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| Le désespoir d'un coeur [Creek et Tatch] | |
| Auteur | Message |
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Plume Blanche » Fidel'
» Nombre de messages : 1073 » Age : 30 » PUF : Plume » Date d'inscription : 25/08/2015 » Personnages : Talaka
2 ans le [16 déc]
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» Feuille de perso' » Points: 170
| Sujet: Le désespoir d'un coeur [Creek et Tatch] Dim 29 Sep - 19:39 | |
| Un frisson traversa la corps de la louve alors que ses yeux s’ouvraient grand, une lueur paniquée et dangereuse dans son regard. Essoufflée, la Nakhus haletait rapidement, tentant vainement de reprendre son souffle, ses membres tremblants sous l’effet de la peur que venait de provoquer son cauchemar. Cette fois, la blanche et rouge n’avait pas crier, son cris restant obstinément dans son œsophage. Le seul bruit que l’on entendant était sa respiration rapide et entrecouper d’une toux sèche. Sa gorge lui piquait alors que ses membres étaient lourd. Son corps étaient probablement chaud, dû à la fièvre qui s’était emparé d’elle depuis quelques jours. Les cordes vocales de la blanche et rouge avait cesser de fonctionner, ne provoquant qu’un gémissement à peine perceptible.
Koellya était malade. Encore. C’était la troisième fois depuis qu’elle était entrer chez les Nakhus. La louve n’en pouvait plus. Comment pouvait-elle se rendre plus heureuse si celle-ci n’arrivait même pas a rester en bonne santé physique? C’était impossible. En plus, la louve avait baissée les pattes, abandonnant ses maigres tentative pour se soigner. Koellya se dégoutait. C’était de sa faute tout ce qui lui était arrivée! C’était de sa faute si son père était mort, tué les Raeders! Il aurait fallut qu’elle le protège! Mais non! Il avait périt et elle… La louve n’osait pas imaginé ce qui se serait passer si elle était rester là-bas. Non… Il ne valait mieux pas.
Les larmes glissèrent sur ses joues, silencieuse, traitresse à ces pensées. Puis un hoquet et un gémissement. Tout était de sa faute. C’était elle le malheur! Tout était de sa faute! Rien de toute cela ne serait arrivé si la Nakhus ne serait pas née ou si elle n’avait pas été aussi fragile! Il ne fallait pas! Non, surtout pas qu’elle reste en contact avec les autres. Il valait mieux s’éloigner, faire peur aux potentielles personnes qui pourraient devenir proche d’elle et se faire blesser.
Son sang se mit à bouillir dans ses veines, embrasant son corps tout entier. La Nakhus se laissa envahir par cette émotion, devenant un monstre. Son corps enfla, ses griffes et ses yeux virèrent aux rouges alors que son corps s’élançait vers un mur, le griffant, laissant des marques. Puis son corps recula, s’élançant dans une autre direction, attaquant les murs, les plantes, les feuilles, tout ce qui se trouvait devant elle. Une fois sa chambre saccagé, la louve sortit, regardant avec des yeux fous les couloirs du labyrinthe.
Un corps s’avança vers la femelle prise de folie. Jeune, fragile, inquiet. Il était petit, trop petit pour comprendre le monde qui l’entourait. Le loupiot la regardait avec de grands yeux effrayés, son corps tremblant. Tétanisé par la peur, celui-ci n’osait plus bouger, laissant une chance à la Folie de foncer dessus.
Koellya ne reprit conscience que bien plus tard, un corps déchiqueté entre ses pattes. En posant son regard sur le corps, celle-ci recula, dégoutée, apeurée. Ce ne pouvait pas être possible! Non! La Nakhus paniqua, des larmes mouillant ses pupilles agrandit par l’émotion. Son corps tangua, lui rappelant que ce moment éprouvant était réelle, que son énergie avait été consommé par…ça.
Secouant la tête, la réfugiée nettoya son dégât, le cœur au bord des lèvres, ses côtes maigre se soulevant avec difficulté. Il fallait que tout s’arrête. La thérapie ne servirait à rien. Ils ne pourraient pas l’aider. Jamais. La réfugiée resterait pour toujours une bêtes brisé qui ne pouvait pas se contrôler et qui avait soif de sang. Personne ne devait s’approcher ou la Folie allait les tuer.
S’éloigner. Vite!
Des bruits de course précipité se fit entendre.
La fuite, le cœur qui serre.
La peur.
La défaite.
L’horreur.
Sans même s’en rendre compte, la Nakhus était sortit du dédale, parcourant le territoire en courrant, le souffle court, une quinte de toux accompagnant de temps à autre sa fuite.
Le bruit des ossements craqués se faisait entendre en boucle dans son encéphale. La vision du loup qui lui sautait dessus se confondait avec l’image de celui qu’elle venait de tuer.
Plus rien n’avait de sens, pas même la vie. La blanche et or n’avait plus le droit à rien. Pas même le droit de posséder un nom, une identité. Koellya avait faillit sans jamais vraiment avoir essayer. Un rire jaune s’échappa de sa gueule à la pensée qu’elle s’était mentit à elle-même. La Nakhus avait accepté simplement pour se débarrasser de sa fille, pour éviter de la tuer devant ce loup. Koellya n’avait jamais eu l’intention de guérir, bien que l’idée avait été réjouissante. Ça aurait été bien, mais comment aurait-elle vécu sa vie après? Cela n’avait pas de sens.
Une fois son souffle repris, la fuyeuse fit un arrêt chez les Lazulis alors que la lune était encore haut dans le ciel. Sans faire attention aux futurs conséquence, la louve alla voir Teddy et Leikn, les remerciant pour ce qu’ils avaient fait. Puis, celle-ci s’éloigna à tout jamais de ce lieu qui l’avait vu naître, qui l’avait vu grandir jusqu’à ses 1 an.
Son corps, mû par l’instinct se dirigea vers les côtes de Nacre, la ou des générations plus tôt, l’une de ses ancêtres étaient morte, se suicidant dû à son pouvoir qui l’empêchait de vivre normalement. La différence est que la blanche y entrait en étant parfaitement consciente de son geste. C’était le seul moyen que la louve avait trouver pour faire taire ses images dans sa tête, ses cauchemars et ces sensations qui la répugnait d’elle-même.
Koellya avança d’un pas, puis d’un autre, goutant la fraicheur de l’eau, la savourant, l’accueillant comme une amie. Quelque part, cette sensation la rassurait, lui disant que sa place n’était pas forcément la ou elle pensait. Peut-être que sa vie était dans l’ocean avec les créatures qui la peuplait?
L’eau froide jusqu’à ses épaules, les arrachant un frisson.
Sa vie devait être ailleurs, loin d’ici, dans une autre forme. Une forme différente que son enveloppe charnel, loin de cette malédiction.
À peine eut-elle enfoncée son corps dans l’eau que le courant l’emporta loin des Côtes de Nacre.
Ce n’était pas sa vie…
Pourtant, alors que son corps dansait dans les vagues, se faisant malmener tant par le liquide bleuté que par les poissons, son corps glissa lentement dans la mer, lui laissant faire ce qu’il voulait.
La blanche et rouge atterrit sur le sable fin d’une Île réputé pour y avoir des pirates. Son flanc se soulevait à peine, signe que la mort allait bientôt l’emmener dans un autre monde. Était-ce son jour de chance? La louve allait-elle enfin connaître le repos dont elle rêvait tant? |
| | | Dee » Habitué'
» Nombre de messages : 891 » Age : 28 » Date d'inscription : 02/01/2015
» Feuille de perso' » Points: 316
| Sujet: Re: Le désespoir d'un coeur [Creek et Tatch] Jeu 24 Oct - 22:31 | |
| Pour décrire la mer, il faut tout d’abord la comprendre. Cette dangereuse faucheuse peut aussi bien être une douce amante pour qui sait bien lui parler…La mer emporte tout sur son passage, elle résiste à tout. Les marins le savent tous sans exception, la mer est imprévisible. En quelques heures elle peut passer du calme blanc à la plus grande fureur, rugissant comme un lion, attaquant comme un fauve. Comme une cruelle maitresse, le grand marin ne pouvait plus se passer d’elle. Tous les jours, il allait la retrouver et s’étendait sur elle, comme un marin s’abandonne à une femme dans une soirée d’ivresse. Son corps, enveloppé, était recouvert de l’eau salé et se laissait porter. Pour une fois, malgré la malédiction et malgré les médaillons donner par Céto, le maître des rituels se sentait libre lorsqu’elle lui permettait d’être aussi libre et impétueuse qu’elle. Car la mer c’est aussi l’indépendance, le seul espace ou personne ne peux imposer sa lois. Sous sa surface, l’histoire de l’inconnue semblait flou dans ses yeux d’or. Tant de trésors que même les meilleures pirates ne pourraient jamais atteindre. Il s’imprégna de son immensité et visualisa, les yeux fermer, les milliards de mètre cube d’eau qui se déplaçait sans arrêt autour de lui. Il se laissa porter par elle, jusqu’à la crête écumeuse des vagues, venant mourir sur le propre flanc de sa maison. Le vent le caressa doucement, sifflant sur la houle du bâteau abandonné et le maitre des rituels réalisa à ce moment que la mer et lui, n’était qu’une histoire d’amour.
Bleu, eau profonde et clair. Bleu, livide et amer.
Au delà du sable de Morne-Œil commençait la grande mer, frémissante et grise. Le regard d’or du pirate se perdis à travers la brume et du se concentrer ardemment pour savoir ou son infinis se terminais. Même pâleur incertaine, le pirate finis par jaillir del ‘eau emportant avec lui, dans son pelage, les traces salines de son amante. Il s’était joint à elle et l’écouta parler de longue minute et il cru l’entendre murmurer un nom. Tendant l’oreille, ne craignant pas son appel, il chercha partout la réponse à ce murmure et, sans se décourager, chercha la réponse dans les vagues. Au bout d’un moment, quelque bulles d’eau j’aillèrent pour en imprimer sur le sable, le nom suivant : Koeyllya.
Comme tout cris dans la nuit, les vagues vinrent rapidement effacer les mots écrits sur le sable. Entreprenant l’impossible, le maitre des rituels posa la question suivante : Qui est-ce donc ? Mais, sans responsabilité envers son amant, la mer ne lui répondit que par le silence. On ne se le disait pas, mais la mer savait bien se tenir lorsqu’il s’agissait de garder les secret. Perdu dans la délicatesse des mots perdus à jamais, Tatch fronça les sourcils et chercha sur les berges une réponses imminente, mais rien ne vint. La mer devint rapidement houleuse et dans l’effervescence des vagues, il crut comprendre le message que lui envoyait la mer. Débordé de question, la maitre des rituels sortie l’eau, empruntant le chemin le plus court, ses grandes pattes s’enfonçant dans le sable, laissant la trace de leur fusion. Au loin, il crut entendre la plainte d’une baleine, le guidant vers ce qui semblerait s’être échoué dans sa destiné.
Sa barbe humide s’alluma tout de même en mèche, l’accompagnant dans un nuage de brume. Faisant un détour par le navire, il chercha du regard, une forme animé, lui servant de frère mais il ne trouva rien. Il continua donc ses recherchers près de la mer ou celui-ci avait désormais élu domicile. Sa transformation l’obligeant désormais à rester hydraté. Le maitre des rituels ne pris même pas la peine de pencher la tête dans la caverne et se contenta de hurler le nom de son frère.
-Suis-moi, la mer m’a raconter quelque chose.
Et il s’en alla de nouveau, prêt à découdre la mystère de son amante. Il ne la laisserais pas tomber et chercherais les réponses à toutes ses questions. Il se s’enfila donc à suivre les limites de la plage de Morne-œil dans l’espoir que les bras de la mer viendrait lui porter les réponses qui dansait dans sa tête. Et il fit le tour de leur royaume par trois fois avant de trouver un soleil ardent, gisant comme un algue, morte. Inanimée, à moitié renversée par la houle, les yeux clos, son corps ne se secouait presque plus pour respirer. Elle gisait de tout son long. Sa peau semblait rougeâtre, tâché par son sang, enfoui par le sel ? Se trouvait enfoui, sous la longue crinière solitaire, des verres brisés, et une humble carcasse détérioré malgré un si jeune âge. Elle semblait lamentable et Tatch ne s’avança pas tout de suite, décortiquant ce corps presque inanimé qui était écarlate sur le sable fin. La jeune louve gisais entre la vie et la mort, son esprit vagabondait entre l’abysse de vouloir mourir, et le doux sommeil de la vie. L’écume s’accumulait entre ses babines, résidu médiocre de son combat contre la mer. Combat qu’elle avait vainement perdu. Une question se posa : pourquoi la mer l’avait-elle épargnée ? Un sentiment aigris le prit au cœur…il détestait les jeunes, il détestait les morts, il détestait les corps qui gisent, sans combat, sans force, sans combat. Il décidé de s’approcher tout de même, le sable roulant sous ses pattes, comme un terrain inconnue. Il prit vite possession de ses signes vitaux…elle n’était qu’à peine en vie, toujours combattant l’envie de mourir. Il releva du bout du museau, cette grande mèche de feu qui cachait le visage de l’inconnu. Derrière le tout, l’odeur caractéristique des gens du continent. Ses muscles semblaient avoir peu souffert. «Qu’est-ce que fais une dinde morte sur les abords d’une île maudite ? » pensa Tatch avant de lécher avec lenteur la joue de la jeune femelle. Il dégagea de dessous elle les algues et les coquillages et la tira plus loin sur la berge. Son corps, refroidis par la mer tenta de la rattraper mais finis par laisser le sable caresser son corps. Elle était désormais une chose abandonné sur le sable.
-Koeylla ? murmura Tatch dans l’oreille de la jeune femelle alors que la fumée de sa barbe s’infiltra dans les naseaux de celle-ci. Cesse de gire, la mer t’a apporter à nous. Tout ceux qui survivent à son couroux, mérite une place parmi les maudits.
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| | | Cro » Héroïque
» Nombre de messages : 9823 » Age : 30 » PUF : Croket » Date d'inscription : 04/08/2009 » Personnages : ___
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Son odeur est celle du sous-bois.
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» Feuille de perso' » Points: 1330
| Sujet: Re: Le désespoir d'un coeur [Creek et Tatch] Mer 6 Nov - 17:30 | |
| < Creek
Une voix tonitruante se répercuta contre les paroi de la grotte où il s'était reclus pour dormir tranquillement. Bien sûr c'était sans compter sur Tatch. Son frère ne comprenait pas la notion d'espace privilégié de repos ni celle, plus personnel encore, d'espace vital. Dans un soupir, le mâle anthracite aux larges épaules releva sa carcasse dans un craquement de nuque sinistre et s'étira lentement. Il n'allait pas non plus se magner les fesses hein. Lorsqu'il sortit de sa caverne tel un Bernard l'ermite encore ensommeillé, la luminosité lui fit plisser les yeux et il découvrit les crocs à ce cher frère déjà en train de faire demi-tour. Impatient va ! Dans un bâillement a demi étouffé, le loup boiteux suivi son frère sans un mot. Il n'était pas trop d'humeur au réveil à plaisanter avec lui et aurait nettement préféré lui mordre le postérieur. Le Maître des Rituels semblait tant préoccupé par l'Océan, que le noiraud fit un effort pour s’intéresser. Qu'est-ce que barbe noire entendait, voyait, sentait, dans les vents de la mer ? Que lui chuchotait le ressac aujourd'hui ? Que murmurait les poissons ? Curieux, Creek fini par accélérer pour marcher au flanc de son frangin, le fixant avec intérêt. Tatch avait toujours été le plus dérangé des trois fils d'Heever, mais souvent pour de bonnes choses. Alors autant l'écouter... Trois fois ils firent le tour des plages de leur île prison-maison. Mais la balade n'était pas pour déplaire au barbu, dans le regard cobalt se perdait dans l'horizon flamboyante de la fin du jour.
Jusqu'à ce que le souffle de son frère le fasse revenir sur terre. Il y avait quelque chose. Une forme dans le sable. Un loup échoué. Une louve plutot, dans les cheveux en bataille cachait le museau. Était-elle morte noyée ? Non. Apparemment pas. Creek laissa le Maître des Rituels s'approcher car il venait de reconnaître ce pelage bicolore. Il revoyait le corps de l'adolescente malmené par Sayuri qui s'évadait avec désespoir après les misères infligées. Il se rappelait aussi qu'ils avaient sacrifié son père. Un élan de compassion pour cette femelle en perdition l'empêcha d'avancer plus et il ne pu qu'observer son frère agir. Si les actes barbares de Sayuri l'avait toujours fait rire, en voir le résultat aujourd'hui lui serrait le coeur. L'état lamentable de la louve blanche et rouge lui faisait peine. Il ne savait pourquoi la mer l'avait ramenée ici après tout ce temps. l'Océan avait toujours ses raisons. Il reprenait toujours ce qui lui appartenait, et Koellya avait été damnée, son âme appartenait donc à Morne-Oeil. Triste ironie pour elle qui avait su fuir ce soir-là. Comme quoi, on ne pouvait jamais vraiment se détacher de l'île maudite. Lui vint alors une pensée pour leur demie-soeur, Prêtresse d'un de ces Dieux du Continent. Subirait-elle le même sort, malgré la bénédiction de sa divinité ? Ou bien cela la garderait-il en sécurité loin des Abysses de l'Océan. Il savait qu’elle avait vaincu en quelque sorte sa malédiction... Mais était-ce la seule chose qui arrachait les âmes à l'Océan ?
Il finit par s'approcher de la louve déchue en poussant son frère de l'épaule pour qu'il la laisse tranquille un peu.
« Il faut lui faire cracher l'eau, Tatch, sinon elle ne passera pas la nuit. »
Peut-être n'en a t-elle pas envie en fin de compte ? Il doutait qu’elle soit revenue ici de son plein gré, à moins d'avoir une vengeance sanglante à lancer. Il remercia intérieurement sa mère louve-murène plus murène que louve à l'heure actuelle, pour le savoir transmis qui permettrait de sauver la femelle d'une mort certaine. Il espérait juste qu'une fois éveillée elle accepterait la suite des soins. Creek n'était pas un mauvais bougre et il savait combien elle avait été traumatisée à son premier passage sur l'île des forbans. Il allait être difficile de lui montrer une autre image d'eux maintenant. Il lui faudrait sans doute l'aide de Limule et Lewis, qu'il irait quérir un peu plus tard. La seule certitude qu'il avait, c'était qu'il valait mieux éviter de faire croiser la tante et la nièce tout de suite...
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| | | Dee » Habitué'
» Nombre de messages : 891 » Age : 28 » Date d'inscription : 02/01/2015
» Feuille de perso' » Points: 316
| Sujet: Re: Le désespoir d'un coeur [Creek et Tatch] Lun 11 Nov - 21:27 | |
| Elle ne périrais pas par asphyxie. Les oreilles penchés vers la sirène échoué, Tatch alterna entre Creek et Koy pour savoir quoi faire et plus il attendait, plus la jeune femelle se noyait en elle-même, son propre corps la trahissant, criant de vouloir la mort. Et une question lui glissa dans la tête: Comment fait-on pour vivre avec un corps qui ne souhaite que mourir ? La triste histoire ? Il n'en savait rien. Et cela le rendit maussade. Et il hurla de colère en même temps d'appuyer de toute ses forces sur la cage thoracique de la femelle dans un rythme régulier. Elle avait gâcher son mood. C'était maintenant son corps qui semblait s'étouffer lui-même avec toutes ces questions qui ne pourrait que demeurer sans réponse, puisqu'il n'avait lui-même pas envie de mourir. Il penserait à lui demander un jour, si la jeune femelle survivait à cette première nuit d'hiver. Au bout d'un moment, plus aucune réponse. Il n'y avait aucune réaction des muscles et des contractions. La colère pris vite place dans ses gestes alors que la femelle ne faisait rien pour s'accrocher à la vie que la mer avait voulu lui donner.
-TU DOIS TA VIE À L'OCÉAN, PROUVE LUI QU'ELLE NE S'EST PAS TROMPER !
Et dans un dernier élan, il éjecta le mélange de bave, d'eau saline, d'algue et de mucus qui c'était loger dans ses bronches. Elle survivrait pour le moment. Un sentiment de chaleur et de colère continua de gronder dans ses muscles alors qu'il alla s'asseoir un peu plus loin pour lui laisser de l'espace pour respirer.
-C'est elle, c'est certain. L'océan m'a dit de la récupérer, Creek. Elle appartient désormais à cette île, si elle compte survivre en tout cas...dit le maitre des rituels en jetant un autre regard sur la femelle qui se débattait à réapprendre à ses poumons à respirer l'air terrestre.
Et si, par le courroux de la mer, la petite avait réussi à se rendre jusqu'ici, même en espérant que celle-ci lui prendrait la vie, hélas elle ne vit pas que par son geste, la mer avait acquéri beaucoup plus. Elle avait désormais son âme toute entière et ne la laisserait jamais lui tourner le dos. Ou du moins, sans lui reprendre la vie qu'elle lui avait donner sur un plateau d'argent. Et à cette âge, son coeur serait facilement manipulable.
-Il faut l'éloigner de la berge souffla le maitre des rituels en regardant son frère. |
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