Les bébés bisons, c'est vraiment mignon [PV Pierre]

-Violette-

Le bison râla de douleur, mais dans un dernier sursaut d'énergie, fonce tête baissée sur Violette. Ce dernier tente d'esquiver, mais il n'est pas très doué, le pauvre. Heureusement, le bison tangue, et Vio' se prend un coup de corne dans le flanc, lui coupant le souffle et lui ouvrant la peau. Il tombe au sol, roule, et se relève aussitôt de peur de se faire écraser. Mais c'est inutile : Pierre a filé, depuis le ciel, pour se glisser sous le ventre du bison et lui ouvrir l'abdomen, répandant ses tripes à l'air libre, et lui donnant par la même occasion la mort. Violette la regarda se poser, impressionné. C'est qu'elle était assez forte finalement, la petite ! Avoir des ailes, ça avait l'air chouette même pour le combat. Cependant, elle n'avait pas l'air contente, et se dirigea d'un air sombre vers le loup à la crête, qui souriait d'un air bêta :

« Pourquoi tu t’es laissé blesser comme ça ? Tu aurais fais quoi s’il avait été plus violent et que tu aurais fini gravement blessé, hein ? »

Vio' ne pouvait pas s'empêcher de sourire, fier de lui. Okay, il avait mal, et il aurait pu s'en sortir sans saigner. Mais bon, à se battre sans gloire, on triomphe sans péril, ou un truc du genre ! Il baissa les yeux pour regarder Pierre dans les yeux : elle avait vraiment l'air pas contente. Pourtant ils avaient réussis non ?

"La prochaine fois c'est moi qui le tuerai !"

Répondit-il fièrement. Ouep, la prochaine fois il mettrait le coup de grâce. En attendant, il devrait ptet apprendre à esquiver. Ou alors à tuer plus vite, c'était une solution aussi ! Il lécha la plaie qui saignait de son flanc. Il faudrait qu'il se soigne en rentrant, sinon il passerait peut-être un sale quart d'heure. Une fois, uen de ses plaies s'était transformée en maladie, il n'avait pas compris pourquoi, mais on l'avait bien engeulé ce jour là. Depuis, il allait se faire soigner. Lorsque ce fut fait, et que le saignement s'était plus ou moins arrêté, Vio' s'avança vers la bête, qui refroidissait petit à petit à l'air libre. A deux, ils aurait du mal à tout ramener. Par contre, les organes les plus savoureux étaient en train de refroidir ... Il releva la truffe, croisant le regard interrogateur de Pierre. vec ses ailes, elle pouvait pas le porter ce truc ? Non, elle devait avoir ses limites, tout comme les aigles ne chassent pas les loups adultes parce qu'ils sont trop gros. Alors, Violette proposa :

"On pourrait manger quelques organes ici, pi ramener le corps à deux ? Ou alors tu es capable de le porter ?"