Ses grosses pattes foulaient la sol à toutes vitesses, soulevant de la terre sur son passage. Il bondissait comme si la mort était sur ses talons, pourtant, il s'agissait de quelque chose de complètement opposé, c'était la vie qui le dépêchait.
Teddy. Il doit trouvé Teddy.
Il se précipita vers le Gouffre, contourna les tanières, chercha jusqu'aux grottes des herboristes mais il n'y était pas. Alors il s'élança vers les monts, d'après ses renseignements Teddy y avait été vu récemment. Lorsqu'enfin les cornes du bélier apparurent dans son champs de vision, il s'arrêta, face à lui. Il respirait fort par les narines, sa poitrine se bombait à chaque inspiration et faisait ressortir ses muscles dessinés.
Bonjour, Teddy. Pardon de te déranger.
Malgré la précipitation, il resta poli, comme lui enseignait Gloriel. Le progrès qu'il faisait se voyait de jour en jour, à croire qu'il devenait mature un peu plus en devenant adulte.
Ma mère a besoin de toi, elle a débuté la mise bas et elle te demande. Elle est dans sa tanière, sur l'Île.
Son ton était alerte, ils devaient faire vite, car le temps était compté désormais. Teddy était le seul en qui la prêtresse avait confiance, le seul qui saurait l'aider pour cette épreuve. Elle savait qu'elle pourrait compter sur lui.
Rhaegar hocha la tête pour le saluer brièvement, puis il fit volte face et sauta dans les broussailles, disparaissant à la recherche de son mentor. Les tensions entre sa mère et son alpha ne s'arrangeaient pas et il se retrouvait dans une mauvaise posture entre les deux. Il n'avait aucune envie de décevoir l'un ou l'autre, alors il restait neutre et essayait d'apaiser les choses en défendant la cause de chacun. En tant que père des enfants à naître, il devait être présent, même si Anianka n'en faisait qu'à sa tête.
Daisy » Incrusté
» Nombre de messages : 5092 » Age : 29 » PUF : Auberjin » Date d'inscription : 09/09/2017 » Personnages :
Désastre
❙ Panseur Etelkrus.
15ans. Spécialité Archimage, +1PV/dé soin.
Aura du Héros.
Devient Quetzalcóatl.
Lien spécial avec Serpent.
Aura rouge si émotions fortes.
Comprends les poules.
En situation critique : Le Docteur et Tatouage magique.
Marty
❙ Nakhu lié au Refuge.
7ans. Célibataire. Zig&Zag, kayus magiques
Son papi en pouvoir.
Punkto!coke : +2AGI -1ING en situation critique
☉ Sajda
Solitaire, vit à l'Atoll.
4ans. Célibataire. Sang noir.
Attrait au chaos.
Arbre des connaissances
Basilic
❙ Épée Etelkrus.
3 ans. Célibataire. Lizard!boy
Craft amélioré.
Mini!Quetz' en familier.
Tu baisses la tête. Tes oreilles en avant, ta nuque qui s'aligne avec exactitude avec les os de ta colonne vertébrale. La queue est basse, frôle le sol. Se rabat ton pouvoir, uniquement défini par la lueur émise par ton glowstick, sans modélisation exacte. Fente infime, en guise de regard. Tu fixes ta proie, d'un regard qui ne peut laisser de doute sur tes actions à venir. Roule tes muscles, sous ton épais pelage. Tu vas bondir, droit sur elle. Tu vas l'avoir, d'un coup de crocs. Tu l'as fais tant de fois. Et tu recommenceras demain. C'est l'heure où tu chasses, Teddy. C'est encré en toi, depuis bien trop d'années, et l'instinct revenait toujours. Jour après jours. Depuis neuf ans déjà.
Mais alors que tu t'apprêtes à frôler le ciel d'un bond, alors que tu salives déjà à l'idée du sang et de la peau en ta gueule... Elle s'échappe ta proie. Elle entend les pas qui tonitruent. Ceux qui font que tu te redresses, et termines le travail d'un usage rapide de ton glowstick. Modélisation d'une lance, la chose transperce le lièvre. C'est fini, sans mérite, sans que cela ne te plaise : tu préférais chasser de tes crocs, sans te baser sur ce divin artefact, pour ne pas perdre la moindre de tes compétences acquises d'une vie faite longtemps seul. Il n'y avait que les pommes, que tu t'amusais à cueillir avec. Pour aiguiser la précision de ton pouvoir, celle que tu gagnais en coupant si nettement la queue du fruit, pour le voir tomber de l'arbre et l'offrir à une de tes enfants adoptives que tu aimais tant, pour les regarder se régaler, du sucre et du jus plein les lèvres. Davantage pour le plaisir de tes filles qu'autre chose. Et alors que tu souffles par le nez, un peu déçu, entre dans ton champ de vision le responsable de cette fade action. Tu ne lui en voudrais pas : tu n'en voulais jamais à personne, Teddy, tu étais trop bon pour cela.
Et puis ça te surprend, aussi, que vienne à toi le fils d'Anianka. Tu poses sur lui tes yeux mauves, alors qu'il fait preuve à ton égard d'une grande politesse. Il s'excuse même de te déranger, ce que tu acceptes d'un hochement de la tête. Que te voulait-il ? Et alors, il parle. Et alors, tu oublies la proie.
« Je te remercie de m'avoir prévenu, Rhaegar. Compte sur moi pour m'y rendre au plus vite, et ne t'en fais pas pour ta mère. Tout ne peux qu'aller bien, avec une louve aussi forte. »
Parce que tu ne veux inquiéter le fils (sur qui Gloriel faisait des miracles, il était devenu bon garçon au potentiel désormais exploité), parce que tu sais que tout s’achèverait bien. Mais si tu présageais bonne la fin, quand était-il du présent ? Ce n'était pas pour rien, qu'Anianka te demandait, alors qu'elle ne l'avait fait pour son premier enfant à venir. Il y avait complication, ou travail trop éprouvant pour être à même de le supporter seule. Et maintenant ? Maintenant, tu uses de ce pouvoir. Pour ça, tu le peux. Il en apparait ces ailes que tu affectionnes tant. Celles qui frappes le sol et te font décoller, ne laissant derrière toi que ce nuage de poussière qui se dissipe dans l'air. C'est ainsi que tu irais au plus vite : tu ne lui mentirais pas, à ce fils méritant.
Il n'aurait à craindre pour sa mère. Pas tant qu'elle serait avec toi.
Tu effectues un premier arrêt à ta propre tanière, pour y récupérer les plantes dont tu étais susceptibles d'avoir besoin, certaines amassées bien plus long que ce continent même. Une lèche sur Nugget : tu rentrerais tard, sans doute. Et tu décolles à nouveau, te rendant sur les terres de ta prêtresse. Récupérant de l'eau, dans une autre modélisation de ton glowstick. Si l'on te connaissait léger, si l'on te connaissait idiot, il y avait derrière cette carapace les compétences d'une vie. Celles que tu approfondissais, encore et encore, ne te basant jamais sur tes acquis. C'est avec tout le sérieux et la compétence dont tu savais faire preuve que tu franchis l'entrée de la tanière de ta prêtresse. Non. Plus encore. La tanière de ton amie. Celle en travail, dans la souffrance pour donner au monde ces nouvelles vies. Un travail qui s'annonçait plus long, plus compliqué, que lors de son premier enfant : pour lui, elle ne t'avait appelé. Là, tout serait différent. Tu t'approches d'elle en premier lieu, la salue d'un contact de ton museau contre le sien.
« Je suis là, Ani. »
Avec tout le nécessaire pour palier à toutes les éventualités. Toi, trop précautionneux pour laisser tes plantes dans la taverne des guérisseurs. De peur qu'on les désorganise, dans l'ordre parfaitement établi que tu leur as établies. Comme par kit, selon la blessure, selon le cas. Ici, tu avais de quoi assurer sa mise-bas, ses instants de faiblesses. Les hémorragies, aussi, bien que tu espérais ne pas avoir à t'en servir.
Que vous protège Moiro.
Tu as l'air d'un herboriste émérite, avec ton air si sérieux, tes commissures qui ne sourient pas, et ton regard qui analyse. Dans une portion d'eau, celle que tu as divisé en deux et conservée dans des constructions de ton pouvoir -un bol, que tu lui présentes, ainsi qu'une bassine-, tu places en décoction des plantes galactogènes, dans un mélange que tu lui apporterais bien souvent dans les premières semaines de vie de ses enfants. Tu fais un premier état de la louve.
« Tout va bien, comment te sens-tu ? Commence par boire-ça, à petites lapées, tout du long. N'hésite pas à me faire part du moindre de tes ressentis : plus tôt je serais conscient d'un problème, mieux je serais en capacité d'agir dessus. »
Puis tu lui accordes un sourire. Parce que tu l'appréciais, parce que tu te voulais rassurant.
« C't'une grande portée, qui t'attend-là. »
Aishi » Important'
» Nombre de messages : 1658 » Age : 27 » Date d'inscription : 14/05/2017 » Personnages :
Eve
3 ans - Solitaire
○○● ING
○●● FOR
○○● END
○○● AGI
Ces derniers jours, des douleurs particulièrement fortes lui serraient le bas ventre, indiquant que là, dedans, ils commençaient à s'impatienter. Anianka savait que ce serait une épreuve difficile, elle avait l'expérience d'une première mise bas mais aujourd'hui, aucune expérience ne pouvait la préparer à ce qui l'attendait. Les contractions étaient inhabituelles, elles l'obligeaient à se coucher sur la terre et à déchiqueter tout ce qui était à sa portée. Bien plus que le bas ventre, la douleur se rependait dans son dos et jusqu'à ses mamelles qui, avec les derniers mois, avaient pris un volume phénoménale. Sa respiration était plus courte, comme si quelque chose appuyait sur ses voies aériennes et l'empêchait de respirer. Elle ne pourra pas y arriver seule et c'est pour cela qu'elle avait fait appel à lui. Elle aurait aimé que Quartz soit présent aussi, mais depuis la naissance de Rhaegar le fantôme semblait distant, reculé avec ses filles adoptives.
Une silhouette volante déchira le ciel au loin, sortant d'un nuage vaporeux qui laissa une petite traînée blanchâtre derrière son passage. Elle devina les couleurs de Teddy, ça ne pouvait être que lui de toute façon. Il atterrit sur l'île et s'approcha d'elle, son visage semblait un peu tendu mais il la salua tendrement du bout du museau pour la rassurer. Un sourire étira timidement les babines d'Anianka qui, d'après les cernes sous ses yeux, apparaissait terriblement épuisée. Une contraction lui arracha son sourire pour tordre son visage avec crispation. Elle se mit assise et des contractions tendirent ses muscles, dilatant toujours un plus son utérus.
Merci Teddy. Merci d'être venu. Souffla-t-elle avec reconnaissance et douceur.
D'habitude méfiante, elle sembla au contraire plus sereine maintenant que son ami était présent. Elle lui faisait confiance, c'est pourquoi elle n'hésita pas et lappa doucement le breuvage qu'il lui avait préparé.
Oui, et ils ont hâte de sortir de la. Répondit elle en fermant les yeux, retenant un grondement de douleur.
Elle souffla calmement par les naseaux et par la bouche, elle tenta de garder un rythme régulier pour ne pas avoir de point de côté. Son bassin se contracta et elle commença alors le travail. Elle était bien décidée à en finir vite. Ses crocs se serrèrent alors qu'elle poussa pour expulser le premier bébé, le plus difficile, celui qui ouvrirait le passage pour les autres. Elle sentit qu'il sortait petit à petit, glissant comme une énorme larve entre ses parois utérines. Puis arrivée au bout de sa respiration, elle relâcha doucement la pression et se courba pour tirer sur la poche qui sortait de son utérus. Elle la perça et recouvrit le premier bébé de multiples léchouilles. Elle avala quelques gorgées de breuvage, laissant son premier né aux soins de Teddy. Et le travail continua, elle contracta son bassin et réussit après de longues minutes à en sortir un autre, puis deux de plus. Elle sentait la fatigue monter, mais elle était forte et elle se devait de continuer. Elle donnerait sa vie pour qu'ils puissent tous sortir, pour qu'ils puissent brailler. Nouveaux efforts, des gouttes de sueurs trempaient son pelage soyeux d'habitude impeccable. Deux autres bébés parvinrent à sortir avant qu'elle ne finisse par s'allonger, épuisée. Ils chouinaient, tous, comme des chatons cherchant le lait sur ses mamelles. Mais il en restait encore, là dedans qui cherchaient la sortie, la lumière au bout de ce tunnel. Juste quelques minutes.. Pour reprendre son souffle.. Et elle reprendrait ses efforts..
Daisy » Incrusté
» Nombre de messages : 5092 » Age : 29 » PUF : Auberjin » Date d'inscription : 09/09/2017 » Personnages :
Désastre
❙ Panseur Etelkrus.
15ans. Spécialité Archimage, +1PV/dé soin.
Aura du Héros.
Devient Quetzalcóatl.
Lien spécial avec Serpent.
Aura rouge si émotions fortes.
Comprends les poules.
En situation critique : Le Docteur et Tatouage magique.
Marty
❙ Nakhu lié au Refuge.
7ans. Célibataire. Zig&Zag, kayus magiques
Son papi en pouvoir.
Punkto!coke : +2AGI -1ING en situation critique
☉ Sajda
Solitaire, vit à l'Atoll.
4ans. Célibataire. Sang noir.
Attrait au chaos.
Arbre des connaissances
Basilic
❙ Épée Etelkrus.
3 ans. Célibataire. Lizard!boy
Craft amélioré.
Mini!Quetz' en familier.
Ton sourire reste, sur tes babines. Il se fige un peu, mais il est là. Non pas pour paraître léger, ni même parce que tu t'apprêtais à une quelconque taquinerie. Mais parce que tu t'ériges comme un pilier de savoir médical. Rassurant, porteur d'une longue expérience, que tu n'as cessé de cultiver depuis que tu avais quitté ta vie de solitaire. Tu organises ton esprit, rassemble tes connaissances. Les ressasse, pour gagner en assurance. Si tu avais eu le temps de te plonger dans quelques livres, profitant de soirées à surveiller les filles pour cultiver davantage ton attrait pour la médecine, c'était la première fois que tu appliquerais en pratique ce que tu avais pu apprendre sur les mises-bas. Tu ne laissais pourtant la pression te saisir, quand bien même il s'agissait là de ton amie. Tout se passerait bien. A le répéter, il ne pouvait y avoir d'autre dénouement. Et puis, c'était une promesse, faite à son fils.
Tout se passerait bien.
Le travail a déjà débuté. Elle porte la fatigue des jours précédents : tu la devines à ses traits, à sa superbe en suspens. Peut-être aurait-elle dû te parler. Des douleurs, de ce qui l'avait prise avant qu'elle n'en vienne à faire appel à tes services. Tu aurais pu lui donner de quoi la soulager, et préparer plus efficacement la venue de ses enfants. Soit. Il n'y avait raison de revenir sur ce qui ne pouvait être changé. Un herboriste se devait de composer avec la situation dans laquelle il se retrouvait prise, tout comme un guerrier savait s'adapter à son adversaire. Il serait de taille, aujourd'hui. Dans cette mise-bas qui s'annoncerait longue, des heures en tête à tête avec la souffrance d'une mère, que ne pouvait comprendre qu'une autre femelle étant passée par là. Le mâle, lui, restait spectateur, sauf si la nature l'avait décidé mère. Sans, il ne pourrait le comprendre. C'était un mensonge, que de prétendre que le père souffrait autant que la mère : en entendant ces paroles venues d'autre, tu t'étais souvent surpris à sourire, un peu railleur.
« Tu n'as pas à me remercier pour ça : ce n'est que mon devoir, de prendre soin de mon amie, autant que de ma prêtresse. »
Tu regardes tes plantes, songe à user d'un remède pour soulager sa douleur de façon plus efficace que la décoction que tu lui as proposé, et qu'elle lape doucement. Tu ne t'y résous cependant. Si tu l'endormais trop, elle risquait d'être moins consciente de son travail. La douleur avait un rôle important : c'est elle, qui permettait à la mère d'adopter par instinct une position, en réponse à celle-ci. La faire complètement disparaitre, serait l'exposer à une complication que tu n'aurais été en mesure de percevoir plus tôt. Alors, tu fais confiance à son corps, pour libérer les endorphines nécessaires à la plonger dans cet état second, tout en altérant sa mise à bas. Le corps était une chose formidable, autant que l'instinct dont il savait faire prendre : tu lui accordais une grande part de confiance. Concentré, tu supervises. Tu n'as pas grand chose à faire, pour le moment : tant que n'était venu le premier enfant, tu te contentais de surveiller. De l'inciter, parfois, à changer de position, dans une durée que tu estimais dans ta tête : il était préconisé de le faire tout les quart d'heure. Assise. Semi-assise. Allongée sur le flanc, lorsque le repos était nécessaire. Pour les positions plus relevées, lorsque tu ressentais la fatigue user ses membres, tu te permettais d'user sur elle ton pouvoir. Celui qui l'aidait à la soutenir, lui permettant de se reposer contre l'entité à la douce chaleur et à la lumière tamisée, au couleur de cette déesse qui l'avait choisi pour être sa voix. Ce n'était pour le moment nécessaire : ça le serait après.
Et puis il né, le premier enfant. Ou, plutôt, elle. C'est une fille.
Ani' perce la poche, couvrit son petit des premiers gestes maternelles, retirant de celui-ci le sang et le placenta qui couvrait le poil aux couleurs de ses parents. C'est ensuite à toi, qu'il en revenait la charge. De finir de la nettoyer, alors que la mère poursuivait le travail. De l'envelopper dans ton pouvoir, pour ne pas qu'elle ne prenne froid, en attendant que vienne le père. Il en vient deux autres. Elle se débrouille bien. Ses premiers nés sont en pleine santé : tu ne manques pas de le lui dire, d'une voix claire et assurée.
« Tes premières nées sont superbes, Ani, et fortes. »
Soit fière, Ani'. Tu n'exposes cependant l'aspect négatif, qui commence à te venir. Si tu n'avais de doute quant à la santé des premiers enfants, qui faisaient entendre en la grotte les premières vocalises de leur vie nouvelle (c'était un son formidable), tu craignais pour les suivants. Tu savais. Tu l'avais lu, que plus la portée était grande, plus les enfants pouvaient naître faibles. Tu n'inquiétas cependant ton amie : tu lui parlerais ensuite, des plantes qu'il faudrait leur administrer chaque jour, durant quelques semaines, pour leur faire regagner ce manque, et qu'ils joignent une courbe de croissance normale au cours de leur enfance. Tu sens son impatience, alors que trois filles sont nées, et que tu en estimais encore trois ou quatre. Elle est épuisée, mais ne semble vouloir se coucher que pour quelques instants. D'elle, tu rapproches les premières filles, pour qu'elles puissent se satisfaire des premières gouttes de lait. C'est important, c'est leur première source de force qu'elles avalaient là. Toujours de ta voix douce, tu reprends la parole, t'asseyant à sa toute proximité.
« Tu es en droit de te reposer quelques instants, ce travail est éprouvant : même allongée, il se poursuivra, et ce n'est pas épuisée que tu pourras l'achever plus vite. Je resterais avec toi, tout du long et qu'importe le temps pris. Permet moi aussi d'user de mon pouvoir, pour t'aider dans tes positions : ainsi, tu économiseras quelques forces. »
Tout par optique de la rassurer. Alors que tu te lèves, partant chercher quelque chose, tu poursuivis :
« Je vais te donner de la viande et des herbes, qui te permettront de récupérer quelques forces. Profite-en pour faire la connaissance de tes filles. »
Tu mélanges une proie légère avec de la girofle, de la palmarosa ainsi que de la menthe poivrée, la lui présentant, tout en l'incitant à continuer de s'hydrater. Et c'est seulement après qu'elle eut mangé, que tu l'inciterais à reprendre ce travail bien entamé.
Aishi » Important'
» Nombre de messages : 1658 » Age : 27 » Date d'inscription : 14/05/2017 » Personnages :
Eve
3 ans - Solitaire
○○● ING
○●● FOR
○○● END
○○● AGI
» Feuille de perso' » Points: 83
Sujet: Re: L'Empire s'agrandit [Anianka & Libre] Ven 4 Oct 2019 - 18:59
Anianka
Il l'encourage, il la félicite. Il lui annonce que ses premiers bébés sont des femelles et sur son visage ridé par la fatigue, ses babines s'écartent avec bonheur. Elle est heureuse, mais elle espérait tout de même avoir des mâles. Pour ça, il fallait qu'elle continue, qu'elle persiste, qu'elle puise dans ses dernières forces et même au delà, dans sa force mentale, dans celle qui fait toute sa personnalité, tout son caractère. Elle l'observa, sa silhouette difforme s'éloigna, alors elle releva doucement la tête pour poser ses prunelles humides sur ses filles, ses ravissantes filles. Elles ont l'air si fortes, ce sont des battantes, des guerrières. Elles seront des fortes têtes, comme elle, elles seront indomptables, et même plus, elles seront redoutables. Anianka sourit de plus belle, ses prunelles brillent comme si la voie lactée s'y était incrustée. Là voilà, sa force : sous ses yeux, ses bébés tètent pour la première fois, tandis que d'autres attendent leur tour, impatients.
Elle mangea ce que Teddy lui rapporta et lapa quelques gorgées avant de reposer sa tête sur l'herbe fraiche. Voir ses filles lui avait donné un élan intense de courage et de motivation. Elle serra les crocs et poussa une ultime fois, elle sentit le dernier bébé glisser hors de son corps et elle se pencha pour l'aider en s'appuyant sur ses pattes avant. Il était un peu plus gros, sûrement un mâle. Elle perça la poche et le couvrit de sa langue avant de le poser contre ses soeurs, toutes serrées les unes aux autres. Elle lutta pour admirer encore quelques instants ces magnifiques bébés, puis elle lâcha prise et se rallongea.
Merci Teddy.. Prononça la prêtresse à voix basse, lui offrant un sourire rayonnant de joie et de reconnaissance.
Elle ferma les paupières un moment et se laissa emporter par la fatigue cuisante. Elle sentait ses petits tirer sur ses mamelles, son corps bouillait d'une chaleur rare. Une larme roula lentement sur sa joue, brillante, avant de tomber et de se briser sur le sol.
Merci Moiro.. Merci pour m'avoir offert tes faveurs, pour m'avoir donné cette incroyable portée. Chuchota-t-elle doucement, les yeux toujours clos.
Après tout, elle était la seule prêtresse à être restée fidèle et forte, la seule à défendre les couleurs de sa déesse et à propager son pouvoir. Désormais, avec cette sublime portée, c'était son Empire qui s'agrandissait, son sang qui se rependait.
Car ils sont son sang, ils sont sa descendance, l'extension de sa grandeur. Ils sont des petits bouts d'elle et bientôt ils grandiront, ils deviendront dominants et marcheront parmi les autres. Bientôt, ils s’élèveront et rependront la puissance qui coulent dans leurs veines.