L'aviatrice | Feat. Te Hari

Mommy ne s'occupait pas d'elle encore aujourd'hui. Sûrement parce qu'elle travaillait.. ? Hari le pensait, mais dans son petit cœur encore fragile elle avait une douleur, qu'elle ne saurait vous expliquer pour le moment, mais elle avait l'impression que sa mère l'évitait, la fuyait même littéralement. Pourquoi ? Était-elle fâchée à cause des tonnes de souris qu'elle avait emmené dans leur tanière ? Si c'est le cas elle ne le ferait plus ( jusqu'à ce qu'elle retrouve une bestiole mignonne pour la ramener en secret ), elle n'aimait pas subir l'absence de Mommy. Non elle ne devait pas penser à sa, elle était trop petite pour réellement s'en préoccuper encore une fois !

Aujourd'hui il faisait beau, elle poursuivait un énième papillon qui n'avait rien demandé. Puis ensuite avec un écureuil qu'elle perdit de vue, la narguant dans l'arbre. Si elle savait voler.. ! Pourquoi pas essayer tiens ? La petite essaie donc encore de voler. Elle cours aussi vite qu'elle le peu de ses petites pattes encore dodus, prends de l'élan et saute telle la lionne en chasse. Elle ouvre ses ailes, mais le poids la déséquilibre et elle tombe net sur le sol. Outch sa fait mal ! Mais elle recommence ! Car elle n'abandonnera jamais. Elle répète la même marche à suivre, mais tombe toujours aussi misérablement sur le sol herbeux, la prochaine sera la bonne ! Elle retente de nouveau, et sent bien vite quelque chose sous son ventre qui l'élève dans les cieux.

Elle rie de bonheur. Elle entends la voix de Meshret, et comprends quand même à cette instant qu'elle ne volait pas d'elle même, mais elle s'en fichait, c'était drôle ! Elle étant ses quatre pattes laissant le vent tiède du printemps fouetter son petit visage, avant qu'elle ne retombe sur le ventre de la louve beige. Oh s'était doux ! Voilà qu'elle s'installe en jolie petite boule, ses deux ailes tombant de chaque côté du bidon de la louve. Elle rie aux éclats Hari, elle est contente que quelqu'un joue avec elle encore une fois ! Elle voit les prunelles dorée se poser sur elle, lui demandé si elle volera un jour.

« _O..Oui ! J ..Je..v..veux..v..voler ! C..co..comme..l..les..o..oi..oiseaux !! » Dit-elle gaiement dans un immense sourire, dévoilant ses petits crocs.

Oui elle ferait tout pour voler, inconsciemment elle s'en faisait la promesse ! Elle ronronne doucement , faisant sa queue onduler doucement sur le ventre tout rond et doux

« _T..tu...v..veux..j..jouer..a..avec..m..moi ? » Demanda t-elle, penchant sa tête sur le côté. Elle ne manquait rien pour attendre !

La louve beige lui tapote la tête en lui affirmant qu'elle avait de l'ambition qu'elle visait haut. Bien sûr elle ne comprenait pas tout ces mots compliqué qui avaient parfois des doubles sens caché. Elle se contente de glousser gaiement, comme l'enfant qu'elle était, sa queue ondulant sur le ventre de la louve, qui n'avait pas de nom. C'est vrai sa ? Comment elle s'appelle ?  La tête de la loupiote penche tantôt à droite, tantôt à gauche, certainement cherchait-elle dans sa mémoire le prénom de celle-ci ? De toute manière même si elle l'avait déjà entendue, elle ne s'en rappel pas ! Posant sa tête sur le ventre plat de la louve, elle se sentait bien dessus, la beige était molle comme un gâteau !

La jolie louve, voulait bien jouer avec elle, mais pour sa il fallait qu'elle descende de son ventre ! Elle n'aura pas besoin de faire quoi que se soit, que la voici sur le sol, ayant glisser sur le ventre moelleux. Elle glousse et se relève doucement. À quoi voulait-elle jouer ? C'était une question bien facile pour la féline !

« _O...on...a..at...attrape...d..des..s..so..souris?J..je...s..sais...o..où..y'..y'en...a ..p..pl...pleins ! »

Là où elle vivait avec Mommy, derrière il y avait un espèce de champs, enfin si on pouvait l'appeler comme sa ! Mais là-bas il y avait pleins de rongeur, un jour elle en a amené chez elle. Mommy les as toutes mise dehors.

« _V...vi...vient...M...maa..madeleine !! »

Dit-elle en se mettant en marche rapidement, secouant son petit corps dodue. Elle saute, vole, trottine en même temps, elle avait déjà dépassé Meshret, elle riait doucement, celui-ci porté au gré du vent. Voici un nouveau nom pour toi Meshret.