Baleine échoué [Ft Skalvaden]

Ariitaimai était comme à son humble habitude assis sur le sable chauffé par le Dieu Soleil. Lui n'était pas comme les autres louveteaux à s'agiter pour tout et pour rien, au moindre son, à la moindre odeur où le moindre animal qu'il n'avait encore jamais vu. Oui rester en sa compagnie était ennuyante pour les autres, mais était havre de paix pour lui. Droit comme un piquet, il écoute l'Océan qui lui parlait.

Oui elle lui racontait ce qu'elle avait vécu en ces millénaires d'existence. Elle lui avait aussi parlée d'un Navire qui avait échoué pas très loin d'ici, ah vraiment ? A l'entente de la nouvelle le petit se leva doucement, secouant son pelage et trottait dans la direction indiqué, sans jamais cesser de porter oreilles attentives à la Mer qui lui contait. Après seulement de bonnes minutes, il voyait la silhouette de la carcasse naval qui se profilait au loin. Au fond il avait hâte même si il ne montrait rien en surface. Il calcule encore son coup, comment arrivé là-dedans sans se blesser où se retrouver piéger comme un con. Solution trouvé, il saute les rochers un à un qui servait de pond évitant donc de se mouiller les pattes et que le sable s'y colle ensuite une fois pied à terre.

Le voilà en face. Il était grand et lui si minuscule encore, mais lui n'avait guère à se reprocher. Car lui était bien fonctionnel alors que l'épave elle, servait de tombeau à quiconque voulant y mourir. Il s'approche encore de pas sûr vers son objectif, il entre dans le trou béant crée par une roche ou rongé par les termites avec le temps. Il entends un bruit étrange, qui ressemblait à un ronflement, semblable à celui de Makuro quand elle dormait profondément, ou Eros au choix. Il ne suivait pas spécialement le bruit, voulant visiter cet habitacle chargé d'histoire. La Mer lui avait dit et il la croyait sur parole. Pourtant un individu bloquait le passage, il reconnaît le pelage et les ailes qui ornent son dos.

« _ Debout. »

Dit-il purement et simplement. Si ce gros tas ne se lève pas, il devrait trouver un moyens de le réveillé ou bien passer par dessus lui.

Code by Wiise sur Never-Utopia

À sa voix le loup bouge. Il se réveille à peine, pour retomber sur le sol comme un gros tas..Une baleine en quelque sorte ! L'enfant violacé c'était simplement mis sur le côté pour évité de se retrouver écrasé par cette baleine, qui empestait l'alcool, son pelage souillé par le sable, collé avec l'eau de mer. Je vous fait pas imaginer l'odeur ! Ariitaimai aurait pût lui dire quelque chose de méchant. De bien piquant, mais voyez vous, il trouvait cela idiot d'attaquer pour rien. Si Skalvaden voulait se retrouver dans un coma idyllique et bien qu'il fasse ! En tout cas, le Prince n'en tirera rien.

Il secoue doucement la tête avant de lâcher un soupire. Il s'engouffre encore un peu plus dans le navire mort, quand la voix lourde et stone du mâle lui tombe entre les oreilles.

« _ Je sais. »

Je sais tout sa. La Mer me la dit idiot. Pensa t-il seulement. Non il ne valait pas de réponse, personne ne valait de réponse en présence du Prince, un simple mot ou phrase suffisait amplement. Il s'avance encore, le loup se lève et le suis. C'est une blague ? Les yeux vairons sans prunelle le regarde avec une indifférence déconcertante, pourquoi fallait-il que sa tombe sur lui au juste ? Il était peut-être son oncle, mais il n'avait aucune considération pour ce dernier, en même temps comment le pourrait-il ? Il ne le connaissait pas si bien que sa Skalvaden.

Il hausse les épaules quand il sent la truffe de celui-ci proche de son pelage. Ha horreur ! Le violet s'éloigne de trois pas faisant gaffe à ne pas se prendre une écharde ou autre connerie entre les coussinets. Il sentait le propre et heureusement ! Lui en revanche avait bien du mal. Son regard se pose sur un bouteille qui se trouvait là avec un étrange liquide rouge..Il ne sentait pas l'odeur ferreuse, odeur déjà sentie quand il c'était coupé accidentellement avec des débris de verre enfouit dans le sable ! L'odeur ne l'attirais pas plus que sa, au contraire sa le repoussait.

« _ Toujours mieux que d'avoir le poils collant qui empeste l'alcool. »

Simple affirmation. Et dire que la Mer devait parfois laver ce genre d'individu sans réellement le vouloir.. La pauvre.

Code by Wiise sur Never-Utopia

Le louveteau continue son investigation, toujours suivit de la Baleine. Le bois pourris à certains endroit craque subitement sous son poids, qui n'était pas si lourd, une patte boudinée ce lève, restant en suspens avant de retrouver le parquet. Il penche son museau près de celui-ci, humant l'odeur du bois humide, maritime. Il s'assoit doucement reniflant toujours l'odeur, il s'imaginait les aventures qu'avait pût vivre cet épave morte de son vivant, au temps où il possédait un équipage. Lui aussi aimerait avoir son propre bateau et voyager sur l'Océan du monde ! La voix fatigué et pourtant clair du loup gris/bleu lui parvint aux oreilles. Aller pêcher en eau de mer, le pelage n'était plus si luisant et brillant que cela. Devait-il comprendre qu'il y avait aussi de l'eau normal ? Il se redresse, pivotant légèrement pour plonger son regard sans prunelle dans ceux, bleuâtre du loup ailé.

En même temps, comment Ariitaimai pouvait savoir que l'eau de mer était collante à cause du sel ? L'Océan ne lui avait pas dit, parce qu'il n'avait pas poser la question.

« _ La saleté ne me fait pas peur.» Dit-il simplement. Alors ce qu'il disait n'était pas valable. Le Prince ce fichait d'avoir le poil luisant et brillant, de toute manière il n'aimait pas sa, tout était bon pour que,la saleté s'accroche parfaitement ! Il se retourne donc, et poursuis son chemin dans un petit bon, du fessier hors du sol. Il entre dans une pièce, il ignore ce qu'il aurait pût y avoir ici, mais il y avait un tableau qui était, à peu près droit sur le mur.

Le loup gris parle encore, et cette fois-ci d'odeur. Les Readers avaient la leur, comme les continentaux, mais ce n'était pas à Ariitaimai, à qui, il fallait dire ce genre de chose. Il était encore un enfant, et ne comprenait pas ce qu'était vraiment l'Odeur d'une meute, pour lui l'alcool était beaucoup trop forte pour ses narines encore délicate, le répugnant au possible. Il s'engouffre dans une nouvelle pièce, qui devait être le bureau du vice capitaine

« _ Je préfère sentir le sable.» Dit-il, dans un petit bâillement. La queue en désordre se balance au même rythme que sa démarche enfantine, trottant doucement

« _ Sa t'arrive souvent de dormir ici ?»

Code by Wiise sur Never-Utopia