blessé indésirable démonté par un Yakuza [feat.Tawana]

Saqqarah rentra calmement, dans la fin d’après midi au Castle, les oreilles en arrière, et les crocs dévoilés. Le sang carmin avait finit par couler sur son cou attaqués par les crocs indésirable d’un camarade. Si il n’avait pas aussi mal, il aurait cru que tout cela n’était qu’un cauchemar. Mais c’était pourtant bien réel. Il boitait, ne voyait pas très clair, avait terriblement mal au crâne. Chacune de ses inspirations lui faisant mal à la cage thoracique, il n’arrivait pas à baisser sa garde. Il avait la sensation que le danger pouvait venir de partout. Toute sa meute pouvait se retourner contre lui.

Il s’arrêta devant la tanière des Panseurs, vérifiant que personne ne soit derrière lui, il entra rapidement, se glissant dans l’ombre contre le mur, disparaissant vers le fond. Il rejoignit le mur du fond de la tanière, dans la pénombre presque parfaite, il se coucha en boule et ferma les yeux. Il savait qu’il devrait se soigner, il savait quoi mettre sur ses plaies. Mais l’auto médication n’était pas son truc, de plus il n’arrivait pas à faire les mouvements nécessaire pour nettoyer son pelage et libérer les plaies pour éviter toute infection. Il s’en occuperait après une sieste, une courte sieste, juste une demi heure, laissez le dormir un petit peu.

Il ne se rendit pas compte qu’il dormit beaucoup plus. Les Panseurs étaient rentrés tard, le bruit de la vie revenue dans la tanière le fit soulever péniblement les paupières. Sa deuxième pupille glissant sur son oreille de reptile alors qu’il observait les silhouettes de ses aïeux. Il en vit un flairer l’air et dire qu’il y avait un blessé dans le coin. Il roula des yeux, forcément c’est une tanière de Panseur. Il observa ne silhouette cornu humer à la suite de son collègue avant de lâcher son prénom. Il reconnu la voix de Tawana, et la honte le prit aussitôt. Il se recroquevilla sur lui-même et détourna la tête avant d’entendre son mentor l’appeler à nouveau alors que ses pas se rapprocher.

Le jeune reptilien était resté aussi inerte qu’immobile. Les yeux mis clos, les oreilles doucement dressées vers l’avant. Il entendait le mâle approcher, ressentant une once de colère passagère qui se mua en une étrange inquiétude qui s’envola comme tout ce qui n’était pas sien. Entendant les paroles du loup, il releva entièrement la tête, ses mèches de cheveux tombant sur son visage griffé. Il n’en garderait pas de cicatrice, mais il avait du mal à garder les yeux au ouvert. Il avait de toute façon du sang dans l’œil droit.

Il se releva doucement et se dirigea vers le lit, s’y coucha sur le flanc, il tendit le cou en posant sa truffe sur le bord. Observant Tawana, ses mouvements, sa précision, ses oreilles en arrière qui montraient son stress, ses yeux brillants dans l’ombre. Son odeur qui embaumait les lieux, et la sensation d’être apprécié par quelqu’un.

« Pardon »

Souffla-t-il d’une voix rauque et pâteuse avant de se mettre dans une autre position. Maintenant qu’il était bien réveillé ses douleurs revenaient au grand galop. A commencé par la souffrance de sa respiration. Il ferma les yeux, essayant de ne pas se faire mal et de gérer tout cela. Il a queue remuant nerveusement dans son dos.

« Je sais pas trop ce qu’il c’est passé. Je cherchais des plantes médicinales pour m’entraîner à les reconnaître. J’ai croisé un jeune de mon âge, comme Papa m’a dit de me sociabilisé, j’ai voulu tenter… Mais je ne sais pas pourquoi, j’ai eus l’esprit tout embrouillé, je me suis senti d’humeur massacrante comme si je devais frapper la première personne que je vois, et lui était dans le même état que moi… Alors on c’est battu, sauf qu’il était beaucoup plus fort, c’est le fait de fuir qui m’a fait revenir la raison… J’avoue que… Je n’ai rien comprit, mais j’ai mal partout. Si je n’avais pas autant mal, j’aurais cru que cette après midi était un rêve et que je m’étais assoupis dans des plantes hallucinogènes. Mais malheureusement tout cela était réel. »

Il s’en voulait terriblement en plus de s’être montré violent avec quelqu’un. Lui qui détestait le mal, comment avait-il fait pour en arriver là ? Ah il ne pourra plus jamais dire que Meshret est violente. Elle n’a jamais blessé personne, alors que lui était prêt à faire mal. Et son collègue prêt à le tuer. Il y avait vraiment une couille dans cette journée. Quelque chose qui ne tournait pas rond depuis le début. Il posa sa tête sur ses pattes, les oreilles basses. La culpabilité et la douleur le dévorant, un couinement plaintif lui échappa alors qu’il reniflait.

Le jeune loup sombre ressentait l’inquiétude de son mentor, et c’était une chose fortement désagréable. Il ne comprenait même pas que son mentor soit si fortement inquiet pour lui. A ses yeux ça n’avait tout simplement pas de sens. Et pas d’intérêt non plus. Il n’avait rien de bien grave, ne risquait pas de mourir, de s’évanouir, ou d’en garder des séquelles. Mais il sentait pourtant l’inquiétude de Tawana dans toute la tanière. L’observant faire, il agitait doucement les oreilles en l’observant, les yeux mis clos. Il avait tellement envie de se rendormir.

Mais il savait que Tawana ne le laisserait pas dormir tant qu’il ne l’aurait pas soigné. Il remuait doucement la queue, se maintenant éveillé grâce au mouvement de son corps qui faisait irradiait une légère douleur dans son dos. Laissant son mentor approcher et commencer à lui nettoyer ses plaies, Saqqarah lacha un léger grognement, n’aimait pas du tout être tripoté sur des endroits désormais sensibles à cause de plaies plus ou moins conséquentes. Il faillit mordre Tawana dans un excès d’agacement, bougeant contre son grès pour échapper à la douleur fugace que lui infligé son mentor en nettoyant tout ça.

En l’écoutant le jeune mâle agita les oreilles, levant les yeux vers le loup cornu avant de soupirer longuement en fermant les yeux.

« Nah, t’as pas compris Tawana… Au début de la journée j’étais normal… Légèrement râleur comme d’habitude, mais toujours autant contre la violence physique. Et ma rencontre avec lui était plutôt tranquille, on avait même commencé à ramasser des plantes médicinales et décoratives dans la bonne entente. »

Expliqua-t-il à son mentor avant de s’asseoir et de reculer. Il en avait marre de se faire soigner, ça lui faisait mal ce que faisait Tawana, il préférait qu’on lui foute la paix. Il remarqua alors que son supérieur avait finit d’appliquer les pâtes et remua la queue, fiou, il avait bouger juste quand son mentor avait finit, ça c’était cool. Il descendit de la couche et se coucha contre le mur frais, la fraicheur lui faisait étonnement du bien.

« Sauf que, alors que tout était normal, d’un coup, on c’est retrouvés tout les deux à être terriblement agressif et violent, et ce sans aucune raison apparente… »

Ajouta-t-il avant d’entendre sa question sur l’identité du loup. Saqqarah le toisa du regard, haussa les sourcils avant de tendre le cou et de reposer sa truffe sur le sol frais. Fermant les yeux.

« ça te regarde pas. Merci de t’être occupé de mes plaies. »

Saqqarah c’était recouché, remuant doucement la queue, le visage impassible malgré sa douleur. Se plaindre était chose inutile. La douleur était normale, et de toute façon il avait été soigné. Il agitait doucement les oreilles et remuait la queue à rythme pendulaire, la tête dans la lune. Il se demandait réellement ce qu’il s’était passé. Ça n’avait pas de sens pour lui. Il s’en voulait beaucoup d’avoir attaqué le jeune mâle. Il était nerveux aussi, ce demandant si cela pouvait recommencer. A quoi cela était dû, ce changement violent de caractère ? Il sorti de son questionnement en voyant son mentor déposer un bol d’eau devant sa truffe, un sourire doux effleurant son visage avant que son cerveau ne lui rappel une sensation de langue sur son pelage entre les pâtes qu’il avait eut. Il détourna la tête et marmonna.

« Merci… »

Il se sentait étrange de l’intérieure, cette chaleur qui le dévorait. A ce que c’était troublant. Ses oreilles s’étaient mises à l’horizontale alors qu’il se sentait particulièrement gêné. La queue s’agitant très nerveusement dans son dos. Il se sentait gêné, mais bien, ce petit coup d’affection était chaleureux et doux. Il tourna la tête pour regarder Tawana, le voyant comme plonger totalement dans une étrange réflexion. Il plissa les yeux, agitant doucement les oreilles.

A quoi son mentor était-il entrain de réfléchir avec cet air sur le visage. Il le vit finalement tourner la tête vers lui, et entendit ses paroles. Il pencha la tête sur le côté avant de souffler longuement.

« Pourquoi demander un prénom si tu sais de qui il s’agit ? C’est étrange comme idée. »

Remarqua-t-il perplexe en soufflant longuement.

« Ne sois pas trop dur avec lui, je sais que tu ne le seras pas. Mais moi-même je suis responsable, il faudrait que j’aille m’excuser. »

Souligna –t-il en se redressant pour boire un peu, remuant doucement la queue. A l’eau fraiche faisait tellement de bien. C’était si simple mais si agréable à la fois. Il se sentait revivre quand elle coulait dans sa gorge, venant le désaltéré et lui faire du bien. Il lança un regard à son mentor, hésitant un peu avant de finalement s’y pousser.

« Tu ne m’as jamais répondu, et j’aimerais toujours savoir. Pourquoi tu es devenu Panseur ? J’y ai réfléchis… Je me dis que ton mentor à pu jouer un rôle dans ton choix… Mais ce n’est qu’une supposition ».

Le blessé avait été dans ses songes, et surtout il n’avait pas fait attention à son mentor. Il avait seulement eut la sensation que Tawana et lui n’avaient pas été seuls l’espace de quelques instants. Mais le reptilien ne croyait pas aux fantômes, la vie après la mort pour lui était un mythe. La réincarnation encore plus. Quand on meurt le cerveau et le cœur s’arrête, fin… le glowstick s’éteint, les dieux reprennent cette âme perdue sur laquelle il ne veillait plus. Ça s’arrête là !

Alors que son mentor entende la voix des morts ? Si quelqu’un d’autre que Tawana venait à lui dire, il risquait de fixer l’individu avec de grands yeux écarquillés, perdu entre euphorie moqueuse, et insultes rabaissantes. Ce serait pour lui un moyen de cacher son malaise intérieur et son trouble… Au sourire énigmatique de son mentor il roula des yeux en levant la truffe au plafond.

« Soit, monsieur cachotier. »

Il avait finit par reposer sa question, écoutant son mentor. Comprenant en partie sa raison et en partie pas. Mais il ne posa pas plus de question, reposant sa tête sur ses pattes, l’observant faire son sac. Il savait où il comptait aller. Il ferma les yeux en soufflant, avant de se rappeler que son mentor était sous la bénédiction de Kiro. Il releva la tête en observant le Lycaon.

« Dit Tawana, pourquoi tu as choisi Kiro comme divinité ? »

Demanda-t-il naturellement, ne réfléchissant pas réellement à ses propres paroles. Il n’avait pas réfléchis à la formulation de sa phrase. Mais l’essentiel étant là, il espérant que Tawana lui répondrait.

L’esprit de Saqqarah tanguait en ce moment. Il se sentait émotionnellement instable et perturbé, incapable de bien se concentrer. Car dès qu’il cherchait à se poser, il avait l’esprit envahit d’interrogation. Aka… Kiro… Dairo… Même Yurai. Tout ces dieux qu’il cherchait à comprendre. Qu’était un dieu exactement ? Il n’en savait rien… Un simple guide spirituel ? Non, sinon Tawana pouvait être un dieu. Un dieu… ça devait sans doute se ressentir dans la chair, sous la peau, dans l’épiderme et dans l’âme. Mais il ne savait pas en quoi il croyait, ni ce qu’il désirait, encore moins vers qui se tourner, à qui confier sa vie, son avenir ?

Il observait souvent Tawana, sa tanière, ses attitudes aussi ainsi que ses mouvements. Son mentor était un loup qu’il respectait, un de ces loups là qu’il admire silencieusement, et à qui il ne parlera jamais de cette admiration silencieuse. Il avait bien vu ce crane de corbeau. Mais il ne poserait jamais de question dessus. Lui, il savait ce qu’il voulait, il avait compris un instant comme cela, qu’il voulait cacher son visage… Il ne voulait pas se cacher aux yeux de Tawana, mais il voulait cacher son cœur aux yeux d’autrui.

Il écouta son mentor avec intérêt, ce mentor qui prenait soin de lui. Qui devenait peu à peu son meilleur ami, et son confident. Un dieu qui pousse les siens à aller de l’avant, à avancer toujours plus loin. Il releva la tête en écoutant Tawana, avant de pencher la tête. Il ne lui avait pas dis ce qui lui correspondait chez le serpent, et il en était curieux.

« En plus de cela, qu’est ce qui fait que tu te reconnais en le serpent ? »

Demanda Saqqarah, intrigué, curieux. Il voulait tellement savoir, trouver sa foi… Il avait déjà trouvé sa voie, mais n’avait pas encore où diriger son cœur, ses espoirs, à qui confier ses rêves et à qui obéir quand il est perdu dans l’ombre.
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Saqqarah suivait des yeux son mentor, agitant les oreilles et détendant son corps et ses muscles. Se tendre ne lui apporterait rien d’utile, juste des douleurs musculaires superflues et désagréables. Le jeune reptilien était intéressé par le sujet, et il aimait entendre la voix de son mentor. C’était étrange mais elle avait le don unique de le rassurer et de le détendre. Et puis la discussion était importante, Saqqarah allait sur ses deux ans, son apprentissage avançait rudement bien. Il fallait donc absolument qu’il trouve sa voie… Mais c’était pour ainsi dire… compliqué.

Tawana taquin ? Oh ça il n’en doutait pas. Un petit sourire aux babines du reptile il l’écouta raconter son histoire. Roulant des yeux alors que son sourire s’élargissait tout de même. Bien que ça n’était pas forcément très sympathique de sa part, ça restait tout de même très amusant à entendre. Et puis il imaginait bien la scène aussi. Saqqarah remuait doucement la queue. Il aimait bien entendre le rire de son mentor aussi. Sa note légèrement grave, mais pourtant douce, était très agréable.

A sa question par contre, le jeune loup releva la tête, et agita doucement les oreilles. La nervosité le traversa. Mince il n’avait rien du tout à répondre. Il ne ressemblait pas à Aka, ça c’était clair. Il n’était pas non plus un fin stratège terriblement intelligent comme Dairo… Quoi que, parfois peut être, mais parfois pas du tout. Il baissa les oreilles, soupirant, il n’était même pas sur de ressembler à Kiro.

« Je n’en sais rien… Je ressemble à moi-même… Parfois je me sens même indigne d’être Etelkrus… Je suis un indécis rêveur et utopiste, légèrement moqueur et parfois sarcastique, mais qui veut seulement le bonheur des autres et les voir atteindre leur but… »

Répondit-il à son mentor avant de poser la tête sur ses pattes en poussant un profond soupir désappointé et déçu. A c’était tellement difficile tout ça. Il mit les oreilles à l’horizontal en fermant les yeux.

« Et puis je ne sais même pas pourquoi je désir avoir un glowstick… Et ce n’est pas juste pour faire comme les autres… Je veux que ça ai un sens, un intérêt… Mais je ne trouve ni le sens ni l’intérêt… »

Sacre bleu il était totalement perdu. Il ne savait même pas s'il avait envie de porter un Glowstick. Oh cela ferait sans doute la fierté de son père Reaper, de dame Pepper, et de sa mère de coeur Harlow. Mais il ne voulait pas porter un Glowstick juste pour que les autres soient fiers de lui. Si ça n'avait pas de sens à ses yeux, autant ne jamais en avoir. Et Tawana alors, est ce qu'il serait déçu de ne le voir jamais porter un Glowstick ?
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Le jeune Panseur agitait doucement sa queue dans son dos. L’âme fatiguée déjà des choix trop complexe qu’on lui demandait et qu’il ne voulait pas faire. Pourtant la vie était une multitude de choix. En entendant son mentor il agita les oreilles, leva la tête, et le fixa. Pourquoi ressemblerait-il à Dairo ? Parce que son mentor en avait décidé ainsi ? Et pourquoi fallait-il ressembler à un autre d’abord ? Ne pouvait-on pas être juste soi ? Ne ressemblait qu’à nous même ?

« Je peux pas juste… Ressembler à moi-même ? »

Demanda-t-il à son mentor avant de l’écouter. Un corps de lâche hein ? Ce n’est pas parce que le corps n’est pas taillé pour le combat, le loup doit être considéré comme un lâche. Il sait que son mentor n’est pas un lâche dans son cœur… Qu’il défendra toujours l’autre, même s’il doit finir blessé. Mais il n’en souffla pas un mot, se contentant de fermer les yeux et de souffler sur ses mèches de cheveux grises et vertes.

Saqqarah n’avait pas d’avis sur sa propre meute. C’était sa meute, il l’aimait avec ses qualités et ses défauts. Son problème était les dieux, et le pouvoir, une chose qu’il ne comprenait pas, une autre qu’il ne désirait pas le moins du monde. Il agitait doucement sa queue, l’esprit ailleurs. Rouvrant les yeux quand son mentor reprit la parole.

Personne ne peut le forcer, heureusement, sinon ça serait une dictature. Il posa sa tête entre ses pattes, écoutant son mentor avant de voir un point lumineux passer à hauteur de ses yeux. Il releva la tête, suivant la chose du regard avant de claquer ses crocs dans le vide pour essayer de l’attraper. Rater. Il rouvrit la gueule pour avaler la chose, mais se figea en sentant le regard de Tawana, il recula lentement la tête, referma la gueule, et mastiqua dans le vide en faisant l’innocent. Il observa son professeur avant de croiser ses pattes avant. Penchant légèrement la tête pour regarder Tawana.

« En fait, je ne vois pas l’intérêt d’un pouvoir, s’il ne me permet pas de sauver autrui… Je ne veux pas un pouvoir pour blesser, mais pour sauver… Et puis je ne suis même pas sûr d’en avoir besoin la nature m’offre déjà tellement de moyen d’aider… »

Oui, la nature offrait tellement de possibilité. Tant de plantes et d’écorces ou d’animaux qui permettent de sauver. Et tant d’autres qui pourrait offrir le pouvoir de tuer. A quoi bon un pouvoir ? Si la terre offre déjà tout ce dont il à besoin ? Pourtant il croyait fermement en les dieux… Mais il ne voulait pas aller s’incliner devant un dieu pour un pouvoir. En fait c’était sans doute ça qui le dérangeait, plus que de choisir un dieu…
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Le loup sombre observait son mentor, peut convaincu par ses mots. Il n’avait jamais comparé Tawana à qui que ça soit. En fait il n’avait jamais comparé personne à quelqu’un d’autre. Chacun était unique et c’est ce qu’il aimait chez les autres. Il agitait doucement sa queue dans son dos, observant son supérieur.

Quand le vent agita les objets du loups dans ses cornes, il leva la truffe vers ses derniers. Lui n’avait pas de cornes, mais il trouvait celle de son mentor très jolies. Puis c’était grâce à elles qu’il l’avait rencontré. Alors elles avaient un sens particulier aux yeux du jeune mâle reptilien. Il le suivit des yeux quand il se releva avant de l’entendre dire que son pouvoir dépendait de lui. Soit mais… De quoi avait-il besoin alors ?

« Merci … Tawana »

Souffla-t-il doucement avant de poser sa tête entre ses pattes, cherchant le sommeil qui ne tarda pas à l’envelopper.

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