FINI · Défi RP | Résolution

Spoiler:

Nocera n'entends pas quand les portes se ferment brutalement derrière elle.
Elle ne sent pas le vent que cela soulève, trop entourée de sa propre détermination sur fond de culpabilité. Elle n'a pas écouté Yersine et elle est revenue, la seule pensée que les araignée puissent avoir été battue ayant ramené l'envie de savoir. C'est une erreur, elle n'aurait pas dû... Car quand elle se retourne pour voir si la goule l'a bien suivie, elle trouve donc tout désespérément clos. Elle s'approche de l'entrée et gratte contre le bois un peu vermoulus. Pour comprendre que c'est la magie qui scelle l'endroit désormais. Elle serre les crocs. Mais elle sent après cela des vibrations, peut comprendre que Famine est de l'autre côté au moins. Le front collé à la porte elle lâche un soupir audible pour chasser l'anxiété.

Ses yeux se posent sur l'intérieur de la bâtisse.
Un monde sombre et silencieux qui devrait faire revenir l'angoisse dans ses os, mais elle ne veut plus trembler : elle a raté la dernière fois alors aujourd'hui elle ira au fond du problème. La vision lui inspire donc de la colère qu'elle raffine en détermination. Elle s'avance d'un pas décidé.

Et puis le rire.

La louve se crispe et se retourne d'un mouvement qui aurait pu lui faire un coup du lapin. Elle refait un quart de tour. Puis deux autres. Ses yeux scannent, cherchent et scrutent partout autour d'elle pour trouver l'origine ; elle n'est plus habituée. Hallucination ? Elle essaye de griffer le sol pour voir si elle entends : rien. Elle transforme son hypothèse en conclusion alors. Se sent frustrée.  
Elle grogne, fait jouer l'air pour laisser vibrer sa langue au fond de son palais, sa gorge.

Elle pose la patte vers ce était une salle à manger sans doutes.
Et l'entends encore.

Elle aspire l'air comme en aurait dérobé quelqu'un en train de se noyer. Le même manège recommence, tourne et tourne la petite fille des étoiles pour ré-asséner qu'il n'y a personne. Elle capitule finalement en se disant que son esprit est cruel pour lui infliger ça. Elle se remet à avancer.

Ricanement.

L'association est faite là.
Ce n'était pas une création de son esprit ! Pour tester elle change de direction, ce qui semble encore amuser quiconque se moque d'elle. La raillerie monte encore plus fort quand elle essaye de s'emparer d'un chandelier pour se défendre maintenant qu'elle sait qu'il y a bien une présence qui l'épie. Elle est persuadée que c'est l'esprit malveillant qui les a chassé avec Yersine lors de leur découverte de l'endroit.
Peut-être sait-il qu'elle viens chercher une réponse ?
Un seul moyen de le confronter, aussi dangereux cela soit-il.

Il faudra le débusquer.

Alors elle s'enfonce dans le manoir.

Il faut qu'elle essaye de se fier à cet unique son qui lui parvient. Elle en fait appel à toute sa logique, repense qu'elle a bien réussit l'épreuve de Mido : elle devrait pouvoir trouver des réponses.

L'intensité du rire de l'esprit peut mener à plusieurs hypothèses : il désire la rapproche de ce qu'elle doit trouver et s'amuse de la voir débusquer ce qui a été préparé par ses soins, ou peut-être veut-il l'effrayer et espérer qu'elle fera demi-tour et fuira pour tomber droit dans un autre piège. Ces deux choses sont possible, mais ne la satisfont pas : elle a surtout l'impression qu'il s'agit de quelqu'un de chaotique : infliger une surdité n'a pas de logique. Si on voulait ne pas être dérangé, on empêcherait l'accès, on n'enfermerait personne ici. Peut-être de la psychologie inversée pour l'empêcher de justement ouvrir les bonnes choses. Mais aussi... Rien ne lui dit que la créature ne changera pas sa méthode en fonction des siennes.
Son esprit fume déjà et elle grimace.

Elle sait qu'elle perd un peu de terrain face à toute cette mascarade en se prenant ainsi la tête et en s'attendant au pire si au final les choses sont plus simple que ça. Mais c'est quelque chose qu'elle concédera pour élaborer tester ce qu'elle pense. Elle se dit que sa meilleure chance sera de répondre au chaos par le chaos : elle essayera d'être imprévisible en testant ses théories.
Elle ne doit rien laisser paraître.

Elle veut donc aller là où on ne l'attendra peut-être pas.
Là elle a été chassée la première fois après avoir passé trop de temps ici : la chambre.
Avec cet amoncellement de squelettes d'enfants, tas impie et révoltant. Elle y a réfléchit plusieurs fois depuis qu'elle est partie avec Yersine en trombe : cet endroit semblait être névralgique. Elle a brièvement pensé avoir été punie pour avoir dérobé la faux aussi, mais ce serait trop simple à ses yeux aussi. Un esprit aurait sûrement été capable de la lui reprendre, pourquoi prendre un sens ?

C'est avec détermination et sous les ricanement tonitruants de l'esprit qu'elle grimpe furieusement les marches. Elle essaye d'ignorer ce son irritant qui l'habite maintenant régulièrement.
Devant, elle trouve à nouveau porte close : elle n'aura jamais assez de force pour se soulever et foncer dedans. Elle opère alors autrement et décroche la lune à sa queue, qu'elle laisse flotter librement. Elle est grande et dans un matériaux noir solide. Elle la glisse entre les deux porte et se met sur le côté.
Elle fera levier pour pénétrer dans la pièce.

Dé sous ING (2) pour l'idée de faire levier.

Elle a raison de la porte, la lune noire lui permet de bouger la porte juste assez. Un entrebâillement bienvenu dans lequel elle engouffre une patte puis ses épaules. Elle se fait un peu mal au passage, mais en mordant sa langue elle parvient à ne pas faire un bruit.

Elle entre.
Le rire s'est tut pour l'instant. Les yeux de Nocera scannent l'endroit avec méfiance, elle ne se départira pas de cette émotion tout du long sans doutes. Le but être d'être constamment en pleine vigilance, elle ne sait pas ce qui peut se passer. Elle sait juste qu'il faut qu'elle trouve quelque chose.

La meilleure possibilité est, pour l'instant, de tout mettre à sac.
Tout étaler sur le sol pour trier ensuite ce qui pourra lui être utile et lui apporter des réponses. Elle n'a aucun doute que le rire reviendra quand elle posera ses pattes sur tout ce qui traîne. Elle s'approche des meubles et du lit, cherche un endroit pour les faire ployer et tomber. Elle grimpe sur la bibliothèque de l'endroit et pousse contre le mur auquel elle est adossée pour laisser faire la gravité : qu'elle tombe, qu'elle étale son contenu par terre !

Dé ING (2) pour faire tomber la bibliothèque.

La bibliothèque bascule dangereusement, elle vacille sous l'impulsion qu'a donné Nocera. Bien ! Mais la louve sait qu'elle va bientôt être rattrapée par celle dont elle a emprunté la force : la gravité va l'emporter elle aussi. De plus, le capharnaüm qui va être créé par la chute du meuble et son contenu ne va pas créer un terrain d’atterrissage idéal. Le sol jonché de coins et bosses fera sans doutes mal. Il vaut mieux qu'elle essaye de se contorsionner et dans sa chute, atteindre le lit.

Même s'il est recouvert d'ossements.
Elle a des scrupules à manquer de respect aux dépouilles de l'abject agencement. On a déjà sans doutes assez bafoué la mémoire de ces potentielles victimes en les mettant là plutôt qu'en terre mais... Ceux-ci se briseront sous elle, plutôt que ses propres tibias et autres sur les livres et le bois. Il y a un tissu par-dessus qui devrait la protéger majoritairement des éclats si elle casse tout. Elle espère réellement atterrir sur le coin du lit et mettre simplement le bazar pour plutôt provoquer l'esprit et peut-être identifier qui les a ainsi rassemblé là s'il y a des signes sur les dépouilles défaites de leurs tissus.

Elle se lance, et vise le lit.

Dé AGI (1) pour essayer de ne pas se faire mal.

Un peu maladroitement, elle atterrit les deux pattes avant en premier sur le coin du lit. Cela reste un succès sans disgrâce et elle le prends. Il n'y a pas de honte à ne pas être la fée de l'agilité quand elle n'a jamais trop prêché Kiro. Ce qui lui importe est qu'elle perturbe les os et les fait rouler sous le lin blanc mais ne fait pas un strike complet dedans. Pas trop de destruction. Elle n'aura pas l'esprit de ces victimes en plus sur le sol.

Le rire retentit.
La bibliothèque s'est écrasée sur le sol. Ça a l'air d'un accident où elle s'est bien rattrapé, ça doit l'amuser de l'avoir vu se "rater" ainsi peut-être. C'est ce qui lui semble le plus probable. Elle n'oublie pas sa peur fondamentale que le son n'est peut-être là que pour être une distraction. Elle lâche une obscénité en espérant que cela trompera tout autant.

Elle mime un mouvement frustré pour tout mettre à sac : ainsi tout sera exposé comme elle l'avait voulu. Elle tape dans les objets une première fois.

Dé fouille.

Ce chandelier est orné d'or. Il ressemble un peu à celui somptueux, le premier dont elle s'était saisit en découvrant l'endroit. Elle en avait trouvé un autre ensuite, un peu moins luxueux, d'argent au lieu de doré. Elle n'a pas envie de réellement s'y attarder mais le rire reviens, et elle a l'impression fugace qu'il est de la même intensité que quand elle s'en est saisit d'un en bas.

Le rire répondrait-il réellement à une logique ? Elle grogne et continue son acte de comédienne. Elle se débarrasse de l'objet avec conviction et avec un certain plaisir de détruire ce qui appartient au fauteur de trouble. Contre le mur celui-ci finira sa course.

Elle se balance pour à nouveau foncé dans ce qui traîne et y fouiller un peu.

Dé Fouille.

Toile gluante comme elle en a souvent rencontré dans l'endroit. Elle trônait sur un livre sans importance qui n'a ni titre, ni inscriptions à l'intérieur : un livre vierge simplement fait pour être rempli, attendant son rôle mais ne l'ayant finalement jamais eu. Elle claque de la langue d'un façon frustrée et impatiente, plus sincère cette fois.

Le rire moqueur est tout faible, ce n'est pas le meilleur spectacle alors que de la voir se débattre avec la substance hideusement blanche ? Elle claque ses crocs et s'en défait finalement. Elle rebondit et n'attends pas que le déluge arrive pour continuer. Elle se défoule et apprécie au fond un peu cette activité de recherche assez singulière. Sa méthode est hautement chaotique mais réponds au moins à une certaine logique, c'est assez pour qu'elle avance sans avoir l'impression de trop brasser du vent.

Dé Fouille.

[Volstein lui a révélé qu'il s'agissait du Manoir de MonaLisa, techniquement.
Mais pour le bien de la logique, elle ne le saura pas pour ce RP, sinon tout ce qui a été dévellopé est caduque donc-
Soyez gentils avec moi :D]


Elle soulève les livres, dérange les objets toujours dans sa logique brutale mais d'efficacité. Elle entends comme un bruit de fond cet esprit qui se gausse sans se fatiguer, comme si la voir tout mettre à sac était enivrant : elle ne comprends pas. Elle saccage son fief, bon sang ! À moins qu'il ne soit masochiste et veuille la voire détruire petit à petit sa demeure... Mais cette hypothèse n'a pas de sens : pourquoi avoir voulu l'en chasser avant, alors ? On ne peut vouloir protéger et chasser, puis enfermer et prendre son pied en voyant tout être dégradé.

Ou peut-être que ça l'amuse juste de voir sa colère. Mais alors la voir empêtrée dans la toile aurait dû le faire mourir d'hilarité. Pourtant il s'était atténué. C'est seulement le chaos qui semble l’intéresser. Jusque là, il a rit plus fort quand elle a pris des objets, surtout les chandeliers. Pour confirmer cette idée là, elle reprends un livre et le balance au loin. Le son ne s'intensifie guère mais semble diverti. Elle baisse les oreilles, puis court vert le chandelier qu'elle a lancé. En le reprenant en main et en l'abattant sans pitié sur le mur, le son qui avait eu un volume précis, est encore plus fort : déjanté.
Elle grogne tout bas.

Alors c'est ça. C'est le chaos qui l’intéresse.
Mais encore une fois, on ne peut vouloir protéger et chasser un coup, et le contraire une autre. C'est illogique. Même quelqu'un paraissant contradictoire réponds à une logique certaine. Là c'est tant éloigné qu'elle a l'impression de faire face à deux personnes différentes ! Elle secoue la tête et continue de détruire le chandelier, le fracassant avec encore plus de vigueur alors que le rire l'emporte dans une certaine folie.

A moins que...
Et si ce n'était pas qu'une impression.
Qui après-tout, qu'une personne externe, pour la pousser à tout casser et s'en amuser. Cela aurait un sens, qu'on ne la piège ici. Mais pas pour lui faire peur comme elle a cru initialement, ni même pour l'acculer : pour la frustrer. Plus elle est en colère, plus elle a envie de tout réduire à néant. Ce second esprit... se sert d'elle. Le plus évident serait qu'il en veut lui-aussi au premier esprit et essaye donc de l'aider en obtenant vengeance à travers elle. Cette idée ne lui plait pas. Pas le moins du monde.
Elle déteste la perspective d'être utilisée comme un objet.

Elle grogne et hurle, et lâche le chandelier.

"Si ça t'amuse alors guide-moi !"

Elle est contente de ne pas s'entendre pour le cou, au vu de la douleur qu'elle se laisse dans la gorge ça ne présage rien de bon quand au volume de sa voix. Elle jette un dernier coup de patte sur le sol en soulevant un ou deux ouvrages, de rage et d'envie de provoquer celui qui produit un son au creux de son esprit depuis qu'elle est arrivée là.

Un feufollet.
Il est un peu étrange, pas d'une couleur unie. Instable, il semble pourtant l'inviter, car il s'enfuit de la pièce en les ouvrant en grand. Elle suppose qu'un vacarme a été créé par cette sortie de choc, mais s'en moque : elle file à la suite de la flammèche.

La flamme descends les escaliers et reviens vers l'entrée.
Pendant un moment, elle a peur d'être escortée dehors et laissée sans réponse en ayant simplement réalisé les desseins de ce ricanant moqueur. Mais au dernier moment, la lumière multicolore bifurque vers une pièce et avec un rire plus puissant que tout ceux précédents, lui indique un meuble. Elle pose les yeux sur cette sorte de petite commode ; un présentoir presque mais possédant des tiroirs. C'est dans la salle à manger qu'elle se trouve, elle le reconnait pas la table défaite à la nappe pendante et la collection de plats, verres et autres qui traînent.

L'image lui revient.
Un livre, Yersine.
C'est là qu'il l'a trouvé, pendant qu'elle se débattait, elle pense se souvenir, avec une poupée au regard démoniaque. Qu'il l'a aidé à envoyer valdinguer, d'ailleurs. Nocera émet une moue, mais fait le lien. Ils se sont aventurés trop longtemps et ils ont dérobé un bien de l'esprit vivant ici. Sans compter la faux. Mais ce serait le livre de démonologie qui serait le plus important si elle en croit ce second esprit. Elle fixe la flammèche qui continue de briller.

"Et quoi, je dois le lui ramener ? Impossible je pense, Yersine l'a déjà utilisé."

Elle le sait, du démon qui l’accompagnait quand elle l'a croisé à la bibliothèque. Ce avant qu'elle finisse avec des oreilles de lapin et lui avec une flèche dans le genou tiré par cet espèce de félin raté se prenant pour une réelle créature des enfers. Elle secoue la tête quand la flammèche rit à nouveau d'un son plus clair, clairement diverti.

Elle inspire une grande rasade d'air et se questionne.
Cette chose veut le chaos et la vengeance, il s'amuse à ses dépends et à ceux de la chose habitant ici. Elle, ne veut pas être utilisée bêtement. Mais elle a quand même envie de tout mettre un peu plus à sac. Sans rester trop longtemps cependant : ce serait attirer l'esprit premier. Et l'affronter directement ne serait pas bon ! Les portes bouclées, la faux absente et la goule coincée dehors, elle se ferait juste démonter. Bien, elle doit essayer de manipuler le manipulateur.

"Je ne vais quand même pas détruire ses autres livres, il va me prendre mes autres sens sinon."

Le rire se tait brutalement.
Pas ce que la flammèche espérait visiblement. Elle se tourne pour observer la salle autour d'elle, des éclats de colère et de frustrations dans les yeux. Elle grogne en s'adressant encore à l'esprit qui l'a guidé jusque dans cette pièce autrefois dédiée aux festins.

"C'est bien ça alors, ça t'amuse que je casse tout. Mais ça ne fonctionne pas pour me rendre ce que je veux moi." Elle retrousse le museau un peu plus.
"Si j'avais pu l'obtenir en détruisant, alors j'aurais continué."


Dé sous ING : inciter l'esprit ricaneur à lui rendre le sens ; en échange de continuer à mettre à sac le manoir.

Total de mots : 2761.

Un voix dans son oreille droite.
Qui soulève son échine et un frisson. Sa vision périphérique affûtée par le silence, elle constate bien qu'il n'y a aucune présence physique alors qu'une ombre est bel et bien là. Cela lui suffit amplement, d'autant plus que la flammèche danse elle vers le centre de sa vision. Petit feu-follet heureux qui n'a plus une expression sarcastique, mais sincèrement heureuse d'avoir cette présence. C'est le premier esprit. Celui qui lui a dérobé, et qui lui rends la moitié.

Les couverts lévitent, s'agitent à quelques centimètres dans les airs.
Le petit carnaval de faïence ne reste pas innocent bien longtemps. Les couverts s'en mêlent et une fourchette vient surplomber le spectacle. Elle file comme une flèche. Se plante violemment dans un livre. Dans l'esprit de Nocera c'est presque comme si elle avait été touchée, elle porte une menace. La prochaine finira dans son arrière-train, ou peut-être dans ses yeux. Il n'y absolument plus question de mettre à sac quoi que ce soit : elle a eu ce qu'elle veut, même si ce n'est qu'en partie. Elle s'en contentera amplement.

Nocera savait quoi faire, oui.

Elle avance d'un pas lent au début, d'un pas, puis deux.
Puis la jeune dame fait un sur le côté, et doucement accumule de l'élan. Sa vitesse augmente à chaque nouvelle foulée. Ces dernières se font plus courtes pour l'aider. Elle est un train qui se lance et qui ne s'arrêtera plus, ou pas tant qu'il n'aura pas rejoint sa destination et la sienne est claire. Pas, trot, course. Elle galope quand elle sort de la pièce. C'est en trombe qu'elle arrive vers la porte de l'entrée qui s'est fermée derrière elle en arrivant. Elle entends sa goule qui gratte piteusement. Elle n'a pas dû arrêter depuis qu'elle est entrée.
Si on lui avait dit un jour qu'un mort-vivant aurait de l'anxiété de séparation...

Elle se poste sur cette foutue porte et attrape le système qui s'est fermé derrière elle.
Ça aurait pu être fait dès le début pour faciliter cette échappée mais il vaut mieux tard que jamais ! Elle est l'enfant de Mido et la logique ne devrait pas lui échapper... Ou pas bien longtemps. Alors elle pose ses griffes dessus et commence à en bouger les composants.

Dé sous ING, pour utiliser déverrouiller la porte.

Deux temps, trois mouvements, et un cliquetis.
Cet espèce de cadenas compliqué cède sous ses pattes. Elle tire la porte avec la hâte qu'elle s'est gardée d'avoir pendant son "crochetage", sans pitié pour le bois. La goule est évidemment plantée derrière et s'arrête en plein mouvement pour reposer ses griffes noircies dessus. Nocera se sent relativement contente de revoir Famine. Mais il n'y a pas de temps pour qu'elle lui fasse la fête comme un bon toutou.
La louve ordonne d'un ton ferme.

"On y va Famine, court, hop !"

Son obéissance sans faille est réellement agréable.
La chose desséchée se tourne et crapahute tout droit vers la maison. Nocera ne prends pas le temps de se complaire dans son autorité. Elle ferme brutalement derrière elle sans espoir d'empêcher l'esprit de sortir... Mais plus comme une symbolique. Elle ferme cette porte, conclut l'opportunité.

Elle a ses réponses, une part de son sens retrouvé.
Elle tourne la page.

Et rentre chez elle.