Confidences | Te Hari

La louve aux épaulettes arrivait au loin, retournant de sa visite hebdomadaire au temple d'Aka.

C'était étrange de penser qu'elle avait à présent vécu plus longtemps sans ses parents qu'avec. Elle pensait cependant que de garder un attachement envers le lieu du dieu rouge gardait les souvenirs heureux plus fort auprès de son cœur... était-ce stupide ? Etna n'en avait aucune idée, mais elle le faisait quand même, sachant que ces moments seule lui permettait d'avoir un semblant de routine.

Quelque chose de familier.

Elle ignorait quoi faire du reste de sa journée, laissant ses pas la guider vers les dents de roc sans trop penser... au bout d'un moment, son regard se posa sur une silhouette qu'elle connaissait par cœur. Alors comme ça, l'odeur de Te Hari qui la piquait depuis la matinée faisait du sens à présent.

« Ça fait longtemps que tu es ici, seule ? »

Etna savait que trop bien que lorsque Te Hari était seule, cela lui donnait trop d'espace pour ses pensées noires. Etna savait aussi que depuis ce qu'il s'était passé avec la nouvelle alpha, que son amie avait prit ses distances avec le clan... chose que la verte n'aimait pas.

Pourquoi se punissait-elle de la sorte ?

Confidence

Cela faisait quelques jours qu'elle était aller voir Dairo et depuis elle avait repris du poil de la bête. Mais elle n'oubliait pas l'incident avec Hollyhock et même si la Renarde avait sût dire les mots justes, qui servaient de pansement à son âme blessé, son cœur lui n'était pas tout à fait du même avis.
Habituellement elle ferait en sorte d'aller lui parler, d'aller s'excuser parce qu'elle était fautive. Mais quand elle s'approchait de la porte du Castel, elle avait se mal aise sui s'insinuait sournoisement dans tout son corps, peinant son âme. Elle se revoyait se faire humilier par le paternel et lui aussi, elle ira lui dire deux mots à celui-là le moment venue. Pas de précipitation.
Alors elle attendrait aussi l'occasion parfaite pour discuter avec Hollyhock, et tout cela sans crainte. Même si l'Alpha bleu était déçue, elle restait quand même à l'écoute de chacun des membres qui constituait à présent sa meute.

C'était sur cette idée qu'elle repris donc son envole vers la Dent de Roc, s'éloignant du Castel. Allant dans un endroits reculée où le calme y régnait en maître. Finalement elle commençais à comprendre Narcisse, à comprendre pourquoi il aimait se retrouver dans le silence le plus total. Et dire qu'il n'y a pas si longtemps elle l'avait réveillé alors qu'il dormait, à ce souvenirs un sourire amusé étira les babines closes. Elle s'apprêtait à entrer dans sa méditation – oui elle avait commencer une nouvelle routine – quand ce fut la voix d'Etna, clair et net qui lui fit retrouver le chemin de la réalité. Une question est posé, la tête se tourne lentement quand les yeux se trouvent, se fixent mutuellement. Combien de temps était-elle là sur cette branche ? Très bonne question.

« _ Tu parles de la branche ou du Territoire ? »

Demanda t-elle d'une voix qui n'avait aucune trace de tristesse ou de lassitude. Le corps se tourne légèrement, laissant voir la jolie courbe de sa colonne vertébral, quand les cheveux eux encadrait parfaitement le visage malicieux de la féline. Cette expression qui disparut pour faire place à une autre, celle plus soucieuse.
Ca faisait longtemps qu'elle n'avait pas vu Etna, comme personne d'ailleurs.

« _ Allons ne fait pas ta tête de chien battu. »

Dit-elle d'une voix claire et forte. Cette même voix toujours empreint d'une douceur inébranlable qui la caractérisait si bien.

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« On a tous remarqué que tu évitais le Castel depuis quelque temps, j'espère que tu es au courant ? »

Elle soupira, elle qui n'arrivait pas à comprendre pourquoi. Elle savait bien qu'elle avait eu un accrochage avec Holly, mais ce n'était pas une raison pour partir la queue entre les pattes, en dehors de la maison en plus ! Bien qu'Etna n'avait pas été témoin de la scène - surtout de la réaction du daron panseur, elle pouvait deviner que cela n'avait pas été plaisant... mais de là à se détacher de tous ? Elle savait bien que la lycaon ne pouvait pas éviter ses problèmes pour toujours, alors le plus tôt elle revenait... le plus tôt elle pouvait passer du temps avec Etna à nouveau.

« Descends, s'il-te-plaît ? », répondit-elle à la remarque de Te Hari.

Etna avait besoin d'être près d'elle, afin de mieux se comprendre.

Confidence

Le regard n'a pas quitté celui orangé similaire à celui du paternel. La voix s'élève en contre bas pour monter jusqu'à elle, lui avouant par la même occasion que tout le monde avait remarquer sa disparition du Castel, un soupire s'échappe de sa gueule.

« _ Vous avez tous remarqué ? Ou tu as remarqué ?» Une question qui avait déjà sa réponse, parce que la féline savait qu'Etna était sans nulle doute la première à remarquer cette absence qui était régulière. Pour la louve pâle, la brune était juste une Épée dans la meute qui faisait son travail, vivait sa petite vie, pour mourir un jour quelque part sur les terres du monde.

Les membranes de cuire s' étirent et la voilà qui tombe dans le vide, planant tranquillement vers Etna, quand les pattes longues touche le sol herbeux et bien vert, elle s'approche vers la future fille de Kiro « _ Alors ? Quoi de neuf sinon ?»

Tout en posant la question, elle pivota sur elle même pour s'asseoir à côté de l'amie d'enfance, la couvrant d'une de ses membranes. Avec le temps c'était devenue une habitude et tout comme Anita, Te Hari n'as jamais eu du mal avec la proximité bien au contraire, aimait les marques d'affection.

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« Vous avez tous remarqué ? Ou tu as remarqué ? »

Etna se contenta de lever les yeux au ciel. Car oui, bien sûr qu'Etna avait remarqué, mais il était aussi de même pour son paternel, Épine, Holly... mais bon, surtout Etna. Elle qui passait le plus clair de son temps seule ou avec la lycaon, elle avait rapidement sentit l'absence de sa meilleure amie, un peu comme si une moitié lui manquait.

Te Hari descendit gracieusement de l'arbre, atterrissant à côté d'elle. La brune étira son aile de plus belle afin de prendre Etna sous sa membrane, protective de son amie. Etna sourit.

« Je vais passer mon épreuve demain, Narcisse m'en a donné l'autorisation. » dit-elle avec une excitation contenue.

C'était la première avec qui elle partageait cette bonne nouvelle, sa jumelle n'en sachant rien encore. Elle avait simplement envie de le dire à Te Hari avant tous les autres, parce qu'elle était chère à son cœur.

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La féline ne relève pas le roulement des yeux de la verte parce que ça la faisait toujours autant rire, de la voir un peu condescendante ! Mais c'est surtout qu'elle n'avait pas l'envie d'entrer dans un conflit avec sa meilleure amie tout de même, si elles devaient s'engueuler que se soit pour une bonne raison et par pour ça.
Maintenant assise tout près d'elle, le pelage brun se mélange à celui verdâtre qui se confondait parfaitement avec la verdure de ces terres, mais bien sûr, Etna était plus jolie que ces touffes d'herbe. La membrane qui couvre la fille de Joy se resserre un peu plus, et les voici maintenant épaule à épaule. Les oreilles parabolique se redressent attendant une quelconque nouvelle dont elle n'eut connaissance et quand, celle-ci tomba, elle ne pût s'empêcher un énorme cri de joie.
Elle mit ses pattes sur sa bouche se rendant compte qu'Etna était juste à côté et que pauvre de ces oreilles.

Elle ressemblait maintenant à une enfant qui avait hâte de découvrir son cadeau d'anniversaire.

« _ Ohlalalaaaaa je suis trop contente pour toi !! Tu vas enfin avoir ton glow j'ai vraiment trop hâte !! Je viendrais t'encourager t'inquiète pas !! » Avait-elle avec enthousiasme. La tête se pose sur celle de la verte, la garde contre elle. Les membranes de cuire encercle la fille de Joy, une habitude qu'elle avait envers Etna, comme pour la protéger de tout danger « _ Tu vas réussir. Je le sais. »

Parce que tu es une battante.

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Etna, la pauvre, elle qui pensait que Te Hari la tenait déjà assez fort entre ses ailes, la voilà qui fut encore plus écrasée dans la fourrure de celle-ci. La brune émit un son de joie en réponse à l'annonce de l'épreuve qu'elle comptait entreprendre. Ouf, ses tympans étaient foutus ! Sauf que malgré le son strident qui venait de traverser ses petites oreilles, Etna était contente de voir que son amie était tout aussi excitée qu'elle.

« Je viendrai te voir avant de partir pour le temple. Ne t'inquiètes pas, je serais de retour avant que tu puisses dire « phacochère » ! » dit-elle avec un clin d'œil complice.

Pas qu'elle n'appréciait pas l'enthousiasme de son amie, mais elle tenait vraiment à se rendre à son épreuve seule, question de se préparer mentalement et de ne pas être déconcentrée par quoi que ce soit. Après tout, il lui en fallait si peu pour la déconcentrer, elle avait toujours eu la tête dans les nuages. Si son amie était présente à son épreuve, Etna serait trop occupée à la regarder la regarder, à s'assurer que tout aille bien, déjà qu'elle allait se soucier du jugement de Kiro... oh la verte en avait déjà la nausée. Avoir Te Hari en pensée lors de cet évènement allait amplement être suffisant, surtout en pensant à son énergie d'encouragement.

« Et puis... j'espère que nous allons avoir des missions ensemble, dans un futur proche. » ajouta t-elle par la suite.

La louve rougit, elle qui aimait tant passer du temps en sa compagnie. Enfin allaient-elles pouvoir être vraiment utiles au clan, pas comme jadis, quand elles étaient que deux naïves loupiottes contre un blaireau.

Elle sourit au souvenir.

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Les respirations se mêlent quand le silence s'installe même si il fut de courte durée. La queue poursuit sa danse dans l'herbe verte, la voix de la futur fille de Kiro s'élève et vint donc se loger dans ses paraboles. Une promesse ainsi faite et le sourire s'élargit sur le visage de la féline, hoche simplement de la tête en signe de compréhension et parce qu'elle sait qu'Etna tenait toujours parole, du moins en ce qui la concernait sinon avec les autres elle l'ignorait.
Les ailes s'éloignent un peu pour laisser la verte respirer parce que dans toute cette excitation, elle n'avait pas vraiment remarquée qu'elle l'étouffais la pauvre !

« _ Alors je t'attendrais.»

Dit-elle simplement quand la queue ondule un peu plus à chaque seconde.
Nouveau silence qui s'installe il n'est en rien lourd, mais bien agréable pour une fois. Etna espérait que dans un futur proche toutes deux seraient côte à côte lors des missions ordonné par les Alpha, le regard fumant se lève au ciel pour se poser sur les oiseaux qui le traverse aussi rapidement qu'une comète. Maintenant qu'elle y réfléchissait, elle ne savait pas trop quoi faire pour être plus utile. Faire des missions pourquoi pas, mais est-ce que cela l'aiderait à trouver sa voix ? Sa réelle vocation ? Peut-être. Elle devait essayer au moins.

Les yeux capturent de nouveau les prunelles orangé similaire à ceux qu paternel et le front se pose sur celui d'en face avec douceur.

« _ Bien sûr qu'on sera ensemble. Y'a pas meilleures binômes que nous tu le sais bien.»

Te Hari en était persuadée, elle. Et puis il fallait bien se l'avouer, elle ne voyait pas quelqu'un d'autre près d'elle pour les choses divertissante.

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Te Hari n'avait pas mal prit le fait qu'Etna voulait y aller seule et c'était tant mieux. Elle comprenait.

Après tout, la brune aussi avait passé son épreuve sans la compagnie d'Etna. C'était un évènement tellement personnel de se retrouver seul face à son dieu et d'y mettre son maximum. Il ne fallait pas être divertie par quelqu'un d'autre et encore moins vouloir épater son ami à la place d'un des Dieux !

Elle avait aussi agréé à l'idée d'avoir des missions ensemble dans un futur proche, chose qu'Etna était encore plus excitée. Que le travail soit important ou simple, au moins elle savait qu'elle n'allait pas s'ennuyer aux côtés de sa tendre amie. Ses oreilles titillèrent à la remarque de Te Hari, comme quoi les deux louves étaient un parfait binôme... elle avala sa salive. Avait-elle voulu dire autre chose, ou était-ce de façon amicale qu'elle l'avait dit ? Peu importait... ou peut-être que ça important, en fait.

« Dit Hari... »

Son cœur se serra, son visage qui avait à présent perdu un peu sa joie, les sourcils sérieux.

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Il n'y avait là aucune raison qu'elle en soit peiné Te Hari, que sa fidèle amie aille passer son glowstick seule parce qu'elle même y était aller sans le dire à personne. A part sa mentor et la famille mais c'était tout et eux aussi avaient compris l'importance pour elle d'y aller seule, c'était pourquoi elle se souvenait la féline, que la bleu était restée très en retrait pour ne pas perturber, de faire comme si elle n'existait pas à ce moment précis.
De simples encouragement elle avait reçu et avait réussit son épreuve haut la patte sans penser une seul seconde à Hollyhock qui serait là lors de sa sortit ou des mines réjouit de la famille tellement aimante et soudé. Elle l'avait fait pour elle en premier et elle c'était bien amusé ! D'ailleurs elle lui raconterait comment c'était passer son épreuve parce qu'elle ne l'avait dit à personne jusqu'à maintenant et puis Etna lui raconterait la sienne, d'épreuve.

Le regard se pose sur l'horizon haut en couleurs, les minutes défilent, quand la voix de son amie se loge dans ses oreilles faisant son regards fumant se reposer instantanément sur la silhouette de la verte. Pourquoi était-elle à présent sérieuse ? La fille du panseur arque un sourcil quand elle voit l'expression de cette dernière.

« _ Oui Etna ? Fait pas cette tête là tu me ferais presque peur tu sais. »

Elle tire la langue. Toujours entrain de plaisanter, et voilà qu'elle pince doucement avec affection l'une des joues d'Etna.
Qu'elle n'ait pas peur de lui parler, elle serait oreille attentive.

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Hari, toujours aussi attentive et à l'écoute d'Etna... La verte devait-elle continuer sur sa lancée ?

Elle allait probablement gâcher l'ambiance, instauré un froid entre elles... est-ce que la soldate était prête à cette éventualité ? ...Oui. Après tout, la philosophie d'Etna c'était d'être fonceuse, de ne pas avoir peur de rien, pourquoi dans cette situation ça serait différent ? C'est vrai qu'elle avait beaucoup à perdre, mais avant de trop s'enterrer dans les réflexions et les doutes, sa gueule s'ouvrit.

« Je... je pense souvent à toi, tu sais ? Pas- pas comme les autres... », bredouilla t-elle.

Elle tapota doucement la patte d'Hari qui était à présent sur sa joue, timide. La verte prit ensuite un peu ses distances, laissant ses pattes la diriger vers un petit étang non loin. Elle regarda son reflet, se sentant à présent stupide.

Pourquoi la verrait-elle de cette façon ?

Confidences

Les minutes défilent à une vitesse folle et en attendant la réponse d'Etna, le vent tiède souffle sur la terre. Le silence présent commençais un peu à l'étouffer parce que dans sa tête elle réfléchissait sur ce qui avait pût mettre la verte dans cet état si sérieux d'un coup.
Quand la gueule s'ouvre pour laisser échapper quelques mots, une question, une révélation se loge dans ses oreilles ronde qu'elle redresse encore bien haut. La patte sur la joue y reste pendant que le regard sonde celui de la futur fille de Kiro, elle essayait de comprendre sans pour autant crée une théorie du complot.

Je pense souvent à toi, tu sais ? Pas comme les autres...

Cette phrase.
Cette simple phrase à suffit pour faire accélérer la réflexion. La patte qui tapote la sienne un instant, puis la joue qui s'éloigne et un corps qui se dirige vers un point d'eau à quelque mètres. Les yeux clignent plusieurs fois, le cerveau intègre l'information et que devait-elle en déduire au juste ?
La queue ondule nerveusement derrière son dos quand les prunelles bleuâtre quittent un instant la silhouette silencieuse qu'était devenue Etna, tantôt regarde à gauche puis à droite, en haut et en bas de long en large. Une réponse, une question, n'importe quoi mais elle devait dire un truc merde !!

« _ Qu'est-ce que tu entends par là Etna ? »

Oui, qu'entendait-elle par là ?
Parce que la féline n'était pas sûr de comprendre. Parce qu ça lui semblait improbable que son amie là voit comme autre chose qu'une amie....Si ?
Cette éventualité germa après quelques instant de réflexion où sentiment contradictoire s'entrechoque violemment. Le cœur bat plus vite, pulse dans la poitrine comprimé il fallait qu'elle délie encore sa gueule, pour lui poser cette question.

Question qu'elle n'avait posé à Dag parce que finalement, elle ne se serait jamais douter que celui-ci éprouverai des sentiments autre à son égard.

« _Etna regarde moi. Dis moi.. Es-tu amoureuse de moi ? »

C'était bien la première fois que la joie n'opérait pas cette fois-ci parce que le sérieux prenait toute la place. Parce qu'elle sait que ce sujet d'Amour est complexe et peut-être, non, est douloureux. La preuve Dag s'était fait la malle parce qu'il souffrait, est-ce qu'à son tour elle fuirait Etna parce que lui fait mal ?
Au fond d'elle, elle n'avait pas envie qu'elle s'en aille aussi Te Hari alors elle attends de croisé une nouvelle fois le regard orangé.

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« Qu'est-ce que tu entends par là Etna ? »

L'interpellée avait passé les quelques instants de silence à regarder sa réflexion dansante dans le l'étendu d'eau, écoutant la douce brise du vent dans ses oreilles. Ce n'était pas vraiment par une autre question qu'elle aurait voulu que sa compatriote lui réponde, mais au moins, elle ne s'était pas enfuit d'horreur. La verte ferma les yeux, question de se préparer à la suite des choses, de se calmer et de discuter avec plus de clarté peut-être ?

Elle se retourna en direction de la lycaon, prenant de nouveau contact avec le regard de Te Hari. Ses yeux bleus fumants était sérieux, remplis de réflexions et teintés de surprise. Etna n'avait jamais été intimidé par son regard auparavant, mais aujourd'hui c'était une première, surtout avec la question directe qu'elle venait de lui poser. Était-elle amoureuse d'elle ?

Il n'y avait pas de réponses simples, mais la jeune Etelkru savait qu'il n'y avait personne d'autre qui égalait l'importance de Te Hari dans son cœur. Peut-être que l'amitié qu'elles partageaient leur allait pour le moment... mais Etna elle, voulait-elle plus ? La verte se souvenait encore de leur baiser stupide échangé dans le manoir... pourquoi ne pouvait-elle juste pas en rire ? Pourquoi s'était-elle mis soudainement à penser à son amie comme une partenaire, comme quelqu'un sur qui elle pouvait compter pour tout ? Était-elle naïve, esclave de ses hormones, souhaitant combler un vide ? Ou était-ce vrai et pur comme sentiment à son égard ? Merde, pourquoi tout était si compliqué !?

« Avec toi, je me sens... je- »

Elle soupira, frustrée de ne pas savoir comment s'exprimer comme un loup normal. Elle était tellement nulle, s'en était gênant.

« Oui. »

Voilà, c'était sorti.

Confidences

Les oreilles parabolique sont dresser à leur maximum quand ils ne percevaient que le bruit du battement de son cœur qui s'était affolé. Si lors de la déclaration de Dag le temps c'était ralentis, en présence d'Etna il c'était carrément arrêté. Elle commence à avoir mal à la tête parce qu'elle se force à réfléchir, parce qu'elle ne sait plus à cet instant précis ce qu'elle doit dire ou ne pas dire et la salive qui s'avale difficilement avait la sensation qu'elle se bloquait dans sa gorge, l'empêchant de respirer.
Avec elle, elle se sentait. Elle se sentait quoi ? Bien ? Apaisée ? En Vie ?
Tant de question qui pour le moment resterait sans réponse, seront à abordé plus tard peut-être pour aider à la compréhension. Quand elles auront elles-même fait une mise au point réellement sur ce qu'elles ressentaient l'une pour l'autre. Une simple réponse traverse les tympans de la féline ; Oui.

Oui elle était amoureuse de toi Te Hari.
Oui elle te voit bien plus qu'une simple amie sur qui elle pourrait pleurée sur l'épaule.

Une patte passe sur son visage, descends avec lenteur comme pour exprimer une certaine lassitude. Parce que maintenant elle se sentait piégé entre deux feux et se retrouvait dans cette situation plus que délicate. Parce qu'avant elle n'aurait eu à donner qu'une réponse et maintenant elle devait en donner une deuxième, toutes les réflexions sur le sujet de Dag vole en éclat parce qu'elle doit tout refaire la féline.
Ce ne serait pas juste sinon. Et voilà la gueule qui s'ouvre et se referme sans qu'un seul mot ne sorte de sa gueule car il faut dire, qu'elle s'attendait à tout, sauf à ça. Sa tête se secoue de droite à gauche comme lorsque qu'on commençait à avoir un début de torticolis et un soupire bien audible quand les yeux fumant, se plongent de nouveau dans les prunelles orangé de la fille de Joy.

« _ Tu es consciente qu'il m'est impossible de te donner une réponse précise ?» C'était une question rhétorique parce que oui, elle le savait probablement Etna qu'elle n'aurait pas de réponse à sa demande « _ Je vais te mettre dans la confidence parce que personne ne le sait à part mon père et Dairo. Je ne comptais pas te le cacher non plus...

Dag....
Il m'aime aussi. Il me l'a avouer quelques temps après notre escapade à la Sylve et c'est pour cette raison qu'il à quitté le Castel pour aller en Terre Nakhus. Parce qu'il souffre par ma faute.»

Il avait beau avoir prétexté que c'était pour approfondir ces recherches – bien qu'elle n'en doute pas – mais le réel motif de son départ c'était elle. Et depuis ce jour là elle n'avait cesser d'être en réflexion car c'était un terrain qui lui faisait perdre patte complètement. Elle ne sait pas comment réagir face à ça, elle ne sait plus maintenant quels sentiments elle doit accorder sur chaque être qui comptait pour elle. Que devait-elle mettre pour Etna et Dag à présent ?
Le regard se voile d'une tristesse consentit et le sourire qui se dessine sur les babines est du même genre. Maintenant qu'elle avait avouer ça à Etna comment allait-elle réagir ? En temps normal elle aurait rit à coup sûr en ce moquant de lui ouvertement et puis serait passer à autre chose.

Aujourd'hui ça ne sera pas le cas.

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Le silence était lourd.

Te Hari ne pouvait donc pas lui répondre... mais répondre à quoi exactement ? Ne pouvait-elle juste pas accepter les sentiments d'Etna, sans questionner quoi que ce soit ? De juste l'accepter, de plonger dans cette aventure à ses côtés, sans trop s'en faire ? Pourquoi se casser la tête à avoir la solution et de juste... vivre un jour à la fois ? Avant qu'Etna se remplisse la tête de ses propres questionnements, la louve brune mentionna Dag. Qu'est-ce qu'il avait à faire là-

QUOI ?!

La verte ne savait pas si elle devait en rire, vomir ou en pleurer. Non mais, c'était une blague ?! Ça devait bien être la pire chose qu'elle avait entendu, elle s'en voulait même d'avoir entendu cette révélation... que devait-elle faire avec cette horrible information ? Dag était son frère, adoptif certes, mais de quel droit avait-il laisser de tels sentiments se développer pour elle ? Si elle ne détestait pas assez le viking en plus, alors là c'était la goûte qui faisait débordé le vase !

« Il... il ne sait pas ce qu'il veut, il est confus. Pourquoi te verrait-il comme ça ? Tu es sa sœur Hari, sa sœur ! N'est-ce pas suffisant pour lui ?! »

Une question qu'Etna pouvait se poser elle-même... Te Hari était sa meilleure amie... pourquoi n'était-ce pas suffisant ?

La verte ne savait tout simplement plus quoi dire de plus... on dirait que la déclaration qu'elle venait de faire à la louve ailée venait d'être ternie par cette nouvelle à faire frissonner.

Pourquoi Dag gâchait tout, même en étant absent ?

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Pourquoi dans la vie, tout ne pouvait pas être simple ?
Simple comme une feuille qui se laisse porter par le vent par exemple ?

Dans les yeux de la femelle verte elle y lisait de la rage, non, de la haine. Pas envers elle mais envers le frère adoptif qui était partit à présent, finalement était-ce une bonne idée de lui avoir dit ça à Etna ? De toute manière elle finirait par l'apprendre à un moment ou un autre et elle à préféré s'en charger elle même comme pour...la protéger comme d'habitude.
Les oreilles ronde s'abaisse au fur et à mesure quand les paroles de la vertes traversent les tympans, s'encrent dans son cerveau à une vitesse phénoménal. C'était étrange de constater que l'esprit était bien plus réceptif quand il s'agissait de la Colère et était bien plus lent en ce qui concerne les Aveux de sentiments. La queue s'agite toujours nerveusement, et la voici qui devient presque nauséeuse, les membres tremblent sans qu'elle ne puisse les arrêter.

La vue se brouille et elle sent les larmes couler sur ses joues.
En cet instant elle se sentait tellement perdu, comme c'était effrayant le monde des sentiments.

Tu es sa sœur Hari, sa sœur ! N'est-ce pas suffisant pour lui ?!

Alors pourquoi à toi, être amie ne te suffit pas Etna?

Cette question qu'elle avait envie de lui poser. Pourquoi l'aimait-elle ? Qu'avait-elle fait à la verte pour qu'elle décide de la voir autrement ? Toutes ces questions qui restent bloqué dans sa gorge, seuls les larmes coulent devenant ruisseaux aux coins des yeux. La féline devenait un espèce de bourreaux car un des deux sera forcément tué.

« _ Mais je sais pas moi pourquoi il me voit comme ça !!! J'ai jamais rien fait pour que ce soit autrement parce qu'on ne tombe pas amoureux de quelqu'un de sa famille !!! » Parce qu'elle se souvient avoir poser la question il y a des lunes de cela. Si innocente à cette époque quand le père qui fût la mère d'autrefois lui avait expliquer que c'était impossible. On ne peut pas aimer de cette manière un membre de sa famille car se serait mal vus. « _ Et vu qu'il c'est barré je prends tout sur moi. Je ne me plains pas et j'essaie de trouver une solution parce que mon père et Harmakhis ne peuvent pas supporter cette tension constamment.»

La patte essuie les larmes tant bien que mal, mais bien évidemment elles ne s'arrêtent pas certainement dû au trop pleins, et elle devait l'évacuer. Maintenant.

« _ Et maintenant tu me dis que tu m'aimes. Mais pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fais qui sort de l'ordinaire pour que tu m'aimes au point de te mettre en colère ? »

Elle n'avait jamais vu Etna en colère et sincèrement elle n'aimait pas ce visage déformé par ce vilain sentiment. Et elle priait de tout son cœur qu'elle n'aille pas chercher querelle avec Dag et qu'ils se battent. Ce serait une catastrophe.

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Bon bah voilà qu'Etna avait tout fichu en l'air.

La louve devant elle commençait a avoir les larmes aux yeux, laissant les larmes coulées sur ses joues tachetées de points bleus. Les oreilles d'Etna se couchaient à présent sur l'arrière de sa tête, alerte. Elle n'osa cependant pas se rapprocher d'elle afin de la consoler, car elle était quand même en partie responsable.

« C'est... c'est pas de ta faute ! Tu es juste... toi. »

Etna soupira de frustration, ne posant plus le regard sur Te Hari. Elle était tellement déçue de la situation qu'elle venait de les mettre en ce moment, que même la présence de la brune n'était pas assez pour la calmer. Comme si ce n'était pas assez, alors voilà que la lycaon lui demanda pourquoi Etna avait des sentiments envers elle... Eh oui, comment osait-elle eh ? Soudainement, la jeune louve alla en direction d'un arbre, sortie ses griffes afin de ressortir sa colère qu'elle ne savait pas contenir. Lâchant un cri face à l'arbre qui n'avait rien demandé, elle griffa avec force son écorce. Elle regarda les morceaux sur le sol, le regard vide.

« Eh bah désolé d'avoir des sentiments alors ! Putain... » ajouta t-elle sèchement.

Et puis, elle n'était même pas techniquement en colère contre Te Hari pour débuter, mais contre c'te foutu Dag. Mais la naïveté dont faisait preuve son amie l'avait complètement abasourdie aussi, alors elle voyait rouge, oui !

Devait-elle partir, laisser la poussière se reposer avant d'empirer les choses... comme Dag ?

La verte avait à présent les larmes aux yeux, elle aussi, mais elle regarda l'horizon, voulant à tout prix éviter la pitié de Te Hari. Ce serait la cerise sur le gâteau, que les deux pleurent comme des madeleines.

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Les larmes coulent silencieusement quand la voix de la verte toujours est celle qui est audible de tous. Ce n'était pas de sa faute si elle avait harponner deux personne de son entourage en même temps, qu'elle n'a rien fait de particulier parce qu'elle était juste elle. En soit elle ne pleurait pas de tristesse même si ce sentiment prenait en cette instant beaucoup de place, mais plutôt parce qu'elle ne sait pas gérer son trop pleins d'émotions ce n'était pas nouveau car depuis l'enfance c'était pareille.
Elle entends le soupire de frustration de son amie qui fait volte face pour abattre sa rage sur l'écorce de ce pauvre arbre qui n'avait rien demander. Elle hurle aussi, avant qu'elle ne s'arrête, les paroles qui sortent de sa gueule son tranchante, sèche même. Les larmes qu'elle avait aux coins des yeux elle ne le voyait pas Te Hari et peut-être que ce n'était pas une mauvaise chose.

« _ C'est pas ce que je voulais dire...Tout le monde à des sentiments. C'est juste que pour moi c'est étrange parce que je ne me souviens pas d'avoir déjà Aimer de la sorte. » A force de voir l'attitude et les habitudes de Désastre, la féline suivait son exemple à savoir être franc. Y aller de but en blanc sans détours car se serait repousser le problème et non le régler. Les larmes se font moins présente parce qu'au fur et à mesure qu'elle se livre, ça lui faisait un peu du bien mais surtout qu'elle voulait qu'Etna n'interprète pas mal ses paroles. « _ Donc je ne te dis pas non, mais je ne te dis pas oui non plus parce que je dois être sûr que je sois sur la même longueur d'onde que toi. Je préfère mille fois prendre le temps nécessaire pour te donner une réponse concrète et correcte plutôt que te donner une réponse à la va vite et qu'au final ça ne fonctionne pas. Que l'ont souffre mutuellement.»

Est-ce que tu comprends ce que je veux te dire Etna ?

« _ Laisse moi du temps c'est tout ce que je te demande. »

La voix n'était pas implorante, si désespéré bien au contraire. Elle était ferme et résolus parce que si le Destin avait décidé de la mettre a l'épreuve encore une fois alors elle y répondrait. Les larmes se tarissent et voici qu'elle respire profondément pour retrouver toute sa sérénité.
La queue cessa sa danse nerveuse pour être simplement immobile.

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Du temps.

C'est ça que la lycaon voulait, du temps. Etna avait de la difficulté à comprendre ce que laisser passer les jours allaient bien pouvoir faire, elles qui se connaissaient tant, autant dans les bons moments que les mauvais... ne voyait-elle pas en elle ce qu'Etna voyait en Te Hari ? Cela aurait été bien trop simple...

La pauvre louve tachetée, elle qui semblait perdue comme jamais... mais la verte aussi était tout autant paumée dans ces nouveaux sentiments ressentis. Ils n'étaient pas arrivés d'un coup, mais germaient depuis un petit moment, bien que ça ne changeait rien au fait que l'affection pour son amie d'enfance l'avait prise par surprise. La soldate avait tout simplement choisie de plonger tête première, sans trop s'en faire. Sauf qu'à voir l'émotion dans le regard de Te Hari, c'était une énorme erreur... aurait-il eu un moyen de faire mieux que ce qu'elle avait tenter aujourd'hui, était-ce trop tôt encore ? Etna s'ébroua la tête, les neurones tout simplement calcinées. C'était vraiment la merde.

Quel était le prochain pas à faire, maintenant que la vérité était à présent sortie ? Etna ne pouvait pas encore croire ce que Dag avait fait, de rendre confus sa sœur de la sorte, lui donner un fardeau supplémentaire sur ses épaules. Elle sentait vraiment qu'on lui avait couper l'herbe sous les pattes, qu'on lui avait enlever sa chance... sa chance de ne former qu'un avec Hari.

Sauf qu'Etna n'était pas du genre à abandonner aussi facilement.

« J'attendrai, alors. » soupira t-elle dramatiquement, afin de tenter de baisser la tension qui venait de monter entre les deux.

Changement de cap, question de ne pas dramatiser le tout. Elle cessa de regarder son amie, ne souhaitant pas s'en approcher, de céder à cette peine que les deux ressentaient à présent. Il serait stupide de pleurer pour cette raison les deux ensemble... Alors que le silence s'installait de nouveau, Etna n'avait plus rien à dire de plus, elle était vidée.

C'est donc avec un hochement de tête en guise d'au revoir qu'elle partie de son bord, le visage d'une humeur neutre, mais le cœur gros.

Confidences

Que ces minutes lui semblaient être une éternité.
Que cette terre chaude lui brûlait les pattes.

Le regard n'avait pas quitter la silhouette de la verte qui était toujours dos à elle et bien sûr ce n'était pas l'envie qu'il manquait à la féline de réduire la distance, pour qu'elle voit ce regard auquel elle tenait tant. Mais c'était mieux qu'elle ne s'approche pas et certainement qu'Etna pensait la même chose vu qu'elle même ne pris pas la peine de le faire, c'est fou comme elle avait l'impression qu'elles étaient si proche et à la fois si éloignée, bien sûr elle ne saurait mettre un mot sur ces sentiments nouveaux qui germe doucement mais sûrement.

Une voix.
Une phrase seulement.

J'attendrais, alors.

Elle aurait dû être soulagé de cette réponse et pourtant tout comme avec Dag, c'était bien l'inverse. Mais pour la verte qui est sa meilleure amie c'était une douleur qu'elle n'avait jamais ressenti et ça aussi c'était nouveau. Son cœur lui serre, se comprime dans sa poitrine car elle ne peut rien répondre à ça. Strictement rien.
Alors les yeux s'abaissent vers ses pattes un instant.
Cela ne servait à rien de rester une seconde de plus ici surtout que l'ambiance avait bel et bien changer, alors elles devaient toutes deux laisser la poussière se tasser pour se revoir une prochaine fois dans de meilleur condition et surtout à tête reposé.

« _ Encore bonne chance pour ton épreuve. Fais attention à toi.»

C'était tout ce qu'elle pût dire à ce moment précis, et tout comme sa comparse voici les membranes qui s'ouvrent. Claque dans l'air pour l'élever rapidement dans les airs et la voici qui disparaît dans les cieux s'enfonçant dans les Terres.

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