La Rose Primaire | Feat.Eva

Narkhos

Remuant ton épaisse queue sombre, tu avais quitté le territoire mortuaire de ton ancienne patrie. La faim te tiraillait les tripes depuis déjà plusieurs heures, et tu ne rêvais désormais que d’une chose : Planter tes crocs dans un morceau de chair, aussi petit soit-il. Tu étais parti au trot à travers le territoire éteint, avant de trouver un rongeur qui te servirait de repas. Du moins c’est ce que tu avais souhaité. Mais l’animal t’avait fait courir prêt d’un kilomètre avant que tes beaux yeux bleus n’aperçoivent un territoire vivace et sans doute gorgé de vie. Un lieu de chasse digne de toi, et digne de ta faim !

Tu n’avais guère pu te retenir, cela faisait tellement longtemps que tes coussinets si délicat n’avait pas frôlé de l’herbe tendre. C’était si plaisant que tu ne pu retenir un soupir d’aise et de contentement. Quel dommage que le temple de ta déesse ne soit pas dans un lieu épargné par le dôme. Mais elle aussi avait sans doute été en colère, raison pour laquelle elle avait laissé le piège du dôme s’abattre sur toi et ses autres disciples. Le travail pour redonner à vos terres de la fertilité avait déjà commencé. Tu le savais, tu ne t’étais pas encore mêlé à toutes ces âmes travailleuses qui œuvraient dans le même but, mais tu ne tarderais peut être pas à le faire.

Si l’endroit où tu avais mis les pattes était certes plus vivant que l’île aux ronces, il n’en restait pas moins dangereux. Tu te souvenais de ce territoire, normalement c’était un lieu encore neutre, n’appartenant à aucune grande meute. Mais tu ignorais totalement si celle-ci avant fini par envahir ces terres pendant l’absence de ta patrie. C’était une possibilité à ne pas écarté, il te fallait rester prudent, éviter les conflits, et surtout obéir si on ta chasser. Tu venais seulement chasser un bout de viande, et chercher des plantes, rien de plus méchant, mais cela pouvait être considéré comme du vol de ressources si tu n’étais pas sur un territoire libre.

Autour de toi, le territoire qui oscillait entre fissure, roches tombées, et pelouse, te faisait pourtant sourire. Le vent dans ton poil t’apporta cela dit une odeur étrangère à ta truffe. Tu avais pourtant en mémoire cette odeur là, c’était celle des Nakhus. Ils y en avaient de plus en plus qui se promenaient sur les Terres Désolées… Mais tu n’en avais pas encore croisé et ignorais donc ce qu’ils cherchaient. Hésitant une seconde, tu décidas pourtant d’ignorer cet effluve, tu avais autre chose à faire. Ta Déesse avant tout, et ta faim aussi. Mais alors que tu observais la lande où un rongeur disparu entre des gravas, tu poussas un profond soupir en sentant une autre présence. Tournant un regard derrière ton dos, tu découvris une louve ailé aux pattes d’oiseaux. Etrange créature, il ne te semblait pas l’avoir déjà vu. Mais elle était plutôt jolie malgré l’absence de plumes sur certaines parties de ses ailes.

« Si je suis sur votre territoire,je vous prie de pardonner mon intrusion, je cherchais seulement des plantes. »

Lui avouas-tu calmement, prenant les devants même si tu ne doutais pas que tu serais questionné par cette délicate créature.

C'est seule, qu'elle était partie ce matin là, s'échappant du Dédale prendre une bouffée d'oxygène. Au sens propre, comme au figuré. Elle avait besoin de respirer, d'être un peu seule, comme ça lui arrivait souvent. Elle aimait ses pairs, vraiment, mais en indécrottable indépendante elle restait fortement attachée à ses rondes et échappées en solitaire. Franchissant le perron où les deux grandes statues de pierre observaient les environs avec diligence, elle étendit ses ailes et tira délicatement sur ses muscles pour s'échauffer. Elle était toujours un peu rouillée, après une bonne nuit de sommeil. Mais là, elle était d'attaque !

Elle déploya ses ailes, se cambra vers l'arrière et se jeta vers le ciel, embrassant ce dernier de sa silhouette fine et gracile en éclatant de rire. Elle aimait toujours autant rejoindre son élément, qui n'était pas cette terre qu'elle foulait tous les jours.

Eva plana en cercles un long moment, le laissant porter par les ascendances qui l'amenaient vers le socle des nuages sans qu'elle n'ait à dépenser une once d'énergie. Le ciel, était son ami. Arrivée au fait de l'ascendance, et avant que cela ne devienne dangereux, Eva se laissa porter vers l'Est et les monts qu'elle apercevait au loin. Ils étaient si beau, encapuchonnés de neige et bordés de forêts ! Il ne lui fallut pas longtemps pour les atteindre, accélérant parfois son vol d'une brassée ou deux, histoire de pimenter l'aventure.

Elle se posa sur une roche affleurante, tel ces chamois qui ne semblent tenir que par l'opération du saint esprit, avant de faire un bond de plusieurs mètres qu'elle amortit d'une dernière brassée ; pour atterrir droit derrière un fier loup aux couleurs de terre et aux accents de foudre.

Ce dernier se retourne et l'interpelle, avec un certain empressement. Eva gloussa :

Voilà une attitude bien équivoque pour quelqu'un qui se targue de bonnes intentions !

Mais serviable, elle enchaîna :

Mais tu n'es pas sur les terres Nakhus, non, si c'était la question que tu te posais. Bien que nos frontières soient ouvertes.

Tu n’étais pas d’humeur belliqueuse, et tu souhaitais en ton fort intérieur, que cette splendide créature ne le soit pas plus que toi. Une femelle, élégante, fine, d’un pelage sombre, comme ses ailes légèrement dégarnies. Que lui était-il arrivé ? Qui avait osé s’en prendre à une si charmante créature qui pouvait sans doute se rendre fort utile. Et si elle ne l’était pas, soit, elle pouvait mourir pour nourrir la terre et les loups qui auraient faim. Encore du cannibalisme, tant pis, tu t’y étais fait avec le temps. Tu t’amusais presque de tes propres pensées quand elle ouvrit la gueule pour laisser échapper quelques mots et le son d’une voix fort agréable.

Une telle femelle pouvait-elle se rendre utile ? Non seulement elle était jolie, mais elle avait le vocabulaire qui allait avec. Elle te plaisait, mais ton visage resta de marbre, tu t’étais seulement retourné vers elle par respect pour cette dame.

« J’ignores si mes intentions sont bonnes, je laisse votre jugement en décider. »

Tu jouais encore, de toute façon, tu ne savais faire que ça. Portait un masque, être quelqu’un d’autre. Tu ignores vraiment cela dit si tes intentions son bonnes. Tu cherches seulement des plantes pour faire refleurir l’île de ta déesse. En entendant la remarque suivante de la louve, tu ne pu retenir le mouvement frénétique de tes oreilles. Elle était intelligente la belle, elle avait comprit le fond de ta remarque sans que n’es à poser la question. Intéressant et agréable à la fois à tes yeux.

Ainsi donc les Nakhus n’avaient pas envahis ce territoire durant votre absence. Quoi que, dans ta mémoire, ce n’était guère des loups conquérants. Ils étaient plutôt sages, sereins et calmes dans ta mémoire. Tu hochais calmement la tête.

« Merci pour ces informations. Je suis sans doute un peu en retard sur les dernières nouvelles. »

Un peu beaucoup même, mais ça serait admettre que tu ne t’es pas tenu au jus, et qu’en fait ça ne t’intéressait pas. Mais en ce qui concerne ce qui t’intéresse, et bien il y a peu de chose. Les plantes, les jeux, ta déesse, et rien d’autre. Le reste est superflu et seulement utile, nécessaire pour avancer même si ça doit être piétiné.

« Accepteriez-vous de m’aider à trouver des boutures qui pourraient être planté sur l’île aux Chardons ? Il m’est insoutenable de voir le territoire Lazuli si mort. »

Pour une fois tu ne dissimulais pas la vérité. Il t’était insoutenable de voir tes terres si délabrées, détruites, anéanties. La fureur des dieux était une chose que tu craignais désormais. Même si tu croyais en ta déesse, et que tu doutais qu’elle t’abandonne. La louve t’avait déjà été utile, elle avait fait son travail, elle ne t’avait pas déranger dans le tiens, ne t’avais pas attaquer non plus, et n’avait pas ralenti ton avancé vers ton but final. Peut être pourrait-elle se rendre plus utile en t’accompagnant ? A moins qu’elle ne soit une empotée, mais tu en doutais pour le moment.

Mais une question te restait sur la langue, tu hésitais, silencieusement, impassiblement. C’était indiscret et très irrespectueux à tes yeux. Tu aurais préféré savoir, mais tu ne savais pas. Finalement tes oreilles se mirent à l’horizontal.

« Pardonnez ma question fort déplacée mais, de quel espèce êtes vous ? Je n’avais encore jamais croisé de loup qui vous soit semblable. »

J'ignore si mes intentions sont bonnes..

Mmh.

Clairement un beau parleur et slash ou quelqu'un qui n'était pas franc du collier, cette phrase seule permettait de le sentir à dix kilomètres. La louve noire et blanche pencha la tête sur le côté, tout en gardant son attitude ouverte et accueillante. Eh, très bien, si ça lui faisait plaisir après tout ! Et puis visiblement il cherchait de quoi refleurir les terres Lazuli. Les anciennes terres Lazuli. Eva hocha la tête.

Bien sûr. Mais les Monts Célestes ne sont probablement pas le lieu le plus adapté pour de telles recherches. Il faudrait descendre plus bas, dans la vallée, où le climat est plus doux et la terre plus riche, à mon avis.

Elle hocha doucement la tête.

Je suis une aviaire, c'est vrai que nous sommes peu en ces lieux. On trouve beaucoup plus des miens sur les territoires à l'Est d'ici.

Mais à son tour, d'encourager la conversation :

Je suppose que tu étais Lazuli.

A défaut d'une question, c'était une invitation à parler qu'elle lui proposait.

Tu l’observais, l’écoutant, ça te semblait étrange comme idée. Les terres dans la vallée était plus tendre, plus douce. Tu doutais fortement que les plantes qui s’y développent puissent trouver leur bonheur sur les terres devenues arides de ta déesse. De plus, le bord de ton île est sablonneux. Cela te fit agiter les oreilles alors que tu observais la femelle.

« J’avoue que votre conseil me rend perplexe, il me semble pourtant que le territoire de la vallée sont plus doux. Je doute que les plantes qui s’y plaisent, se sentent à l’aise sur le territoire devenu capricieux de l’île aux chardons. Mais si vous le dites, je ne vois pas d’inconvénient à y aller en votre compagnie pour y récupérer de quoi planter. »

Même si son idée te rendais perplexe, elle s’était rendue utile et connaissait peut être mieux le sujet que toi. Alors tu testerais, par respect pour l’information qu’elle t’avait donné si allègrement, mais aussi pour ne pas cracher sur des possibilités.

Une Aviaire, il ne connaissait pas du tout cette noble espèce. Mais elle semblait être une louve distinguée et élégante. Tout d’une noble créature, et en plus elle n’est pas tout à fait con. Cela est plaisant. Vers le Sud hein ? Dommage que tu sois casanier, tu serais allé y faire un petit tour sinon.

« Puis-je vous demander ce qui vous a conduite à quitter vos terres d’origines ? »

L’amour peut être ? A moins que ça soit le désir d’aventures ? Ou peut être que son univers à elle a été en guerre avant qu’elle ne le quitte pour fuir les conflits. Les terres de Punk Wolf sont si calmes et paisibles que ça en devient presque ennuyant. En entendant sa question, tu te permis de hocher la tête.

« C’est exact. Disciple de Moiro également. Vous il semble que Dame Corneille veille sur votre vie et vous guide dans la sagesse ? »

Un irrécupérable charmeur, mais ça il fallait s’y faire. Tu aimes charmer tu n’y peux rien. C’est dans tes gènes, ça fait parti de toi. Et puis, elle semble avoir saisi que tu es un insupportable charmeur, à quoi bon lui cacher encore ? Cela deviendrait vite ridicule, voir grotesque, de plus ta large chaîne arbore fièrement la couleur de la déesse. Alors le cacher au monde ? Stupidité. Elle se rend utile cette aviaire en te conseillant et en acceptant de t’aider, tu peux bien lui offrir quelques informations. C’est la moindre contrepartie des choses. Même si tu ne vois pas trop à quoi cela pourrait bien lui être utile. M’enfin, si ça peut la rendre heureuse, qu’à cela ne tienne, ce n’est guère ton problème.

Elle haussa un sourcil. Eumh. Oui, c'était le principe des Champs Mystiques, c'était bien là la raison pour laquelle elle les proposait. Le climat aride et changeant des montagnes était bien différent de celui que l'on trouve sur une île. Eva fronça le museau :

La latitude au Nord des champs mystiques est similaire à celle de l'Île aux Roses, et sera toujours moins à l'Est que les Monts Célestes. Et puis les montagnes ont toujours un sol très particulier, je doute que les plantes que tu trouveras ici conviennent pour le territoire Lazuli. Si les terres Lazuli ont souffert de la sécheresse, le Dôme n'en altère plus le climat et la constitution du sol n'a probablement pas changé en si peu de temps. Après je ne suis pas experte, peut-être souhaiterais tu en parler avec d'autres membres de mon clan, qui se spécialisent dans l'ouvrage de la terre ?

Elle commença à se diriger vers les terres Nakhus pour le guider jusque là, s'attendant à ce qu'il la suive.

Le gout de l'exploration.

Il n'y avait que ça, pour la faire partir, après tout. La louve agita une oreille, un léger sourire aux babines :

Comme il guide les pas de chacun des Nakhus.

Tu l’écoutais attentivement, comprenant l’idée, même si elle oubliait la partie sablonneuse et soumise au vent des bords de l’île. Et puis le monticule de terre qui servait d’île à la Roseraie était complètement mort, et disposait d’une eau uniquement salée. Hors tu doutais fortement que les champs mystiques soient un territoire qui pouvait être proche des plages et contenir une masse de sel important dans sa terre. Un sourire effleura tes babines.

« Oh je ne pensais pas trouver quoi que ça soit ici exactement, je pensais redescendre sur les plages pour trouver de quoi planter sur les plages de l’île au Chardons. Cela dit l’idée d’en parler avec des membres de ton clan qui s’y connaissent bien dans l’ouvrage de la terre m’intéresse tout particulièrement. »

Oui la proposition était intensément alléchante. Tu te mis à hésiter, continuer ton chemin en direction des plages de l’autre côté des falaises… Ou faire demi-tour et aller sur le territoire Nakhus. La proposition qui plus est avait été faite par une louve qui avait eut la gentillesse de te l’offrir sur un plateau. Tu te devais bien de le lui rendre. En la voyant se diriger vers le terre Nakhus tu pris une inspiration, et te détourna de ta destination première, tu y retourneras plus tard après tout. En quelques bonds tu l’eus rejoins avant d’entendre ses mots.

« Et madame est satisfaite des nouveautés qu’offre le vaste territoire de Punk Wolf ? »

Lui demandas-tu calmement en te dirigeant vers le territoire Nakhus, tu remonterais après. Il n’y avais pas le moindre problème avec ça. Tué tais endurent et habitué aux longues journées de marches.

« Les Lazulis auraient peut être mieux fait de ne prêter allégeance qu’à une divinité, ils se seraient peut être moins détruit… »

Songeas-tu a voix haute avant de secouer la tête, roulant tes épaules sous ton pelage, ça n’avait guère plus d’importance maintenant. De toute façon ce qui était fait était là. Maintenant il fallait réparer les conneries de tout le monde, et redonner vie à votre terre, c’était tout ce qui comptait pour toi.

« Merci de ta bienveillance damoiselle »

Lanças-tu à la femelle, songeant qu’elle méritait plus que les autres ton intérêt. Elle était utile, pas trop chiante et pas non plus stupide. Elle servait les autres de son vivant, et servirait sans doute tout autant avec sa mort. Mais pour le moment, il fallait qu’elle continue de servir les autres comme elle le faisait si bien.

Elle hocha la tête.

Les terres sablonneuses, pourquoi pas. Enfin, tu finiras bien par trouver écharpe à ton cou, je laisse à d'autres le soin de te conseiller.

D'attitude très avenante comme à son habitude la louve bicolore attendit qu'il le suive pour se diriger d'un bond pas vers les terres Nakhus, empruntant instinctivement le chemin le plus court et le plus praticable. A force de s'y balader et de les surplomber en volant, elle commençait à les connaître par coeur, ces montagnes. Elle répondit d'un ton poli :

Satisfaite, oui. Je n'ai pas encore tout visité.

Et l'écouta de nouveau avec attention disserter sur les terres Lazuli, son clan, et leur chute. Elle se permit de tempérer :

Sans être entièrement au courant de l'affaire, je doute que le nombre de dieux ait à faire à l'histoire. Les Etelkrus vénèrent trois divinités, et n'ont de réputation pas de soucis interne.

A ses derniers mots elle pencha la tête sur le côté.

C'est le coeur de notre meute, que d'aider nos prochains.

Marchant d’un pas tranquille mais toute fois assez cadencé aux côtés de la femelle, tes oreilles s’agitèrent sans que tu ne répondes. Hochant simplement la tête à ses paroles. Oui, tu finiras bien par trouver de toute façon. Tu as le temps, la motivation qu’il faut, et tu ne perds jamais ton objectif de vu tant que tu ne l’as pas atteints.

En entendant qu’elle était satisfaite et n’avait pas encore tout visité, la question de ce qu’elle avait vu et pas encore exploré te traversa, mais tu ne la posas pas pour autant. Tu ne voulais pas t’immiscer dans l’intimité de la louve. Ça n’avait ni sens ni intérêt, elle t’aidait déjà de toute façon. Pas la peine de la charmer si elle se rend déjà utile.

La louve compara alors votre meute de celle des Etelkrus, mais vous étiez loin de ces loups qui a tes yeux te semblent parfois bien trop hum… égoïstes et centrés sur eux-mêmes. Quoi que tu aurais dû mal à critiquer, tu l’étais toi-même. Remuant lentement la queue, tu haussas les épaules.

« Peut importe, les faits sont là et prouvent bien que les Lazulis ce sont plantés quelques parts… Je ne sais juste pas à quel moment et je souhaiterais éviter que la bêtise ne recommence. »

Tu n’avais pas du tout envie de repasser plusieurs mois sous un Dôme. C’était concrètement quelque chose de dérangeant à tes yeux. Tu ne souhaitais pas perdre encore ton temps avec des individus que tu trouves potentiellement stupides. En percevant que c’était leu cœur de leur meute, tu fermas une seconde les yeux, ils étaient bien trop idéalistes ces Nakhus…

« Je tiens quand même à te rendre la pareille. Si un jour tu as besoin de moi n’hésites pas à me solliciter. »

Tu rendais ce que l’on te donnait à sa juste valeur. C’était une habitude chez toi le prendre mal était inutile. C’était presque instinctif de toute manière.

Elle le guida à travers les montagnes jusqu'à ce qu'ils arrivent dans les champs mystiques. Là, elle prit la direction du jardin d'éden, et le désigna de la patte à son prochain :

Ici, tu trouveras de nombreuses variétés de plantes qui poussent à des endroits très différents du continent. Peut-être trouveras tu ton bonheur. Tu peux en prendre quelques plants, mais ne dévalise pas tout.

Il lui semblait important de le préciser : ça n'était pas non plus un marché. Son sourire s'adoucit à sa dernière remarque :

Je saurai m'en souvenir, merci. Tu sauras trouver ton chemin ? Si oui, je vais te laisser, j'ai encore à faire.

Tu avas suivi la louve avait de voir les champs mystiques, les embruns de plantes, les couleurs, le vent dans ton poils. Ces sensations et cette vision presque idyllique te fit sourire doucement. C’était si beau, splendide à tes yeux de loup qui ne voyait plus que le mort et la désolation complète. Sortant de tes pensées en entendant la louve ailée, tes oreilles s’agitèrent. En l’entendant un sourire amusé effleura tes babines.

« Je pensais juste prendre une ou deux boutures de ce qui peut servir. Ne t’en fais dont pas, je ne compte pas vous dévaliser. »

Non, et puis les champs mystiques sont trop beau pour que tu les abîmes ainsi en les dévalisant. Agitant doucement ta queue, à son sourire, tes oreilles s’agitèrent. Tient celui-ci te paraissait plus sincère.

« Je ne te retiens pas plus longtemps. Encore merci pour ton aide. »

Après ses quelques mots, tu t’engageais sur le terrain, observant les plantes. Réfléchissant à ce qui pourrait être bon pour la terre de ta déesse et celles de ton ancienne meute.

» En fin de rose ♖ Asclepia
» Reo ▬ Rose [Airelle]
» A l'eau de rose | Elely & Libre
» L'honneur de la rose ☾ Asclepia
» Au rose'voir ♖ Moiro