Entre songes et livres| LIBRE

Zola

Mes livres, mes amours, que de temps j’ai passé sans vous. Que d’années vous avez pourri dans votre château de pierres sombres et de marbres. De vitrines et de hauts plafonds. C’est en ce lieu que je vous rejoins, mes aimés, pour vous rencontrer de nouveau. Pour vous retrouver.

La louve avait d’abord marché, calmement, sur le chemin vers l’île de la bibliothèque. Il devait bien être ici. Quelque part par ici. Alors elle avait cherché son chemin. Et après quelques temps, la sombre silhouette de la bâtisse sacrée Bibliothèque s’était profilée devant elle. La voici. Sa chère maison. Son refuge, où qu’elle errait, était là.

Alors elle bondit, elle courut, elle avait hâte. Rien n’était changé, elle l’espérait. Elle allait retrouver ses colonnes de papier, ses ouvrages écrits de sa propre plume, les livres qui avaient fait sa jeunesse, son enfance, sa vie. Alors elle avait poussé la porte, et était tombée à travers, tout simplement.
Premier gros choc. Elle se retourna, ses pattes arrières et ses deux queues toujours de l’autre côté de l’énorme porte de bois. Elle agita ses oreilles, et se redressa, trrès doucement, au cas où sa capacité à traverser les objets s’estompait soudainement, mais tout allait bien. Elle sentait encore ses pattes arrières dans le froid extérieur. Elle souffla un coup, puis ramena ses pattes de son côté de la porte.
Tout c’était bien passé.

Elle souffla de soulagement, et redressa la tête, pour regarder autour d’elle.
C’était comme si elle n’était jamais partie.
Les murs de pierre. Pareil. Les colonnes de livres. Pareils. Les bougies chaudes qui réchauffaient l’ambiance… Pas pareil ?
Elle pencha la tête. Dans ses souvenirs, un grand feu au fond de la bibliothèque, dont le doux crépitement pouvait s’entendre dans les rayons. Des petites bougies sur les tables, dans flambeaux sur les murs, qui illuminaient les couvertures de cuir et d’or… Mais là rien. C’était comme si quelqu’un avait soufflé toutes les lumières de l’imposante bâtisse.
Naaaan n’importe quoi. Quelqu’un avait juste du oublier de fermer la porte une fois. Mais alors, pourquoi ne rien avoir rallumé. Et pourquoi la porte avait-elle été fermée ?

La blanche et verte s’avança, et alluma avec une petite pierre une torche, qu’elle promena alors avec elle, dans sa patte légèrement translucide, pour allumer le reste des lumières. Et doucement, la chaleur d’antan revint sur ces lieux. Elle fit le tour d’un rayon, son souvenir revenant un peu ... et soudain, il s’effaça. Deux loups étaient allongés, là, sur le sol. Ils ne disaient rien à la louve fantôme, et elle s’approcha tout doucement.

« Youhou ? Vous êtes là les jeunes ? EeeeehOoh ? » demanda-elle, élevant pas trop la voix. C’était une bibliothèque, après tout.

Mais ils ne se réveillaient pas. Zola se sentait… inconfortable. Pourquoi étaient-ils endormis comme ça ? Était-ce la même chose qui les avaient éveillés, que la chose qui avaient endormis ces loups… ces loups vivants. Elle les voyait respirer, doucement, leur thorax se soulevait, mais ils n’ouvraient pas les yeux. Et sa patte à elle, elle avait trop peur qu’elle passe à travers eux. Ce serait pass très agréable à vivre. Alors elle les contourna, et alla jeter son flambeau dans la cheminée, où elle crépita, avant qu’une petite flamme ne naquit sur l’une des bûches.

Quelle étrange sorcellerie se déroulait en ceux lieux ? Se demanda-elle, avant de redresser ses oreilles.
Elle savait ce qui lui rendrait le sourire. Elle allait voir si on avait toujours ses livres, qu’elle avait écrit, quelque part par ici. Contournant de nouveau les endormis, elle s’élança dans un rayon. Mof, pas ici. Alors elle traversa le rayon pour passer dans le suivant. Finalement, être fantôme ça avait du bien. Elle pouvait être immatérielle quand elle le voulait un peu. Super !

Et soudain, elle pencha la tête. Il y avait un truc, là, par terre, qu’était ce.

(double post parce que le lancé de dé était impossible dans une premier post)

[lancé de dé recherche de perle]

La louve fantôme tomba sur une perle. Une chose pâle, blanchâtre, qui brillait dans le noir, en bas d'une pile de livres. Qu'est ce que c'était ? La blanche hésita. Elle n'avait jamais rien vu de tel dans la bibliothèque ! Alors elle tendit la patte, et dès qu'elle effleura la boulette de cristal, elle disparut, et la blanche et verte ouvrit les yeux. Autour d'elle, le passé se déroulait. Deux loups blancs et une petite brune parlaient, dans le cimetière. Alors elle secoua la tête, et observa leurs échanges, médusée.
Cela devait être quelque chose qui était déjà passé, comme une vision.
C'était des membres lointains de sa famille, elle le savait. Son don lui montrait de qui ils étaient fils, leurs liens avec elle, lointainement.

Elle resta là, à regarder leurs échanges, dans cette brume blanchâtre, sortie de la perle, et quand c'était fini, elle revint à elle même, et secoua la tête. Des perles. Elle devait trouver des perles ! Elle voulait savoir ce qui s'était passé ici ! Elle voulait voir ! Elle voulait connaître l’histoire de sa famille, savoir ce qui leur était arrivé.

Alors elle se retourna, huma l'air, et décida de chercher d'autres perles. Elle tourna la tête. Il était temps de chercher, ici ailleurs. Et elle devait à tout prix mettre les autres au courant. Ils devaient trouver ses perles. Quoique ? Et si il y en avait un nombre limité ? Non, elle devait garder tout ça pour elle. Elle trouverait les perles toute seule

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'Recherche de Perle' :
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Agravain

L'endroit semblait vide, était-il le premier ? C'était pourtant évident que des réponses se cachaient en ces lieux. Agravain avait aidé quelques loups à se réveiller avant de partir finalement pour la bibliothèque. Il ne fallait pas perdre de temps et chercher des indices partout si on voulait découvrir la raison de tout ce bouleversement, le chevalier était persuadé que tout ceci avait un sens, une explication. Les dieux ? Il se promit d'aller voir la Renarde pour la questionner. Même si il ne portait plus sa couleur et qu'une part de son être était profondément grisée par ce retour et ses souvenirs, la déesse était sûrement la seule à pouvoir répondre à ses interrogations.

Un bruit l'interpella, petit son clair qui résonna dans un des couloirs de ce lieu sombre. Il s'avança, attentifs aux moindres mouvements, odeurs et sons qui chatouillaient ses sens. Sa marche l'emmena nez à nez face à une demoiselle inconnue — ou peut-être pas si inconnue mais va savoir, avec sa mémoire embrumée —.

Bien le bonsoir, dame. Salua-t-il respectueusement en inclinant doucement le museau. Sa courtoisie lui était revenue inévitablement.

Il plissa légèrement les yeux et d'un simple coup d'oeil, il analysa rapidement que celle-ci semblait être aussi une des revenantes de ce cimetière. Il lui sembla l'avoir vu quitter les lieux lorsqu'il discutait avec d'autres loups. Bizarrement, elle avait l'air surprise de son arrivée.

Avez vous trouvé quelque chose ? Interrogea-t-il en plongeant son profond regard dans le sien.

Zola

Le songe s’était déjà dissipé aussi vite qu’il était venu, et maintenant, elle cherchant sous les livres, entre les livres, sous les parchemins. Elle allait trouver d’autres perles, surement, ici. C’était une énorme bâtisse, impossible qu’il n’y en ait qu’une seule, de perle ! Elle imaginait difficilement pourquoi quelqu’un irait les cacher partout sur PW, lesdites perles. Ou alors, il avait un esprit sacrément tordu. Et soudain, alors qu’elle soulevait le tome de 8 de My Little Pony, un individu entra dans le rayon où elle cherchait.

Elle se tourna vers lui, le livre de My Little Pony toujours entre les crocs. Lui aussi, était comme elle. Ca se voyait au premier coup d’œil, légèrement translucide, des cheveux qui bougeaient sans qu’il n’y ait de vent… Oui, il était des siens. Sa démarche noble, calme mais sure de lui fit hausser un sourcil à la louve blanche, vert et noire. Han. Il avait l’allure d’un chevalier, avec sa cape et ses protections marqués de croix.

Elle reposa le livre fort intellectuel sur une étagère, puis se tourna vers lui. Est-ce qu’elle devrait lui dire ? Peut être, peut être pas ? Elle décida d’être au moins polie, pour l’instant.
« Bonsoir, Monsieur… Euhm… Peut être … C’est assez dur à expliquer… » elle se baissa pour regarder sous une étagère, pencha la tête sur le côté, sa joue contre le sol, pour regarder d’un œil dans l’espace poussiéreux. Elle redressa d’ailleurs rapidement la tête pour éternuer.

Puis elle avisa l’autre rayon, déterminée. Par là peut être ?

Elle baissa ses oreilles en regardant entre les livres. Mince.

Hmmm, elle était sure d'avoir vu un petit truc blanc. Elle aurait bien besoin d'un peu d'aide pour le trouver, alors elle se tourna vers le loup roux et noir.
"En fait, j'ai trouvé une perle, et elle m'as donné une vision du passé ! Donc j'en cherche d'autres ! C'est une petite perle blanche ! Est ce que vous pouvez m'aider à en chercher ? J'ai cru voir quelque chose entre les livres, ici !"

Elle poussa d'une patte un livre nommé la danse des obèses, et regarda entre les bouquins.

"J'étais pourtant sure d'en avoir vu une autre ..." marmonna-elle.

Agravain

Il l'observa faire sans bouger, immobile sur ses pattes musclées. Elle était assez rigolote, mais aucun sourire ne pouvait illuminer son visage fantomatique car son coeur était toujours alourdi par cette sensation étrange de vide, de manque et de culpabilité. Elle chercha quelque chose et il la suivit du regard.

Une perle dites-vous ?

Une vision du passé ? Cela était encore plus étrange. Agravain ne savait pas si il s'agissait d'un don propre à elle, d'une hallucination, d'un souvenir revenu ou peut-être d'une vérité simple.

Quelle vision avez vous eu, si ce n'est pas indiscret ? Questionna-t-il en cherchant l'objet dont elle décrivait les traits.

Il roula des épaules en avançant, ses yeux parcouraient les étagères, les sols et les recoins poussiéreux de cette ancienne bâtisse.

[Lancé de dé]

Quelque chose attira son attention derrière une rangé de livres sur les herbes médicinales, il les poussa d'un coup de pattes mais ne vit que de la poussière et des toiles d’araignées. Pourtant, il aurait juré que la lumière avait reflété quelque chose d'argenté..

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'Recherche de Perle' :
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Zola

Elle agita ses oreilles. Grmlml, partager ses secrets. Grmlmlml.
Mais bon, ok. Il n'avait pas l'air trop désagréable, avec sa démarche de noble de campagne.

« C’était une vision de ma famille, ils étaient dans le cimetière, et ils parlaient des meutes, des Lazulis et des Nakhus, mais bon je connais pas ça moi, et de leur vie. Mais c’était ma famille… Je ne sais pas ce qui peut leur être arrivé depuis. ;. Peut être sont-ils endormis quelque part dans les terres… » réfléchit-elle, en baissant un peu ses oreilles.

Puis soudain, le mâle retourna quelque chose, cherchant, mais il n’y avait rien. Déçue, la blanche et verte grogna un peu. Mince alors. Peut être qu’il n’y avait plus rien par ici !
Elle souffla un coup, perdue, et laissa son regard couler sur les couvertures de cuir des livres de la bibliothèque. Tant de temps avait du passer, depuis la dernière fois où elle avait pu poser son regard sur les étagères pleines de livres, les couvertures douces de ses vieux manuels, qui lui avaient permis de voir le monde d’un autre point de vue. Tellement de nouveaux livres jonchaient le sol, les arcs de bois qui zébraient les murs. Elle n’aurait pas été surprise si on lui disait que la bibliothèque s’était magiquement agrandie, pour permettre de stocker tous ses ouvrages en plus.

« Vous, connaissez-vous ces clans dont ils ont parlé ? Lazuli ? Il ont parlé des Alphas là bas… et Nakhu ? »

Ca ne lui disait vraiment rien, quelle horreur.

Agravain

[Lancé de dé]

Il continua à détailler les livres lentement de ses yeux plissés, avançant doucement au ras des étagères. Il soupira, peut-être qu'il avait tout simplement espéré que cela soit vrai. Peut-être qu'en réalité, cette étrangère avait halluciné. Il tourna son regard sur elle et s'immobilisa, inexpressif.

Oui, j'étais présent lorsque le monde a été bouleversé et que ces meute ont été choisies pour remplacer les anciennes. Je faisais parti des Etelkrus et j'étais disciple de la Renarde. Expliqua-t-il en se présentant un peu.

Vous devez sûrement être beaucoup plus ancienne que moi dans ce monde.. Rajout-a-t-il avec un léger malaise vite caché.

Ce que je sais, c'est que ma meute était gouvernée par Sir Ezhekiel et Dame Elaine. Dairo, Aka et Kiro sont les trois dieux qui représentaient nos couleurs. Chez les Lazulis, ce sont Moiro, Ao et Mido qui les protégeaient. Je ne me souviens plus qui étaient les alphas.. je crois que c'était des dames..

Il baissa le museau et ferma les paupières avec effort pour tenter de se souvenir, mais c'était comme un lendemain de cuite.. grand trou noir, tout se mélangeait. Les Nakhus ? Il ne s'en souvenait plus non plus mais par déduction, c'était évident que Yurai les représentaient.

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'Recherche de Perle' :
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