Utilisation du « logique pour les nuls » : : simplifie l'épreuve de Mido avec des énigmes + simples. Il sera de bonne humeur.

Le coeur solitaire, il s’était aventuré bien loin dans les terres désolées, il avait gagné en autonomie avec le temps à force de côtoyer son mentor. Bien que n’ayant fini son apprentissage au près de celui-ci, il avait pris la liberté de s’en éloigner pendant quelques temps. Un besoin de prouver qu’il était à même de survivre seul ou que ce soit sans toujours être chaperonné par un adulte aussi bienveillant soit-il. Dans sa quête de connaissance, il s’était posé de multiples questions auxquelles il n’avait pu trouver de réponse satisfaisante et assouvir sa soif.

Parmi les questions qui demeuraient intactes depuis son arrivé en ce monde. Il en demeurait une qu’il souhaitait tirer au clair après l’avoir longtemps mise de coté. L’existence des Dieux s’il ne partageait pas la sagesse de Yurai, il était un Dieu dont les histoires avaient piqué sa curiosité. Mido, le dieu de la vivacité d’esprit. Quel meilleur exemple pour le jeune loup qu’un Dieu qui valorise les qualités d’esprit sans pour autant nous forcer à agir avec tempérance. Le jeune alchimiste se sachant passionné, voir inflammable ne pouvait prétendre à l’obtention du glowstick violet que les nakhus semblaient tant affectionner. Il trouvait les préceptes de la déesse des plus ennuyeux. C’était un jeune loup vif d’esprit qui aspirait à plus qu’à la paix. Il vivait pour lui, égoïstement et solitaire malgré son appartenance à la meute. Seul les livres porteur de savoir trouvaient alors grâce à ses yeux. À l’inverse, il s’était trouvé des points de comparaison avec le raptor, une entité pleine de caractère qui tranchait avec le léthargisme de la déesse nakhus qui se contentait d’exaucer souhait et prière de ses disciples. Le pardon à outrance, cette gentillesse trop intéressée pour être honnête avait écœuré le jeune loup qui se refusait à entrer dans le temple de la déesse pour lui offrir ses faveurs.

À ce titre, il avait pris la décision de rendre visite au Dieu Mido. Une visite de courtoisie en premier lieu. Il désirait plus que tout obtenir la preuve de l’existence des Dieux. Devenir un disciple lui avait traversé l’esprit, mais il craignait encore que les termes du contrat ne l’enchaîne au Dieu, alors avant toute chose, il voulait s’entretenir avec celui-ci afin de savoir s’il pourrait conserver son libre arbitre auquel il tenait tant. Il s’était glissé dans l’antre du Dieu. Il avait défié le regard de la statue impassiblement immobile devant lui. Il avait attendu un moment pensif avant de le héler d’une voix claire et posée.

« Seigneur vert, puissiez-vous me faire l’honneur de vous présentez à moi. J’aimerai prétendre à votre pouvoir, si vous m’en jugez digne. Mais avant tout puis-je savoir à quoi je devrais être attaché une fois le contrat passé ? Devrais-je vous consulter chaque fois qu'une décision s'offre à moi ?»

Il plissa les yeux dans l'obscurité tentant de discerner quoi que ce soit.

Un large sourire apparut sur le visage du juvénile laissant entrevoir ses crocs entre ses babines. Il était satisfait. Alors même les dieux pouvaient se fourvoyer sur son compte. Partagé entre ses sentiments, entendre ce qu’il souhaitait entendre et à la fois quelque peu outré d’être comparé aux nakhus qui certes l’avait accueilli mais dont il ne partageait guère les valeurs.  Il n’avait été présent sur leur terre depuis bien six mois, depuis que le solitaire avait fait la promesse de lui transmettre ses connaissances et aujourd’hui encore on le comparait à eux. Pourtant, il n’avait jamais souhaité franchir les portes du temple de Yurai, il n’avait jamais prétendu servir les autres et rester tempérants. Il s’était contenté de vivre de ses lectures à la bibliothèque seul lieu qu’il chérissait.  

Il prit un ton ironique lorsqu’il s’adresse une nouvelle fois au Dieu colérique.

«Avec tout le respect que je vous doit, je crains de vous décevoir, mais je ne partage pas les idoles des Nakhus. Mon désire premier est de conserver mon libre arbitre, je n’en est que faire de vous importuner pour des broutilles. Il est hors de question que je me trouve enchaîne à une fontaine à devoir lancer des bouquets de fleurs chaque matin »

Il roula des yeux se souvenant du sentiment d’incompréhension qu’il avait éprouvé étant jeune en constatant le défile de fidèles qui passaient leur journée à faire des aller-retour entre les champs et le temple. Ils les trouvaient particulièrement ridicule à perdre ainsi leur vie plutôt qu’à vivre. Il n’avait trop de temps à perdre à ces sottises, il voulait emmagasiner le plus de savoir possible et pour cela, il ne pouvait passer son temps à faire des aller-retour entre le temple de Mido et la bibliothèque.

« Il semble en être de même pour vous, vous ne voulez vous enchaîner à des idiots alors vous comprendrez que je ne souhaite faire partie des idiots de ce monde ».

Il était temps, le jeune loup trépignait d’impatience dans l’attente des énoncées. Il était près, il était concentré. Il voulait faire ses preuves et démontrer qu’il en était digne. Il s’assit apaisant son esprit pour tenter de gagner en efficacité.


« Parfait. Je vous écoute  »


Trêve de bavardage inutile.