Narcisse - Anette [TERMINE]

Finalement Anette parvint à récupérer l'oeuf, l'arrachant de force au croco.

« — Il était coriace celui-ci... »

Très coriace même, le croco reparti mécontent qu'on lui ait ravi sa prise. À la guerre comme à la guerre chaque ami.

À la guerre comme à la guerre effectivement, et Anette aimait les batailles rangées, alors qu'il retourne dans sa tranchée ce petit vicieux là.

"Bon."

Elle observa le buisson à fraise et retourna en grignoter une. Et hop, retour à la recherche de cocos.

Heureusement, vous aviez chopé une baie qui divisait le nombre de mots par deux. De 500, ainsi vous passiez à 250. Si c’était pas génial ça quand même. Ça méritait même une superbe petite blague ? Roh, pas besoin de raller comme ça. Comment appelle-t-on les parents de l’homme invisible ? Les transparents. Ah. Si drôle. Carambar et ses blagues de qualité.

Bon maintenant, revenons à l’oeuf chaud comme la braise qui attendait qu’on le refroidisse. Anette et Narcisse avaient bien chassé le chocodile de ce petit coin humide, l’occasion d’en profiter pour récupérer l’oeuf. En revanche, il fallait maintenant le toucher sans craindre de se brûler, ce serait triste quand même.

« — On va pousser l’œuf avec ce bâton jusqu’à l’eau, comme ça on sera sur que l’oeuf sera parfaitement chaud. »

Et parfaitement manipulable. Parce que là c’était bon pour finir en poulet parfaitement rôti. Vraiment pas végétarien tout ça. Parce que encore, manger des oeufs, du miel ou consommer des produits laitiers faisait parti du régime végétarien, encore la viande euh… Surtout de ces pauvres poulets, enfin ! Ne pouvait-on pas les laisser tranquille ? Mieux valait dans tous les cas finir en poulet rôti qu’en nugget ou canard laqué en tout cas, parce que vu le procédé de fabrication ce n’était clairement pas raisonnable d’en manger. Pauvres bêtes.

Mangez du tofu, c’est bon le tolu, bien mariné avec des p’tites aromates, une petite sauce soja rohlala. Maintenant j’ai faim et l’heure du repas est dans siiiii longtemps. Tristesse. Il faudra que je me contente des images de tolu cuisiné dans mon esprit en attendant sagement l’heure du dîner.

Le tofu est très bon, oui ! Saviez-tu d'ailleurs Jamy (oui c'est Fred qui cause cette fois on va pas toujours le mettre dans le rôle de l'idiot de service) que le tofu est obtenu en ajoutant un agent coagulant au lait de soja et en ayant subi un traitement thermique ? Eh voui Jamy. Ce coagulant peut être un sel comme du chlorure de magnésium (au japon appelé nigari en chine lu shui avec des accents) ou chlorure de calcium, du gypse (sulfate de calcium) ou alors un agent acide comme la glucono delta-lactone (GDL) ou du jus de citron. Le nigari est préféré au Japon, le sulfate de calcium en Chine alors que le chlorure de calcium l'est aux États-Unis. C'est passionnant Jamy, non ? Tout à fait Fred !

JE me permet d'ajouter Fred que le tofu existe sous de nombreuses formes (séché, fumé, en feuilles ou en blocs, poilu, soyeux, aux herbes…). Il se cuisine seul, coupé en dés, frit ou en mélange dans des salades, dans la soupe ou émietté dans des galettes avec des légumes et des céréales. Si ça donne pas envie tout ça... Vraiment. On n'oublie pas non plus le tofu 'lactofermenté' vendu en magasin même si cette appellation n'a pas beaucoup de sens héhé, mais c'est celui mou qui a un petit goût de yaourt. Moi Fred, j'adore le mettre sur des flammekueche vegan.

"D'accord."

Car revenu à nos mets pas vegan, Anette suivit la logique de son fils et poussa avec le bâton jusqu'à ce que le petit œuf ne crépite éhontément dans l'eau qu'il réchauffa par transfert. Mais au moins, dès que ce fut tolérable cela donna un petit bain agréable et zou, la patte dessus, il s'en retourna chez lui.

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Poursuivons donc, sur les petites recettes végétariennes. La dernière fois, une recette de qualité, style ramen avec des nouilles Udon achetées pour l’occasion lors du nouvel an chinois en magasin (si c’est pas commercial ça aussi comme événement en France), avec un p’tit bouillon de champignons et sauce soja, du choux pak choÏ revenu avec de la Sriracha et du poivres, le ton accompagné d’un p’tit oeuf dur et de tranches de tolu cuisinées dans un esprit yakiroti. Non seulement ça cale bien. C’est chaud. C’est complet. Et c’est méga bon. Pas besoin de payer un restaurant asiatique ou un rein contre de la marchandises toute faite, alors qu’on peut faire sa maison. N’empêche que ça reste moins rentable que les nouilles instantanées. Parlons-en de ces p’tites merveilles quand même ! Meilleures amies des étudiants au porte-monnaie fauchées, ces nouilles nécessite en plus de cela très peu d’effort, suffit d’appuyer sur le bouton de la bouilloire puis de verser dessus pour un repas qui vous collerez bien. Le mieux, c’était de recouvrir le bol contenant les nouilles et de les laisser gonfler au moins 10-15 minutes, elles étaient biens épaisses et plus consistantes, parfait pour un repas rapide, économique et de larve. Celui qui avait inventé ça était un pur génie quand même. Ça c’était sans parler de toutes les variantes en plus, aux oignons, aux légumes, aux champignons, au curry… Bon après y’avait des parfums bizarres quand même, comme celui au crabe, poulet cacahuètes ou même encore fruits de mers. Beurk.

Les nouilles instantanées étaient vraiment quelque chose de si simple et réellement avantageux. On les sous-estimait bien trop. LE MEILLEUR DANS TOUT ÇA ÉTANT BIEN SÛR LE BOUILLON. Le bouillon ça faisait tout. Le bouillon vous lisez si les nouilles étaient bonnes ou pas. On jugeait la qualité des nouilles par le bouillon. Après pour ceux qui n’aimaient pas le bouillon, rien n’empêchait de faire revenir les nouilles après cuisson à la poêle avec un peu de sauce soja ou la sauce d’accompagnement des nouilles même. Je peux vous dire que vous allez découvrir un autre monde à ce moment là. Un monde riche en saveurs. Accompagné de p’tits légumes, franchement je recommande, en plus y’a toujours moyens de mettre des légumes partout. Parce que les légumes c’était la vie. Surtout Monsieur Brocolis.

Bien bien.

Cette parenthèse finie, revenons donc aux oeufs.

Encore un perché, comme maître corbeau, sauf que cet oeuf n’avait pas de camembert dans son bec, ni de bec d’ailleurs. Le regard de Narcisse sembla un moment blasé à l’idée de devoir encore grimper en hauteur, surtout dans ce fichu arbre. Il revenait à l’infini ce maudit oeuf dans l’arbre ?

En soupirant, le coq se tourna vers Anette. À peine revenu sur la terre ferme allait-il devoir de nouveau prendre un envol forcé.

« — J’imagine que tu peux encore me lancer dans l’arbre, à moins que tu n’ai une autre solution à proposer ? »

Sait-on jamais, Anette semblait être plutôt créative quand même, loin d’être comme les autres disciple d’Aka. Que ce soit Bamboo ou Joy, le pauvre Grizzly était bien mal représenté. Pauvre de lui. La vie de dieu devait être bien difficile lorsqu’il fallait veiller sur ces cupides mortels.

Coco calé, bien content sur sa branche.
Anette agita la tête, pourtant pas la première à le faire, mais il commençait à y'en avoir assez des trucs dans les airs. Comme un running gag donc, Nar' proposa le bon vieux lancé, ou de faire autre chose. Elle, contempla une seconde les autres options, mais à part prendre des branches pour faire une sorte d'échelle elle ne voyait pas. Elle avait surtout peur de tout casser. Son cœur alla aux valeurs sûres donc.

"... Eh bien, puis-ce que ça fonctionne plutôt bien, je dirais de ne pas changer une équipe qui gagne. Ça muscle mon dos en plus donc t'inquiètes pas, moi ça me va ! Je vais tenter de pas t'envoyer dans une branche ce coup-ci par contre."

Elle l'y emmena donc. Élan prit elle l'envoya dans les cimes avec son énergie habituelle.
C'est là qu'elle se dit que pour dépenser tous ces calories, la seule épreuve d'athlétisme sans force pure qu'elle aurait tenté aurait été le saut en hauteur peut-être.

Ce qui nous amène à la parenthèse Jamy et Fred ! C'est pas sorcier d'apprendre en s'amusant, surtout avec le RP, c'est fantastique, fantasmagorique ! Le saut en hauteur donc. Le saut en hauteur est une épreuve d'athlétisme qui consiste à franchir une barre posée entre deux supports verticaux en prenant appui sur une jambe. Pourquoi pas deux, on ne sait pas. C'est ainsi tu te tais et tu file droit. Le record du monde actuel de la discipline est détenu par le Cubain Javier Sotomayor avec un saut à 2,45m lors du meeting de Salamanque le 27 juillet 1993. Le record féminin est détenu par la Bulgare Stefka Kostadinova avec un saut à 2,09 men 1987 à Rome lors des championnats du monde d'athlétisme.

Les règles sont simples ! 1. L'athlète qui franchit la barre la plus haute remporte le concours. 2. L'appel doit obligatoirement être pris sur un seul pied. Les concurrents disposent d'un temps limité pour commencer leur course d'élan (30 secondes depuis 2018, une minute auparavant). 3. Le concours est régi par deux principes généraux : la barre ne peut jamais être descendue, et les concurrents sont éliminés après trois échecs successifs. 4. La barre est montée par palier (de 5 cm en 5 cm au début de la compétition, puis de 3 en 3 cm). Cette hauteur de palier ne peut pas augmenter pendant le concours, ni faire moins de 2 cm. 5. Lorsqu'un sauteur a raté son premier essai (ou ses deux premiers essais) à une hauteur déterminée, il a le droit de conserver ses deux essais (ou son dernier essai) pour tenter directement une hauteur suivante (c'est une impasse). Ce n'est qu'au troisième échec successif qu'il est éliminé, ces échecs pouvant donc avoir eu lieu a des hauteurs différentes.

Mais que faire en cas d'égalité ? Et bien, c'est la dernière hauteur franchie qui est prise en compte pour le classement. Les égalités sont départagées en premier lieu par le nombre d'essais que cette dernière hauteur a nécessité (l'avantage étant donné à celui qui a eu recours au moins de tentatives), en second lieu par le nombre total d'échecs dans le concours. Si l'égalité persiste, les concurrents sont classés ex æquo, sauf s'il s'agit de la première place, auquel cas un barrage est organisé. Les concurrents n'ont alors qu'un seul essai par barre, la première étant au niveau suivant la dernière hauteur franchie par les concurrents. Si plusieurs réussissent, on monte la barre de 2 cm. Si tous échouent, personne n'est éliminé et l'on descend la barre de 2 cm (c'est le seul cas où la barre peut descendre). On continue ainsi jusqu'à ce qu'un seul concurrent passe la barre. La plus grande hauteur franchie lors du barrage est prise en compte comme performance du concours.

Voilà qui conclut notre parenthèse sport !
Merci Fred et Jamy !

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Le lancé cette fois fut parfait, atterrissage maîtrisé et l'enfant revint avec l'oeuf tant convoité. Anette trouva une baie, une jolie petite fraise qui les aiderait bien.

Prions maintenant.

Une fraise, eh oui !
D'ailleurs, en parlant de la fraise, donnons l'antenne une nouvelle fois à Fred et Jamy pour un moment de culture de qualité ! Donc Jamy, c'est quoi vraiment, une fraise ? Eh bien Fred, ce fruit rouge est botaniquement parlant un faux-fruit ; il s'agit en réalité d'un réceptacle charnu sur lequel sont disposés régulièrement des akènes dans des alvéoles plus ou moins profondes. La fraise est donc un polyakène. Quelques fruits d'autres espèces sans rapport avec Fragaria, le genre, et par analogie de forme, portent le nom vernaculaire de « fraise ».

Ce polyakène fait fait partie des 6% environ de végétaux qui existent avec une forme mâle et une forme femelle (et il en existe aussi des formes à la fois mâle et femelle), ce qui a été découvert par un agriculteur non éduqué de l'Ohio dans les années 1840[réf. nécessaire]. Elle se présente sous trois formes : mâle, femelle et combinée. Les fleurs femelles ne portent pas d'anthères. On a récemment montré que les gènes qui déterminent le sexe d'un plant de fraisier peuvent être positionnés en plusieurs endroits très différents du génome (lequel s'inscrit dans 56 chromosomes, dont sept sont copiés 8 fois dans le génome ; à titre de comparaison l'homme n'a « que » 23 chromosomes).

Fascinant, merci Fred et Jamy.
En revenant aux oeuf, ce fut encore un petit oeuf piquant.

"Ils nous aiment bien, ceux-là. Pfiou."

Elle se pencha pour ramasser un gros paquet d'herbe en mode buldozer et jeta le tas sur le petit porc-épic sans grâce. Voilà qui était fait. Elle posa ensuite la papatte dessus et attendit son gentil petit garçon.

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C’était l’avant-dernier. Enfin. L’un des derniers précieux à respecter. Après tout cela serait fini et les loups pourraient se réveiller de cette effroyable aventure. Bah ouais être un coq c’était fatiguant. Fallait courir PARTOUT. Se faire envoyer dans TOUS les sens. Devoir fuir la MOITIÉ du temps face aux prédateurs en chocolat. Ah non, mais dans le contrat tout cela n’avait pas été précisé quand même. La brochure vendait du rêve. De la tranquillité. ALORS QU’EN RÉALITÉ PAS DU TOUT. C’était même tout l’inverse. Une foutue guerre aux oeufs. Et encore, personne n’était venu leur en piquer.

Bon cette fois l’oeuf cactus, y’en avait vraiment ras la casquette. C’était plus possible à ce stade de choper quasiment toujours le même, entre celui-ci et l’oeuf dans les arbres, ils étaient vraiment pas chanceux pour le coup. Carrément pas en fait même. C’était donc reparti pour l’atelier création, pour choper l’oeuf. Qu’est-ce qu’il pouvait bien contenir cet oeuf piquant ? Quel genre de bestiole pouvait pondre ça d’ailleurs sans se faire mal ? Non mais franchement, encore ceux qui puaient ou avaient une forme chelous, ok. Mais un oeuf cactus ? Fallait pas nous faire croire que c’était rose.

Anette qui semblait en avoir presque aussi marre que son fils de ces oeufs cactus lança lasse de l’herbe dessus. Ce qui sembla suffire pour pouvoir le toucher. Dans le pire des cas, une petite piqûre, qu’est-ce que c’était hein ?

« — Ça suffit les oeufs de ce type. »

Le dit oeuf disparut, rejoindre leur réserve invisible.

Tiens, encore un œuf chaud.
Anette souffla un petit pet par la bouche et reprit le bâton, observant Narcisse un instant avant d'aller le pousser dans l'eau.

Moi, j'ai envie de vous parler de l'histoire de la fraise.

En Europe et en Amérique du Nord, les fruits de l’espèce Fragaria vesca, le fraisier des bois, sont de petite taille. Connus depuis l'Antiquité, les Romains les consommaient et les utilisaient dans leurs produits cosmétiques en raison de leur odeur agréable. Elle est cultivée dans les jardins européens vers le xive siècle. Le fraisier musqué est connu pour ses fruits petits d'une saveur musquée unique, que les connaisseurs donnent comme supérieur à la fraise des jardins. Il est cultivé depuis le xvie siècle3. Le premier cultivar connu du genre Fragaria appartient à cette espèce avec Le chapiron nommé en 1576.

Vers la fin du xvie siècle l'explorateur Jacques Cartier rapporte du Canada en France des plants de fraisier de Virginie (Fragaria virginiana Mill. subsp. virginiana). L'espèce intéresse assez par ses fruits parfumés pour être cultivée pour le commerce surtout en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Encore de nos jours, il existe une production industrielle faible mais suivie en Grande-Bretagne. C'est la première fraise à mûrir. Vers 1740, le botaniste Antoine Nicolas Duchesne observe que de beaux fruits sont obtenus lorsqu'un fraisier du Chili est cultivé près d'un fraisier de Virginie. Ce croisement spontané, qui se produit notamment en Bretagne, en Angleterre et aux Pays-Bas, est à l'origine d'un nouvel hybride qui associe la saveur de Fragaria virginiana et la grosseur du fruit de Fragaria chiloensis, et qui possède un parfum d'ananas à l'origine de son nom botanique : Fragaria×ananassa Duch. C'est de cet hybride que provient l’essentiel des variétés de fraises à gros « fruits » que l’on cultive désormais.

C'est en Angleterre que seront en premier créées plusieurs variétés issues de cette hybridation, et qu'en sera développée la culture industrielle. L'Angleterre dominera longtemps le marché européen de la fraise, en concurrence avec Plougastel en France.

En 1740, la ville de Plougastel (près de Brest), déjà productrice de fraisier des bois, devient le premier lieu de production de cette nouvelle espèce dite « fraise de Plougastel ». Cette culture devient la spécialité de la commune, qui produisait près du quart de la production française de fraises au début du xxe siècle. Une variété légèrement plus petite est obtenue dans le Sud de la France à partir de croisements avec des fraisiers nains méditerranéens, moins exigeants en eau, la gariguette, variété de fraise la plus vendue en France et issue de travaux de l'Institut national de la recherche agronomique. Elle a été mise au point par Georgette Risser, ingénieure à l'Inra, en 1976, dans le laboratoire de Montfavet.

N'est-ce pas fascinant, que l'histoire de la fraise, que j'ai pris plaisir à parcourir sur wikipédia et retranscrire ici, pour ne pas faire un bête copié collé, j'ai même enlevé quelques bouts dont on se foutait pour laisser mettons, les fraises de plougastel. Les plus belles tout objectivement parlant. Je me cultive ainsi en même temps que vous, mes chers lecteurs ah la la. Une fois l’œuf correctement refroidit, Anette profita du petit jacuzzi créé autour et posa la patte dessus fièrement. Elle sentit ensuite étrangement dans le fond de sa tête que c'était comme si... comme si tout avait été ramené ? Étrange.

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Pédalons dans la semoule. Encore. Toujours un peu plus pour ce DERNIER oeuf.

À notre tour, parlons donc d’un fruit, un agrume pour être plus précis, tiré au sort par notre cher ami Wikipédia. Le citron. Ce fruit jaune, très odorant et parfumé, issu du citronnier. Doté d’une chair fortement juteuse, on dit que le citron est incroyablement riche en vitamine C, lui octroyant une bonne conservation ET permettant de bien conserver d’autres aliments. Pratique non ? Malheureusement, l’histoire du citron est restée très longtemps inconnue, certains chercheurs présument qu’il est originaire de Chine, d’autres de Méditerranée. Le citronnier était très appréciée au Moyen Age pour son aspect décoratif surtout, ainsi on le trouvait très facilement dans les jardins, mais certains se risquaient à sens servir comme assaisonnements, pour les légumes, ainsi que pour la conservation de la viande (bah ouais le frigo et le congélateur c’était inconnu à l’époque). Les variétés du citron sont multiples, certaines se vendent incroyablement chères, comme le citron-caviar, utilisé dans les restaurants étoilés.

En ce qui concerne l’importation (parce que ça n’arrive pas tout seul dans nos supermarchés), il s’avère que l’Inde est le principal pays importateur de cet agrume. En France chaque années, une personne consommerait 2,2 KG de citron par an, plutôt pas mal ! La production française serait d’ailleurs issue majoritairement des Alpes-maritimes.

Le citron a de multiples usages. Dans la cuisine, le jus peut assaisonner différents plats, comme le poissons ou même les poêlées de légumes. Il remplace également le vinaigre dans les salades, à la base d’une boisson connue (la citronnade), utilisé en pâtisserie pour la fameuse tarte au citron meringuée ou encore en marmelade. De plus pour la santé, le citron a de nombreuses vertus, éliminant la fatigue, aiderait à la digestion ou encore rendrait les dents blanches. Les fonctionnalités sont diverses et variées. Toutefois, n’oubliant pas que le citron est un précieux allié pour le nettoyage combine à un peu de vinaigre blanc.

Conclusion de tout cela, consommons beaucoup de citrons, afin de nous épargner les petits tracas de la vie selon les études scientifiques. Toutefois, le citron n’est pas à l’abri des nuisibles, ennemi de l’acarien de bourgeons et souvent sujet à des malformations qui le rendent alors inutilisable. Dans l’art, le citron a été au coeur de nombreuses natures mortes, de Zurbarán ou même de ce cher Van Gogh. Le citron fascine, de par ses bienfaits que par sa couleur clinquante. Un bon allié à toujours avoir dans son frigo !

Maintenant, que cette aventure est sur le point de conclure, Narcisse se joint à sa mère, profitant de ce petit spa improvisé, grâce à la chaleur que produisait l’oeuf. Qu’ils en profitent un peu avant que celui-ci ne disparaisse. Une profonde sensation de satisfaction régnait dans son petit corps de coq, comme si il venait de terminer la tâche qui leur était incomber. Oh oui, c’était si bien comme sensation. Ne manquait plus que la petite pairesse lunettes de soleil pour conclure cette aventure, les pattes dans l’eau, alors que le duo savourait sa victoire dans cette tâche.

30 ŒUFS ATTEINTS

Le ciel gronde, et soudainement, il éclate, comme un miroir. Vous vous couvrez la tête pour ne pas prendre des morceaux de nuage sur le crâne, tout en regardant la scène. L'univers tout entier se déchire devant vous, provoquant la panique. Une silhouette, gigantesque, apparait, et darde son regard invisible sur vous.

Merci

D'une griffe, la créature ouvre un portail. Vous pouvez désormais vous réveillez, ou bien restez ici encore un peu, profiter du spectacle -car vous le savez, vous ne craigniez plus rien. Qui sait, vous pouvez peut être aussi trouver des objets pour embêter les autres. Ou les aider.

Vous pouvez lancer le dès chasse à l’œuf sans résoudre ses faces, pour trouver des objets et les utiliser sur les autres : cela signifie que vous pouvez offrir une étoile ou une baie à une groupe pour l'aider, ou leur balancer des carapaces pour les enquiquiner. Ou bien ne rien faire.

A vous de voir !