pour son ami pourtant prisonnier, surtout. Quoiqu'il en soit, il fit un pas en avant. S'arrêtant soudainement lorsqu'il sentit quelque chose entourer l'une de ses pattes pour baisser les yeux... Et apercevoir une très petite plante qui se cramponnait un peu. Par premier réflexe, et par ce que cette situation le rendait très anxieux, il secoua son membre pour la dégager... Et attarda son regard bicolore sur elle, pris par un drôle de pressentiment. Les larmes lui montèrent alors aux yeux.
▬ Oh non... Pas toi... T'as pas pu tomber malade...
Il avait reconnu son frère, Eeno. Son frère avec qui il s'était souvent disputé, plus par jeu qu'autre chose. Son frère qu'il aimait pourtant tendrement. Son frère qu'il ne pouvait pourtant pas laisser dans cette mine froide alors qu'il était si vulnérable, de par sa petite taille. En début du danger -après tout, il pouvait toujours se faire mordre- Ieno baissa la tête et prit très délicatement ce fragile Plantaloup entre ses crocs, déterminé à l'emmener à la maison, à s'en occuper en cachette si il le fallait. Tout en priant pour qu'un remède soit trouvé, pour qu'on lui rende son frangin. Pour qu'ils puissent s'aimer de cette amour vache qu'ils avaient l'un pour l'autre depuis leur plus tendre enfance.
Il jeta un furtif coup d'oeil à Aristote. S'il te plait, ne dit rien à personne.
Sans un regard en arrière, il quitta la mine, soutenant son camarade jusqu'au camp des Séides. |
| | | Liliandr!l » Accro'
» Nombre de messages : 2189 » Age : 25 » Date d'inscription : 01/03/2014
» Feuille de perso' » Points: 0
| Sujet: Re: Sauvages | Mutants et ceux qui les surveillent Lun 12 Déc 2016, 21:49 | |
| _________Aristote_________
Il ne comprenait plus trop qui l'aidait à tenir debout. Un instant ça avait été le jeune Brethen, et à présent, c'était un autre loup, qu'il ne reconnaissait pas trop. Il lui rappelait quelqu'un .... Il ne savait pas. Le vieux blanc se tenta de s'appuyer sur le jeune vigoureux le moins possible, tout en essayant d'épargner sa cuisse. Grrr. La. Douleur. Il observa le beige partir. Il avait plus de courage qu'il pensait, l'ayant aperçu une ou deux fois, il lui avait semblé si immature, jeune, irresponsable... L'ayant entendu parler avec Maisie, il s'était dit que le jeune loup avait bien de la chance de la connaître, sa Maisie. Mais finalement, sa fillette avait été entre de bonnes mains. Il hocha lentement sa tête ornées de crins bleus et blancs, aquiessant ce que venait de lui dire le brun. Moui, ils s'en sortiraient. Il tiendrait. Il n'allait pas abandonner Romance comme ça.
Quelque chose le frappa. Il aurait du donner le bracelet à Nout, si le traqueur avait touché sa chérie ...
Son regard tomba sur le jeune plante-loup, et il sentit son aide-soignant se crisper, et comprit. C'était un membre de sa famille. Un autre membre.... Il s'emplit de compassion pour le jeune loup. Il ne pouvait que trop bien comprendre, et il baissa un peu la tête. Le pauvre loup, il comprenait cette douleur, il voyait ce que ça voulait dire, ce qu'il signifiait par ce coup d'oeil. Evidemment qu'il n'en parlerait pas.
Soudain, alors qu'il s'approchaient de la sortie, quelque chose l'interpella, dans son état d'épuisement. Le brûlé. Il piqua les oreilles en avant, et reprit son poids sur ses propres trois pattes, l'une, arrière, relevée à cause de la douleur, et fit deux trois pas avant de se retourner vers Ieno. Une ombre bien sombre dans son regard. Les périples étaient pas finis. "Ca .... " la fatigue le prit, c'était si dur de parler en restant debout. "Insectes. Feu" Ca suffirait, il avait juste besoin de savoir. Il semblait si absorbé par la découverte de son frère - si c'était un mâle- qu'il n'avait pas remarqué l'odeur de brûlé. Il clopin clopina vers la sortie, puis grogna, la chaleur le frappant en plein fouet, après le froid des grottes. Dehors, le feu rageait, ils étaient au bord de l'hiver, et toutes les vieilles feuilles environnantes avaient pris feu d'une façon terribles, le feu grimpant à présent les arbres. Les insectes brûlaient en se battant, leurs crissements et hurlement stridents déchirant le fond de bruit de combustion.
Il se tourna vers le jeune loup. Le feu, il savait gérer, mais la parole lui manquait. "Courir ?" demanda t'il, après une quinte de toux sévère, qui fit perler le sang entre les bandeaux à présent déchiquetés qui recouvraient sa gueule.
___________Hikotsu__________
Le loup-plante-mutant se rua vers elle avec force et fureur, comme furieux dans son désir de lui écorcher la peau, et elle bondit de côté, l'esquivant au dernier instant, en entendant le jeune loup beige de tout à l'heure revenir en courant en hurlant quelque chose. L'une des ronces du loup l'atteint à l'épaule et elle grogna, sautant de nouveau de côté, bougeant à toute allure pour éviter les piques de l'être, et soudain, il se produit quelque chose ... d'incompréhensible. Le loup qui avait été jusque là accompagné de sa masse de violet, et maintenant ...
Elle n'entendit qu'une chose, il allait les protéger, elle devrait partir. Elle bondit autour du canidé-chlorophyllien, et visa la sortie avant de se retourner. Et le beige ? Elle ne pouvait le laisser ! |
| | | Ehnala » Coriace
» Nombre de messages : 6396 » Age : 29 » PUF : Nala » Date d'inscription : 24/05/2010 » Personnages : ~
» Feuille de perso' » Points: 5200
| Sujet: Re: Sauvages | Mutants et ceux qui les surveillent Mar 13 Déc 2016, 08:50 | |
| Roy
A l'entrée de la cellule poussiéreuse, Roy ne put rien faire d'autre que d'acquiescer aux cris de Nout lorsqu'elle reprit connaissance et fila vers l'entrée principale, se faufilant hors de portée du scolopendre géant avec une agilité qu'il lui envia presque. Inutile pour lui de songer à faire la même chose. La silhouette inerte du vieux loup pesait comme du plomb sur ses épaules mais, galvanisé par la panique et l'adrénaline qui courait dans ses veines, il n'en avait cure. D'un pas légèrement hésitant, il s'engagea dans le couloir. Il y avait moins de poussière au-dehors, même si la pénombre n'arrangeait rien pour comprendre ce qui se déroulait. Il constata la présence de Twitchell, qui cria son nom et croisa son regard. Ce que le blanc vit le surprit au plus haut point. Une détermination féroce s'était allumée dans les yeux du loup crème, plus féroce qu'il n'aurait cru pouvoir le voir dans ses prunelles claires. Soudainement, le jeune loup enfantin qui l'avait précieusement aidé lors de ses soins aux malades était devenu un adulte, un meneur qui prenait en main la situation et ordonnait sans que personne ne bronche. Le souffle court, le blanc ne répondit pas, mais un éclat d'admiration alluma un instant son regard azur. Quoi qu'il puisse leur arriver ensuite, aucun d'entre eux n'oublierait ce que Twitchell venait de faire. Son entité, changée en un monstre aux muscles noueux et à la corne acérée, faisait désormais barrière entre eux les mutants. Ils devaient partir maintenant. Où ils mourraient tous ici.
Le blanc vit le mâle au pelage brun - même si les motifs qui le striaient lui étaient familiers, il n'était absolument pas temps de chercher à deviner qui il était - soutenir Aristote et longer les cellules, pour bifurquer dans un couloir sombre et dérobé. Sans doute la fameuse entrée secondaire dont ils avaient parlée un peu plus tôt. D'un petit coup d'épaules, il recala correctement Anthem sur son dos et lui emboîta le pas. Personne n'avait de torche, aussi ils s'enfoncèrent graduellement dans le noir. On entendait les échos du combat derrière, les grognements des plantaloups, de la créature géante et peut-être aussi de l'entité de Twitchell ? Il ne les distinguait pas dans cet amas de grondements lointains. Concentré sur chacun de ses pas, il ne réalisa pas tout de suite le picotement qui s'éveillait doucement dans ses yeux et son museau. Les mouvements de son corps étaient des automatismes, alors que défilaient par dizaines les pensées derrière ses paupières. Il faudrait rentrer vite au camp en évitant la créature, prévenir tout le monde là-bas pour qu'ils envoient des renforts, soigner les deux blessés aussi. Il n'avait pas osé se servir de son pouvoir pour soigner Anthem au sein même de la bataille car il pouvait tout aussi bien aspirer l'énergie vitale d'un monstre que celle de l'un de ses congénères. C'était à une chose qu'il ne maîtrisait pas, et qui aurait pu les conduire à leur perte. Mais une fois au camp il...
Les paroles à la fois murmurées et toussées par Aristote le firent soudain revenir à la réalité. Il cligna des yeux, et constata alors le voile léger qui flottait dans l'air, tout autour d'eux. Pourtant, ils étaient éloignés désormais de l'endroit où les mutants avaient fait exploser les parois de pierre. Mais cette poussière ne venait pas de l'intérieur de la Mine. Ce n'était d'ailleurs pas de la poussière. La vision de la torche qu'il avait emportée pour sa mission d'origine lui revint, et le blanc eut un mouvement de recul. Par les Sept. Qu'est-ce qu'il avait provoqué ? Des volutes de fumées s'échappaient de la sortie et, lorsqu'ils s'en approchèrent, il fut frappé par la chaleur qui se dégageait du dehors. En temps normal, un incendie état dangereux mais à peu près surmontable. On pouvait courir pour y échappper, d'autant que celui-ci devait être très localisé aux abords de la Mine. Mais lui était chargé d'un loup inconscient et Ieno en soutenait un autre qui pouvait à peine marcher. Ils ne pourraient jamais aller plus vite que les flammes dévorantes qu'il voyait déjà lécher les plantes au-dehors. Le spectacle était à la fois horrible et fascinant.
Tous les alentours, envahis par Everbloom, brillaient sous la lueur sauvage de l'incendie, flottant dans un rideau épais de grisaille, et les plantes carnivores se tordaient en feulant pour échapper aux flammes.
"Attendez !" Cria Roy pour couvrir le rugissement des flammes.
Il se tordit le cou et attrapa dans la sacoche qui pendait à son flanc une brassée d'herbes au goût amer. Elles étaient supposée redonner du pep's aux gardiens, qui devaient les prendre à intervalles réguliers durant leurs tours de garde à venir. Un léger changement de plan s'imposait. En en prenant une telle dose en un seul coup, les deux autres canidés verraient leur énergie être boostée très peu de temps, mais suffisamment pour que les deux puissent s'enfuir assez vote et prévenir le camp.
"Mangez ça et partez ! Allez prévenir les autres !" Cria-t-il en posant les herbes devant eux.
Puis lui-même s'avança. La terre et l'herbe étaient tièdes sous ses coussinet,s l'air brûlant dans ses poumons. Il baissa la tête, sachant l'air plus pur près du sol, et commença à longer la paroi pour faire le tour. Il savait qu'il s'éloignait du camp ainsi, prenant d'avantage la direction de l'Etang Nacré, mais son but actuel était surtout d'échapper à l'incendie. Même avec les herbe,s il n'aurait pas pu courir jusqu'au Creux aux Loups, et aurait de toute manière risqué de blesser encore d'avantage Anthem. S'il échappait au feu, il pourrait couper par les immenses plaines qui s'étendaient jusqu'à la Jeune Cordillère pour le ramener ensuite. Sa respiration était sifflante, et son pelage tâché de sang, de poussière et de suie. Les pupilles étrécies, il se focalisa uniquement sur cet objectif de s'éloigner au possible du feu. Il aperçut des animaux fuir les flammes, et un lapin dont l'écume perlait au coin de la bouche zigzagua entre ses patte,s avant de se jeter dans le couloir de la Mine d'où les loups étaient venus.
Mais le blanc ne s'en aperçut pas. Tout comme il ne vit pas le petit animal courir, prit de folie et sans doute atteint lui aussi par la maladie, à travers un autre couloir de la Mine et s'échouer soudain avec un bruit d'éclaboussure dans l'eau qui montait petit à petit des profondeurs.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sauvages | Mutants et ceux qui les surveillent Mar 13 Déc 2016, 13:27 | |
| Défendre. Protéger. Ses yeux clairs suivirent le mouvement des loups, les regardant s'éloigner. L'échine hérissée, c'est avec un presque soulagement qu'il les vu quitter son champ de visions. D'abord Nout, prenant la suite de sa sœur. Hikotsu, cessant de s'en prendre à l'insecte pour bondir vers la sortie, bien que marquant une certaine hésitation en se retournant vers lui. Un mouvement de la tête, l'incitant à disposer au plus vite. Ieno et Aristote, ayant sans doute regagné la sortie. Roy portant Anthem, les suivant vers la sortie. Restait-il encore quelqu'un ? Est-ce que tous étaient désormais plus ou moins tirés d'affaire, du moins plus en danger de mort immédiat ? Ses yeux scrutèrent l'obscurité, et Twitchell supposa qu'il ne restait désormais plus que des Plantaloups, parmi les formes lupines se dessinant devant lui, notamment celle de Vulkain. Et d'une autre, venu s'ajouter pour faire face à Colette.
Twitchell mit un petit moment à reconnaitre cette Plantaloup, venu se joindre aux autres pour s'en prendre à l'entité, adversaire le plus intéressant parmi ceux se trouvant encore là. C'était l'alpha femelle. C'était Paprika, devenu Papriplante. ...Si il la blessait par accident, peut-être qu'elle lui allongerait sa peine, une fois soignée de sa maladie ? Qu'il se verrait enfermé dans une plus petite cellule sans tout le confort qu'il avait gagné en travaillant dur pendant ces dernières années. Oui, c'était sûrement ce qui arriverait. Ou, correction, lui qui s'en voudrait tellement qu'il ne pourrait que souhaiter un tel traitement. Mais comment faire autrement ?! S'il avait offert de son énergie à son entité, celle-ci n'était plus vraiment sous son contrôle. Elle agissait selon ce qu'il éprouvait, selon ce qu'il constatait, ses yeux sondant, analysant du mieux possible. Aucune stratégie là-dedans, c'était une déferlante de coups de pattes, de crocs, de cornes, des membres que l'on tend et détend pour repousser ou blesser. Une sensation de danger et de peur, et elle retournait se focaliser sur lui pour le protéger des ennemis. L'inquiétude, et c'était les autres qu'elle venait alors défendre. L'hésitation ne la rendait que plus belliqueuse, imprévisible, chargeant ses adversaires, tâchant de se débarrasser d'eux lorsqu'ils venaient s'accrocher, s'en prendre à elle. Des plaies et autres blessures que lui infligeaient les Plantaloups s'écoulaient un liquide violet, semblable à celui d'un glowstick, qui venait tomber sur le sol en de petites gouttes brûlantes pour y disparaitre, s'évaporant dans l'air. Sa propre peau le dérangeait, le brûlait par endroit, gêne supportable mais pas des plus agréables, le faisant serrer les dents.
Devait-il forcer son entité à poursuivre le combat ? La corne acérée qui empale un insecte, le projette vers d'autres adversaires. Il ne savait plus quoi faire, prit au dépourvu, hésitant entre deux possibilités. Une patte griffue qui se projette pour griffer, pour repousser, pour blesser. La première : confiner les Plantaloups. Les empêcher de joindre la sortie, les garder ici. Le temps que les autres atteignent le camp, qu'ils préviennent les renforts, que ceux-ci se chargent de décider quoi faire avec les contaminés. Ainsi, ils ne deviendraient des dangers imprévisibles, des dangers qui rodaient dans la nature, prêt à fondre sur le premier loup qui passerait à leur proximité. Cri de douleur. Cri de rage. Ils étaient forts, ils faisaient mouches, mais elle leur rendrait la pareille. La seconde : fuir à son tour, et les laisser gagner la sortie. C'était faire courir un danger aux Séides à proximité, mais c'était lui permettre à lui de s'en tirer à coup sûr. Hors pensait-il toujours plus aux autres qu'à lui-même. Et peut-être qu'on lui en voudrait, s'il les laissait filer. Des crocs qui claquent, des défenses qui labourent le sol et chargent l'ennemi, ses flancs qui frappent les parois et font trembler le sol et le plafond.
Et l'odeur du brûlé, qu'il pouvait sentir. Le clapotis de l'eau, qui semblait monter de quelque part. L'incendie au dehors, dont la fumée emplissait le réseau de la mine de dioxyde de carbone. Il allait manquer d'oxygène, à rester ici, son organisme n'était fait pour supporter une trop grandes quantités de ce gaz. Il finirait par s'asphyxier. Les yeux brûlants, il se recula un peu, glissant son museau dans son écharpe quand bien même cela ne servait à grand-chose. Malgré sa décision portée sur la seconde initiative, il revint sur la première. S'il se forçait à confiner les Plantaloups ici, alors ils finiraient tous par mourir. Loin de lui l'envie de porter atteinte à la vie d'autrui. Respirant rapidement, sa tête lui tournant un peu, Twitchell fit volte-face et remonta dans les galeries de la mine, filant vers la sortie, son entité faisant front quelques instants de plus avant de suivre ses traces. Il était temps de joindre à son tour le camp, du moins de tenter de fuir la mine, les insectes, le feu, comptant plus sur lui-même que sur son entité devenu plus qu'instable après ce déferlement de puissance et les coups encaissés.
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| | | Vekah » Têtu
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| | | | Haku » Accro'
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| Sujet: Re: Sauvages | Mutants et ceux qui les surveillent Ven 23 Déc 2016, 15:36 | |
| [Alors j'interviens carrément tard mais je me permet quand même de poster histoire d'avoir participé ;w;] Némésis n'était plus la fière bêta qu'elle était avant. Bloquée dans une cellule, allongée sur le flanc, la louve n'était plus louve. Elle se transformait peu à peu en créature recouverte d'écorce, allongée dans un amas de poils qui étaient les siens, presque tous tombés au sol. Des feuilles avaient poussées au niveau de certaines de ses extrémités. Ses yeux n'étaient plus que blancs et aussi vide que son âme. Sa respiration rauque rythmait le temps qui passait peu à peu dans cette cellule sombre. La louve n'était plus qu'un monstre, une créature vide d'émotions prête à réduire en bouilli le premier qui viendrait se mettre en travers de son chemin. Une plantalouve...
Des bruits se firent entendre à côté et la créature ouvrit ses yeux qui se mirent à tourner dans tous les sens. L'agitation venait des cellules d'à côté. Elle sentait la présence d'autres créatures, de monstres semblables à elle. Elle sentait d'ici leur soif de tuer. C'est alors que l'agitation devint de plus en plus importante et Némésis sentit cette soif grandir en elle, soif rythmée par ses grognements de plus en plus importants tandis qu'elle dévoilait ses dents verdâtres aussi pointues que les piquants d'une ronce.
Les bruits s’accentuèrent toujours plus, les cris des loups l'excitaient d'avantage. Après un petit moment, les bruits diminuèrent d'intensité. La louve s'est alors levée d'un coup et a foncé sur la porte de sa cellule dans un bruit sourd. Et elle a ensuite recommencé encore, et encore, et encore... Après une ultime collision contre la porte, elle est restée contre, les dents toujours apparente. Des ronces sont alors lentement sorties de sa carapaces d'écorce tel des serpents reliés à elle. Ces ronces ont entourée la porte et l'ont poussée de plus en plus fort jusqu'à ce que dans un dernier grognement, la plantalouve la fasse vulgairement sauté sous la pression dans un bruit violent.
Enfin libre, elle a emprunté le couloir et a lentement rejoint ses semblables, les yeux fixant le vide, de la bave coulant délicatement de sa bouche entrouverte... |
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