Numb [Ft. Faesgar]

You could be my unintended
Choice to live my life extended
You could be the one I'll always love
You could be the one who listens to my deepest inquisitions
You could be the one I'll always love

I'll be there as soon as I can
But I'm busy mending broken pieces of the life I had before

Et une fois encore, j’étais de retour à la maison. J’avais un lit pleins d’odeurs légères, des émotions aussi profondes que des tombeaux et d’étranges fleurs sur des étagères, qui avait éclot à mon arriver. Des perce-neiges. Quelque part, il faisait bon d’être de retour à la maison, mais je savais que le sentiment de protection était éphémère. C’est une chose si petite, si éphémère, si docile, la vie d’un homme. Une monarchie brillante et superficielle brillait au loin de l’horizon alors que les derniers relent d’une fièvre qui m’avait tenu en haleine, les membres brisés, la tête brulante pendant toute la nuit s’en allait doucement à mesure que le soleil se mis briller sur les reflets de la neige. Il aurait fallu partir et l’idée incongru d’un nouveau départ me serra le cœur, ma place était ici, maintenant. Je jeta un dernier regard vers la petite famille. Phta, Grimm, Geb, Nephtys et Diantre. Il était tous là, entrelacer comme les plus beau cordons de la vie et ne respirait qu’à peine. Une chaleur émanait d’eux alors que le froid de l’hiver s’évinçait dehors. Mon sang ne fit qu’un tour alors qu’un léger linceul de lumière déferla aux travers de l’obscurité qui commençait à disparaître. Le jeune Phta c’était réveiller. Il aurait été injuste de partir là, tout de suite et je le laisser mourir de solitude. Je me rapprocha d’un cran. Mes couleurs de feu gisait dans l’air alors que mon museau plus froid se rapprocha du jeune louveteau et se déposa contre sa grosse tête, le forçant à s’écraser au sol.

-Au dodo petit zozio. Retourne dans le monde des rêves, ce sont là que se trouve les plus grands.

Un sourire esquissa mes lèvres gercer alors que le petit se rendormis. Je souffla encore doucement dans son oreille puis alla presser doucement ma tête contre celle de Nout, humant sa douce odeur. Une odeur qui me donna du courage. La seule présence qui me rendait véritablement heureux. Je sortis doucement de la grotte pour jeter un œil au dehors. Certains était déjà debout et vaquait à des occupations que je n’avais jamais accomplis, ni même compris mais je me contenta de jeter un regard acerbe mais sincère sur leurs actions. On m’avait accueillis doucement, sans préjudice car on connaissait déjà ma sœur. Je finis par tourner la tête vers l’horizon, en direction de la cime des arbres qui dansait dans le ciel. Là était ma destination.

**
Le vent glacial coupa mon pelage comme une hache d’hiver. Mes yeux de serpent regarderai pendant longtemps un point invisible alors que je me menait quelque part. Ma marche était lente, j’avais l’impression de marcher sans le faire alors qu’il était pourtant impossible de faire du sur place. Certains oiseaux posait leur regard sur moi, avec l’impression sensible que je me défilais comme un regard aux travers des arbres et des racines. Mon regard était plonger dans mes pensés, à savoir sur tout ce qui c’était passé dans les derniers mois. Je ne fis pas attention au petit escargot qui se brisait sous mon poids fatigué, car ce n’était que des vermines et je ne faisais attention qu’à ma propre personne. Je soupira alors qu’un léger nuage de brume se dessina devant mon visage. La seule forme de vie qui me rassura entre ses grands arbres, ses doyens de la nature. Un silence se posa sur mes tons de feu alors que le bruit d’une rivière se fit doucement un courant dans mes oreilles. Suivant ce bruit sans vraiment savoir pourquoi, il me fit aussi présente d’une être beaucoup moins fantomatique que les bruits résidentielle de la nature. Mon cœur se mis à battre. D’un coup le nuage d’hiver sembla plus dense à mesure que je m’aventurais dans le sillon. Trop longtemps pour pouvoir l’avoir oublier et une odeur moins particulière celle là, toute chaude se fit aussi présente. D’un parfum écoulant, délicat, bien féminin. Tu finis par quitter tes pensés et aperçu au loin les couleurs sombre d’un corps plus chaud qui semblait s’abreuver doucement.

Même de loin on ne pouvait se tromper ; la forme singulière de cette ombre sordide dressé à la verticale, cette équerre qui perce le ciel, cette pierre qui jaillit de la terre, pointé dans une direction inconnue… Et quelque part, réverbérer par la lune, un rideau de bleu marin, à travers lequel tremblotait des filets d’un blanc lumineux, comme celle de ma malédiction. Faesgar. Un éclat se figea sur mon visage alors que mes lèvres s'étirèrent largement, sombre et ténébreuse, mon regard d'un bleu glaciale se posa sur la dame. Je finis par m’approcher d'elle, frottant légèrement mon museau à la surface de l’eau en sa direction, l’éclaboussant légèrement.

-Oups.

D’autre courage, craignant les ténèbres, qu’alignant l’ennemi et incapable pour lui d’avoir plus de peur que de mal, le brun ne put s’empêcher d’esquisser un sourire mauvais à la réaction de la jeune femelle, lorsqu’il l’éclaboussa. Elle réagissait comme un chat échaudé, craignant l’eau froide, mais, il ne la craint pas un seule moment car elle avait en elle, cette petite dose d’accident et avec elle, Amon pouvait à tous les coups envisager avec inquiétudes l’existence possible et ou imminente de quelque chose comme une source de danger, mais ça l’amusait et l’attirait comme un chat sur un point rouge. Il ne crains pas non plus son ton un peu accusateur lorsque l’eau finit par disparaître sous sa langue bleuté. Il se fit cependant de petites remontrances dans son cœur alors qu’il but une seconde lampé d’eau bien froide. Il plissa un moment les yeux alors que l’eau glacé descendit avec impatience dans sa gorge.

-Je craignait pour nous deux, ou plutôt pour toi, si jamais des bandits t’avaient pris par surprise alors je t’ai suivie.

Bien-sûr c’était un mensonge et il ne faisait ça que pour l’enquiquiner car il connaissait de Faesgar, son anarchie pour le dépasse ment de soit et il ne craint pas qu’elle était en sueur, à la limite de la mort physique, car elle c’était encore entrainer en pleine nuit, la ou l’air se faisait froid et ou le péril de l’exercice semblait plus simple, les respirations moins vaporeuses. Il s’exclama de rire un peu, avant de lui plaquer un regard plus chaleureux. Il toussa un moment avant de se secouer lui-aussi, plutôt pour évacuer le stress que pour tout autre chose. Il s’étira le cou doucement alors que la jeune femelle scia le peu de distance qui les séparait tous les deux. Il ne rajouta rien, alors que ses yeux bleu, fendu en leurs centre glissait sur son pelage comme une caresse. Sa respiration était étouffée par des craintes enfantines. Et si elle ou il devait partir ? Elle, Faesgar faisait partie de ses ombres qui avait persister de leurs présence à ses côtés lorsqu’il avait quitter la meute il y a plusieurs années. Il soupira à l’idée que ces blessures ne cicatriseront jamais et que cette pousser dans son torse ne disparaitrait jamais. Il y en avait tout simplement trop pour que le temps puisse effacer. Amon soupira, se faisant à l’idée que cette marche nocturne n’avait pas encore régler tout ses problèmes et jeta un regard sur son amie d’enfance ou du moins, jeta un regard sur ce qu’il restait d’eux avant d’hocher la tête.

-Je t’ai pas dit ? J’ai remplacer ta place de meilleure amie avec l’insomnie haha

Amon ne bougea pas d’un poil et murmura en silence à son cœur qui battait fort qu’il ne se réveillera pas tout suite. Le mâle leva la tête pour respirer une goulée d'air froid. Fermant les yeux, entrouvrant la gueule. Il huma une odeur qu'il connaissait. Une odeur qui n'était pas douloureuse, une odeur bien chaude et suave qui caressa doucement le ventre, malgré le froid de l’hiver. Et lui rappela cette nuit, avec Maisie, sauf qu'il était parti comme un lâche, d'un coup d'aile, pouf et que tout ça n’était que des L’effet de surprise de sa blague s’éloigna et il lui donna un doux coup d’épaule.

-Et toi ? Toujours à t’entrainer dans la noirceur ?