IIIIIT'S YYYYYGDRASSIL TIIIIIIME l Yuurei + Libre

Sujet: IIIIIT'S YYYYYGDRASSIL TIIIIIIME l Yuurei + Libre Jeu 26 Mar 2020, 02:53

Asclepia était très satisfait. Voilà plus d'une heure qu'il se baladait avec sa cargaison, acquise dans le Terrier Lumineux. Il avait des p'tites plumes jaunes qu'il s'était accroché au niveau de la nuque, une sorte de fruit qui sentait vachement bon, et une énorme fleur de Lys coincée dans son collier, remplie de terre et de brins d'herbe légèrement phosphorescents. Il était de très bonne humeur. Parce qu'il avait découvert un endroit absolument magnifique et formidable où il voulait absolument, un jour au moins, remettre les pattes. C'était comme... Un petit coin de paradis. Alors, pour lui cette fois, loin du regard et du jugement des autres, Asclepia caracolait, trottinant, sautillant, culbutant, battant des ailes de temps à autre.

Bon.

Restait maintenant à savoir ce qu'il allait en faire, de toutes ces choses. Mais soyons honnêtes... Il avait bien une idée. Cette terre, qui transformait les lys en arbre... Que pourrait-elle faire à un arbre lui-même ? L'idée l'intriguait énormément. Il voulait savoir.

Mais il fallait choisir l'endroit idéal, et surtout la plante idéale. Déjà, il avait beaucoup de chance parce que c'était le printemps. Du coup, trouver un arbre ne devrait pas être si compliqué... Mais il était exigeant, Asclepia. Ca ne pouvait pas être n'importe quel arbre. IMAGINEZ. Un bouleau géant. Qu'est-ce que c'était INUTILE mon dieu ! C'était comme... Une pomme de pin géante. Ou une mouche géante. Berk berk berk. Utilité -8000.

Alors il avait décollé et s'était rendu à l'endroit le plus près où il pourrait fouiller, pour trouver la plante exacte dont il avait besoin. Il cherchait... Quelque chose de cool. Un chêne, très classique, par exemple. Ou IDEALEMENT un saule. Mais pas n'importe quel saule. Un saule pleureur. Ces grands arbres qui laissaient leurs grappes de feuilles redescendre en pluies délicate, lieu préféré des amoureux... Lieu de résidence des paons, chez lui, aussi.

Très agréable, oui. Si quelque chose lui manquait, c'était peut-être bien ça.

Il se posa dans les champs mystique, en lisière. Là, sur la terre des Nakhus, il ne risquait pas de se faire agresser comme un malpropre, au moins. Et il était sûr de trouver des arbres, et idéalement peut-être un jeune plant qu'il pourrait déterrer délicatement et emporter au sein de la forêt pétrifiée ?

Dernière édition par Edrakan le Jeu 26 Mar 2020, 02:58, édité 1 fois

Il leva la truffe très haut, cherchant à capter les senteurs boisées des arbres. Il avait du mal à les discerner ainsi, mais il pouvait plus facilement atteindre la partie jeune des bois. Et puis, de visu, il était parfaitement capable de reconnaître les grandes catégories d'arbres. Beaucoup de boulot, quelques chaînes, mais aussi des noisetiers, des érables - oh c'était beau les grands érables rouges, aussi...

[2 dés Ing pour voir ce qu'il trouve comme arbres - Autant dire pas grand chose]

Mais non, rien. Des allées de noisetiers dont il ne pourrait jamais rien faire, des bouleaux certes gracieux mais qui ne lui seraient d'aucune utilité, aucun arbre qu'il ne pourrait exploiter. Et surtout, ils étaient grands. Bien que bourgeonneux, Asclepia ne pourrait jamais les déplacer. Pas le moindre jeune arbre dont se repaître.

Bien.

Il devrait trouver un autre bosquet. Pas la peine de se morfondre sur celui là, ça ne servait à rien.

Asclepia piailla de frustration et ressortit dans les champs, faisant attention à ne pas marcher trop dans les salades - QUI avait planté des salades ici putain - essayant de repérer le bouquet d'arbres le plus proche. Il n'en voyait...

... Aucun...

Le membre 'Edrakan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'PC - Réussite' :
IIIIIT'S YYYYYGDRASSIL TIIIIIIME l Yuurei + Libre 1566767693-echeccritque

Et si tu ne vois rien, le maître du jeu n'avait pu louper tel échec critique.

Dans tes recherches, tu ne fais attention et trébuche alors, envoyant valser une partie de ta cargaison ici emportée.
Tu aurais mieux faut de la laisser ailleurs.

Car voilà que se sème la terre précieuse, qu'elle se gâche sur une salade et quelques brins d'herbes.

Et la salade de devenir gigantesque, couvrant trois loups tant en largeur qu'en hauteur.

Et que les quelques brins d'herbes touchés deviennent visibles à des kilomètres, tant ils firent alors près d'une dizaine de mètres.

Félicitations, Asclepia.

... Et Asclepia, ayant regardé estomaqué la salade grandir, grandir et grandir encore, se mit à pleurer devant cette géante verte, ses rêves de grandeur s'élevant à trois loups de la terre, mais sans lui.

Il avait levé les voiles juste après son épreuve. Quittant la terre désolés des ex-lazuli sans même se soucier de leur sort. Il rentrait chez lui, si tant est que ces lieux avaient encore une signification pour lui. Devait-il prendre une décision maintenant et tout envoyer valser comme le jeune adolescent capricieux qui tendait à devenir, manquer une fois de plus à ses engagements envers les siens, ce peuple qui l’avait accueilli mais au sein desquels il ne parvenait à trouver sa place. Résigné, il ne désirait plus qu’une chose, rentrer chez lui où du moins à l’endroit où il se sentait le plus chez lui, à la bibliothèque. Après une si longue absence, il n’avait même pas pensé à aller rendre visite à Raison afin de lui donner des nouvelles ou de lui exprimer ses doutes.

Ainsi, il s’était aventuré dans les champs pensant seulement les traverser d’une traite sans s’arrêter lorsque une salade géante attira son attention. Il marqua l’arrêt jusque devant celui-ci penchant la tête pour mieux l’observer de ses yeux d’adolescent. Qu’est-ce qu’ils avaient bien pu inventer cette fois pour faire pousser des salades aussi grosse que des arbres. Il pencha la tête, contournant la chose lorsqu’il tomba sur un loup aux nombreuses plumes colorés alors qu’il lui semblait avoir déjà aperçu la plus part des nakhus, il fut étonné de ne pas reconnaître l’étrange plumage de l’individu.

Il s’avança en penchant la tête d’un air suspicieux.

« Hé vous là ? Qu’est-ce que vous faites là ? »

UNE

PUTAIN

DE SALADE GEANTE

SON RÊVE D'YGGDRASIL, BRISE EN MIETTES, JETE A TERRE, FOULE DES PATTES VIOLETTES DES NAKHUS CES PIGEONS

Quelle tristesse... Asclepia passa une patte sur son museau et sécha ses larmes de colère et d'énervement. POURQUOI LUI. Pourquoi avait-il fallu qu'il butte misérablement dans ce bosquet et qu'il offre aux NAKHUS une SALADE géante...

Bon.

Aaaaaah !

Une voix retentit, un peu plus loin, et le sortit de son état d'esprit fataliste. Quelqu'un approchait ! Il ne fallait pas qu'on le voie comme ça, c'était du plus mauvais effet. Il secoua la tête, grommela doucement et shoota dans l'énorme laitue pour se donner bonne conscience. Il glissa son long cou entre les brins d'herbe géants qui l'entouraient, et plissa les yeux.

Un petit loup.

Bien.

Il passa les herbes en se dandinant un peu, les chassant de mouvements un peu trop lascifs pour être vrais.

Ca n'est que moi !

Le ton était chaleureux, doux, et cristallin. Asclepia, enjôleur, lui offrait son plus innocent sourire, agitant ses oreilles.

Suis-je bien... En terres Nakhus ?

Sa voix se faisait hésitante, son regard, un peu fuyant.

C’est à peine s’il avait remarqué la grosse salade qui se trouvait derrière le plumeau. Pourtant une salade de trois mètres de haut, cela ne passait que rarement inaperçu. Mais son regard s’était porté sur l’individu aux plumes colorées. Qu’est-ce que c’était que ce saltimbanque ? Il plissa les yeux, le dévisageant sans vergogne suspicieux.

« Et je suis supposé vous connaître ? » Il renifla.

Quelle personne saine d’esprit se présentait à un inconnu en disant : c’est moi. Lestat était empli de perplexité, déjà, il ne l’avait jamais croisé, il s’en serait souvenu vu la dégaine du gus, mais en plus, celui-ci était trop poli pour être honnête.

« Vous y êtes en effet. »

Le jeune alchimiste pencha la tête pour l’apercevoir de plus belle, laissant glisser ses mèches de cheveux devant ses yeux bleutés.

« Vous viendriez pas pour piquer des laitues des fois ? Les nakhus sont gentils, mais faudrait voir à pas trop en abuser non plus. Vous auriez pu juste demander avant de venir piquer des salades dans le jardin de Raison. Je suis certain qu’il vous aurait même invité à dîner, c’est ce qu’il fait toujours. » Soupira-t-il.

Il aurait pu se battre cœur et âme pour défendre le précieux jardin des Nakhus, mais il n’en avait pas la foi, pas aujourd’hui. Peut-être qu’il ne se sentait plus vraiment concerné par les problèmes des nakhus, peuple qu’il avait plus ou moins renier devant un Dieu. Il le dépassa doucement en marchant à son rythme sans se presser.

« Au fait, vous êtes qui ? »

Asclepia l'écouta avec attention, débiter ses salades - oh oh oh qu'il était drôle. Lorsque le petit loup noir, qui devait avoir moitié son âge, passa à portée de crocs il plongea sa tête en avant, ouvrit largement sa gueule aux dents pointues, et vit délicatement agripper une oreille tendue vers lui. Ca ne faisait pas mal, ça n'était même pas méchant, juste un petit mouvement amical :

Attends moi ne me laisse pas !

Il avait décidé de se faire femelle, devant ce jeune loup. Vu son âge, il ne devait pas avoir grande expérience. S'intéressait-il à la gente féminine ? Voyait-il déjà les femelles de ces yeux innocents plus si innocents ? Asclepia le rattrapa d'un bond et caracola à sa suite.

Je n'ai pas volé de salades. Je te le promets ! J'étais juste.

Il jeta un coup d'oeil en arrière pour faire un regard noir à la laitue qui le méritait bien :

En train d'admirer ce magnifique spécimen. Savez vous comment il a été obtenu ? Je n'en avais jamais vu d'aussi grand !

Il piailla, avant de répondre, jovial :

Je m'appelle Asclepia ! Et toi ? Tu dois avoir un nom au moins aussi mignon que toi ~

Allait-il rougir ? Râler ? S'enfuir ? Le repousser ?

Il avait hâte de le voir.

Cela t’apprendras jeune sôt à te mêler des affaires des autres, celle qui ne te regarde pas. Pensa-t-il lorsque l’étrangère lui attrapa l’oreille. Tu aurais mieux fait de tracer ta route sans dire un mot, elle ne t’aurait certainement même pas remarqué. Une fois de plus, ta bêtise te perdra. Il secoua la tête lorsque celui-ci relâcha son étreinte. Ses oreilles lui chauffaient alors mais c’était pour d’autre raison que la morsure, il lui semblait encore entendre les paroles de Mido raisonner dans son esprit. Se repentir, mais comment, il n’en avait l’ombre d’une idée. Il est certain qu’il devait y songer, mais il était difficile de se concentrer avec un oiseau qui lui tourne autour comme cela.

« Je ne sais pas, peut-être encore un miracle de Yurai » Maugrea-t-il las de bavarder ainsi alors qu’il en avait aucunement l’envie.

Il avait donné la première réponse qui lui était passé par la tête, la plus évidente en soit, il avait l’habitude de ce genre de facéties offertes par la déesse pour ses disciples, les Nakhus n’étaient plus vraiment à une salade géante près, les évènements étranges faisaient légion ici.
Il haussa les épaules, il n’y avait que ça ici, des interventions divines, un de plus ou un de moins.
Il se laissa rattraper malgré la mauvaise humeur, il prenait garder à rester poli, adaptant son rythme à celui de l’énergumène qui n’avait de cesse d’agir étrangement. Trop étrangement pour que le jeune loup y comprenne quelque chose perdu dans son nombrilisme.

Mignon ? Pas assez au goût de Mido apparemment, il serait insupportable selon lui.

« ... Lestat, je ne mérite pas ton attention, tu perds ton temps »

Ou le mien, tout est question de point de vue. Il peut sembler bien insensible à ce genre de chose, jeune sôt qu'il est, n'écoutant pas ses sentiments.

Un miracle de Yurai. Asclepia leva les yeux au ciel ; les Nakhus étaient prompt à tout attribuer à leur déesse, comme s'il n'existait qu'elle. Que feraient-ils, le jour où elle ne répondrait plus présent, le jour où elle ne correspondrait plus à leurs idéaux ? Seraient-ils en bon moutons de Panurge guidés vers le précipice le plus proche afin de s'y jeter ? Enfin. Ca n'était pas ses affaires, après tout, c'était surtout pour se désolidariser de sa SALADE GEANTE qu'il avait lancé ces paroles.

Le petit loup semblait vraiment très énervé, et Asclepia se demandait ce qu'il avait bien pu se passer pour le mettre dans cet état. Les Nakhus étaient pourtant, il lui semblait, un peuple calme et composé. Peut-être n'en faisait-il pas partie ? Il semblait quand même vachement chez lui, sur la défensive et à lui reprocher sa présence.

Aclepia continua donc son investigation, trottinant derrière le mâle. Lestat. Derrière Lestat. Il ne méritait pas son attention ? Oh, voilà un doux problème d'égo que ce loup avait. Asclepia était sûr d'avoir quelques idées qui pourraient l'aider à aller mieux :

Lestat. J'étais sûre que ton nom allait être joli ! Ne dis pas ça voyons, tout le monde gagne à être connu. Je suis sûre que tu as quelque chose à offrir au monde.

Asclepia hâta le pas, pour ne pas se laisser distancer. Il donna un petit coup de museau dans le coup du louvard aux teintes sombres.

Ne marche pas si vite ! J'arrive pas à suivre ! Laisse moi faire un bout de chemin avec toi, et explique moi ce qu'il ne va pas ! Je pourrai peut-être t'aider. Et puis, au pire. Si ça ne se passe pas bien, on ne se reverra jamais, et puis c'est tout !

Ou alors Asclepia le traquerait pour se rappeler à son bon souvenir, énervant comme un puce à la base du cou, qu'on ne peut gratter. Si Lestat continuait à avancer comme ça, il allait se retrouver à courir devant.

Qu’est-ce qu’il était étrange et entêtant cet oiseau. C’était certainement le plus bruyant qu’il eut l’occasion de croiser. Devait-il trouver cela charmant ? Vraiment. Un petit oiseau lui tournant autour en paillant. Le jeune loup marqua l’arrêt, roulant des yeux, fuyant le regard de l’oiseau qui se faisait passer pour une femelle.

C’était bien la première fois qu’on lui tournait autour comme ça, et il trouvait ça harassant sans pour autant comprendre ce qu’il ou elle voulait. Faut croire qu’il n’était pas émotionnellement suffisamment mature pour s’intéresser à la gente féminine -ou masculine – du moins pas de la façon dont elle le souhaitait – ou pas en fait, mais il n’était pas supposé le savoir.

« Qu’est-ce que vous me voulez à la fin ? C’est pas bientôt fini de me tourner autour comme ça, vous me donnez le tournis » Il s’assit les oreilles couchées, la dardant du regard. Agacé un peu, se pensant pas suffisamment intelligent pour comprendre où voulait en venir cette personne, et ça c’était frustrant. Ce n’est pas qu’elle/il n’était pas à son goût, mais le jeune loup sombre avait bien d’autres choses en tête que l’idée de fricoter avec une inconnue. Il ne pouvait lui exposer ses troubles, cela ne la regardait pas. C’était trop douloureux pour être ainsi dévoilé. Il n’était pas sot à avouer ses faiblesses au premier venu, ses erreurs, il ne les crierait pas sur tout les toits.

« Pourquoi est-ce que mes problèmes devraient vous intéresser ? »

Elle l’ennuie, elle le fatigue, elle l’épuise. Il lève un sourcil en la regardant, faisant la moue. Il cherche une solution pour se débarrasser d’elle. Hors de question de la guider jusqu’à chez lui, il ne manquerai plus qu’elle décide de rester. L’horreur.

« C’est bien gentil, mais non merci, je peux me débrouiller tout seul. »

Il n'avait absolument rien à faire de son attitude. Probablement était-il trop jeune, oui, ce devait être ça... Parce qu'il ne lui accordait même pas un regard. Il était perdu dans son monde, et surtout il réagissait comme un jeune ado que l'on vient de punir d'ordinateur parce qu'il a mis des propos racistes sur facebook pour faire comme ses potes. Et il marchait marchait marchait pour le semer - mais Asclepia n'avait pas dit son dernier mot ! Par petits bonds, il se maintenant à sa hauteur.

Alleeeez dis moi ! Et je te dirai un secret. ET je répondrai honnêtement à la question de ton choix ! Donnant donnant ! Tu pourrais apprendre des choses croustillantes. Et en plus, ça pourrait t'aider.

Serait-il assez curieux pour vouloir tenter l'aventure ? Il en doutait, mais ça ne coutait rien d'essayer.

C'est à cet instant précis qu'il se figea.

Un hurlement retentit dans le lointain, à presque un kilomètre à en croire le ton, un hurlement déchirant. Poignant. C'était un appel, un appel à l'aide. Quelque chose d'horrible était en train de se passer - et quelqu'un n'en ressortirait peut-être pas vivant. Asclepia bondit vers le petit loup noir :

Eh ! C'est probablement quelqu'un de ton clan là ! Y'a quoi pas là bas ? Faut y aller !

Son ton était pressant. Et beaucoup plus naturel. L'appel lui avait retourné l'estomac, fourragé dans ses tripes, donné des hauts le coeur : c'était un cri de détresse infini. Ils devaient y aller - et vite ! Mais Asclepia s'il avait une pointe d'altruisme n'était pas prêt à se jeter seul dans la gueule... Du loup.

[Je te propose de trouver un PNJ (ou inventé) en détresse et de demander le compte prédateur pour un pitit truc ?]

Le membre 'Edrakan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Hasard' :
IIIIIT'S YYYYYGDRASSIL TIIIIIIME l Yuurei + Libre F05o

Il pencha la tête, levant un sourcil. Sa proposition avait suscité un peu d’intérêt. La curiosité se mêlait à une certaine réserve, une méfiance qui le poussait à agir avec beaucoup de précaution. Après tout, il ne la connaissait pas, qu’est-ce qu’elle pouvait bien avoir de si intéressant à lui dire qui voudrait qu’il lui raconte sa terrible mésaventure avec le Dieu raptor. Curieux oui, mais pas idiot. Rien ne lui garantissait que le secret proposé vaudrait l’affront de sa mésaventure, ni même que l’individu en face de lui serait honnête dans sa réponse. Le jeune loup s’assit en soupire une nouvelle fois avant de la regarder d’un air suspicieux.

Il s’apprêtait à desserrer les mâchoires et peut-être enfin à se révéler lorsque un hurlement déchirant le silence retentit. Le hurlement mit fin à la conversation, l’attention des deux individus étant maintenant orienté ailleurs vers les évènements qui se produisaient à quelques centaines de mètres d’eux. Du chahut, des brouhahas, trahissant un lutte farouche. Une vie était en danger, cela avait remué les tripes du jeune loup qui frissonnant de partout parti en trombe. Il ralentit lorsque seulement quelques mètres le séparait de la cible, tendant l’oreille discrètement. Prudent. Il ne voulait risquer de se faire submerger par une menace quelconque, mieux valait se montrer intelligent et ruser.

Les babines retroussées, il s’immobilisa un instant, regardant si le loup oiseau était présent à ses côtés.

[on attend le compte préda du coup]

Un hurlement pour vous attirer. Un hurlement pour vous inciter à ne pas bouger. Et puis, quelque chose vient vers vous, lentement. En rampant. Comme une limace de belle taille, faisant probablement celle d'un louveteau de trois mois. Peu à peu, dans le brume qui se dissipe, vous percevez un oeil. Un autre, plus loin. Une bouche. Plusieurs en fait. Des organes faciaux qui ne devraient pas être en surnombre et à de tels endroits.

Babélien - FOR : | END : 15 Pvs | AGI : | ING :

Et il parle. Il hurle. C'est comme s'il avait enregistré les voix d'autres loups, et qu'ils les utilisent pour émettre un charabia qui rend dingue. Et quand ces paroles folles viennent à vos oreilles, vous comprenez toute la perversité de la chose qui s'avance vers vous. Ces voix qu'ils utilisent, ce sont celles de ses victimes. Et il en arbore le visage sur le grossier tas de chair qu'il devient à chaque repas prit.

Dés réussite ING pour ne pas devenir fou par la vision et les paroles.

Réussite critique : Vous restez sain, et apprendrez quelques trucs (pv discord/MP, voir PlagueMage) sur cette abomination
Réussite : Vous restez sain mais êtes ébranlé par l'horreur.
Échec : Vous êtes effrayé et ne pouvais plus ni fuir ni attaquer jusqu'à la prochaine vague de folie.
Échec critique : Vous devenez dingue et attaquez votre compagnon.

IIIIIT'S YYYYYGDRASSIL TIIIIIIME l Yuurei + Libre Asclepia

A ses côtés, presque : légèrement en retrait quand même. Ce fut pourtant lui le premier qui aperçut la... Chose. Un frisson décalqua le dos du loup bleu et vert, qui par réflexe dévoila ses crocs et laissa échapper un grondement sourd, un profond bruit de gorge grinçant et désagréable. Attitude qui ne lui ressemblait pas.

Mais quelle attitude autre adopter face à la Chose qui rampait vers eux, amas de chairs et de muqueuses agrégées de la plus mauvaise façon qui soit, sans considération de l'aspect physique qu'il aurait du avoir. Asclepia put reconnaître une demi-chouette, la gueule d'un loup, le sourire d'une murène, les corps atrophiés d'oiseaux divers avant que le frisson ne le reprenne. C'est une vague qui l'assaillit, lui pierre sur la grève qui manque d'être emportée par le ressac. Il hoquète, mais son regard se fixe sur ses pattes, devant lui, ses griffes, ses doigts qui foulent et s'enfoncent dans le sol. Son dos se hérisse, de nouveau.

Et il le regarde, de nouveau. Il l'écoute. Et il l'entend.

Ca caquète. Ca parle. Ca murmure, des phrases plus ou moins intelligibles, les gueules emplies de crocs des loups qu'il a mangé vrombissent et déclament leur étrange litanie sur ce ton empressé qu'ont les âmes devant la mort. Asclepia ouvre la gueule à demi et recule, de plusieurs pas.

Il s'envole, même, pour atteindre un branche basse qu'il entoure de ses serres, afin d'observer la scène avec de grands yeux curieux.

Qu'allait-il se passer ?

Le membre 'Edrakan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'PC - Réussite' :
IIIIIT'S YYYYYGDRASSIL TIIIIIIME l Yuurei + Libre 1566767699-reussite-critique

Le jeune loup s’était surpris à trembler à la vue de l’étrange créature difforme. Un amas de chair et d’yeux qu’il pensait tout droit sorti de l’enfer. Venait-elle du livre interdit, celui qu’avait trouvé Yersine lorsqu’il était encore enfant ? Lestat se mit à craindre que ce livre eut été découvert par une mauvaise personne. Mais il sait que rien ne prouve que quelqu’un l’ait découvert ce livre qu’il pensait bien caché, voir détruit des mains de son mentor. Une nouvelle abomination aurait bien pu en sortir mais cette vérité n’était que probable. Mais que faire sans plus d’information ?

Il la fixe, cette bête grouillante et gesticulante presque subjuguée par elle. Il en sent des effets, des effets néfastes qu’il n’explique pas, son esprit se tord sans plier, il le sent, il résiste mais pour combien de temps. Son esprit est encore faible et perméable. Il le comprend que maintenant. Mais il est un peu tard. Alors il observe, détaille, cherche une solution. Mais aucune solution ne semble s’offrir à lui en cet instant. Alors il se fige. Prêt à fuir si besoin ou à passer à l’offensive si cette chose avait pour idée de s’en-prendre à lui.

Il attend, il écoute, mais il ne comprend pas ce dialecte qui lui est étranger, les paroles se bousculent dans son petit crâne de loup à peine sorti de l’enfance. Mais qu’aurait fait Yersine ? Un truc complètement insensée sans nul doute.

Le membre 'Yuurei' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'PC - Réussite' :
IIIIIT'S YYYYYGDRASSIL TIIIIIIME l Yuurei + Libre 1566767693-echeccritque

IIIIIT'S YYYYYGDRASSIL TIIIIIIME l Yuurei + Libre 1566767699-reussitesimple

Babélien - FOR : | END : 15 Pvs | AGI : | ING :

La créature se tait finalement, voyant que son babillage incessant ne vous affecte que peu. Tu restes de marbre Asclepia ; mais toi Lestat, tu faillis. Tu tremble. Juste assez pour qu'elle le remarque. Alors, elle s'avance, lentement, dans un gargouillis infâme de chair et de visages déformés par la douleur.

Et tu sens que dans ses multiples yeux, elle t'as déjà attrapé.

Paralysie de terreur sur Lestat.
Réussite : Lestat ne peut plus fuir, ni esquiver.
Échec : il ne se passe rien.

Le membre 'Prédateur' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'PC - Réussite' :
IIIIIT'S YYYYYGDRASSIL TIIIIIIME l Yuurei + Libre 1566767693-echecsimple

Asclepia ouvrait de grands yeux curieux vers la créature qui avait cessé ses murmures malaisants et ses cris de douleur ou de détresse. Bien. C'était déjà plus supportable, bien que les poils et plumes sur son échine se refusaient à se rabaisser sur son dos. Le loup en face de lui était plus proche de la créature, visiblement ça le désignait pour cible, ce qui allait très très bien au loup-paon, quoi qu'on en dise.

Eh ! Lestat !

Sa voix claire perçait les frondaisons.

Je connais ce genre de bestioles !

Non, mais passons.

Il faut lui chanter une berceuse. Le plus FORT que tu peux ! Tu penses pouvoir faire ça ? Tu connais des berceuses, non ?

Les oreilles pointées en avant, le grand loup-paon ne semblait pas plus inquiet que ça de la situation... Pour l'instant.

Il ne le quitte des yeux, Il ne veut le laisser échapper à son regard azur dans le cas où la bête tendrait à l’approcher ou pire, le toucher de son mucus dégueulasse. Le jeune loup couche les oreilles, tend ses muscles, il analyse encore. Il observe les mouvements de la créature sans vraiment connaître ses intentions.

Ton pelage se gonfle, son échine s’hérisse, les plumes de sa collerette s’étendent. Il lâche un léger grognement.

Lorsque l’oiseau-loup l’invita à pousser la chansonnette, le jeune loup se demanda bien d’où il pouvait tenir ses informations. De plus, il n’était pas trop berceuse et compagnie, il était plutôt pragmatique, quel intérêt d’apprendre des contes. Et pourquoi il ne chantait pas lui, n’était-il pas un oiseau chanteur ? Alors il peste intérieurement car la bête se rapproche lentement mais sûrement.

Tentative pour s’éloigner de la bête et maintenir une distance entre eux.

Le membre 'Yuurei' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'PC - Réussite' :
IIIIIT'S YYYYYGDRASSIL TIIIIIIME l Yuurei + Libre 1566767693-echeccritque

» Lutins et champignons — Yuurei
» Curieuses terres l PV Yuurei
» Ice Dance (ft. Yuurei)
» Lumière-fumée [Yuurei]
» Malchance hivernale [yuurei]