Narcisse - Anette [TERMINE]

La lapine observa l’œuf bleu disparaître, et répondit aux questionnements de son fils.

"Je me demande, ou alors il y a plusieurs voleurs, dont des stupides ?"

Quoi qu'il en était, ils ne pourraient sans doutes jamais réellement en être sûrs.
Elle vit juste une pomme et s'approcha ensuite.

"Encore un peu de bouffe..."

Visés : Soleilo / Asclepia.

Oh oui, pour sûr des stupides il devait y en avoir, ceux qui n’hésitaient pas à voler des oeufs notamment. Ces odieux personnages. N’empêche que à eux ça leur faisait un oeuf en plus dans le panier cette baie.

« — Tant mieux pour nous et tant pis pour eux. »

C’était la guerre après tout.

La lumière atteint son visage comme un bateau mené par un phare sur le rivage. Elle n'eu pas le temps de comprendre grand chose de ce qu'il se passait, que déjà la lueur aveuglante de l’œuf l'atteignait. Pas de temps non plus pour répondre à son enfant, car déjà elle savait devoir se diriger vers celui d'un autre parent. Elle n'aurait pu y poser cependant son regard, tant sa brillance le rendait criard ! Pour ne pas se décoller la rétine, il allait falloir se la jouer fine. Elle n'arrivait pas à se projeter comment, pourrait-elle l'approcher prudemment. Les paupières closes il serait ardu de se diriger, sans compter que son fils ne pourrait la guider, lui-même finirait aveuglé, par ce petit-œuf brillant argenté. Même en restant loin à distance raisonnable, cela serait comme regarder le soleil ce diable. Mais sans la vision, point de fin à leur mission ?

Elle s'engouffra comme Alice, loin au fond du pays des malices.
Elle aurait pu serpenter des jours dans des gouffres sans fonds, qui l'auraient éloigné au fur et à mesure de la raison. Quel orage, quel outrage ! Se faire priver d'un sens ne menait à rien, si ce n'était à un peu de chagrin. Cela lui rappela des temps où elle s'était sentie impuissante, des jours où face à la vie elle n'était pas encore battante. Impuissance, distance, souffrance. Des sentiments auxquels elle avait goûté, très jeune face à une mère incapable de se gérer. Sa seule faute il fallait dire, car au milieu des doux sourire, elle l'avait aperçu dépérir. Toujours avait-elle fait de son mieux, mais en continuant de se tuer peu à peu. Elle se demandait si elle était encore des leurs, ou si elle avait déjà rencontré son heure. Après l'avoir laissé aux bras de son père, elle avait disparue de sa tanière. Anette avait eu beau revenir quelques fois la chercher, jamais elle n'avait eu trace à trouver ; même pas un parfum une fragrance, pour pouvoir évaluer sa distance. Comme si elle n'avait jamais existé, elle s'était évaporée.
Elle n'avait pu qu'espérer en vain, un peu de sable entre les mains.
Son affliction soudaine la surprit, car depuis longtemps elle n'avait plus aussi fortement réagit. Était-ce une plaie, qui avec ses propres enfants se rouvrait ? Pas tout à fait impossible, au vu des récents nuisibles. Alexandrine brillait par sa bonté milles fois, mais sa maladresse aussi quelques fois. Il y avait cet Autre aussi, qui avait touché Anita jolie. Fièvre et maux pour elle et Désastre, ce qui l'avait rendue un peu acariâtre. Mais quand le rétablissement avait été établi, et Anette avait pu retourner à sa normale vie.

Car il n'y avait pas que ces désagréments, elle repensait aux loups qui la quêtaient régulièrement. Holly et ses idées intéressantes, qui étaient littéralement blessantes. Des pièges posés par un petit groupe, une quête aidant leur plus grande troupe. L'aval donné, elle s'était excusée. Pour rejoindre les demandes de Saqqarah, qui s'était joint alors à Tawana. Pepper et elle avaient à l'unisson, exprimé leurs opinions. Il était toujours délicat d'essayer d'expliquer, que parfois l'envie d'aider, pourtant tout bonnement finir par perturber. Mais cela ne comptait plus, car la discussion avait été conclue. Du moins dans ce rêve cela était le cas, même si dans la réalité encore pas ! Son esprit bondit vers la suite, car elle avait pensé à son acolyte. Elle se souvenait des peines qu'elles avaient traversées, qui pourtant les avaient rapprochées. Leur lien maintenant semblait indescriptible, ainsi que totalement indestructible. Leurs esprits étaient liés aussi bien par cette télépathie étrange, que par leurs idées toujours en échange. Elle attachait cette partie d'elle à sa co-alpha, et associait son cœur à Sheina. La bleue était privilégiée d'un lien platonique, et sa compagne violette obtenait tous ses sentiments romantiques. Elle n'aurait pu décrire à quel point l'ailée l'apaisait, et à quel niveau leur famille la comblait. Elle aurait tuer pour entendre les rires de la prêtresse, car ils lui apportaient toujours de l'allégresse.
Elle avait l'impression d'être transie, loin au fond de ce tunnel assombri.
Cette pensée perça à travers la nuit, et de sa peine la sortit.

Une idée, elle venait de germer !
Vade retro lumière de chagrin, la solution se trouvait dans un souterrain. Les lapins étaient bien connus pour leurs terriers, alors voilà qu'elle était à nouveau déterminée. Elle n'aurait plus qu'à tracer son route, en ôtant la terre coûte que coûte. Sans tarder elle se mit à labeur, et gratta avec bonne humeur. Elle quitta très bientôt la surface, et plongea dans le sol pour trouver sa grâce. Elle prit une seconde pour intimer son enfant de l'accompagner, car il aurait lui aussi un rôle à jouer. A l'abri de cet œuf misérable, il serait aussi plus confortable. Parler fut bien plus pratique au fond du trou qu'elle venait d'établir, elle ne tarda donc plus à tout transcrire.

"Narcisse viens, je sais quoi faire mon poussin !" Elle se poussa, et parla.
"Je vais nous avancer, et toi le plafond tu pourras percer. Nous pourrons juger de si nous nous approchons, avec la lumière qui entrera en fonction."

Plus elle serait présente, moins la victoire serait distante.
Avec grande joie, Anette à nouveau creusa. Foraient foraient ses griffes, mettant la terre à vif. Elle retournai et évacuait les gravas, à mesure de ses pas. Elle avait la force et la détermination des rocs, elle était convaincue qu'elle tiendrait le choc. Ils seraient extrêmement vite arrivés, à ce petit bien volé. Dès lors ils pourraient le récupérer, et il serait magiquement ramené. Ce serait alors une nouvelle étape pour leur duo d'accomplie, elle-même osait-elle le penser sans soucis. Il n'y avait eu que ces petites pensées bancales, qui n'avait pas été tout à fait banale. Rien dont elle ne se remettrait pas, il n'y avait là donc en conclusion oui aucun tracas.
Ses pattes pleines de terres, sans répit pédalèrent.

"Allez on ne lâche rien, tu de débrouille très bien."

Des mots d'encouragement, pour son propre sang.

[1064 mots]

L’oeuf suivant fut nettement moins discret que les précédents, brillants de milles feux, attirant l’attention des lapins et poules en chocolats qui veillaient sur les autres. Il allait falloir agir vite afin d’éviter que cela ne se retournent contre eux et qu’ils ne perdent l’avantage dans leur chasse aux oeufs. Le coq remua des ailes en voyant sa mère lapine creuser la terre. Envisageait-elle réellement de… creuser un vulgaire terrier ? Hum, le coq suivit toute fois les recommandations de sa mère, grattant le sol de ses pattes. D’ailleurs, Anette parlait bizarrement, comme si elle essayait de se montrer sage. Pourtant, même en étant sage, Masheina ne parlait pas comme cela, c’était assez déconcertant. M’enfin, Narcisse s’abstint de commentaires.

La sagesse, c’était encore bien abstrait pour lui. Parce qu’il écoutait mais essayait de ne pas se montrer sage. Narcisse parlait peu dans la vraie vie, parce qu’il pesait chacun de ses mots, parce que parler trop c’était une perte de temps. Alors à quoi bon gaspiller cette chose si précieuse qu’était le temps alors qu’on pouvait tout simplement se contenter de conserver le silence pour mieux évaluer son adversaire ? Oui, cela rendait par moment le loup qu’il était dans un autre monde antipathique, prétentieux, hautain avec les autres, parce qu’il ne gaspillait pas sa salive, encore moins son temps. Il n’était pas comme les autres à jouer aux jeux stupides sans aucun intérêt intellectuel, ce qui l’intéressait, depuis toujours c’était la victoire. Gagner. Voilà son ultime objectif. Que cela soit en rabaissant les autres, en les écrasant sous ses coussinets, la victoire n’avait pas de pris. Parce que la victoire ferait de lui un gagnant et gagner lui permettra de ne jamais tomber.

Tout ne se résumait qu’à gagner après tout dans ce bas-monde. Gagner contre le destin que les autres t’imposaient, gagner contre les adversaires qui assaillaient les siens, gagner contre la mort, en la défiant un peu plus à chaque fois. Oui, la vie était un combat et la mort ne représentait que l’échec. Sheina avait pourtant tenté de lui inculquer l’importance de la mort, lui expliquant que si personne ne mourrait, ils seraient trop nombreux, manqueraient de ressources et des guerres éclateraient. Mourir cela faisait parti du processus de la vie et les loups n’avaient que d’autres choix de s’y adapter. Mais Narcisse ne pouvait l’accepter, il refusait la mort, il refusait d’échouer contre cette force sur-lupine.

Le coq creusa plus vigoureusement dans la terre.

Dans son corps de loup, cela serait nettement plus évident, ses griffes auraient rapidement creusées, arrachées les touffes d’herbes, se seraient enfoncées avec plus de facilité dans la terre tendre. Oui, mais ici était un autre monde, un monde où il lui fallait s’adapter sous peine de voir la victoire lui échapper. Une chose qu’il ne pouvait accepter. Mais dans ce monde, Anette était beaucoup plus efficace, c’était dans sa nature de lapin de creuser après tout, les proies étaient habitués à se terrer dans la terre, pour se protéger des prédateurs, proliférer, permettre à leurs petits de grandir. Certains lapins allaient même jusqu’à creuser des galeries géantes qui s’étendaient sous terres sur plusieurs kilomètres. Cela devait être bien pratique pour une partie de cache-cache… Plus compliqué en revanche en cas d’éboulement, tout pouvait s’écrouler et plus on creusait, moins les fondations étaient solides.

Le trou qu’ils venaient de creuser semblait maintenant assez avancé pour qu’ils puissent se glisser dedans. Le coq se faufila, l’odeur humide venant chatouiller ses sens, alors qu’il essayait d’évaluer où pourrait bien se trouver l’oeuf. En prenant bien soin de pouvoir s’éclipser en cas d’éboulement, l’oiseau creusa doucement, cherchant à faire tomber l’oeuf brillant.

Ce n’était qu’un objectif en plus.

Il suffisait de le voir comme un ennemi à abattre.

Hum, les Etelkrus avaient tout compris au moyen dont-il fallait régir la société. Écraser pour dominer. Faire des prisonniers, c’était bien trop tendre comme mode de santé. Mieux valait achever les ennemis plutôt que de s’encombrer d’ennemis dans les geôles. Ces derniers demandaient du temps, une surveillance afin d’éviter une attaque de l’intérieur, des resources aussi. On ne pouvait se permettre de ne pas nourrir un prisonnier ni de lui donner à boire, sous peine d’avoir un corps en décomposition dans ses geôles. Non, faire des prisonniers, bien trop de problèmes, le seul moyen efficace de maintenir la supériorité des Etelkrus, c’était d’exécuter sans pitié les ennemis, réduire en bouilli les adversaires. Et puis après tout, si les vaincus avaient un minimum d’honneur, ne préféraient-ils pas mourir en combattant plutôt qu’en lâche dans un prison ? Pepper avait exécuté Oxomo, la solitaire qui avait commis certaines atrocités au cours d’un combat, une mort bien plus souhaitable à celle de Siam, l’un des anciens prisonniers qui avait choisi le mort plutôt que l’espoir de s’échapper.

Oui, les Etelkrus ne devaient pas se permettre de connaître la pitié, car cela se retournerait contre eux. Il suffisait de voir les Lazulis, eux qui n’avaient que trop accordé leur confiance à tout le monde, devenu simples esclaves de Mido, devant répondre au moindre désir de ce dieu, être victime de chacun de ses caprices. C’était ridicule. Les Lazulis avaient échoué, les Lazulis avaient été faible car n’avaient que trop facilement accordé leur confiance à tout ces solitaires. Certains disaient que c’était en leur sein même qu’ils avaient été trahi, par un prêtre, le fils d’un ancien et d’autres rebelles qui avaient saccagé certains temples. Une telle rébellion n’aurait eu lieu chez les Etelkrus, ni aucune contestation de ce type. Le temps où les Etelkrus venaient se lamenter durant les réunions de rassemblements, jadis où Cassandre et Alys régnaient était révolu.

L’oeuf tomba enfin sur le sol de terre, brillant, éclairant le trou de sa lumière aveuglante. En plissant ses yeux, Narcisse le fit rouler en direction de sa mère, attendant qu’ils le touchent tous les deux, ensemble. Comme pour les autres. Car tout cela n’était qu’un travail d’équipe, un travail conséquent qui ne pouvait se faire seul. Là où d’autres poussaient leurs camarades du haut d’un ravin pour récupérer un oeuf, Narcisse chérissait l’ingéniosité de son duo avec sa mère.

Libérés, délivrés !
Ah non, ceci était une chanson pour un autre temps, autre lieu, autre histoire. Mais malgré tout, quand le désiré et rêvé tomba dans le tunnel et les éblouit à nouveau, Anette ferma les yeux et posa sa patte dessus avec Narcisse. Enfin celui-ci se retrouva récupéré, absorbé on ne savait où. Tant mieux ! Elle avait des larmes qui coulaient d'avoir ainsi été éblouie, alors elle n'était pas mécontente qu'il se retrouve téléporté. Elle soupira d'aise et se délogea du tunnel. Il lui fallut quelques secousses bien vigoureuses pour chasser la terre qu'elle avait accumulée sur elle-même et sur ses pattes. Elle observa d'une douce chaleur son fils.

"Encore une affaire rondement menée. Je suis fière de toi."

Elle était un tout petit peu plus sérieuse dans ces paroles-ci.
Elle aimait beaucoup le charrier il était vrai et exprimer son amour et ses sentiments débordant pour eux de bien des façons, surtout des embarrassantes pour eux. Mais cela ne l'empêchait pas de pouvoir être tout à fait sérieuse et solennelle de temps en temps. Elle pouvait très bien lui redire comme ça tout à fait simplement qu'il était brillant et se développait extrêmement bien à ses yeux. Elle regrettait énormément ses cheveux mais les avoir vu couper avait signifier le début de son mentorat, c'était une joie ! Anette n'aurait pas pu rêver de mieux que de le voir chez Pepper pour prendre en force et en assurance. Il reviendrait prêt à déplacer des montagnes et briser des arbres comme elle à l'âge où elle avait été élue Alpha. Un coup du sort, une facétie de la part d'Alys, trouvait-elle encore maintenant mais... Aucun regret. Sa vie avait tourné ainsi.
Malgré toutes les choses négatives que cela apportait parfois.
Mais elle avait juré qu'elle n'allait pas repartir dans sa petite spirale de tristesse précédente !

Elle agita une oreille et après avoir avalé une goulée d'air reprit son chemin. Elle fit attention à ne pas marcher là où elle avait creusé pour ne pas que tout s’effondre et se faire mal bêtement. En parcourant à nouveau les environs comme une âme déchaînée espionnant tout, elle découvrit très vite une autre coquille, mais bien plus bizarre pour celle-ci. Comme un petit cactus, ou comme un hérisson, ou un porc-épic, ou des ronces, il y avait plein, plein de petites pointes tout autour de lui. Elle pencha la tête de curiosité, inspectant cette trouvaille. Elle ne se souvenait plus bien à force si elle avait déjà croisé un œuf de ce style. Tant pis pour une sorte d'amnésie de saturation, cela lui laissait le plaisir de la découverte. Elle agita nez et queue, et tourna la tête vers son partenaire de crime.

"Il va falloir faire attention avec celui-ci. On peut peut-être envelopper ?"

Dans des herbes, dans des feuilles, peu importait.
S'il approuvait, elle se tenait déjà prête à aller chercher des matériaux à cet effet. Ainsi l'autre joueuse pourrait extrapoler son action ça passait puis-ce que tout était écrit. Ce ne serait point du power gaming. Oui je gratte des mots y'a quoi.

[539 mots]

Vous aviez réussi, encore à choper cet œuf tout scintillant qui rejoignait votre sublime collection étincelante. Oh oui bientôt vous construiriez une superbe vitrine pour exposer tout le fruit de votre travail, ou peut-être vous les vendriez vous au Tom Nook de Punk Wolf qui sait. D’ailleurs pourquoi y’avait pas de Tom Nook sur Punk Wolf ? Et Renard il était où aussi à vendre sa marchandise foireuse là ? Bon pour ce qui était des vendeuses des doigts de fées, ça va les disciples de Moiro remplissaient bien la tâche. ROH PUIS Y’AVAIT PASCAL AUSSI ! Alias Piclou sur Punk Wolf, parce que la dégaine du castor lui allait plutôt bien quand même...

L’œuf suivant serait une autre paire de manches, bien plus costaud, bien plus compliqué à choper. Parce que cet œuf il piquait, comme l’amer goût de la trahison lorsque certains prévoyaient de vous balancer de satanées carapaces alors que eux ils avaient chopé tous les œufs. Bande de saloperies. Vous en êtes vraiment de belles sachez le (j’écris ce que je veux personne ne lit de toute façon). M’enfin de toute façon vous alliez bien nous trouver le moyen de nous envoyer une putain de carapace voir mieux encore, nous piquer directement un œuf. Ed. Tira. Littie. Khamunrah. J’vous vois, je vous connais,  je sais que vous allez la faire votre connerie.

M’enfin revenons aux choses sérieuses, aux choses véritablement intéressante sans aucune tricherie. Il fallait donc user de ruse pour attraper cet œuf. La mission consistait donc à confectionner un emballage d’herbes tressées. Narcisse s’affaire donc, s’appliquant sur son travail qui nécessitait précision, au moins un avantage d’être sous une forme de coq, celui de pouvoir facilement manipuler les objets divers nécessaires à la confection de la protection de l’œuf. Enfin surtout à leur protection à eux parce que les épines de cactus non merci. Surtout que cela ne devait pas être simple à retirer, au moins comme ça MaAnette et son fils ressembleraient un peu plus à Piclou. Ce n’était pas une pomme de pin qu’ils se mettraient dans le fion, mais un joli petit œuf cactus, tout vert et tout piquant. Hum. Pas sûr que grand oncle Casto apprécie aussi cette version, après tout c’était lui qui se l’était mise la pomme de pin dans le trouffignon, Piclou trouverait sûrement ça marrant et Alex encore plus. Alex et ses questions aussi, non mais franchement y’avait bien qu’elle pour s’intéresser autant à un détail aussi gênant.

« — Avec ça on va pouvoir l’attraper en limitant les risques de piqûres. Ce n’est pas parfait et pas aussi bien que ton tressage qui m’a permit de descendre jusqu’à l’œuf mais ça fera l’affaire. »

S’appliquant comme lors des entraînements avec sa mentor préférée - bonjour le lèche-pompe ce gosse quand même là vache -, Narcisse enroula la protection d’herbes autour de l’œuf, avant de le faire rouler. Ce qui n’était pas aisé parce que par endroit quelques piquants étaient parvenus à se faufiler. M’enfin tout cela ne serait que de petites piqûres de moustiques.

« — Voilà il nous suffit juste de le toucher maintenant. »

Encore tous les deux.

Parce qu’ils le valaient bien.

Garnier.

Et hop, encore un d'attrapé ! Anette dévoila encore un sourire à son rejeton, pas le premier d'une longue liste et certainement pas le dernier. C'était qu'elle souriait souvent à ses enfants. Un fait marrant du sourire était qu'il pouvait être considéré comme inné, puisqu'il apparaissait chez les enfants sourds et aveugles de naissance. Comme s'il avait été génétiquement codé en nous. Sourire était un mot très drôle d'ailleurs en lui-même. Cette expression du visage témoignant en général de la sympathie et de la joie, renforcée dès la jeunesse comme servant transmettre ces états. Mais le mot en lui-même était drôle, aussi ! Issu du verbe latin sub-ridere qui signifiait "prendre une expression rieuse ou ironique", mais le sens lui était plus proche du mot latin risus qui appartenait au vocabulaire du rire, eh oui ! Quelle belle langue que la nôtre. Cependant, il existait des exceptions à cette règle, car chez les singes, un sourire était généralement un signe de peur. Également un comportement instinctif de soumission qui consistait à montrer ses dents supérieures afin d'affirmer son intention de ne pas mordre. La nature était fascinante, bien qu'Anette n'eu guère l'occasion de rencontrer des singes.

Quand elle se retourna et aperçut encore un autre œuf cependant, elle n'eu vraiment, vraiment plus eu de raisons d'afficher un rictus sur son visage. Oh ça non ! Car il y avait dans le ciel, volant les ailes étendues comme la statue au brésil qui faisait une pose en T permanente... un prédateur. Grand, gigantesque même, avec un bec acéré et un regard rivé sur eux... Anette retint un petit hurlement. L'aigle, pauvre nom vénaculaire qui rassemblait en réalité plusieurs espèces de grands rapaces planeurs diurnes de la famille des Accipitridés, allait fondre droit sur eux. Si elle avait du donner un nom pour sa vie, vu la barbichette au bec, elle aurait dit gypaète mais elle ne s'attarda pas pour le confirmer. Elle attrapa juste l'oeuf, son fils sur elle et galopa.

Elle courut tant qu'elle perdit haleine, sans ses souvenirs gênants bien laissés au profit d'aller retrouver un endroit sûr. Tous les chemins mèneraient bien vers un endroit où ils pourraient s'abriter de cette chose non ? Elle eu un frisson et accéléra quand elle entendit les serres se planter dans la terre derrière elle.

"Merde merde merde merde merde- Con de mime, sur la tête de mon père il est encore plus laid et déterminé que le capitaine Raeder celui-là-"

Et elle se remit à galoper plus vite. Avec chance, elle retrouva leur souterrain bien aimé, et envoya valdinguer son fils en premier dedans, puis l'oeuf. Elle se permit de faire un petit tour pour désorienter le rapace teinté de rouge, ocre primaire qui rappelait lugubrement le sang de ses victimes et elle revint à vive allure.
Et elle plongea dans le tunner à son tour.

Elle reprit son souffle en observant Narcisse.

"Et bien ! Pas mieux que les oeufs puants-"

[511 mots]

Un oeuf.

Un sourire à chaque prise.

Le voilà le véritable travail d’équipe, celui qui était décrit dans les livres d’aventures ou d’action. Anette était Harry Potter et Narcy sa Hermione Granger, tous deux se complétaient en fonction de leurs capacités mutuelles, c’était tout.

Mais voilà un nouveau danger, alors que votre attention se porte sur un nouvel oeuf. Un danger tout autre car cette fois, c’est un prédateur qui fait office d’obstacle. Un aigle pour être plus précis. Or, les aigles étaient redoutables, de par leurs serres imposantes et leur bec acéré. Un coq de la taille de Narcy et un lapin faisaient des proies bien alléchantes pour un tel chasseur. Voilà qu’à peine le jeune coq eut le temps d’élaborer une tactique pour échapper à leur assaillant, que sa mère avait saisi l’oeuf et l’avait balancé sur son dos, faisant de lui un cavalier oiseau sur un lapin. Quelle histoire encore. C’était pas évident de chevaucher un lapin en plus de cela, difficile de s’agripper aux touffes de poils.

Voilà qu’en plus de tout cela, Anette jura, comme Piclou. Si ce n’était pas amusant cela. Cela aurait certainement plut à Alex et Anita qui raffolaient de ce genre de petites informations. L’odeur de terre vint de nouveau se faire sentir, alors qu’ils étaient de nouveau dans le souterrain creusé un peu plus tôt pour récupérer l’oeuf scintillant. Au moins ce travail n’aura pas servi à rien… C’était peut-être ce qu’il y avait de plus réconfortant dans l’histoire, tout travail ne serait perdu une fois la besogne effectuée.

« — M’man tu sais je peux courir, je ne suis pas un p’tit poussin. La prochaine fais moi part de tes intentions, que nous puissions tous deux nous coordonner. »

Il n’empêche que quelque part, le coq était flatté d’une telle attention de la part de sa génitrice, de voir jusqu’où elle était prêtre pour le protéger. Les yeux mauves de l’oiseau dévisagèrent la coquille marron de l’oeuf, un aigle gardien rien que pour cette chose… Ce monde était si différent de la conception habituelle du coq. Là où les Etelkrus devaient se battre contre les mesquins solitaires et les pirates sans honneurs, voilà qu’ici un oeuf était garée par un prédateur aussi sauvage qu’un aigle. Pourtant, les chances pour que cette oeuf soit le sien étaient minimes, rarissime. Les joues légèrement rosées, Narcisse regarda ailleurs, ses pattes grattant nerveusement le sol.

« — Merci de m’avoir sauvé. »

Mais la prochaine fois, ce serait à lui d’en faire de même, parce qu’il n’était pas son fils pour rien après tout et que dans une famille, on s’entraidait coûte que coûte.

Bon il n’empêche que courir sous forme de lapin ou de coq, ce serait pas tous les jours, clairement. Rien n’égalait leur prestigieuse apparence de loup, forte et nettement plus imposante que ces proies. Avec leur apparence normale, les oeufs tomberaient sans aucun doute à la pelle (mais rêves pas trop Narcy vu ma poisse aux dés t’aurais que des suspicions, la vie est si bien faite en ce qui te concerne).

Anette écouta son fils, et posa la patte sur l'oeuf marron pour l'emporter au loin dans leur monde respectif. Elle agita une oreille et souffla, un peu abattue mais aussi... tendrement. Car il avait raison après-tout, elle ne pourrait pas éternellement le considérer comme un tout petit ayant absolument besoin d'être tenu par la patte... aile... patte... bref. Il faudrait bien qu'elle apprenne à réorganiser ses habitudes, son agenda et son mental au fait qu'il serait grand. Alors elle acquiesça, joignant les paroles à son geste.

"Oui mon chouchou, tu as raison c'est vrai. Il faut que je prenne ton avis en compte. Je fais faire de mon mieux, promis ! Laisses-moi en échange de temps en temps t'appeler quand même mon poussin quand personne n'est là pour entendre ?" Elle releva les sourcils. "Comme ça je ne ternie pas ta réputation, et ta crédibilité hmn hmn ? ~"

Espiègleries à part, elle se sentait bien là dans ce terrier, il y faisait bon...
Même un peu trop bon ? Voir carrément chaud en fait, elle se rendit compte assez rapidement que la chaleur était quelque peu insupportable, elle retirait ce qu'elle venait de penser. C'était une cocotte minute ici ! Elle releva son derrière pour voir qu'il y avait un œuf tout rouge comme s'il... chauffait. Était-ce réellement lui ? Elle se retourna d'un petit bond et suspicieuse, survola la coquille de la patte. Avant de la retirer, car oui, c'était chaud.

"Un œuf qui chauffe... mnh. On ne va pas pouvoir le toucher comme ça celui-là."

Ainsi faisait-elle parvenir ses observations à Narcisse. Elle lui laissa de la place en se décalant, avec la grâce qui lui était propre c'était à dire presque aucune. Elle grimaça, ses yeux possédant déjà une poche dessous se plissant et agrandissant cette dernière.

"Ça va mettre le feu aux plantes si on l'enroule dedans. Il faudrait le rafraîchir, mais comment ? Tu as une idée chou ?"

C'était une façon pour lui de tester son intelligence. Il aurait sans doutes bien une idée pour ralentir cette chaleur, énergie thermique produit de l'agitation désordonnée de ses molécules et de ses atomes. Une autre chose à apprendre était que les termes chaleur et température étaient parfois confondus. À tort, on considèrait qu'il faisait chaud lorsque la température était élevée, mais il s'agissait, en réalité, de deux concepts distincts. Toutefois, les deux se retrouvaient reliés à l'énergie thermique. En effet, l'énergie thermique dépendait entre autre de la température qu'il faisait ! Et la chaleur représentait un transfert d'énergie thermique entre deux milieux. Cet oeuf était donc bel et bien chaud : l'énergie thermique avait tendance à se diffuser uniformément dans l'espace. Ce mécanisme naturel d'équilibre était l'un des mécanismes énoncés dans le principe zéro de la thermodynamique.

Anette patienta sagement qu'il émette une hypothèse et qu'ils puissent ainsi la lancer ; elle lui offrait cette occasion de pouvoir donner l'avis qu'elle lui avait un peu dérobé plus tôt. Elle essayait, elle faisait de son mieux ! Elle voulait qu'il soit heureux et épanouis.

[533 mots]

Voilà que de nouveau tu redeviens « son chouchou » encore un petit surnom si viril que tu avais hâte d’exposer devant tes copains. En plus Anette acceptait de lui laisser plus de liberté en échange qu’il la laisse l’appeler son p’tit poussin. Oui bah oui. Narcisse sa gratta les plumes, un sourire - ils étaient si rares fichtre - venant étirer les coins de son bec.

« — M’man ça suffit, je ne serais pas un poussin toute ma vie enfin ! »

Du moins si il sortait un jour de ce monde étrange... ce qui n’était clairement pas gagné pour le moment... Un moment de silence nullement gênant vint s’installer alors que la température montait dans le terrier. Mais montait vraiment. Ça devenait chaud comme la braise par ici. Un œuf. Un œuf vraiment tout chaud.

La situation était si drôle quand même. Un œuf si chaud mais pas assez pour devenir un œuf dur, qu’il leur fallait à tout pris refroidir. Franchement les blagues étaient plus drôles dans le monde normal. Regardes en voilà une drôle.

Qu’est-ce qui court et qui se jette ?

Attends quoi... Roh voyons elle est simple quand même, Alex aurait sûrement trouvé cela drôle. T’aurais donna ta langue au chat Narcisse ? Bah figures toi que c’est, une courgette. Bah ouais, elle court, puis elle se jette. Ahah. Si drôle. Une blagounette du niveau de Kiro ça, m’enfin on pouvait se le permettre puisque de toute façon personne ne lit et qu’il faut bien remplir les cinq cents mots. Encore. Cet abonnement tordu aux cinq cents quand même.

L’œuf était chaud, comme une après-midi aux Caraïbes. Mine de rien, Narcisse ne pouvait s’empêcher de se questionner sur ce qu’aurait donné une vie de piraterie. Pas une vie de Raeders non, eux zéro, mais de vrais pirates pillants sans cœur et sans âme. Comme cela devait être exaltant, d’avoir tant de liberté, de pouvoir...

M’enfin là n’était pas là question Narcisse, parce que Anette attendait que tu trouves une solution au problème si présent, une belle petite équation dont le résultat était un œuf tout chaud. Comment combattre la chaleur ? Hum... la température sous la terre était plutôt fraîche, mais visiblement pas assez avec l’œuf qui réchauffait tout ça. Peut-être qu’en...

« — Je vais remuer ses ailes suffisamment fort pour le refroidir. »

L’avantage d’être un coq au moins. Narcisse sautilla dans un premier temps autour de l’oeufs posant ses pattes rapidement dessus afin de le faire rouler vers la sortie là où il aurait une meilleure marge de manœuvre. De là le coq battit des ailes avant d’envoyer le maximum d’air frais en direction de leur object de convoitise.

Cela semblait fonctionner car déjà l’œuf ne fumait plus et sa surface semblait nettement moins chaude. Par mesure de précautions, Narcisse poursuivit toutefois son action, profitant du vent qui gonflait des plumes pour exécuter au mieux son action.

Un petit pas pour les œufs et un grand pour les coqs et les lapins !

Hihi, parfait ! Et l'oeuf fut d'une chaleur tolérable pour pouvoir être touché à la fin. Elle posa sa patte dessus en même temps qu'une plume et zou. Elle opina, fièrement.

"On ne nous arrête plus."

Elle était un peu goguenarde.

Un œuf en forme de poisson.

Un satané œuf en forme de poisson... NON MAIS QUI GOUVERNAIT SUR CETTE ÎLE ? Qui dirigeait ? Qui osait produire des œufs pareils ? C’était tout simplement scandaleux. La gestion d’un tel monde devait demander bien du travail...

De même que la gestion de l’Ancienne France. Parlons maintenant de la 1e mission de notre bon roi qui est de faire régner la justice. Bah oui car si le roi est législateur, c’est parce qu’il est un justicier. La loi est pour lui un moyen de faire régner la justice. Ce qui explique que les officiers du roi, sont ses représentants aux 4 coins du royaumes, initialement les prévôts, les baillis, les sénéchaux… Dans l’exercice de ces différentes fonctions, ils agissent d’abord comme juge, ce qui exprime 2 conséquences. La première, jusqu’aux années 1660, règne de Louis XIV, le chef de l’administration royale c’est le chancelier qui est le chef de la justice. Dans l’ancienne France, au-delà des années 1660, jugés et administrés sont une seule et même chose. Dans l’ancienne France avant l’éclosion de philosophie libérale, la notion de séparation des pouvoirs est hors du champ de vision des régents, car il n’y a pas d’exécutif ou législatif, mais qu’un seul pouvoir. Cet idéal de justice implique que le roi de France soit soumis au droit qui fonde sa légitimité. Les rois ont des lois selon lesquels ils doivent gouverner affirmait l’archevêque Himcmar.

Whouah tellement intéressant l’histoire des institutions françaises, franchement, tout ceci n’est qu’un échantillon et le meilleur reste à venir. Puis bon après le roi, parlons donc un peu du seigneur. Ah ce bon vieux seigneur ! Le seigneur doit administrer sa seigneurie, d’où l’intérêt de développer les ressources de ce territoire. Cette administration les conduit à prélever des taxes, notamment la taille d’ost ( pour la protection de la population contre les méchants envahisseurs comme les raeders). Il peut exiger des habitants de la seigneurie l’accomplissement de travaux généraux (un bon exemple avec le tournoi des Etel où la construction de tours). Le seigneur peut imposer aux habitants des exercices militaires. Les seigneurs peuvent aussi exercer à l’égard des biens meubles, un droit de prise, de réquisition usant ainsi d’un jus mencunaticum. Ils peuvent exproprier un particulier d’une maison ou parcelle de terre pour assurer la défense collective ou élargir un chemin.

Ce brave passage d’histoire pour combler terminé nous allons reprendre le court de notre histoire avec ce magnifique œuf à tête de poisson tombé au fond de l’eau. Bien bien bien... Comment diable le sortir de là ? Ils pourraient plonger au risque de se mouiller mais auraient-ils suffisamment d’oxygène pour atteindre l’œuf et remonter dans problème avec leurs petits corps ? C’était à risque. Hum au moins Narcisse pouvait-il s’assurer d’une sécurité, se dirigeant vers des plantes hautes en les tressant entre elles afin de former une sorte de corde.

« — Je vais attacher ça à ta patte comme ça lorsque tu auras atteint l’oeuf, je pourrais te remonter. »

On n’était JAMAIS trop prudent avec les œufs, un accident est si vite arrivé.

Un oeuf... Dans l'eau.
Très bien, il allait être l'heure de faire un peu de brasse.

Saviez-vous que la brasse est un style de nage, pratiquée depuis le début du xixe siècle en Europe ? Moi non, je l'apprends. Elle fut aussi pratiquée en nage libre dès les premiers Jeux olympiques de l'ère moderne à Athènes en 1896 puis fut ensuite l'objet d'une catégorie à part entière. Wow ! Fantastique. Mais qu'en est-il des spécifications de cette nage fantastique ? La brasse présente la particularité d'être une nage aisément accessible au débutant, mais dont la bonne exécution reste complexe, y compris pour les nageurs de haut niveau. Les mouvements de la brasse, leur coordination et leur vitesse d'exécution sont dès lors très variables suivant le nageur et son expérience. Ces variations se répercutent d'une part sur l'efficacité de la force propulsive, assurée essentiellement par les membres inférieurs, et sur l'ampleur des résistances à l'avancement d'autre part. On aurait pas cru, accessible à tous mais complexe à maîtriser parfaitement.

On disait ça des bons jeux vidéos à mettre en compétition aussi, notre seigneur bien aimé Zérator l'avait dit lui-même. De son vrai nom Adrien Nougaret, qui est animateur, streameur et vidéaste français spécialisé dans le jeu vidéo-ludique à qualité variable. Eh oui, car jouant depuis des jeux indés comme Trackmania, aux AAA comme WoW, en passant par des superbes pépites comme des jeux de simulations de classe "bouse infinie/20" je vous le dis. Surnommé parfois le "parain du stream français", ZeratoR est aussi un entrepreneur, ayant fondé son propre studio de jeu vidéo, Unexpected, ayant sorti des jeux comme dWARf et looK INside. Organisateur d'événements caritatifs comme le Zevent, ou d'autres petits tournois comme la Trackmania cup (qui a été REPOUSSÉE d'ailleurs avec ce confinement tout pourri) ou la ZLAN (qui a subit le MÊME sort TOUT NAZE non je raj pas j'évacue mon stress taisez-vous et asseyez-vous.) il attire beaucoup les foules et les dons. Il est notre dieu et nous couvrira de bonheur, oui, je vous le dit.

Après cette parenthèse, il fallait bien revenir à nos moutons. Pas qu'il y ai eu de ruminants à proprement parler, il n'y avait pas besoin d'expliquer l'utilisation figurative de l'expression. Anette se dandina quand il partit chercher des herbes. A son tour il tressa et confectionna finalement ce qui ressemblait à une ligne de survie. La remonter. Elle opina.

"Ha ! Bonne idée."

Puis elle l'entoura à sa taille, et s'approcha de l'eau. Elle se concentra un peu. Pour nager elle pourrait utiliser ses grandes pattes arrière comme propulseurs, et se débrouillerait pour le reste. Car non, son corps de lapin n'était pas adapté à effectué la magnifique brasse décrite plus haut. Elle prit une grande respiration, bloqua son larynx et hop, un bond dans l'eau. Elle tenta péniblement de rouvrir les paupières et aperçu le petit poisson coquille au fond. Elle poussa sur ses pattes et l'atteint en quelques mouvement. Bien sécurisé, elle tira un peu sur la corde pour faire signe et se laissa remonté.

Elle posa l’œuf sur la berge et posa la patte dessus, pour qu'il disparaisse à son tour.

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Narcisse tira sur la corde pour aider sa mère à remonter avec l’œuf. Bien une nouvelle prise fortement intéressante !

Mais maintenant Anette avait trouvé quelque chose d’autre, une nouvelle baie qui permettrait de récupérer un œuf dans une autre équipe.

Narcisse dégusta une pomme à peine trouvée et disparut une seconde, pour revenir avec... un oeuf ?! Anette pencha la tête, surprise, mais posa hâtivement la patte dessus avec lui pour le renvoyer.

"Eh bien...."

C'était étrange, mais cocasse.