Faire connaissance Hayndriel et Lestat

Fastrp qu'on va continuer en rp simple

kala:

J’avais la honte, après cette journée mon dieu, mon dieu, mon dieu…. YURAI mais qu’ai-je fais ? Comment me suis-je comportée ? Je ne suis pas comme ça d’habitude. Oulalalalalala ! Secouant la tête j’étais parti, j’avais traversée le camp et je m’étais éloignée le plus loin possible dans la vallée des murmures. Son silence assourdissant de paroles me faisaient du bien. Au moins il n’y avait pas de vrai personne avec qui je devais tenir la conversation.

Me couchant dans un coin dans la neige, je dépliais mes ailes affin de cacher ma truffe. Les oreilles basses.  J’ai été vilaine avec Lestat… Alors que c’est mon frère… Enfin mon demi frère. Enfin même on s’en fou c’est un membre de ma meute ! Comment pourrais-je osé lui adresser la parole maintenant ? Les pattes sur la truffe, je voulais disparaître sous la neige. Mais j’étais une espèce de grosse tâche noire. Je le sais on m’a dis que mon plumage était noir et mon corps aussi. Comment cacher du noire au milieu du blanc de la neige ?

Comment je sais que la neige c’est blanc ? Je dressais les oreilles à cette question. Relevant le museau après en avoir retirer mes pattes. Levant la truffe vers le ciel, j’ouvris grand les yeux mais ne vis que le noir. Comment je sais que la neige est blanche ? Alors que je me posais la question j’entendis des pas dans mon dos et tournais la tête vers l’arrière, mettant les oreilles en arrière.

« Pa… pardon mais… J’aimerais … être un peu seule… s’il vous plait »

Je suis déjà indigne de parler aux autres, alors avec ce que j’ai fais. Ce n’est plus être indigne que je suis, c’est être sale. Il va falloir que je  m’excuse auprès de Lestat, et que je me rattrape aussi… Que je ne fasses pas honte au Nakhus ou a papa….

Yuurei

Les évènements étaient devenu étranges. Mais depuis qu’il avait quitter la paroisse tout semblait s’être évaporé, plus de mauvais sorts plus de mauvaises blagues, plus d’éclairs ou de canards timbrés. Enfin le calme et le silence qui pouvaient enfin être apprécié à leur juste valeur. C’était appréciable, lui qui pensait avoir fait une bonne rencontre avec ce grand loup au bleu ou blanc, il ne savait plus vraiment avec toute cette neige et tout ces changements. De quoi en perdre la tête, il avait bien faillir vomir, heureusement cela avait pris fin.

Il pouvait reprendre son souffle, peigner sa fourrure ébouriffée et retrouver ses esprits au calme. Il avait fait volte-face et s’était éloigne. Outre ses mensonge et son attitude un peu étrange voir dérangée, il se disait que ce n’était pas une si mauvaise journée, bien sûr, il y aurai des choses à régler plus tard, mais cette mascarade était assez amusante finalement, c’était la magie qui s’était exprimé ou peut être les dieux qui avaient voulu s’amuser un peu. Dans l’esprit du louveteau tout cela avait une certaine logique au fond. Certaines choses n’étaient pas explicables mais elles arrivaient parce qu’elles devaient arriver et ce n’était pas plus important que ça.

Alors qu’il allait partir à l’aventure dans la vallée brumeuse, il croisa Hayndriel qui s’était nichée dans la neige un peu plus loin. On aurait dit qu’elle essayait de disparaître dans la neige, mais bien évidement son pelage foncé faisait tache dans la blancheur de la neige.

« Ce n’est que moi. » Il esquissa un sourire, un sourire qui le lâchait rarement d’habitude.
« Tu ne te sens pas bien ? »

KalaShnikov
J’étais prostrée sur moi-même, comme une misérable, une chose décrépite que l’on avait laissée là, comme si on l’avait oublié. Ou délaissée peut être. J’étais bien dans ma déprime idiote, me sentant honteuse. Je ne voulais pas être ce que j’avais été… Qu’aurais dit Axel ? S’il avait été là ? Pourquoi Axel d’ailleurs… pourquoi toujours lui que je ne connais pas.  J’avais entendu le bruit des pas, j’avais relevée la tête, regardée derrière moi, un peu grognon. Je ne voulais pas être dérangée.

Mais c’est la voix de Lestat qui s’éleva. Ah mince, encore lui… Je fais que des gaffes avec lui. Pauvre Lestat, pardon, tu as vraiment une sœur pourrie. T’es pas tombée sur le bon lot avec moi. Quoi que la famille se rattrape un peu avec Crystal et Raison… Je relevais le buste pour m’asseoir, un soupir profond m’échappant. Ce n’est que lui… Je ne me sens pas bien… Comment pourrais-je après ça ? J’ai dû faire honte à toute notre meute, pire encore, je t’ai cherché, et insultée… Je n’aurais jamais dû.

« c’est rien… ça va passer… t’occupe »

Ouai, t’occupe pas de moi, je vie très bien sans votre inquiétude. Je ne la mérite pas. L’inquiétude est quelque chose de pure et noble, et moi je la salie… Hors de question. Ne te soucie pas de moi frangin, va voir  des gens qui le méritent. Parce que toi tu vaux dix fois plus que moi. Je finis par me relever, secouant mon plumage, soulevant un peu de neige avant de tourner la tête vers mon frangin.

« Lestat… Est-ce que la neige est blanche ? »

Lui demandais-je finalement en me tournant vers lui. Je sentais son odeur et son souffle en cette direction, donc normalement j’étais dans le bon sens.  Je  m’assis dans la neige, attendant sa réponse, essayant de ne pas penser à la honte infini qui me traversais et me donnais la nausée. Je voulais m’excuser mais je n’en avais pas encore trouver le courage.

Yuurei
«  Tu sais, on s’est tous conduit de manière bizarre aujourd’hui, c’était assez étrange à croire que la magie était partout, peut-être une mauvaise blague venant de quelqu’un de supérieur à nous, un dieu, autre chose, je sais pas trop, mais tu n’as pas à te reprocher ton comportement, ça m’est égal, j’en ai vu d’autres ».

Il avait un peu honte après tout, lui il avait pleuré en public, une chose qu’il n’avait jamais fait et en plus il n’avait pas vraiment de raison de pleurer. C’était venu comme ça sans raison, c’était plus fort que lui. Comment aurait-il pu reprocher à quelqu’un son comportement quand lui ne s’était pas comporté beaucoup mieux ?Il n’avait pas été irréprochable aujourd’hui.

«  La neige, euh oui, elle est blanche et elle scintille tout comme les étoiles. » Il remua la queue en levant la tête, on ne distinguait presque pas le ciel au travers de la brume et des nuages et donc aucune étoile n’était visible.
«  Pourquoi tu me demandes ça, tu es … » Aveugle, il semblait avoir compris par sa propre déduction mais… il voulait en avoir la certitude.

KalaShnikov

J’étais restée à ma place, écoutant mon frère adoptif, calme et les oreilles pointées vers lui. Je m’étais sentie tellement ridicule, j’avais eus la sensation de faire honte à toute la meute. J’étais  flattée qu’il m’explique les choses ainsi. Je me sentais comprise, et non rejetée, ce qui me fit du bien au moral et me réchauffa le cœur par la même occasion.

Je hochais doucement la tête à ses paroles, remuant la queue, j’étais satisfaite. Cela me fit sourire doucement. Il ne m’en voulait pas, il en avait vu d’autres. Moi non, mais j’étais contente quand même. Et puis je découvrais par la même occasion une facette de mon frère adoptif, et également sa bienveillance.

Pour ne pas m’attarder sur ce qui me turlupinais, je lui avais demandé si la neige était blanche. Sa réponse fus que oui. Il m’expliqua même qu’elle scintillait comme les étoiles. Dressant les oreilles, je m’assis en penchant la tête, où avais-je donc appris que la neige est blanche ? Il me demanda finalement pourquoi je demandais ça, et se coupa dans sa phrase, mais je compris sans mal la fin de celle-ci. Hochant alors vaguement la tête.

« Je n’ai jamais vu la moindre lumière. J’espère que ça ne te dérange pas… de parler à une… handicapée »

Je sais que certains loups étaient rebutés à l’idée de parler à quelqu’un qui ne voyait même pas le bout de sa truffe. Souvent ça me rendait triste, voir même me faisait pleurer. Non seulement j’étais aveugle, mais en plus j’étais maladroite et fréquemment rejetée. J’attendis la réponse de Lestat en détournant la tête, légèrement inquiète de sa réponse. Peut être que maintenant il va me fuir…

Yuurei
Il s’était assis dans la neige, ses oreilles s’étaient plaquées sur sa tête, avait-il commis une erreur en lui parlant de cela, l’avait-il vexé ou avait-il atteins une corde sensible, il ne s’en voulait pas et était loin de se reprocher, mais c’était certainement l’occasion de panser la plaie.

« On a pas besoin de ses yeux pour écouter ou se faire entendre. Les qualités de quelqu’un ne sont pas calquées sur ce qui lui fait défaut, mais plutôt sur ce qu’elle peut apporter. Tes autres sens devraient largement compenser ce que tu ne peux pas voir. Même en possédant la vision la plus fine du monde certains restent aveugle aux autres. Ne change pas, reste tel que tu es, si c’est ce que tu souhaites ... »

Il remua la queue joyeusement et lui esquissa un nouveau sourire enfantin, un de ceux qu’il offrait à longueur de temps à ceux qui voulait bien lui adresser la parole, ces sourires un peu surfait dont on ne savait jamais s’ils étaient sincères ou non.

« Ne t’en fais pas, tes autres sens devraient largement compenser ce que tu ne possèdes pas, c’est la nature, lorsqu’on perde quelque chose ; autre chose vient prendre sa place. Une sorte d’échange équivalent »

KalaShnikov
Les oreilles dressées j’écoutais mon frère. Pourquoi me disait-il tout cela d’un coup ? Chacun à le droit de penser ce qu’il désir de ma cécité. Je sais que cela peut porter au jugement, au rejet, ou à la moquerie. Mais je ne m’en formalise pas. Je suis vivante, on m’a recueillie, et j’ai des gens qui me respectent, c’est suffisant pour sourire, ce que je fais très régulièrement, presque tout le temps en fait.  Même si j’ai une blessure à l’âme, une blessure dont j’ignore l’origine, mais qui me fait mal chaque jour. Comme si quelqu’un de très précieux manquait à l’appel de ma vie.

« Merci Lestat. »

Lui dis-je finalement d’un ton doux avant de m’approcher un peu de lui. Continuant de l’écouter, il avait raison, quelque chose chez moi était plus puissant que le reste, l’ouïe, j’avais une ouille tellement fine que j’entendais le bruit d’un renard qui marchait dans la neige, et pourtant qui était loin de nous. Je l’entendis même plisser la commissure de ses babines dans un sourire.

« Oui, j’entends mieux que n’importe qui dans la meute. »

Remarquais-je avant de pencher la tête en tournant ma truffe vers lui. Ma queue se mouvant doucement dans mon dos. C’est étrange, je sais qu’il sourit, mais je ne ressens pas de joie lui échapper. J’agitais les oreilles, hésitant.

« Tu… te forces…  a sourire ? »

Questionnais-je, ayant peur de le froisser ou de le mettre en colère. Mais en réalité je préférais m’intéresser à lui que de parler de moi qui ne suis pas du tout importante.

Yuurei:
Il tiqua, ravalant sa salive. Il n’appréciait pas trop qu’on l’interroge concernant ses émotions qu’il tendait à cacher. Son sourire disparut quelque peu, il devint plus discret sous ses traits de louveteau de quelques mois qui ne devait pas avoir vu grand-chose de la vraie vie. Enfin si une vie presque en autonomie dans les montagnes avec ses parents, dans un lieu inconnu de tous dont il peinait à en rassembler les souvenirs. Il était peut-être trop jeune pour bien s’en souvenir déjà tout cela lui semblait inaccessible, bien trop lointain alors que tout ne remontait qu’à quelques semaines. Enfant indigne qui oubliait bien vite les personnes qui l’avaient élevé et qui aujourd’hui tentait de vivre une autre vie en mettant ses démons au placard. Il n’avait pas peur de se retrouver de nouveau seul, il n’avait pas peur de perdre sa nouvelle famille, à vrai dire, il ne se faisait pas de soucis pour rien. Tout cela lui était égal, il vivait au jour le jour pour l’instant.

« Je ne dirais pas ça, je pense juste que je n’ai rien d’autre à faire, je n’ai pas envie de pleurer alors je souris autant que possible. »

Il se contenta de pencher la tête. Ce n’était pas bien important comme il se sentait à un moment donné, il n’était qu’un gamin qui aimait les contes à dormir debout, qui écoutait les adultes parler pendant des heures et qui la minute d’après avait disparu dans les champs à la recherche d’on ne sait quoi.

KalaShnikov
J’écoutais Lestat, calmement, trouvant sa réponse triste. Parce que s’il a envie de pleurer, il en a le droit, qui le gronderait d’avoir des sentiments ? Personne n’en a le droit. M’approchant un peu de lui, je finis par lui donner un petit coup de museau sur la joue avant de sourire bêtement.

« Tant que tu es pas malheureux, moi ça me va »

Lui avouais-je en remuant la queue. J’ignorais pourquoi je me sentais mieux en présence de mâles, comme si je pouvais plus facilement leur faire confiance ? Ou peut être que j’avais grandis avec des garçons avant d’arriver ici ? Je ne me souvenais pu bien, mais je me souvenais d’un prénom, Axel, et c’est un nom masculin il me semble, et puis même, dans mon cœur il sonnait grave et masculin.  Je souriais à Lestat remuant la queue, contente d’avoir pu lui parler.

Yuurei
Elle s’était approché près, très près, un peu trop peut-être, c’était sa « sœur adoptive » tout de même. Mais étrangement, il n’était pas habitué aux contacts, il aimait ça. Les contacts, ça réchauffait le cœur, ça rendait vivant. Il avait toujours apprécié ces contacts charnels bien que désintéressés et parfaitement anodins. Pourtant, il ne démontra rien. Assis les fesses dans la neige.  Malheureux non, il ne l’était pas, heureux pas non plus, il avait surtout l’esprit occupé par une multitude de questions qui restaient sans réponse et dont personne ici n’en possédait les réponses. Il en parlait peu ou pas. Ça n’intéressait pas grand monde de toute façon, des histoires à dormir debout , rien de bien intéressant. Toute fois, il se décida à tenter… quitte à passer pour un illuminé.

«  Que penses-tu des Dieux ? »

KalaShnikov
Si il ne répondait pas à son affection, au moins, il ne semblait pas la détester non plus. Et cela rassura Hayndriel. Il était assit dans la neige et ça elle l’avait bien compris, alors elle finit par s’asseoir à côté, avant d’entendre sa question et de dresser les oreilles. Les dieux hein ? Une grande question que voilà. Elle leva la truffe vers le ciel les dieux sont des individus qui aident les loups. Ah il ne font pas les choses à leur place, ils les guident juste, ils sont là pour aider, non ? Elle pencha la tête sur le côté.

« Les Dieux… Je pense que c’est une famille qui c’est brisée… »

Répondit-elle d’abord avant de tourner la tête vers son frère. Une famille un peu comme la leur, dont tout les membres viennent de coin séparé. Elle agita les oreilles avant de souffler longuement.

« Je pense, qu’ils sont là pour nous aider, mais pas pour faire les choses à notre place. Qu’ils veillent sur nous, mais ne s’immiscent pas dans nos vies, parce qu’ils veulent nous laisser libre de notre avenir. »

Répondit-elle à Lestat avec le plus grand sérieux et le plus grand calme. Elle ne disait rien qu’elle ne pensait pas. Elle aimait pouvoir discuter quand ça ne la concernait pas. Et là, elle trouvait le sujet tout particulièrement intéressant, alors elle se faisait un plaisir de répondre très honnêtement à Lestat a qui elle fit un sourire.

« Et toi, tu penses quoi, de ceux qui nous regarde de leur ciel silencieux ? »

Demanda-t-elle en levant le museau vers le ciel, car elle y imaginait les dieux, couchés sur les nuages à les observer en silence.

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'Hasard' :

Le jeune louveteau plissa les yeux et coucha ses oreilles le long de son crâne. Tout ce dont il parlait, la louve l’ignorait et il ne pouvait en être autrement puisqu’elle n’avait jamais été témoin de ces merveilles qui l’avait transcendé à la naissance et lui semblait si naturelle et immuable, ces choses qui lui le faisait vibrer. Un sentiment de gène était monté en lui, la gène de ne pas avoir penser qu’elle ignorait ce dont il parlait, et une pointe de peine, une douleur en son coeur sachant que peut-être jamais elle ne pourrait feuilleter un livre dans la bibliothèque qu’il appréciait tant. Il était temps pour le jeune loup de se sentir puissance face à la fortune et au destin, ou bien de trouver un moyen de faire une nouvelle fois rouler les dés du destin afin de lui permettre de lire un livre… Il réfléchit brièvement. Un jour, il devrait trouver une solution pour lui redonner la vue ou bien lui permettre de vivre une vie normale, c’était à réfléchir.

Après une absence plus ou moins longue qui l’avait plongé dans l’embarra, Lestat secoua la tête faisant gonfler la fourrure épaisse sur sa fourrure.

« J’avais oublié que tu ne pouvais pas lire. J’en suis désolé. Les livres servent à transmettre le savoir de génération en génération. Il y a des histoires, des leçons, des images. Des pages en pages, tu apprends, tu découvres, c’est un peu comme vivre une aventure ou recevoir une leçon. C’est fascinant. J’aime beaucoup les livres, j’me sens bien en leur compagnie. L’odeur du papier et de la poussière, le bruit des pages, tout ça me rappelle mon ancienne vie »

Il contourna la louve doucement pas à pas en prenant garde de ne pas la bousculer

«  La magie, c’est autre chose. Elle ne s’explique pas vraiment, elle s’apprend et se maîtrise. Il en existe plusieurs types. Par exemple, il faut beaucoup de calmer et de concentration pour espérer maîtriser la magie élémentaire. Le feu, le vent, l’eau, la terre, tout ce qui nous entoure peut-être maîtrisé. Mais cela demande beaucoup de temps, de la discipline, de la patience pour se perfectionner… Je ne sais personnellement que générer quelques tours de passe-passe. »

Il s’était bien gardé de parler de ses aspirations pour la magie noire et l’alchimie. C’était quelque chose de privé dont il ne parlait jamais. Mais l’idée de pouvoir trouver une solution face à la cécité de sa sœur lui avait traversé l’esprit, peut-être un jour en serait-il capable, pour le moment il était impuissant.

«  Qu’ils soient de notre espèce ou non ne change pas mon opinion. Avant d’idolatrer quoi que ce soit, encore faudrait-il que cette chose se montre à nos yeux ou à nos oreilles, pour l’instant, je n’ai pris connaissance d’aucun miracle émanant des Dieux eux-même, donc je ne saurai dire si nous idolâtrons des images ou des magiciens. Un jour, il faudra que je m’en fasse une idée plus précise. »

Il haussa les épaules. Il ne saurai en dire plus à propos des dieux. Alors qu’il venait de terminer sa phrase, le sol se mit à trembler sous ses pattes, secouant les deux bestioles. Le sommeil commença à lui piquer les yeux alors qu’il retint un bâillement – il serait impoli de bailler devant une dame.