La Rencontre | Feat. Toxica

Narkhos avait suivit son camarade des yeux quand celui-ci faisait les cent pas. Il sentait la migraine lui monter à la truffe à force de l’observer faire des allées venus dans la petite allée épargnée par les ronces. Le grand loup sombre avait déjà pensé à quitté les lieux, mais il ne pouvait pas penser à abandonner sa déesse sans remettre un peu ce lieu en état. C’était totalement hors de question pour lui. Il avait déjà commencé un délicat travail de tri, arrachant les plants définitivement mort, et gardant ce qui pouvait encore donner quelque chose. Il détestait voir sa terre sainte en un si piteux état. Ça lui faisait mal à son cœur de fidèle. Lançant  un regard à son partenaire quand celui-ci s’arrêta, il cru une seconde que son manège était terminé, mais en fait non. Déçu il se leva, faisant cliqueter sa lourde chaîne avant de passer prêt de son compagnon et de s’éloigner dans le dédale de ronces.

De sa démarche noble et élégante, le loup s’éloigna de la Roseraie, puis s’aventura sur le reste de l’île avant de s’arrêter devant l’eau. A marée basse il avait encore un peu de marche a faire avant de devoir réellement nager. Il lança un coup d’œil à la terre de Punk wolf qui s’étendait au loin. Dès là levée du dôme, la mer était revenu manger la terre qui avait été asséchée ici. Il s’en souvenait, c’était un jour où il avait commencé à traversé. Il c’était prit une énorme vague dans la figure et avait bien cru qu’il allait se noyer. Agitant les oreilles à ce souvenir, il étira un sourire vague, aujourd’hui le bras de mer était calme et il pu traverser sans encombre avant de secouer son pelage et d’enrouler sa queue pour éviter qu’elle n’accroche la poussière du sol terreux de Punk Wolf.

Déambulant dans le dédale mortuaire des anciennes terres Lazulis. Il avait lancé un coup d’œil en direction des vastes territoires Etelkrus où la vie régné. Ils avaient sans doute des plants de fleurs sauvages. Mais il ne pouvait pas encore aller les chercher. Il n’avait pas de bonne raison de passer la garde des Etelkrus et n’avait clairement pas la motivation nécessaire pour s’inventer quelconque excuse. Il avait donc décidé de fouiller les terres de son peuple à la recherche de racine qui aurait pu renaître si elles étaient bien replantées.

Le jardinier secoua son pelage, ignorant la fatigue de sa dernière nuit blanche. Son pas souple et gracieux le guidant à travers le territoire sombre et presque angoissant de son ancienne patrie. Il connaissait les terres par cœur. A force d’y être enfermé… Il avait finit par en retenir chaque petit coin. Il se figea cependant quand il découvrit les grands nids d’oiseaux et les tanières de son ancienne famille. Il était déjà arrivé si loin ? Il leva la truffe vers le ciel, il n’avait pas fait attention à la course du soleil, ni au fait que celui-ci avait commencé à descendre. Il roula des yeux, il était coincé là pour la nuit. Impossible de revenir à son lieu de vie durant la nuit… La marée haute l’empêcherait de toute façon de passer. Alors il s’approcha d’un large ni, sautant dans celui-ci, il repoussa les os avant de s’enrouler sur lui-même en se couchant, posant sa tête sur son épaisse queue qui avait séchée mais sentait encore un peu l’océan.

Les yeux mi-clos, il surveillant l’horizon, d’un œil, et somnolait de l’autre. Il avait besoin de sommeil, et ce bien malgré lui. Il dû sans doute s’endormir sans le vouloir, car c’est le bruit d’un rongeur qui le réveilla. Rouvrant vivement les yeux, il plaqua ses oreilles sur son crane en voyant un rat passer à proximité. Puis releva doucement la tête, observant les rayons du soleil qui filtraient dans la vallée. Le jour était entrain de se lever. Il huma l’air, sentant une odeur inconnue, une odeur du territoire luxuriant. Reposant ses yeux sur le paysage, il observa une femelle au pelage clair qui semblait renifler le sol à la recherche d’il ne savait quoi. Il déroula sa queue, se couchant en sphinx, ses pattes avant dépassant du nid avant que la louve ne relève la tête vers lui. Elle était au pied de son nid, mais ça ne le dérangeait pas, il étira un vaste sourire en l’observant.

« Salutation gente dame, que me vaut l’honneur d’une si douce visite ? »