Nouvel entrainement -Tawana-

Harmakhis avait peut mangé ce jour-là, le stress lui étreignait l'estomac, les bouchés ayant du mal à passer. Le bleu ne pensais jamais à prendre de quoi se calmer, il n'y arrivait pas, surtout en situation où il se sentait stressé. C'était comme si son cerveau ne lui disait plus comment réagir, le laissant dans ses diverses pensées oppressante et agaçante qui enflait son volcan.

Heureusement que c'était une petite proie. Il la refila à Tawana, encore une fois avant de se lever et de partir. Après tout, ils recommencaient le mentorat aujourd'hui et le benjamin n'était pas certains si il voulait continuer sur cette voie. La rencontre d'il y a trois ou quatre mois lui roulait souvent dans la tête, l'empêchant de fonctionner correctement, le ralentissant. C'est aussi à ce moment que le bleu avait commencer àmoins manger. Il n'en avat pas tant besoin de toute façon vu qu'il vivait au ralentis. Au moins, Harmakhis s'était calmé surl'auto-mutilation, du moins, devant les autres. Ça lui arrivait encore, mais l'apprenti s'en occupait rapidement pour éviter que sa mère le lui mentionne. Après tout, l'hybride ne savait pas trop comment lui en parler. Celui-ci ne savait aps du tout comment aborder les sujets qui le stressait alors il se taisait et continuait, adoptant des habitudes néfastes pour sa santé.

Une fois arrivé à la Moère, l'Etelkrus s'arrêta, ses yeux se posant sur son environnement, son corps se figeant. Celui-ci se souvenait encore de ce qui s'était passé, même si ce n'était pas de sa faute et qu'il avait réussit à s'exprimer -maladroitement il faut le dire- à son frère. Lentement, le disciple de Dairo se tourna vers Tawana, la regardant une fraction de seconde avant de regarder le sol, mal à l'aise.

La voila dans toute sa douceur, sa gentille, celle auquel le bleu était habitué. Pourtant, comparé à son habitude, rien ne bouge, pas même un mouvement d'oreille. Ses yeux sont obstinément fixé sur le sol. Malgré qu'il ne semble pas écouter, c'est le contraire. Les mots lui parviennent parfaitement. Le fils de Raeper se tend en entendant ses questions, sa queue venant nerveusement se coller contre son corps, cachant une ultime blessure sur une patte arrière. Sa nervosité ressort alors que ce volcan qui danse en lui enfle un eu plus chaque seconde. Ses oreilles captèrent ses mouvements, la louve s'approchait doucement. C'était l'heure de lui répondre, mais quoi lui dire?

-Non, tu ne me dérange pas. Je... Je crois que je serai jamais un bon panseur, que je serai jamais bon. Je n'arrive pas à vous comprendre. Je n'ai même pas compris ce qui se passait il y a 3 mois quand on s'est vu tout les trois. Je suis même partie me blesser. C'est... Joy qui s'est occupée de moi. Je... J'arrive pas à rester calme... Je panique tout le temps. Je repense toujours à ce qui s'est dit avant. Je me souviens presque de tout. Est-ce que j'aurais dû devenir Panseur? Je risque de ne pas y arriver. Je... Je veux me blesser, termina t'il en chuchotant.

Sa queue s'était collée un peu plus contre son corps alors que ses yeux se fermaient et qu'une patte s'approchait de son épaule. Ce geste automatique, trop familier. Ce geste qu'il fit instinctivement, sans même regarder la blessure, sans même porter attention au sang qui goûtait.

-Pourquoi la douleur physique me fait du bien? Demanda t'il, tremblant.

Plein de chose se passe en lui alors qu'il l'écoute. Il ne comprends pas trop ce que c'est, mais il sent ses muscles se détendre un peu. Son stress se calme, bien qu'il reste présent. Son coeur bat fort dans sa poitrine alors que sa respiration se calme un peu. Ses oreilles frémissent alors qu'un léger soupir franchit ses babines serrées. La première partit lui fait du bien, le benjamin se sent un peu moins mal. Juste un peu. La suite par contre, lui fait baisser la tête et les oreilles. Cette fois, Harmakhis se retient de pleurer, regardant le sol, tentant de rester neutre. Ses mots la touche plus qu'il ne le veut, mais le reptile ne veut pas le laisser paraître. Elle n'était pas bien et la louve le rassure, lui disant de ne pas porter attention aux paroles provenant du passé. Un gémissement lui échappe. C'est toujours ce que l'Etelkrus fait. Toujours dans le passé. Encore et encore et ça lui fait mal. Trop mal. Ses pas sont trop hésitant dans le présent.

Puis, la Panseuse se lève, tourne autour de lui avant de parler de nouveau. Tawana le questionne sur sa maigreur. Il l'était réellement? C'était si visible? Pourtant, le bleu n'avait juste pas faim depuis... depuis la soirée qui le faisait douter, qui faisait en sorte qu'il s'était auto-mutilé. Perdre une patte? Le mot résonne dans sa tête. Non, le bleu n'en avait pas envie.

-Je ne veux pas perdre ma patte... Je fais comment alors pour me soulager sur... autre chose? Je ne connais rien d'autre.

Le bleu prit une pause, inspira, sa tête remontant timidement. Du bout des crocs, il avoue.

-Oui... Je crois... J'ai moins faim depuis notre rencontre dans la tanière. C'est... mal?

Ses yeux se reposent sur le sol. Cette fois, le bleu réfléchit, car le mâle sait qu'elle lui a posé d'autres questions et il en a lui-même en tête. Le benjamin se repassa les phrases avant qu'une question lui échappe.

-Ce n'était pas de ma faute alors? Je n'ai pas causé de malheur? Pourquoi des événements font-ils si mal?

La suite maintenant. Quel était-elle? Continuer d'apprendre pour être Panseur? Est-ce que cela pouvait apporter des réponses? Est-ce que cela pouvait l'aider? Pourtant, le disciple de Dairo voulait en savoir plus sur les plantes et il aimerait bien aider les autres. Est-ce que ça lui permettrait de contiuer? Puis, il ne voulait pas décevoir les autres, même si Tawana lui avait affirmé le contraire.

-Je veux en apprendre plus sur les plantes, finit-il pas dire au bout de quelques longues minutes. J'aimerais... aider les autres pour pas qu'ils aient mal comme mal. Je veux plus de réponse sur ma condition. C'est... une bonne réponse? Demanda le disciple incertain maladroitement, ne sachant pas quels mots choisir.