Chasseur et chassé | Sly [fINI]

En musique ♦

La louve de feu se glissait entre les grosses plantes, son regard d’eau planté sur un espèce de lapin dodu qui se lavait derrière les oreilles avec ses petites pattes touffues. Lentement, elle posait une patte en avant, puis une autre, restant basse, courbée, discrète malgré ses couleurs flamboyantes. Elle évitait les branches, les feuilles, et ne faisait aucun bruit, alors que ses muscles se faisaient tendus, prête à bondir sur la proie.

En vérité, elle n’avait pas trop le droit de venir tuer cette petite proie innocente. Pas parce que la bestiole au petit nez tremblant était absolument adorable, mais surtout parce qu’elle était entrain de la chasser sur le territoire d’une meute. Alors en théorie, elle n’avait même pas le droit d’être ici, et encore moins de prendre le gibier des Etelkrus comme le sien. Mais elle avait toujours été assez discrète, réfléchie, et avait échappé aux gardes jusque-là, pourquoi ce serait différent aujourd’hui ?
Le lapinou glissa sa patte derrière ses grosses oreilles qu’on devinait toutes douces, et les frotta comme pour se faire une petite toilette, et la louve se prépara, ses muscles tendus, ses yeux fixés sur son butin, ses oreilles piquées en avant, ses crocs légèrement à l’air, elle attendait le moment opportun. Le vent lui venait dans le museau, lui apportant l’odeur délicieuse de son futur repas.

….

Le lapin bailla et commença à se gratter derrière l’oreille.

Maintenant

Astralys bondit hors de sa cachette, et tomba comme une masse mortelle sur la pauvre petit bête qui releva la tête trop tard.
Elle ferma ses crocs sur le cou de la bestiole, qui craqua d’un bruit satisfaisant, et grogna, satisfaite, en relevant la tête, le lapin pendant mollement entre ses crocs.
Elle se secoua un peu, pour se débarrasser de l’eau et de la terre dans laquelle elle s’était roulée en rentrant sur le territoire. De toute évidence un Etelkrus s’était allongé là-bas, alors elle s’était roulée dedans pour s’imprégner de cette odeur. Evidement, si on la voyait, on saurait qu’elle n’était pas de la meute, mais au moins on douterait de son appartenance aux solitaires si on trouvait son odeur sur la brise. La louve agita ses oreilles, écoutant, pour vérifier qu’aucun bruit suspect ne se présentait, puis se détourna. Elle irait manger son lapin quelque part d’autre, sinon les Etelkrus sauraient en trouvant les ossements qu’elle avait chassé ici.

Elle se retourna fouettant l’air de sa queue de la couleur du feu et pris la route des terres plus plates, sa proie entre ses crocs, posant ses pattes dans des empreintes de prédateur beaucoup plus grand qu’un loup.
La première fois qu’elle était venue ici, cela l’avait inquiétée, de tomber sur quelque chose d’énorme et de dangereux… Mais cela faisait quelques moi qu’elle s’aventurait ici, et elle n’était jamais tombée sur une bestiole du genre, alors elle avait commencé à marcher dans leurs traces, pour embêter et perdre tous ces loups Etelkrus qui auraient pu dénicher ses traces de pas.
Elle commença à trottiner, quand elle se rendit compte qu’elle était dos au vent.

Danger lui dirent ses sens.

Elle ne pouvait pas sentir ceux qui viendraient vers elle, mais tous ceux qui étaient sur son chemin la sentiraient, et sauraient qu’elle arrivait. Elle baissa ses oreilles, jurant contre la brise qui changeait de direction comme ça, et changea de chemin, laissant le tracé des pattes de prédateur pour se faufiler entre les arbres.

Avec un peu de chance, personne ne suivrait ses traces de pattes.

(J'adore la musique)

La forêt dense et calme, le climat, tout était parfait pour se faire une petite sieste après un bon repas. Cela faisait plusieurs heures, que dans mon petit coin de paradis, je somnolait en tranquillité. D'ailleurs, le sourire se trouvait sur mes babines, signe de mon bien être.
Après quoi, une fois que mon corps fut bien retapé, j'ouvre lentement mes yeux, dont l'un est blanc et l'autre multicolore reptilien, et baille avant de me lever lentement. De nouveau plein d'énergie, je souris en me mettant à me faire une petite toilette et de repartir sur le territoire. C'était pas mon boulot, mais j'aimais ça. Faire des petites rondes pour voir ce qui se passe. Même si c'était rare de croiser quelqu'un ici, qui sera assez fou pour s'aventurer sur un terrain ennemi. C'était donc à mon aise, que je marche, les yeux posé sur chaque chose que je croisais avec un calme olympien.
Seulement, quelque chose me fit stopper, me fit tourner la tête, cette mince odeur, cette petite intuition qui vous dérange de l'intérieur, qui vous oblige à vérifier. Sans un bruit, comme si je marchais sur des œufs, je m'avance lentement avec précaution dans cette espace vaste, la truffe, les yeux, et l'ouïe en alerte. Et devant moi, je vis ce qui étais étranger, j'étais derrière elle, caché dans les fourrées, tel un fantôme. Une autre louve que mon clan se trouvait la. Je retins difficilement un grognement en la scrutant longuement, la regardant entrain de chasser nos proies, à piétiner nos terres... "Chasse bien, chasse bien, tu vas voir.." pensais je, pourquoi la faire fuir et qu'elle s'en aille sans s'amuser? , autant la prendre par surprise la patte dans le sac, et de lui faire payer en s'amusant un peu non?. Tout au long de sa petite chasse, je restais sans bouger, et la suivis une fois qu'elle ai fini. Sa façon de marcher, et d'agir semblait montré qu'elle faisait tout pour pas se faire voir, mais malchance, c'était raté, et je la suivais de près. Mon coeur se mettait peu à peu à battre plus fort tellement j'étais énervé et amusé à la fois. C'était indescriptible.
Quand elle fut "rassurée", je me mis à foncer vers elle, crocs à découvert, oreilles écrasées sur mon crâne, face au vent. J'avais pris soin de la contourner et de la prendre de côté.
D'un coup, une fois prêt, je bande d'un coup mes muscles et fait un bond vers elle dans un grognement grave..

(moi aussi jelem ;D;)

Astralys

Astralys ne le sentit même pas arriver, mais un léger bruissement et un grognement dangeureux derrière elle la fit tourner le museau au dernier moment, pour qu’elle tombe sur un grand loup avec un œil décoloré, et aux allures massives. Incapable d’esquiver, elle se prit ses pattes dans, et fut arrachée du sol, ses pattes rougeâtres quittant le sol, et elle frappa le sol, le choc lui faisant ouvrir la gueule, et le lapin lui échappant d’entre les crocs, pour aller rouler sous un buisson.
Elle se retrouva sous le loup massif au pelage gris, clouée au sol par l’une de ses grosses pattes, qui était posée sur son poitrail, puisqu’ils avaient un peu roulé, et qu’elle se retrouvait avec le dos contre le sol humide. Elle montra des crocs, passant d’une louve plutôt distante et calme, bien qu’enfreignant la loi, à une louve furibonde, ses yeux pâles comme l’eau lançant des éclairs.

Sale con ! pensa-elle en grognant.

Elle réagit rapidement, et donna un gros coup de pattes arrière dans le ventre gris de son assaillant en se tordant violement d’un coup de reins, pour échapper à la pression qu’exerçait la grosse patte de l’Etelkrus sur son poitrail rayé de feu.

« Hyaaagrrr ! » grogna-elle en s’extirpant de son étreinte dangereuse, glissant entre ses pattes, et faisant une foulée vers le buisson dans le but clair de récupérer sa proie pour repartir en courant pour essayer d’échapper au loup. Cela lui prit qu’une fraction de seconde, son regard se posant sur la touffe de poils qui était son butin, et qu’elle devait à tout prix récupérer. Elle vivait du jour au jour, et sans nourriture, elle n’allait pas très bien s’en sortir. Comment se faisait-il qu’il l’avait dénichée ici alors qu’elle avait, pendant si longtemps, échappé au regard des Etelkrus ? Peu importe, il fallait qu’elle lui échappe maintenant, elle n’avait aucune envie de se faire trainer de force pour s’expliquer devant des chefs, ou pour se faire jeter hors du territoire. Elle avait un minimum d’honneur quand même.

Elle se savait probablement moins rapide qui le mâle, alors elle devrait ruser pour essayer de lui échapper, à cette boule de muscles de mauvaise humeur. Ses prunelles toujours accrochées sur ce qu’elle avait pris tant de temps à acquérir, elle se jeta en avant, sur le chemin de sa liberté de solitaire.

Elle bondit dans les fourrés, attrapa sa proie entre deux buissons verts couverts d’eau et sauta le plus loin possible de son attaquant, pour commencer à courir vers ce qu’elle devinait être la sortie, essayant de semer l’Etelkrus. Elle était dépendante de ses prothèses pour tenir debout et courir, celles-ci lui conférant toute la structure de ses jambes, affaiblies par les mutations que la malédiction d’Everbloom avait provoqué.

Tant qu’elle les avait, elle avait sa chance pour lui échapper, elle était plus fine que lui, et donc probablement plus agile. Il allait falloir utiliser tout ça si elle voulait rentrer dans les terres libres sans souvenir douloureux.

Il était tellement près.

La louve de feu grogna en essayant de courir plus vite, et pourtant elle n’arrivait pas à le distancer, malgré ses longues foulées, ses muscles tendus, fatigués, et son sang bouillant de fureur. Mer*e. Comment est ce qu’elle allait lui échapper maintenant ?
Il fallait qu’elle utilise son agilité, il fallait qu’elle le force à faire une erreur. Elle bondit donc dans les fourrés, qui, bien que la ralentissant encore plus, ralentirait probablement également la masse de muscles. Il allait falloir qu’elle le sème, alors elle essaya de slalomer entre les énormes fougères, ses griffes dérapant sur le sol humide alors qu’elle retrouvait sa trajectoire… Et soudain, elle ne l’entendait plus.

Elle jeta un coup d’œil en arrière, sans ralentir, et se rendit compte qu’il n’y avait plus personne à ses trousses. Il avait abandonné ? Ha ! Yesss.
Elle retourna la tête avec un grognement satisfait et accéléra, ses cheveux battant sa nuque alors qu’elle bondissait entre les fougères, son lapin toujours serré entre les crocs, ses pattes fatiguées frappant le sol sa respiration, rapide, filant entre ses crocs, contre le pelage ensanglanté de sa proie. Elle n’était pas peu fière d’avoir réussi, mais il allait falloir qu’elle évite cet endroit pendant les prochains mois, pour ne pas se faire pr-

« Raaaaaaaah » hurla-elle en freinant de ses quatre pattes, enfonçant ses griffes dans la terre molle, alors que le canidé gris bondissait hors des fougères, juste devant elle. Et soudain, sa gorge était devenue luminescente, et quelque chose remontait entre les crocs du mâle, elle sentit le danger, une vague de panique et de peur remontant le long de sa colonne vertébrale.

Elle n’eut pas le temps de l’éviter, et détourna le visage au dernier instant, sa proie lui échappant d’entre les crocs, alors qu’elle essayait de tourner le dos au danger qui se préparait.
Soudain, un jet de flamme jaillit de la gueule du loup, frappant l’épaule de la louve qui hurla de douleur et de surprise, mais ce fut la proie en cours de descente vers le sol qui se prit le plus gros de l’impact, et cuit en plein vol, avant de tomber par terre aux pattes des deux canidés.

La louve rouge tomba sur les fesses à cause de la surprise, et porta une patte à son épaule, où ses poils calcinés montraient bien que le mâle l’avait touchée. Son regard, un instant surpris, redevint haineux, et elle se redressa, ses épaules et son dos s’enflammant de flammes rouges comme son pelage, alors qu’elle montrait des crocs, furieuse, en remarquant son lapin cramé, qui gisait aux pattes du gris. Elle grogna, mais n’attaqua pas, cette fois ci. Son père avait eu raison, face à un tel pouvoir, elle ne faisait pas le poids.

« Sale abruti » grogna-elle, le son de sa voix roulant dans sa gorge, alors que les parties de son corps s’enflammaient lentement. C’était plus un jeu pour impressionner, plutôt qu’une véritable tactique pour l’attaquer. Elle avait envie de vivre, quand même.

Astralys

Elle se sentait prise au piège, comme un bête sauvage qu’on avait acculé dans un coin, et que cherchait vainement un échappatoire. Elle avait ses oreilles plaquées en arrière, son regard pâle et furieux planté sur le loup à la coiffure ridicule. Elle aimerait le mordre au cou et lui arracher la tête. Un picotement furieux montait le long de son échine, alors que ses petites flammes vacillaient sur son pelage de sang. Elle avait envie de se battre, de frapper cet abruti fort, là où ça faisait bien mal.
Et pourtant elle attendait …

Il commençait à blablater sur la souffrance et le feu, et elle leva son regard au ciel, l’air plus que saoulée. Ouais ok mec, t’as envie de me casser les dents, j’ai compris, pas la peine de faire ton psychopathe pour essayer de me faire peur. Elle reposa son regard sur lui, sa mâchoire toujours fermement fermée, ses crocs appuyés les uns contre les autres pour essayer de contrôler ses envies de meurtre qui montaient en elle. Ce n’était pas facile. Elle était facile à agacer, mais elle se retint, ses pattes fermement plantées dans le sol mou. Ses griffes orangées pleines de boue étaient plantées dans le sol.
Elle devait se retenir. Il avait un glow, il était plus puissant. Elle ne voulait pas cramer comme une petite proie. Elle devait lui échapper, mais pas question de l’affronter.

« Ha. »

Elle souffla sur l’une de ses mèches, et les flammèches sur son dos et ses pattes s’éteignirent doucement, avant de regarder le loup dans ses yeux bizarres, un rictus amusé ornant son museau rouge.

« Ok. Je viens raconter à quel point tu as été un gentil lou-loup à tes alphas, mais j’ai d’autres trucs à chasser aussi, donc dépêche-toi. » grogna-elle en redressant la tête, son regard pâle et supérieur se posant sur lui comme elle le poserait sur un scarabée qu’elle venait d’écraser.

Elle le sèmerait sur le chemin. Elle devait le semer. Elle n’allait pas voir ces Alphas imbus d’eux-mêmes si c’était pas pour leur arracher la tête.

Sly

Plus elle parlait et plus ma respiration s’accélérerait. Son regard me hérissait le poils au plus au point. Son attitude me rendait fou à l'intérieur, que mes muscles en tremblait presque, chaque parcelles de mon corps me disait de lui arraché le museau. Après qu'elle ait remis sa stupide mèche en place je fis demi tour. Je la supportait plus, et je voulais pas me rabaisser à son niveau. Je me connais, si je perds le contrôle de moi même, je risquerais de mettre ma propre vie en danger, et je le voudrais pas. Pas pour elle. Les oreilles plaquées en arrière, je repris le chemin de mon clan, je dirais rien, elle se casse, je me calme et j'oublis pour cette fois en me promettant de la retrouvée par la suite et me venger. La je devais encore apprendre à me contrôler.

Mais au moment ou je m'éloigne, elle reparle de nouveau. Cette fois, je pris feu d'un coup en entendant ce qu'elle disait et fit un rapide saut pour me retrouver face à elle et de lui sauter dessus, ma fourrure se retrouvait totalement encerclée de flammes rouge vives, les babines tellement retroussée que l'on voyait fortement mes gencives, le museau déformé. Son pelage avait radicalement changé, mais j'en tenais pas compte, mes yeux brillait sauvagement et sans attendre je plante mes canines dans son cou, dans un endroit non mortel, sans le vouloir. Elle allait le payer ce qu'elle venait de dire.

C'est pas que je voulais la tuer, non, mais j'avais perdus pied. C'était la haine qui me submerge à cause de son attitude ingrate face à moi, son ton employé, de ses paroles.
De gros grognements sortaient de ma gorge, la bave coulant sur son corps, ma mâchoire se fermait tel un étau.

Astralys


Le loup se détourna d'elle, et elle fut pris d'un soudain élan pour courir loin, pour le laisser, pour être tranquille... Et soudain, une petite bestiole apparut dans le coin de son champ de vision, à quelques centimètres d'elle à peine. Furieuse de s'être ait approchée comme ça, elle se retourna rapidement, ôtant son regard du loup Etelkrus de feu. C'était surement un autre loup, qui avait rusé avec le gris pour la surprendre au mauvais moment ... Elle allait leur faire payer leurs sottises et... Et soudain, elle se retrouva face à face avec une petite bestiole couleur neige, qui était légèrement illuminée sous la canopée de feuilles qui projetaient de l’ombre sur les deux antagonistes et l’apparition de lumière.

Sa poussée de violence disparut d’un coup, et elle regarda la petite bête, émerveillée. Elle sautillait, dansant presque dans ses pas, et vint la frôler, avant de sauter ailleurs. Lorsqu’elle fut touchée, elle sentit une petite fraîcheur lui remonter le long de la colonne vertébrale, et constata, choquée, que son pelage de feu devenait blanc. Il blanchissait progressivement, comme le paysage lors de la première neige d’hiver et ses marquages de feu se firent marquages de glace. Elle resta subjuguée un instant, en arrachant son regard de son pelage pour le poser sur la petite bête qui s’envola dans les airs, avec un léger bruit comme la neige qui touche le sol.
Elle n’avait jamais vu d’animal comme celui-ci, capable de telles choses. Elle ne se sentit même pas vexée que le petit être l’ait transfigurée comme ceci. Au contraire, elle pourrait se faire passer pour une autre maintenant. Et elle pourrait aller chasser dans les territoires où elle s’était déjà fait avoir, en disant qu’elle était nouvelle.

Bref, Astralys avait complètement oublié la présence du gros rageux de tout à l’heure, et en se détournant de la petite bête blanche qui s’était fondu dans le décor, elle tomba sur le gris, qui bondissait vers elle, tous crocs dehors, l’air enfurié et décidé à faire quelque chose qu’elle ne voulait pas imaginer. Elle paniqua, et tenta d’un dernier coup de patte dans le sol, d’esquiver ses crocs luisants qui fonçaient vers elle.
[dé]

Elle s'y était pris bien trop tard, complètement obnubilée par le petit être de conte de fées, mais par un miracle, alors que les crocs de son adversaire se refermaient autour de son cou, elle parvint à glisser vers l'arrière, et échapper partiellement aux dégâts. Mais en reculant, elle sentit les crocs du mâle, qui s'étaient refermées sur son cou entailler sa peau, laissant de grosses marques sanglantes, qui, heureusement pour elle, faisaient plus de peur que de mal.

Elle avait failli y perdre sa tête, et maintenant, elle serait incapable de courir très longtemps. Les blessures étaient peut être pas mortelles, mais elle pissaient le sang, et si elle voulait pas se vider comme un éponge qu'on serre entre ses pattes, elle ne devait surtout pas bouger.

Elle inspira un grand coup, la panique d'avoir failli perdre une partie plutôt importante de son anatomie la noyant, et coupant ses pattes sous son corps, alors qu'elle titubait en arrière, essayant malgré tout de rester debout.
Elle était encore jeune, et malgré l'entraînement de son père, elle ne s'était jamais prise de blessure comme ça avant. Elle n'avait jamais été attaquée comme ça, puisque, petite louve fine et jeune, on l'avait jamais attaquée avant, seulement ramenée aux frontières dans les rares fois où on l'avait surprise sur les terres.

Elle voulait pas mourir. Pas maintenant. Elle n'était même pas adulte... elle n'avait à peine un an.

Elle souffla, sa respiration stridente à cause du stress causé sur sa trachée, en reculant comme elle pouvait, ses oreilles et sa queue basses, sans apparent désir de l'attaquer de nouveau. Non, elle voulait partir de ce put*in d'endroit, avec ce loup malade mental qui tuait pour un petit lapin.

)

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'Duel - Esquive' :

A supprimer, je me suis trompée de dé :/ J'ai pas l'habitude désolé

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'Hasard' :

Résultat :

(les admins, j'ai édité le post que j'ai fais au dessus, encore désolé)

Sly

Quand je la vis se libérée de mes crocs mon coeur se serra tellement que j'en eu la nausée. J'avais raté ma prise. Je ne cessais de grogner en la fixant toujours aussi intensément, le sang de son cou coulait à présent sur mes crocs et mon pelage, et moi, je le léchais. Ma queue fouetait l'air rapidement, une colonne de poil dressée sur mon cou et mon dos.
Et une question me vint: "...comment elle a réussit à se dégagé si vite?..". Je pensais la tenir fermement, un instant, je repris conscience, seulement quelques secondes, que je pus remarqué à présent sa fourrure blanche. Je me posais aussi, si c'était une autre louve, mais non, l'odeur était la même.

Mais malgré cette question, mon esprit reprit le dessus et fit remonter la flamme en moi. Et je re montre les crocs, préparant de nouveau mes pattes pour lui sauter dessus.

"-Espèce de garce!" .Fis-je en me rapprochant d'elle. "-Tu m'as mis à bout, tu piétine nos terres, tu prends notre gibier!! Alors accepte ce que tu mérite! Et laisse toi faire!"

A cette phrase, je lui lançais un jet de feu dans les pattes. Je voulais juste la tuée pour de bon.

[dé]

Alors que je me mis à courir vers elle pour poursuivre mes attaques et enfin l'achevée, ma patte glisse sur une feuille humide et en une fraction de seconde qui me parut interminable , je me retrouve le museau contre le sol dans un bruit lourd. L'impact me fit grimacer et grogner ensuite en tentant de me relever. Je venais de m'étalé lamentablement en pleins combat en plus, quel honte.
La je pouvais dire, je le sentais passé.

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'Duel - Attaque' :

Astralys

10PV

Elle savait qu’elle était foutue lorsque le gros gris se jeta vers elle, ses crocs à l’air, l’air déterminé à lui arracher la gorge une deuxième fois. La rouge montra des crocs, prête à parer son attaque, à esquiver si possible… mais alors qu’il s’élançait vers elle, il trébucha, et se ramassa par terre, glissant sur le sol humide, qui tâcha son pelage tout pourri.
« Ha ! » s’exclama-elle avec hargne et moquerie, en se détournant.

Elle aurait pu rester pour lui régler son compte à ce sale loup Etelkrus, mais elle sentait que c’était peine perdue. Elle ne pourrait rivaliser avec son petit don face à son pouvoir de feu, et elle préférait rester intacte et pouvoir se moquer librement que risquer des blessures qui pourraient être à la fois dangereuses, douloureuses et vexantes.
Elle était déjà blessée au cou, pas la peine d’ajouter autre chose à ses blessures de guerre.
« Au revoir arrosoir, à une prochaine ! » s’exclama-elle en s’enfuyant lâchement de la scène de crime, pour rejoindre les terres libres où elle serait ... eh bien libre de chasser quelque petite proie hors de portée du mâle fou.

Elle appuya de toutes ses forces sur ses pattes arrières et se propulsa entre les buissons avec toute la vitesse que ses corps pouvait lui apporter. Elle avait bien compris que le loup gris était un guerrier de taille, et elle attendait de voir ce qu’il deviendrait de leur prochaine rencontre, parce qu’elle ne doutait pas qu’ils se retrouveraient tous les deux.

A la prochaine, oui, boule de feu pensa-elle en courant entre les fougères. Le temps qu’il la rattrape, elle serait dans les terres libres et elle le sèmerait complètement. Personne ne connaissait mieux ces terres que les solitaires aguerris.

Bon bah....rp fini..