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| Un refrain toujours un peu trop long [PV Angelica] | |
| Auteur | Message |
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Dee » Habitué'
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| Sujet: Un refrain toujours un peu trop long [PV Angelica] Dim 20 Mai 2018, 00:29 | |
| Il avait picoler longtemps sur les berges des côtes de nacres, il c’était poivrer le corps d’une léthargie amoureuse qu’il ne comprenait toujours pas. Il braillait, au souvenir qu’il s’enivrait avec elle, et qu’il avait jouer ensemble, comme au joue aux dés, aux cartes. Tous deux amants c’était enivrer pour oublier qu’ils l’étaient déjà. Griser, transporter, exalter, apaiser, refroidir. Le soleil était déjà terriblement haut dans le ciel et enivrait les cigales. Pour la première fois, Murmure ne se leva pas d’un pas, il se contenta de rester enseveli sous des grandes branches de sapin sur lesquels il s’était veloutement endormis la nuit dernière dans l’espoir que l’odeur d’Angelica et que l’odeur de la mer qui avait laisser son pelage humide toute la nuit , disparaitrait pour de bon. Dégriser. Exalter. Il se pencha sur cette gorge qui le faisait aussi tant souffrir comme s’il eût tenter de parler la nuit entière. Il la ressentait, cette brûlure qui lui déchirait les muscles intercostaux. Il tenta de se soulever d’une grande respiration, mais il sentit chaque muscles, chaque tendons dans sa gorge se resserrer, l’étouffant d’une quinte de toux qu’il ne pu retenir. Mais l’image qui le laissait la veille insensible, avant la tombé de la nuit, le rendait enivré, au matin, avec sur le corps, les traces indélébiles de la danse des adultes, la danse un peu poignante en tendresse, dissiper en vulgarité. Les yeux vert de murmures s’animerai d’une lueur imparticulière à sa personne. Une lueur qui ne semblait pas lui appartenir et qui faisait grandir, en son fort intérieur, un sentiment de malaise. Il se fâcha, en silence, se passionna par les souvenirs qui se répercutait dans sa tête comme une course folle, il en avait de la difficulté à en voir les images, à y ressentir les odeurs, comme si la nuit dernière n’était plus qu’un vague souvenir ou une hallucination. On voyait dans ses yeux, au fond de cette fâcheuse passion, qu’il était à la fois parfaitement tranquille. Son instinct était devenu plus fort que sa laideur elle même. Dominant son émotion par un effort visible, à essayer de se calmer et à se raconter à lui-même ce qui s’était passé depuis ce retour….un toucher chaud le fit sursauter, son masque tombant au sol dans un bruit sourd. Les pupilles du jeune mauve se dilaterai avant de s’interrompre lui-même dans ses pensées. En s’interrompant cent fois, il parvint à grande peine, à se rendre compte de la présence de le jeune femelle, doucement recroqueviller contre sa chair toujours humide. Il la respira, si doucement et puisement, et la ressentit comme un feu qui brûlait dans ses poumons, brûlant. Un sentiment de malaise le fit trembler un peu partout. Why does it hurt so much ? Le souffle court, il tenta de se relever et de s’éloigner d’Angelica, péniblement déçu de l’avoir tant blesser, de l’avoir souiller par sa laideur et finis par se laisser choir sur le côté, épuisez avec ces quelques heures de sommeils. Il se sentit désireux de se recoller contre elle alors que son odeur charitable, d’un rouge vif s’insinua dans ses naseaux. Ce désir qu’il ressentait, ne tenait-il pas que d’un virilité pure ? Il le percevait encore comme une sentiment qui avait déjà mis sa griffe sur tous leurs organisme. Il comprenait cette tendance conscience de son être vers cet objet, cette femme, cette beauté qui comblait une aspiration profonde (bonne ou mauvaise) de son âme, de son cœur et de son esprit. Murmure n’était pas un mâle de désir et pourtant, il la désirait encore. Il vint doucement mordiller l’échine. Gardant en mémoire qu’elle n’était qu’un désir passager qu’il touchait du bout des doigts et qu’elle pouvait, à tout moment, partir, le laisser de nouveau seul et il ne serait pas plus mal, il comprendrait. Car de toute sa vie, il avait été constat de solitude, de rejet social, d’amour prêter à une mère morte, à une déesse invisible, qui ne l’écoutait probablement jamais et à des regards mal posé sur sa personne. Murmure finit par soupirer et s’endormis, dans l’espoir qu’un jour, l’image d’Angelica ne serait de nouveau plus qu’un vague souvenir, qu’un bruit de remou de la mer et qu’il n’en reverrait jamais les voiles. 1 an et demi. 365 jours. 52 semaines. Les jours n’avaient jamais vraiment de sens. Cependant, cette dernière année, certains jours en contenait quelques-uns. Parfois sans elle, parfois sans rien. Souvent, il pensait à Maman. Qui était-elle vraiment ? Avait-elle compris ? Avait-elle souffert si fort de lui ? Et la vie ? La vie avait-elle souffert de ce qu’il était, ce à quoi il ressemblait ? Murmure n’avait aucune idée et les soupires, comme le reste, allait et venait et s’accumulait dans l’air l’vide. «Le jour où elle m'a dit je pars
C'était vers 6 heures
Le soleil frappait dans l'mirroir
Rien n'annonçait le malheur
Mais tout est devenu si noir
Ça s'répare tu un coeur ?» -Louis-Jean Cormier ** Hey Murmure, je vois bien que tu vis des heures folles, t’a même l’air un peu perdu, l’air sans boussole, tu finis par t’usé. C’est vrai aussi que t’a souffert de coups que t’a pas venu venir, qui t’on fait douter de l’avenir et qui t’on donner envie de fuir. Mais c’est juste une passe, perd pas patience. Fait moi confiance. ** Qu’osait-il dire, à dix pas des gorges qui l’avait autrefois presque mis à mort ? Et qu’il avait du se rendre, encore plus pataugeant vers les tanières, une odeur de sale soulon sur son poils ? Les avait-ils entendu, il y a 1 an et demie, les murmures sur son passage, les regards déplacer devant cette foule ? D’yeux grands ouverts, avide, pareils à de noirs insectes, immobile, guettant leur proie ? Aujourd’hui, les murmures ne disait pas nécessairement la même chose, mais tous regardait toujours les sacrements de ses propres cicatrices infligés, car il lui rappelait qu’elle serait toujours là, quelque part. Maman d’un côté et Angelica de l’autre. Pourquoi tous des femmes ? Et quand partirait-elle ? Il la chercha des yeux, aux travers de la mousse luminescente mais ne trouva rien d’autre que sa propre ombre, perçant les rochers. Il était habitué de vivre sous ce regard et espéra, tout de même, qu’elle viendrait, qu’elle avait reçu son message. D’un regard circulaire, Murmure finis par s’asseoir, les yeux rivés sur la mer, au loin et attendit avec patience que son amie, désarticulation dans son âme, au sourire aussi tranchant qu’un bistouris arrive. Petite biche au galop. «Une chose à mille formes; et la chose par vivante passe d’une forme à l’autre sous le regard. Le corps de l’autre, surtout, qui change par le regard.«pensa Murmure en fermant doucement les yeux, ses paupières tremblant légèrement dans la noirceur alors qu’il voyait les images de cette année passé, se scruter dans le noir. |
| | | Liliandr!l » Accro'
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| Sujet: Re: Un refrain toujours un peu trop long [PV Angelica] Mar 29 Mai 2018, 11:49 | |
| Angelica
Une forme brune méchée de blanc et de beige apparut à l’horizon, marchant tranquillement, de longues ailes d’oiseau pendues à ses côtés. Elle était presque féline, dans sa démarche, mais assurée, son visage fin, pointu et malin se tournant d’un côté puis de l’autre, observant ce qui se déroulait autour d’elle. Sa longue queue de mèches épaisses trainait derrière elle, et ses cheveux ondulés étaient tenus hors de sa vision par un bandeau de la couleur des pirates. Elle releva la tête et aperçut celui qu’elle était venue voir, et même de loin, sa cadence semblait se modifier légèrement.
Angelica avait décidé de venir ce matin, au lieu de frustrer son amant aux beaux yeux, comme elle l’avait parfois fait, en disant qu’elle viendrait, puis en s’abstenant de pointer le bout de son museau. Ouais, Angelica avait été bien agaçante. Mais en même temps, toutes les quelques semaines, elle revenait avec une nouvelle odeur de mâle sur le pelage. Angelica avait la manie terrible de faire des galipettes avec ses proies avant de leur voler argent et dignité, et Murmure, depuis le temps, devait s’en douter. Mais cela faisait plusieurs jours qu’il n’y avait pas eu de galipettes. Angelica avait quelque chose d’important à dire, et probablement également à faire.
La brune pénétra dans le territoire Nakhus sans hésiter, et s’approcha de la forme mauve de son amant. Amant ++. Elle n’en parlait jamais, mais c’était le seul mâle qu’elle venait voir avec autant de régularité.
Elle lui sourit en arrivant, et vint glisser son fin museau sous celui du violacé, ses yeux lavande brillants. Il y eu quelques mordillements, une provocation, un petit grognements et quelques petits cris avant qu’ils ne s’installent en haletant, allongés l’un près de l’autre, flanc contre flanc. C’était très souvent ainsi, mais elle ne venait pas que pour ça, contrairement à ce qu’on aurait pu penser, non, Angelica avait fini par vraiment apprécier la présence du mâle mauve à l’étrange physique. Assez pour revenir le voir toutes les semaines, au moins 2 fois, depuis 1an et demi.
Alors qu’elle reprenait sa respiration, elle tourna le museau vers Murmure, lui dédiant une lèche au coin de la babine, avant de demander : « Murmure, tu m’en voudrais si je ne venais plus jamais te revoir ? »
Elle aimait bien l’idée que ça le vexerait/paniquerait, mais elle se rattrapa de suite. Manipuler et blesser était marrant, mais pas avec ce mâle ci. Celui-ci était à elle, et elle le protégeait.
« … je t’avais parlé de la malédiction des Pirates, tu sais, avant la sécheresse ? » Il faisait tellement chaud en ce moment, se balader jusqu’ici avait été ardu, mais Angelica redoutait encore plus les évènements suivants. Sa vie allait soudain se compliquer, et elle n’avait pas hâte.
« Dans 1 an, même un peu moins, quand j’aurais 4 ans, je serais définitivement maudite, et je ne pourrais plus partir de l’île de Morne Œil, et de plus, je commencerai à me transformer en poisson… » La jeune louve baissa ses oreilles. Elle voyait bien que sa vie touchait à une soudaine fin. Que ses aventures se voyaient interrompues de manière définitive, et elle ne voulait vraiment pas que cela se passe ainsi.
« … Le seul moyen de l’empêcher, ce serait si je rejoignais une meute. » avoua-elle, en serrant ses ailes contre elle, avant de glisser son museau dans le cou de son bien-aimé-secret. Elle se sentait tellement plus attirée par Dairo, mais elle se rendait compte que la vie sans Murmure serait tellement nulle et inintéressante. Elle ne voulait plus être séparée de lui.
« … Si tu veux, je peux venir avec toi. » Parce qu’il était pas question qu’elle lui dise qu’elle voulait venir avec lui.
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| | | Dee » Habitué'
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| Sujet: Re: Un refrain toujours un peu trop long [PV Angelica] Ven 01 Juin 2018, 20:00 | |
| Darling, please take my hand
Please get up, rise to stand
I can't be the one to sing your song
'Cause I believe it's not your fault
Don't be scared, you are my rock
Nothing's gonna hold you down for long
Il y eu une douleur et elle se propageait aux travers de ses os, le faisant boiter. Il y avait des épines sur ses flancs, les épines de la honte, c’était donc ça, le prix pour avoir des amis ? Dans la nuit, là où il n’attendait là, qu’une vulgaire fréquentation, une amante qui se jouait de lui, entre les semaines qui ont travers cette dernière année. Cette petite folie qui l’avait fait voler sans compter les heures, mais, ce contacte entre lui et elle, c’était une constante évolution, il bougeait, rapidement, et ce contact devait bien être voulu par quelqu’un, quelque part, c’était une folie, c’était un acte libre de leurs neutrons qui ne se touchait pas vraiment, mais qui pourtant, était en constante attirance. Ploc, ploc. Le régulier son de cristal retentissait, inlassable, inexorable, interminable. Dans le silence de la nuit, on aurait juré entendre le croassement titanesque d’une grenouille qui s’amusait à vocaliser. Les yeux à maintenant demi ouverts, il soupira profondément. Lassé d’attendre. Il finit par secouer doucement sa grosse tête, son masque créant un léger nuage de brume, puis frottant doucement sa tête contre un arbre, du revers. Le mauve commençait à être habitué à ces nuits blanches, partagés entre l’inconfortable et son esprit qui défilait en boucle, tout ce qui était possible de défiler à cette heure. Reviendrait-elle ? Et maman ? Et lui ? Et les autres ? Un peu démuni, il ne savait donc pas par ou commencer alors que quelques gouttes de pluie tombèrent sur le bout de son museau. Il se sentit assez seul, à un moment qu’il faillis rebrousser chemin lorsqu’il la vi au loin, marchant comme une déesse. Il s’assit de nouveau sur le sol, les idées un peu embrumées, le regard fixé sur cette femme qui s’avançait vers elle, comme un prédateur et tenta de faire son ignorant. Il tenta d’ignorer les contacts, luisant soupirs qui dançait dans la pénombre. Ces mêms puissants soupirs qui le faisait chavirer. Il finit par s’approcher doucement de ses oreilles, se frottant avec ferveur contre son amante, ne sachant pas trop quoi faire avec son angoisse qui lui déchirait la gorge. Ses grandes pattes désarticulé allait et venait, fendait l’air, la déchirait pour s’accrocher à un petit, minuscule bout de terre qui l’aiderait à se relever, à se tenir très près de la réalité. Il y avait aussi, dans cet acte un peu barbarre, comme une irrésistible envie de l’entendre haleter. Que ce soit de peur ou de passion, Murmure ne faisait que rarement la distinction entre les deux. Qui se chassait en premier ? Dans ce monde il n’était plus le seul maitre…la solitude elle, avait finit par prendre le bord des poubelles. Il commença à faire très sombre lorsqu’ils eurent finis de se débattre. Sans étoile, sans lune, sans lumière. Seul le reflet des mousses luminescente et le vert de son masque reflétait sur leur corps en sueur. Il n’y avait personne d’autre qu’eux. L’humidité lui collait à la peau et l’empêchait de respirer librement. Il finit par se tourner vers Angelica, qui suffoquait encore énormémebt de leur jeu. -Ça va pas, tu sent pas comme si t’avais été voir ailleurs murmura Murmure avant de baisser la tête alors que la question d’Angelica vint exactement au même moment que la sienne. Allait-elle rester ? Enfin, la réponse n’est pas mitigé, c’est un grand non, assuré. Bien qu’il fut encore, tous les soirs affligés de scénarios catastrophique quant à ce qui était arrivé et ce qui arrive, ce soir, il n’arrivait pas à juger la situation. Il était simplement, blasé. Blasé oui parce que la vie ne lui offrait plus rien. Ni amitié, ni réconfort, ni même de chance. Ça d’ailleurs, il n’en avait jamais de la chance. Ah…c’était un terme sur lequel il n’avait jamais misé, préférant de loin travailler le concept de ‘réalité’que du ‘rêve’. Il jeta un regard triste et inquiet vers Angelica, faisant fit des paroles brusques qu’il avait sans pitié jeter en l’air. Ce n’était pas seulement sa force morale qui venait de s’abaisser, il était abattue par sa réponse mais, orgueilleux, il se contenta de se racler la gorge, une humilité resplendissante. Il continua de tourner nerveusement ses grandes oreilles vers la jeune femelle, allant sans conteste se coucher autour d’elle, comme une grosse cuillière, sa grandeur lui permettant de la regarder sans problème. Il finit par hôcher la tête et lui laissa le temps de souffler. Il esquissa un sourire, qu’Angelica ne put voir car celui-ci alla se cacher dans la pénombre mais son regard (car masque retirer) semblait dire, à la raillerie : Tu sens déjà ça je ne verrai pas de différence. Il finit par marquer un temps, tout son corps prospéra un silence et ferma les yeux, appréciant le contact froid du museau d’Angelica sur sa peau. Il eu un regret d’avoir été si brusque avec elle dans la dernière heure, situation normal comme elle l’avait abandonner pendant plusieurs semaines. Il finit par lui donner quelque coups de museau sous le sien pour lui relever la tête et plissa les yeux d’un long soupir qu’il laissa glisser dans ses cheveux. -Si tu veux. On peux essayer. Il attrapa un bout d’écorce qu’il avait apporter avec lui et écrivit quelques signes avant de le lui présenter : « Mais qu’est-ce que cela signifie ? T’a pas de famille qui compte sur toi ? T’a vraiment pas personne d’autre ? Et si jamais ça fonctionne pas, toi ici, tu sera bannis ? Cela ne te fait-il pas peur ?.» Il glissa doucement son masque et quelques brins de mousse pour qu’elle puisse lire et la serra confortablement entre ses deux grandes pattes avant (qui était pourtant plus petites que celle de derrière). Et il la serra fort, comme il c'était souvent serrer contre maman quand les temps était froid. Il était hors de question, quelque part, chez lui, qu'il la laisse partir maintenant qu'elle se proposait pour rester, mais qui était-il pour l'obliger à quitter sa propre famille, quitter tout ce qu'elle avait toujours connu pour vivre dans une meute avec qui il n'avait même aucun lien. Car tout le monde le trouvait bizarre. Et Yurai n'était pas fait pour elle, sans méchanceté. Il lui lécha frénétiquement l'intérieur de l'oreille comme pour faire passer le stress. |
| | | Liliandr!l » Accro'
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| Sujet: Re: Un refrain toujours un peu trop long [PV Angelica] Dim 03 Juin 2018, 09:37 | |
| Angelica
La brune resta collée contre le mauve, inquiète. Elle savait ce que voulait dire cette décision. Cette décision voulait dire qu’elle laissait toute sa famille derrière, qu’elle se mettait à dos toute sa famille, notamment Illidan. Mais elle n’avait plus le choix à présent. Quelque chose avait changé.
Elle agita ses oreilles, en se penchant sur le bout d’écorce. Angelica trouvait toujours ça spécial, unique, et elle aimait vraiment quand Murmure qui adressait quelques paroles. C’était un signe du fait qu’il l’aimait, et qu’il faisait un effort, qu’elle savait pourtant douloureux, pour elle. Elle releva donc la tête pour lui redonner une lèche au creux du cou. Elle était fière, arrogante, manipulatrice, mais avec lui, elle se voulait être tout autre chose.
Elle posa sa patte sur l’une de celles de son mâle, alors qu’il la serrait contre lui, et émit un petit bruit, comme un ronron. Elle se sentait tellement plus prête à être affectueuse avec lui, mais elle le cachait de son mieux, depuis le début. Mais comme c’était compliqué à présent.
« Murmure, ya des trucs plus importants qu’avoir peur d’être bannie. Et si jamais ça ne fonctionne pas ici avant mes 4 ans, je repartirais définitivement. Mais mes parents comprendront, p’têt pas mes frères, mais mes parents, si. » La brune ailée se redressa un peu.
C’était vrai, elle était triste pour son frère Illidan et sa sœur jumelle, Ebi. Elle avait les meilleures relations avec ces deux-là, et n’avait pas envie de les laisser derrière. Teddy, lui, était déjà parti, et maintenant, Angelica voulait partir aussi. Ce n’était pas par manque de loyauté pour les Raeders, mais pour quelque chose de bien plus grand.
« Murmure… j’ai envie d’avoir un futur. Et j’ai envie que mes enfants en aient un aussi. Nos enfants. »
Elle lui jeta un coup d’œil lavande au mâle mauve et sourit un peu, un nouveau vrai sourire, mais cette fois ci, il avait quelque chose de presque timide.
« Murmure, j’suis enceinte »
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| | | Dee » Habitué'
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| Sujet: Re: Un refrain toujours un peu trop long [PV Angelica] Mer 06 Juin 2018, 14:58 | |
| «I'm giving you a Nightcall
To tell you how I feel
I want to drive through the night
Down to the hills
Im gonna tell you something you
Don't wanna hear
I gonna show you where it's dark
But have no fear
You've something inside you
It's hard to explain
They're talking about you boy
But you're still the same .» 38 degré au moins, sous les essieux, sous les rochers, sous les arbres. 38 degré ou les troupeaux tente tant bien que mal de chercher leur air. Tous tentent d’aller au lit, d’aller nul part, de survivre, caché, plier. L’espoir à su tenir le coup pour certain, au bout d’une petite flaque d’eau, mais jusqu’ici, Murmure n’avait pas eu grande chose à se mettre, si ce n’est que ce petit espoir d’avoir un jour, une amie pour la vie. Même si cette même idée lui sembla un peu ridicule, n’avait-il pas déjà trouver tout cela en Angelica ? Murmure le ressentait, qu’il avait chacun de leur côté, l’amour un peu usé jusqu’aux genoux, mais tous deux avait finalement trouver quelque chose à mettre sur leur cœur. Angelica, c’était la goutte d’eau dans le désert. De l’eau qui gouttait le rhum, et qui sentait la mer. Ce qu’il voyait, en la regardant dans la pénombre, c’était un navire au large qui faisait un effet de jeu singulier entre la beauté d’une carène et la mélodie dramatique d’un équipage qui ne pouvait toucher la terre ferme qu’une fois au centaine d’année. Angelica, c’était un peu ce navire qui ne dépose jamais son ancre, peut-être parce que le fond était toujours un peu trop loin, un peu trop dur...Et il se demanda, à force de jouer au travail de ses grandes plumes, pourquoi c’était sur son épaule qu’elle c’était poser. Des obus vinrent détruire son cœur, à gauche, à droite et il se redressa en titubant, la patte d’Angelica poser à son cœur l’étranglait en silence. Un silence vint lui trouer la tête, pendant des secondes qui semblèrent passer comme des heures. Il finit par lui prendre la patte et la lui caressa un moment avec une bonté qu’il ne s’expliqua pas vraiment, c’était comme-ci tout était naturelle. Il fit un mouvement circulaire avec son museau comme avait l’habitude de le faire sa mère, lorsqu’il était jeune, mais il laissa les commentaires de celle-ci dans sa tête, elle n’avait pas besoin d’en apprendre plus sur son ancien avenir. Au bout de leur pièce, il esquissa un léger sourire en voyant son courage. Pourquoi était-elle si forte, pourquoi lui ? Le museau tendrement humide, il s’arrêta en cours de chemin vers son museau et écarquilla les yeux, et malgré la pénombre, il ne fût pas difficile de voir son regard explicitement étonné. Frémir, frissonner, grelotter, tressaillir. Murmure se mit à trembler continuellement, nerveusement, il tremblait de tout son corps. La nouvelle lui était tomber dessus comme un couperet et au fond de son corps, tremblait une force de la nature qu’il ne pu laisser sortir car c’était trop dur. Il repris ses pattes sous lui, mais les sentis trembler sur ses côtes, comme si la peur elle-même était pris de terreur. Il eut la force de se relever pour s’en aller, mais ses genoux tremblaient aussi et il n’eu que de la peine à s’avancer alors il se contraint de se rasseoir. Il jeta son regard écarlate vers Angelica et glissa, comme on glisse ses doigts dans les vagues de la mer et se recueillis un moment. Il tremblait à l’idée qu’il avait commis quelque chose d’aussi gauche. Il se mis à danser sur ses pattes avant, il n’avait donc lui-même aucun respect pour la vie. Il allait engendrer des horreurs comme lui, il allait déranger encore plus les gens autour de lui. Tournant la tête à tout minute il finit par fermer doucement les yeux en voyant le regard inquiet d’Angelica et il se calma presque aussitôt, même si la peur lui déchirait toujours le ventre. Sa vie n’était pas finis. Dans l’effondrement, Murmure se rapprocha d’Angelica et leva, avec une douceur intensive, une patte secouer par de légère variations de tremblement et la déposer péniblement sur le ventre d’Angelica. Dans cet espace, ou régnait un phénomène si peu connu pour Murmure, bourdonnait sur sa peau comme l’air chaud qui l’empêchait de respira. Il pencha la tête et la coucha doucement sur le ventre de sa compagne, comme s’il pouvait entendre quelque chose. -Tu pense qu’ils entendent quelque chose ? ._. Comme le silence sans borne du matin, régnait autour d’eux et que tout bruit était parfaitement amorti sur la mousse luminescente, le battement de leur respiration résonna assez loin dans la campagne autour d’eux. Ses grandes oreilles fouettait l’air avec angoisse. -Tu va devenir grosse et tout parce que là je dois avouer que c’est plutôt subtile…finis par dire Murmure en terminant sa phrase d’une légère quinte de toux et en léchant frénétiquement le dessous de l'aile d'Angelica pour l'aider à se relaxer. |
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