Dee » Habitué'
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| Sujet: [SoloEeno] Don't let me cave in ` Mar 13 Fév - 4:21 | |
| Pressentiment bizarre, confus, obscur, secret, terrible; affreux, douloureux, étrange, heureux, funeste, noir, sinistre, sombre, triste, vague pressentiment; (avoir le) pressentiment de l'avenir, d'un danger, de sa fin, d'un malheur, de sa mort; être averti, saisi par un pressentiment; pressentiment qui se réalise.
Certes, ce n'était pas leur première querelle, mais un pressentiment l'avertissait que celle-ci serait la dernière, que la solitude, cette solitude qu'il redoutait plus que la mort, commençait à ce moment même. Et pourtant, ce matin là, il l’avait laisser partir tranquille, même s’il avait le pressentiment que c’était le dernier qu’il aurait face à sa sœur. Mais comment peut-on vraiment savoir quand on une personne pour la dernière fois ? Si Eeno aurait su…Il aurait peut-être insister, essayer de s’excuser et laisser Paprika assimiler l’idée de la vieillesse à sa manière…Peut-être qu’il aurait essayer. Cependant quelque part, Eeno savait que chez les Aeno, quand on disait peut-être, on ne le faisait jamais réellement. Problème de lâcheté, se dit-il en jetant pour la millième fois un regard sur la mer. À ce moment, Eeno aurait souhaiter pouvoir voir la grosse silhouette de sa cadette dans le coin de l’œil se dégourdir au travers de l’horizon, mais tout ce qu’il y trouva, cette fois, fut le vide et le brouillard d’une larme percer aux travers de ses joues. Elle était définitivement partie, il le savait, il le ressentait.
La famille, ça toujours été un truc complexe chez Eeno. Certes, la famille c’était la famille et il n’y avait rien de plus important et au contraire des autres, Eeno y tenait très fort, mais….il n’avait jamais réellement été très proche de personne. Pas physiquement, sauf avec Sonic avec qui il s’était considérablement assez bien entendu pour demander les deux gamins aux dieu. Le brun pris une grande respiration avant de déposer le bout de ses pattes dans l’eau glacer. L’odeur s’arrêtait juste ici. Et il avait beau jeter le plus grand regard sur l’absolu qui s’étendait devant lui, il n’y voyait qu’un assemblage confus, une agitation, une bousculade émotionnelle, une vide dans l’immensité qui se houait devant lui. Il marchait comme un homme ivre. Ses pattes allaient devant lui et l'emportaient. Une volonté confuse, impersonnelle et mécanique, le poussait. Rien de lui n'agissait plus en lui. Il ne se rappelait plus, il ne pensait pas. Il sentait seulement sa tête vide, et quelque chose comme le courant qui roule un noyé : c'était tout. Jusqu’à ce que l’idée que Paprika eu participer à un dernier combat, pour rendre sa vie plus palpitante, car c’était comme ça qu’elle était fait. Paprika avait toujours exister pour briser des genoux, pas pour la vivre ainsi. Eeno pris une grande respiration de la brise d’hiver mélanger à l’odeur salé de la mer avant de se secouer, épris d’un terrible tremblement. Les exosquelettes qui s’allongeait sur le long de sa colonne, ressemblait drôlement à des pattes de crabes et bougeait, momentanément de leur pleins gré, par moment. Jusque là, il ne les sentait presque plus, sa peau engourdis par la douleur. Il y regarda ainsi chaque morceaux de coquillage qui s’était pris aux travers de sa peau et se permis de maudire les dieux, pour la première fois depuis sa jeunesse. Et il s’énerva, violemment, balançant le sable tout autour de lui et maugréant plusieurs paroles insensé. Parce que la vieillesse, bien qu’il l’avait accepter le faisait chier. Elle l’empêchait maintenant de pouvoir profiter de ce qu’il avait toujours chéri le plus et qui l’avait maintenant en vie : sa liberté. Et il se maugréa aussi, les crocs découvert et les larmes aux yeux que ses enfants chéries, ses deux jumeaux exécrable à qui il portait pourtant un amour si profond, ne pourrait jamais chérir non plus. Et il se sentait inlassablement inefficace. À ce moment précis, Eeno aurait tout donner pour simplement retomber bouton d’or, pour retrouver son frère, Ieno qui était mort si jeune, retourner au près de Sonic, revoir Paprika, retrouver Père1 et père 2. Il sembla que c’est lorsque le vide se fit bien présent que Eeno se rendit bien compte de la place qu’avait la famille dans sa famille. Au bout de quelques sauts, Eeno du s’arrêter, pris d’une quinte de toux et se retourna de nouveau vers la mer, les oreilles tendus alors qu’un bruit de frottement se fit entendre sur le sable, comme le raclement du métal sur un morceau de bois. Curieux, il s’avança pour y jeter un œil et resta stoïque. Un morceau rouge écarlate se frappait continuellement sur les débris rejeter par la mer et il y reconnu, immédiatement, le bracelet que sa sœur portait toujours sur sa patte arrière. Décoration un peu stupide qu’Eeno avait regarder si souvent lorsqu’il restait dans l’ombre de sa sœur. Il y plongea doucement ses pattes palmés avant de le ressortir de l’eau et de l’attacher avec délicatesse sur sa propre patte. Avec les coquillages, la tâche fut plus ardus que prévu et vu sa vieillesse avancer, le cardio n’y était plus non plus, mais il finit par se relever, craquelant ici et là et se laissa choir un instant dans l’immensité profonde de la mer. Cette mer qu’il maudissait tant et qui le verrait mourir et maudissais entre ses crocs qu’elle ne le prendrait jamais vivant.
-Je ne finirai pas comme toi, je trouverai un moyen de retrouver ma liberté…notre liberté. Paprika….Grosse boulette. Continue de casser des genoux, hm ?
Eeno esquissa un sourire niais avant de lever une patte et dire :Bitches ~ comme le faisait souvent sa sœur en riant. La vie serait définitivement différente à partir de maintenant, mais quelque part, malgré la lassitude, Eeno avait confiance en l’avenir de la meute. Illidan ferait les bons choix….Il était bien entourer. Eeno jeta un dernier regard vers la mer avant de s’avancer pour de bon vers les tanières ou tout le monde l’attendait probablement, pour l’appel.
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