Le savoir se sait tôt où tard [Ft Pepper]

Désastre marchait dans les pas de Pepper.
Face au vent, il se protégeait derrière le corps menu et musclé de sa mère, celle qui avançait malgré ce ciel gris invisible pour elle et ce déchainement de cet insaisissable élément. Il ne le sentait que venir se frôler contre lui, tandis que sous ses pattes c'est l'eau et la terre qui faisaient leur effet. Une boue qui s'incrustait entre ses coussinets, et marquait sa trace dans celle plus grande de sa mère.
Il avait un peu froid. Il aurait aimé qu'elle s'arrête, pour lui donner de cette chaleur qui semblait l'animer, elle qui malgré son poil encore moins dense que le sien ne frissonnait pas face à la température.
Comme si rien ne pouvait l'attendre. Une nouvelle fois encore.
Elle s'arrête, il manque de se percuter contre ses jarrets. Sans tourner sa tête vers lui, elle lui parle à voix basse.

La leçon reprenait.

« Il faut que tu sois capable de flairer une piste, qu'importe les circonstances.
Le vent ne doit pas te faire perdre une trace. Tu comprends, Désastre ?
- Oui. »

Rends moi fière.
C'est ce que veux dire Pepper, alors qu'elle accélère un peu l'allure. Elle plaque son nez au sol, et il en fait de même, observant la façon de procéder de la louve bleue.
Ils sont ensemble, ils avancent.
Désastre chérit, ces moments partagés avec elle. Pepper, elle, n'avait cette même réciprocité. L'envie seulement de faire de son fils un être capable de survivre, de surpasser les difficultés. Elle lui avait rapidement appris à chasser, voilà que maintenant elle compliquait drastiquement les choses en lui mettant la distraction du vent et de la multitude d'odeurs qu'il portait avec lui.
S'il surmontait cette difficulté, elle n'aurait plus qu'à intensifier son apprentissage de la traque pour passer à la suite du protocole.
Traquer. Attaquer. Tuer. Manger.
Sa langue claque, la mère sévère reprend la parole. Son échine c'est hérissée : elle a sentit quelque chose. Pas un ennemi, non. C'est l'excitation d'une proie, qui la lui fait ainsi dresser.

« Tu connais l'odeur des bêtes. De laquelle s'agit t'elle ? »

Il dresse son petit museau et il sent. Il perçoit l'odeur d'un poil et de la terre. Il hésite. Il tente.

« Un hérisson.
- Non. Réfléchis.
- Un lièvre..?
- Bien. »

Elle le pousse d'un mouvement du museau. Il se baisse, se met en chasse. Il suit l'odeur, ignorant ce qui l'entoure. Le vent lui apporte beaucoup trop de choses, il a du mal à discriminer celle, plus légère que d'autres, du mulot...
Il sent la patrouille lointaine... Il sent les marquages des frontières... Il sent toutes celles des animaux ayant ici posés pattes, de façon récente ou non...
Il perd un peu la trace, et Pepper appui légèrement sa patte sur son épaule pour le pousser à suivre une autre direction. Elle corrige ses déplacements, le bloque quand il s'en éloigne trop. Il sait alors où il doit aller.
Il s'approche de l'objectif.
Et alors qu'il s'en approche... Il a l'honneur de voir Pepper démarrer, se propulsant sur ses postérieurs pour fondre en un bond sur l'animal.
Il meurt d'un coup de crocs, sous le regard admiratif de l'enfant. Et c'est à ses pattes qu'elle le largue, lui qui le mérite aujourd'hui.

« Tu peux mieux faire... Mais c'est un bon début. »

Elle ne peut pas voir les yeux qui brillent et le sourire qui l'illumine alors. Un compliment qui le touche, quand d'autre aurait trouvé dur ces paroles adressées à un si jeune louveteau.
Il avale ce qu'il peut de viande, jusqu'à ne plus avoir faim, alors que Pepper n'y touche pas. Le petit ventre rond, il se lèche les babines. Pepper s'est assise dans l'herbe où la neige a disparue depuis la levé du dôme, et lui ose venir se place tout contre elle.

« ...Et cette odeur, c'est quoi ?
- Quelque chose de nouveau mais de bon, tu verras.»

C'est ce qu'il a sentit, en levant la tête, et il s'est focalisé sur cette inconnue. Elle a captée plus loin, que la simple odeur du thé, elle sent aussi celle d'un jeune guérisseur de sa meute.
C'est peut-être aussi pour ça, qu'elle ne sache Désastre d'un grognement. Elle n'appréciait pas, lorsqu'il faisait son enfant réfugié dans les jupes de sa mère, préférait le savoir en mouvement autour d'elle. Ou ailleurs.
Ainsi reste-t-il caché contre ses poils bleus, les yeux mi-clos, l'organisme digérant ce qu'il venait d'avaler.
Et elle sourit, à l'approche du panseur dévoué.

« Bonjour, Sir Tawana. »

C'est un sourire léger, qui étire à peine la commissure de ses lèvres. Elle hume ce qu'elle l'entend mettre devant lui, Alpha aveugle se reposant sur ses autres sens. Elle capte la citronnelle, comme il l'a évoqué, mais plus encore...

« C'est une attention très appréciable, je vous en remercie. Plus que la citronnelle, je perçois aussi le miel, à l'odeur sucrée qu'il apporte. Est-ce bien ça ? Auriez-vous vaincu les abeilles ? »

Elle souffle par le nez, dans une légère taquinerie. Avant que son cou ne se tende, et que l'Alpha assise ne vienne gouter au breuvage apporté par le dévoué membre de la meute.

« Ce thé est d'une grande finesse. Avec vous dans nos rangs, je n'ai à craindre que la meute n'attrape le rhume.
Tiens, fils, goûtes ce breuvage. Et partage avec Sir Tawana un peu de ton lapin. »

Elle s'est retourné vers le jeune louveteau, qui se lève alors après avoir empoigné l'animal. Les grandes pattes de l'animal trainent par terre, alors qu'il le soutient au milieu du corps. Il n'est pas encore assez haut pour ne pas laisser ainsi le sang dessiner une marque sur l'herbe. Déposant la proie aux pattes du panseur, Désastre alla renifler puis gouter ce qu'il leur proposait là.
D'abord un peu septique.
Mais pas méfiant. Il ne pouvait pas l'être : Pepper avait bu ici, et Tawana était membre de la meute. Il n'y avait rien à craindre.
Il lape quelques gorgées, dispersant de petites gouttes autour de l'écuelle.

« C'est vrai. C'est bon.
...
L'idée, de mettre des fruits dans l'eau, c'est vous qui l'avez pensé ? »

L'art d'être curieux du louveteau, qui respectait les panseurs et le travail qu'ils accomplissaient.
L'envie de faire comme lui, un peu. Qui sait, d'apprendre aussi à ses côtés.

Elle a les oreilles tendues vers son fils, celui qui prend la parole et questionne le jeune panseur. Dans le timbre de sa voix, elle sent l'intérêt qu'elle lui connait pas. Une lueur de curiosité, une étincelle d'une dynamique qu'elle ne semblait avoir déjà trouvé chez lui.
Voilà que d'un breuvage, le panseur avait capté l'attention de son fils, qui lapait avec une certaine gloutonnerie le thé proposé, sans qu'elle n'ose lui rappeler les bonnes manières qu'il se devait d'avoir.
C'est face aux autres, que la mère se rappelait qu'il ne s'agissait que d'un petit garçon de quelques mois, et que le rôle d'Alpha lui imposait une certaine retenue.
Elle craignait que le fils ne le comprenne tôt ou tard, et ne vienne à en profiter lorsque l'adolescence et ses pulsions de bêtise associées ne le saisisse.
Mais nous n'en étions encore là.

Ce panseur n'aurait de toute façon pu inculquer de mauvaises idées à son fils, il avait en quelque sorte une part de sa confiance, par le discours qu'il venait de tenir. Dans ce rôle, qu'il chérissait. Dans les responsabilités qui lui tenaient à cœur et auxquelles il ne dérogeait pas, faisant dans la prévention auprès de ses pairs.
Il était fiable, un modèle d'excellence qu'elle ne pouvait que présenter à son fils.
Qu'il en prenne exemple, qu'il s'en inspire, qu'il voit l'unité de leur meute et le rôle que chacun pouvait bien y tenir.

Pepper sourit et acquiesce.

Elle est même touchée, en un sens, lorsqu'il refuse le repas au profit de son enfant. Il avait le sens des priorités, accordaient plus d'importance aux autres qu'à lui-même. L'altruisme, en représentation devant elle.
Dans un geste doux qui surprend un peu Désastre, elle caresse du revers de sa patte le ventre rond et tendu que seul peut avoir un enfant, tranchant avec sa silhouette fuselée et déjà musclée.

« Ne vous en faites pas, je pense qu'il ne pourra plus rien avaler avant ce soir. Et d'ici là, nous aurons trouvé autre proie fraiche et pleine de nutriments.
Je vous remercie de vous en soucier, les enfants sont après tout notre relève.»

Désastre, lui, est subjugué par ce qu'il lui apprend. Cette idée, que lui n'aurait pas eu, et qui semblait pour l'autre une évidence. Un fruit dans l'eau. Il essayerait, avec ceux que Pepper lui donnait chaque jour, pour l'occuper lorsqu'elle le mettait au repos.
Désastre ne s'amusait pas à plonger des choses dans l'eau, il ne connaissait pas non plus ce qui était bon ou pouvait empoisonner. Mais lui... Lui, si. Et cela valait toute l'attention du monde, à cet instant précis.
Il voulait en savoir plus, maintenant. Sir Tawana venait de lui ouvrir une porte nouvelle.

Lui qui ne connaissait que le combat et la chasse...avait désormais la vision de la connaissance.

Il a les yeux qui brillent et l'air plus que jamais qu'un enfant. Sa queue ondule sur l'herbe, alors qu'il se lèche les babines et regarde le fond de la soucoupe.
Puis du récipient, de revenir planter les yeux du même rouge dans ceux du mâle. Ils avaient presque les mêmes.
Le petit hésite. Un instant, puis un autre... Il ose la demande. Ça lui brûle les lèvres, et il sent au fond de lui que c'est une chance à saisir. Il a besoin de savoir et de découvrir.
Il est curieux.

« ...Et vous m'apprendriez, Sir Tawana, quels sont les bons mélanges et les bienfaits de chaque fruit ? »

Pepper tique et redresse le menton, sans pour autant poser un véto ou s'exprimer. Se contentant de tendre l'oreille, se questionnant sur les soudaines envies de son fils.
Serait-il possible qu'il songe déjà à quitter sa vocation d’Épée pour songer à devenir Panseur ?

Le panseur accepta finalement la proie, quand bien même ce n'était pour la manger. Il faisait toujours passer son rang avant ses propres besoins, comprenait l'Alpha. Elle espérait tout de même qu'il s'accordait parfois la permission de se substanter à sa faim et ne privait constamment au profit des autres. Les Etelkrus ne manquaient de rien, et leur garde-manger était bien plus qu'approvisionner.
Il se devait de rester en forme, s'il voulait ainsi poursuivre ses actions altruistes.

« Avec vous rien n'est perdu, tout est transformé. C'est un art qui n'est pas à la portée de tous, vous êtes le premier à m'évoquer l'usage d'un lièvre en médecine.»

Elle souffle par le nez. Ce sont des compétences qu'elle ne possédait pas, ne s'étant intéressé qu'aux soins rudimentaires, à ceux qui pouvaient servir à même un combat pour se guérir et mieux repartir à l'assaut. Ce n'était une faculté qu'elle usait, cependant, se contentant d'arrêter les saignements lorsque l'ennemi avait été vaincu. Avant, l'action primait sur la réflexion.
Elle se demandait comment serait Désastre, mis en situation de bataille. Elle ne l'avait jamais fais lutter contre quelqu'un d'autre qu'elle, et ne lui avais encore fait courir le risque que de s'opposer à un autre prédateur, avant de le savoir apte à chasser Raeders et Solitaires. Ses oreilles se sont tournées vers lui, alors qu'il se questionnait sur les fruits et leurs usages.
Il voulait en savoir plus.
Il développait une réflexion, malgré l'éducation.


Désastre c'est un peu avancé, trainé son petit corps sur le sol en restant assis, tracté par ses antérieurs. Il s'approche et lève vers lui son museau du même rouge que ses yeux. Bien d'autres choses ? Il n'y avait pas que les fruits ?
C'était un monde nouveau. Quelque chose de différent qui venait percuter avec fracas tout ce qu'on avait pu lui apprendre jusqu'à maintenant. Lui savait comment traquer, comment courir, comment se défendre. Attaquer, blesser, esquiver ! Il y avait sur son corps le résultat des entrainements quotidiens, commencés il y a déjà deux mois, alors qu'il n'avait pas même cessé d'aller chercher tardivement une mamelle presque vide pour s'alimenter en plus d'une proie rapportée.
Mais dans sa tête... Il n'y avait pas grand chose, en dehors des stratégies guerrières.

C'était comme un vide, à combler. Un épanouissement qui se profilait soudain.

« Même si je n'y connais rien du tout ? »

C'était sa faiblesse, il le savait, le ressentait. Il hésite, bougeant un peu sur place. Il parle à voix plus basse.

« Mmh.
J'aimerais bien vous voir faire. Avec le lapin. »

Il se tourne soudain et jette un coup d’œil à sa mère. Le pouvait-il seulement ? Elle qui n'avait alors rien dit, perdu dans ses réflexions...
Hoche la tête, ajoute à la suite.

« C'est une bonne occasion de t'enrichir, fils., ses oreilles et son museau pointe de nouveau vers Tawana, Seulement si sa présence ne vous gêne pas dans votre tâche, je pourrais vous le confier.»

Ça ne serait qu'un essai. Elle le laisserait aller voir, apprendre, lui revenir instruit.
Et ensuite, ils tiendraient ensemble une discussion.

Ainsi donc, c'est à l'absorption plus aisée des soins que servirait la viande. L'idée ne l'avait effleuré, sa pensée était ailleurs. Elle voyait l'usage du sang pour un regain de fer suite à une mise-bas, de la même façon que les proies fraiches avaient pu lui faire du bien. Elle voyait les os broyées pour servir à un quelconque cataplasme, la peau récupérée pour en faire un bandage.
De ne pas y avoir pensé la fit redresser le museau, les oreilles en avant, plus à l'écoute qu'elle ne l'était déjà. Son fils portait sa même curiosité, celle qui leur faisait emmagasiner si rapidement les informations venues la satisfaire.

Ils revinrent ensuite à la demande du fils. Cette fameuse demande, qui faisait naître en Pepper les doutes de voir son fils emprunter une autre proie. Bientôt ne voudrait-il peut-être plus du glowstick d'Aka non plus, et se tournerait vers un dieu qui lui était moins adapté.
N'était-elle pas la plus à même, de savoir ce qui était bon pour lui ?

Désastre lui ne se posait cette même question. Il hochait plutôt la tête pour ce que venait de dire Tawana, la raison qu'il lui apportait. Il n'avait besoin de porter avec lui la moindre connaissance, pour être accepter à ses côtés. Seul suffisait le fait de le vouloir, afin d'acquérir le savoir.
Il n'y aurait la crainte d'une humiliation ou la sensation d'être inférieur. Sans un mot, sans un bruit, il se voyait déjà glissé à ses côtés dans de longues observations, ses yeux sondant le moindre geste et enregistrant les protocoles, les techniques, la façon de faire !
Comme il pouvait déjà le réaliser lorsqu'il se battait.
Il s'agirait seulement là d'une bataille toute autre...

Pepper donna son accord, tacite.
Et Désastre d'ignorer les sentiments profonds qui pouvaient alors habiter Pepper.
Il hoche la tête. Un signe de respect.

« Merci. »

Pour l'opportunité qu'il lui offrait en ce jour. Celle qu'il n'aurait espéré jusqu'à présent.
Il naissait en lui la certitude que ce qu'il y apprendrait lui plairait, et deviendrait vocation. Il se voyait lui aussi, faire des thés, porter les plantes sur les combats. Se battre pour défendre ses patients, dans l'usage de la force de son apprentissage initial.
Son imagination semblait trouver terreau fertile.
Puis la question parvient, celle que l'un comme l'autre ils peuvent redouter. L'une sait que c'était une erreur qui lui valait quelques remarques lorsqu'elle avait le dos tourné. L'autre connait les interrogations que cela soulève.
Il répond pourtant...

« Désastre. »
- Son histoire est compliquée.»

De l'enfant comme du nom. Ils formaient un couple parental désuni mais pourtant toujours ensemble.
Compliqué...
Elle souffle par le nez, relève son museau plus haut. Elle émet un rire très bref, en un son qui fait bouger ses épaules.

« Vous lui permettrez peut-être de trouver figure paternelle.»

Il était surtout entouré de femelles, par elle et Anette, par Pomme aussi. En dehors de Dough, qui n'osait trop s'investir, et de Cookie qui l'évitait, les mâles manquaient à son développement.

Bien entendu, que lui non plus ne pouvait aime ce nom. Personne, n'aimait ce nom. Pas même elle, Pepper, pourtant à l'origine de ce nom.
A force de se dire qu'il n'était qu'un désastre, à chaque fois qu'il pleurait, à chaque fois qu'il était venu chercher ses mamelles, à chaque fois qu'une maladie d'hiver l'avait prit, à chaque fois qu'il...qu'il avait juste été là, là, trop poche d'elle, dépendant et trop lié à son sang.
Il n'y pouvait rien et elle non plus, dans cette naissance qu'aucun n'avait demandé. C'était seulement le fruit d'un monstre, une grossesse induite en dénie, rendue pleine alors que le partage avec ce qu'on considérait autre parent de l'enfant n'avait été que par le sang d'un combat à mort.
Elle savait qu'elle n'avait pourtant d'excuse, pour maintenant lui en trouver un.
Un vrai, un autre.
Elle se contentait pourtant de l'appeler fils, lorsqu'elle ne l'appelait tout simplement pas.

Et quand Tawana proposa d'emmener, Désastre, elle ne fut qu'hocher la tête. Elle ne craint rien pour lui, n'eut la moindre inquiétude de le laisser avec un loup qu'elle ne connaissait pas tant que ça. Elle faisait confiance à sa meute, et en ce moment présent particulièrement en ce soigneur.

« Je vous en remercie, Sir Tawana. Je viendrais le chercher en fin de journée, si vous ne le renvoyez pas avant vers la salle des trônes.»

Elle le salue et se détourne, partant prier l'un de leurs dieux, délaissant le fils aux pattes du guérisseur. Celui qu'il suit, maintenant Désastre, dans un hochement de la tête.
Il darde sur lui ses yeux si rouges, dont l'étoile jaune semble briller. Il ne sourit pas mais n'a plus cet air triste qu'il semblait souvent aborder. Il était intéresser, l'enfant.
Et curieux de voir tout ce que pourrait lui faire découvrir Tawana.