Swiggity Swooty - Libre sous conditions

Safran: 3/10pv
Yersine: 6/10pv

Elle continua à lécher ses plaies sans vraiment y toucher. Safran n'avait jamais été douce bien qu'une voix lui avait toujours soufflé au fond d'elle qu'elle n'était ce genre de louve forte comme avait pu l'être la première Capitaine. Des os trop fragile, résultat malheureux des conséquences d'un événement passé qui avait pourri le sang de sa lignée sur quelques génération et d'un lien trop proche entre deux frères. Ça ne l'avait pas rendu tendre ou moins agressive cependant, plus méfiante peut-être ? Elle était forgée à l'instar de Morne-oeil sur laquelle elle avait grandi, brute et sans pitié. Elle nn'était pas douce avec les autres, elle ne l'était pas non plus avec elle même, elle aurait été capable de se s'ouvrir un peu plus ses plaies si elle ne faisait pas attention. Elle n'y toucha donc pas un seul instant, s'il y avait des médecins au sien des Raeders, ce n'était pas pour des prunes.

Se relevant alors que le bleu finissait de rire pour nettoyer quand à lui, convenablement ses blessures, Safran pivota un instant sa tête de gauche à droite, jouant des épaules afin de faire craquer ses articulations, laissant dans sa grande bonté, quelques secondes de répits au mâle. Elle le regarda un instant faire le visage fermé mais l'expression relativement neutre avant de doucement, dévoilé à nouveau ses dents sous ses babines. Elle gronda, légèrement, plus un avertissement qu'une réelle menace.

« Tu ferais mieux de déguerpir rapidement maintenant, avant que l'envie de t'arracher les yeux ne me reprenne. »

Ne traîne pas Continental, fuis Morne-oeil et ses habitants avant que ceux ne décident de t'attraper à nouveau. La patience de la maudite était extrêmement limitée.

Intrusion

★ Yersine
★ Mâle, Solitaire.
★ Glowstick Jaune.

Yersine 6/10
Safran 3/10

Elle cherchait encore à panser ses plaies, mais avec prudence. Tant, d'ailleurs, que le sang continua de couler de ses plaies. Visiblement elle n'avait jamais reçu d'enseignement quant aux bases médicales. Enfin, venant d'un pirate, aussi brutale qu'elle, c'était presque normal, non ? Naviguer en mer, piller, être agile et ivre, ça, oui. Mais panser ? Yersine avait du mal à y croire, hébété par sa propre étroitesse d'esprit. En tout cas, propre, elle l'était. Saine et sauve, c'était encore à voir. D'un grondement, probablement face à ses échecs, elle le menaça. Partir ? Bien entendu. Mais avec les cœurs.

- Pourquoi ce ton si menaçant ? Apprends donc un peu à rire, et à sourire. fit il en s'approchant, se lovant presque dans sa démarche chaotique.

Et son sourire, il lui montra. Une gueule pleine de crocs comme tout loup normalement constitué possédait. Une gueule qui s'était brusquement approché d'elle. Pour mieux la dévorer.

Utilisation de: Une Protection magique (+1 For ou End pour un combat) en END
+3pv pour Safran

Yersine 6/10
Safran 5/10

Elle ne comprit pas très bien à quoi jouait le bleu, probablement que ce fut la cause du pourquoi elle n'évita pas totalement sa nouvelle attaque bien qu'il ne parvint qu'à lui faire une légère éraflure. Petite balafre d'un croc resté trop longtemps sur sa peau, coupure qui la marquait d'un trait rouge infime par rapport aux traces de morsures véritables.
Safran gronda de plus belle, de son sifflement furieux voler aux crocodiliens, regrettant et se demandant encore pourquoi elle n'avait pas étriper ce mâle venu du continent lorsqu'il avait demandé une pause. On ne demandait pas de pause, on ne s'arrêtait que lorsque c'était véritablement fini. Regret mais loin de l'abandon, bien loin. Comme si une force nouvelle l'habitait, comme si cette petite pause bien qu'un désastre sur le côté des soins de ses plaies, lui avait tout de même fait du bien. Campée sur ses quatre pattes, ses membranes à nouveau déployées, ses crêtes sur dos hérissée, elle claqua violemment sa lourde queue contre le bois du navire.
Elle était à nouveau prête à en découdre.

Intrusion

★ Yersine
★ Mâle, Solitaire.
★ Glowstick Jaune.

Yersine 6/10
Safran 5/10

Elle esquiva son plus beau sourire, mais pas ses balafres dans sa chair si salée. La louve était une vraie savonnette. Exactement comme lui. Et il comprenait tant c'était rageant de voir ainsi s'échapper le menu fretin de sa gueule. Car elle s'épuisait, bien plus que lui, à sauter, à tournicoter.
Alors il continua de spammer l'attaquer. De foncer. D'acculer. Elle ne devait pas reprendre l'avantage.

Yersine 6/10
Safran 2/10

Alors qu'il fonçait encore sur elle, Safran bondit également en avant pour aller à sa rencontre. Elle serra les crocs dans une grimace alors que ceux du bleu s'enfonçaient à nouveau dans sa chair. Elle souffla, par les six trous qui se trouvaient sur sa gorge et qui remplaçaient sa truffe que le temps avait déformé également. Elle encaissa encore, malgré la douleur, malgré tout son corps qui hurlait au repos et aux soins des plaies, alors que toute ses blessures versait son sang sur sa peau, alors que le pont devenait glissant de celui des deux êtres. Elle ouvrit à nouveau ses mâchoires, prête à les refermer sur la peau du bleu.

Intrusion

★ Yersine
★ Mâle, Solitaire.
★ Glowstick Jaune.

Leurs deux corps s'entre choquèrent. Ses crocs percèrent de nouveau sa chair, arrachant écailles et poils dans une gerbe de sang poisseux et salé. Elle tenta elle aussi de l'attraper, mais, blessée, fatiguée, elle ne fit qu'ouvrir un peu plus ses plaies. Et lui en profita. Cette danse n'avait que trop duré. Si ses propres blessures n'étaient pas aussi graves que celles de la femelle, il savait pertinemment qu'il ne pourrait combattre ainsi encore longtemps. La fuite serait plus compliquée en boitant, et les pirates pouvaient venir à tout instants, pour peu que les Etelkrus ne les retiennent pas assez.

Cela devait donc cesser.
Et rapidement.

Il l'attrapa alors par la gorge, la claquant au sol comme on claque les poissons pour les tuer rapidement. Mais peut être fut-ce l'action de trop ? Elle ne bougea pas, et, pendant un bref instant, il eut l'impression d'avoir commit l'irréparable. Croyez le ou non, Yersine n'aimait pas tuer. Même en cas d'attaque dans ce genre là ; cela ne faisait que lui donner l'horrible sensation de diviser son être, son âme même, à chaque goutte de sang canin versée. Alors, quand il s'approcha et l'entendit respirer par ses branchies, il fut soulagé. Mais pour combien de temps ? Allait elle se relever ? Allait elle succomber, ici, sur le parquet grinçant de son navire ?

Il jeta un regard en biais sur la plage, inquiet. Il devait faire vite, mais il ne pouvait pas non plus la laisser ici, seule. Dans le froid de la plage. Sans eau. Sans soins. Alors, dans un soupir déchiré par deux extrêmes, il l'attrapa par les pattes arrières, la trainant plus loin sur le pont. Et d'un accoue puissant, qui fit craquer ses blessures et ses os fatigués, il la rejeta à l'eau, espérant qu'il s'agissait bel et bien de branchies sur sa gorge et qu'elle ne se noierait donc pas.

Il boita ensuite jusqu'aux cœurs, palpitant, contemplant avec un léger frisson le bordel qu'ils avaient mit entre sang, poils et écailles, sur le parquets déjà ancien et sale. Pouvaient-ils le retrouver dans tout ce dawa ? Les traces ADN ne manquait pas, et il ne connaissait pas le pouvoir de l'océan. Serait-ce utile de nettoyer son passage, alors qu'un potentiel cadavre flottait -ou coulait ?- non loin ?

Il déglutit légèrement, ne sachant comment nettoyer rapidement. Si bien qu'il préféra abandonner les planches sales aux algues et sel marin, espérant que le bateau naviguerait ou s'échouerait juste assez pour prendre quelques vagues.

Sa mission n'était pas de l'ordre du ménage, mais bien du vol. Alors, voleur peu maniéré, il chercha à se saisir des cœurs. Tout serait finit. Cette folle journée. Cette dingue escapade. Tout. Il pourrait rentrer chez lui. Faire plaisir aux dieux qu'il aimait tant. Dormir. Oh oui, dormir.

Tout serait bientôt finit. Il fallait seulement y aller avec parcimonie. Qui sait comment le navire réagirait. Allait il couler soudainement, le noyant ? Allait il lancer une alarme ? Se défendrait il lui même ? Qui sait ce que les pirates avaient pu faire de cette carcasse voguant sur le flot de l'inconnu. Il devait donc vite réagir une fois les cœurs saisit et mit dans ses besaces. Courir vers le pont. Sauter les barrières pour atteindre le sol sableux. Et courir. Courir jusqu'à ce que ses coussinets saignent. Courir jusqu'à plus souffle. Courir, loin. Et ne jamais revenir.

Ses crocs se posèrent sur le palpitant rocher divin, et il chercha à tirer, délicatement, pour ne pas tout arracher au passage. Mais rien ne vint. Il retenta alors, sans plus d'effet. De toute évidence, ce n'était pas juste ancré dans le bois. Il devait y avoir quelque chose. Peut être en les tournant, comme une vis ?
Hm. Non. C'était même assez inquiétant. Le temps défilait au rythme de ses tentatives pour comprendre comment les pirates avaient ils put placer les cœurs ; et là seule chose qu'il put comprendre fut-ce que tirer comme une brutasse risquerait de tout détruire. Le bois céderait facilement. Et le navire, aussi magique soit-il, risquerait de lui faire regretter son action.

Réfléchir. Gratter de sa griffe le pourtours du trésor. Regarder. Réfléchir. Oui, beaucoup. Analyser. Continuer de gratter. Visiblement, il s'agissait d'un système qui reliait le coeur à tout le navire. Proue, mât. Système de navigation, sorte de GPS ou de conducteur automatique. Il fallait donc agir en connaissance de cause. Le gouvernail tournait, il devait donc, par extension, commencer par désactiver ce dernier ; avant d'attaquer le reste de la panoplie marine. Déplacer en biais les cœurs pour les faire tourner, dans un sens puis dans l'autre jusqu'au déclic de la roue. Tirer légèrement, puis pousser tout en continuant de faire pivoter l'ensemble, comme le ferait une queue animale, gardant l'équilibre quoique précaire du navire. Manœuvrer aux rythmes des déclics, des accoues. Au son du bois grinçant. Reculer, retenter. Dans un sens ; dans l'autre. Comme une danse. Toujours avec délicatesse, quand bien même sa poitrine souffrait sous le tambour de son poils, quand bien même son esprit lui hurlait de se dépêcher. Ne pas énerver les pirates plus que ça en détruisant leur rafiot.

Ne pas énerver le Navire qui semblait grincer à chaque tentative, comme une menace.

Yersine serra les fesses, et lorsqu'un énième déclic, plus fort, se fit, tira pour récupérer son bien.

PC réussite ING pour retirer les cœurs

Intrusion

★ Yersine
★ Mâle, Solitaire.
★ Glowstick Jaune.

Et ce qui devait arriver arriva. A peine les cœurs fussent-ils enlevés que le bois craqua. Que le vent souffla. Que l'océan vibra. Le claquement au-dessus de sa tête lui fit relever brusquement, juste à temps pour esquiver ce morceau de navire qui tombait sur lui. Ou plutôt, qui fondait sur lui. Car de carcasse, il n'en avait plus rien. Vivant. Mué par une volonté magique et vengeresse ; le voila qui attaquait le voleur, le paria ; qui cherche à l’assommer, à le noyer.

Bordel. Le pire scénario. Le navire qui contre-attaque. Comme s'il n'avait que ça à faire. Alors, d'un énième mouvement empressé, il cacha les cœurs dans sa sacoche ; et faisant honneur à son glowstick, il se mit à courir. Sur le pont. Au travers du navire. Laissant les planches grincer, le bateau fulminer. Et puis.

Et puis il sauta. Par delà les barrières. Par delà la coque.

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dés fuite
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Blam ! Le bruit de son corps sur le sol sableux résonna dans sa tête, dans sa poitrine tumultueuse. Il s'ébroua, cherchant du regard l'endroit où il avait atterrit, avant de se relever, confus. Il doit partir, vite. Ce fut bien la seule pensée concrète qui hurla dans son petit cerveau de canidé. Le navire pourrait chercher à avancer sur la berge, qui sait. Ou bien tirer de ses canons. Ou encore alerter les pirates.

Alors Yersine se mit à courir. Si vite. Si impatient. Si loin.
Il était certain que les pirates, jamais, ne le reverrait. Ou tout du moins, pas de si tôt. Car lui même n'était pas sûr s'il arriverait à cesser sa course effrénée, tant la peur lui gagnait au train.