Futurs papas poules [Feat. Raison/Judas]

Depuis un certain temps déjà, Hayndriel était inquiète pour son père. Il mangeait plus, dormait énormément, était souvent essoufflé, et se plaignait de douleur abdominale. Parfois de temps à autre, il parlait d’un Lazulis, et la femelle craignait que l’individu en question soit mort sous le dôme. Mais ce matin, le mâle l’avait réveillé avant l’aube pour qu’elle l’accompagne chercher l’individu. Elle l’avait suivit, soucieuse, avançant dans l’ombre, puis sous le levé du soleil. S’éloignant d’heure en heure des terres connus des Nakhus.

Elle souffla, elle n’osait pas demander ce qu’ils allaient faire exactement, et où allaient-ils trouvé le mâle ? Elle sentit l’odeur des plantes envahir sa truffe, elle était loin de sa maison, elle le savait, le vent sifflait la mort, et elle avait heurté plusieurs ossements du bout des griffes. Ici, sur ce nouveau territoire, la terre humide collait à ses pattes. Quelques ronces lui égratigné les pattes, mais elle ne bronchait pas. Elle s’arrêta en entendant les murmures de la brise l’avertir de l’arrivée d’un étranger, elle s’arrêta avant de humer l’air. Se heurtant à Raison qui avait dû s’arrêter.

« Tu as besoin d’une pause ? Il y quelqu’un dans les parages, j’espère que ce n’est pas un loup agressif… »

Remarqua-t-elle les oreilles en arrière. Elle ne pourrait pas défendre son père au cas où l’individu se montrerait agressif envers eux. Elle ne savait pas se défendre. Elle resta prêt de loup rayé les oreilles en arrière, se demandant par où allait arriver le mâle que le vent observait pour elle.

Hayndriel qui c’était arrêtée, légèrement inquiète pour son père. Remuait lentement son épaisse queue sombre. Souriante de savoir qu’il n’avait rien. Elle lui donna un petit coup de museau tendre quand même. Histoire de lui dire qu’elle était là si il avait besoin. Elle avait très envie de le gronder, parce qu’elle savait que son idiot de père avait écrasé des ronces pour elle. Elle sentait l’odeur de son sang lié aux écorchures qu’il s’était fait. Mais le geste était trop gentil et trop noble. Elle agita doucement les oreilles.

« Merci de prendre autant soin de moi malgré ton état. »

Le remercia-t-elle doucement, avant de hocher la tête à ses mots, reculant à peine pour s’asseoir. Elle leva la tête en entendant les paroles de son père. Arquant les sourcils d’interrogation. Elle avait presque l’impression qu’il invoquait le loup. C’était drôle.

Elle entendit bientôt un défilés de hurlements, de panique et d’inquiétude. Elle mit les oreilles à l’horizontal. Ce loup là semblait assez spécial dans son comportement. Mais il n’avait pas attaqué, et il semblait subir autant de mal que son père. Comment pouvait-elle gronder qui que ça soit alors que les deux loups semblaient être marqué par un mal étrange auquel ils ne pouvaient absolument rien.

La femelle sombre était resté à quelques pas de son père, avant que l’étranger ne s’intéresse à elle. Elle lui servit un sourire doux et amical, se relevant avant de s’incliner respectueusement devant le loup.

« Je suis la fille adoptive de Raison, nous vous cherchions. Vous devriez vous calmer, si vous êtes vraiment enceint, ce n’est ni bon pour vous ni pour votre descendance de vous excitez de la sorte… »

Observa-t-elle en se rappelant de ce que Raison avait dit à Octavia qui elle-même portait des futurs petits loups qui allait gambader de partout avec leurs démarches pateuses et incertaine.

« Vous… Avez besoin d’une maison ? »

S’inquiéta-t-elle vu qu’il avait dit qu’il voulait rentrer à la maison ? Elle n’imaginait pas des petits loups vivre dehors. Et puis même ça n’était pas sain et sécurisant pour le mâle. Elle tourna la tête vers Raison, espérant qu’il proposerait à Judas de venir chez les Nakhus comme elle avait été accueillit par cette grande famille.