Optimisme - Libre

Tremblante, le souffle court. Rien ne pouvait consoler la petite Ontari roulée en boule entre deux buissons du grand castel. Elle qui avait fermé les yeux quelques minutes, se retrouvait plongée dans un cauchemar atroce qui la laissait complètement démunie. Prise par de petits spasmes trahissant un sommeil peu reposant, il aura fallu qu'elle jappe bruyamment pour enfin se sortir de ce mauvais rêve. Les yeux grands ouverts, elle soupirant. Brrrr, quel horrible cauchemar. Heureuse d'avoir pu s'en échapper en retournant à la réalité, de loin beaucoup plus belle, elle s'étira en baillant à s'en décrocher la mâchoire avant de se lever. Se recoiffant au passage, la jeune louve, du haut de ses quatre mois, sourit finalement.
Rien ne pouvait entacher son optimisme et sa bonne humeur, pas même un mauvais rêve. La vie ici était tellement belle pour elle qu'il n'y avait aucune raison d'en être triste. Elle, devenue pupille de la meute, celle qui prenait toutes les grandes personnes assez proches d'elle pour des tontons et des tatas. Hélas, pas de papa ou de maman... Elle pouvait se sentir triste en voyant Nirvana, Iris et Iberis dans les bras de leur maman adorée. Elle aurait aimé avoir une telle relation avec une maman, Ontari... Mais au fond, elle savait qu'elle était aimée et appréciée de la meute. Ce petit rayon de soleil avec un sourire constant aux babines.

L'été battait son plein, le soleil tapait fort aujourd'hui. Ontari n'appréciait guerre les trop fortes chaleurs. C'est donc tout naturellement qu'elle se dirigea dans un coin d'ombre au pied d'un arbre garnit de grosses feuilles. Assise, à regarder le castel qui s'offrait devant elle, elle songeait. Elle rêvait à un potentiel futur glowstick sans pouvoir faire un choix dans l'immédiat. Lequel serait le mieux pour elle ? Elle n'en avait pas la moindre idée. Tous l'attirait, elle était très indécise à ce propos. Il est certain que des adultes pourraient l'aiguiller sur son choix futur. Pour l'instant, elle y réfléchissait déjà assez.

Aujourd'hui il n'y avait clairement rien à faire.
Aussi le lycaon s'était retiré pendant quelques heures pour trouver un peu de calme. Le corps qui vieillit ainsi que l'esprit, les maux commençaient à se manifesté comme la vue qui commence elle aussi à se brouiller par moment. Bien sûr ce n'était pas complètement grave, sachant encore bien distingué une liane d'un serpent par exemple. Les muscles qui s'endolorissent petit à petit, il se préférait marcher pendant de longues heures pour les maintenir en forme, évité de faire du surplace. Il soupire doucement quand sa course l'avait arrêté près des Falaises Littoral, regarde le temple de Dairo se dresser au loin, il se contente de remplir ses poumons d'air, de sentir le vent frais soulever la chevelure brune.

L'Automne approche et c'était sans doute la saison préféré du lycaon. Il adorait tellement voir la couleurs des feuilles se teinté d'orange et de brun, quand les rayons solaire qui passent les illuminent les rendant presque irréels. Il souffle une nouvelle fois, quand un souvenir refait surface, voit ce visage dont il ne pouvait oublié les traits. Son premier élève, qui lui manquait terriblement, voyait beaucoup trop son manque.
De jour en jour, il avait perdu tout espoirs que Saqqarah revienne ici, un jour.
Certainement qu'il avait trouver mieux ailleurs.

Le sourire qui se dessine sur son visage est d'un doux-amer.

Le soleil est haut dans le ciel, et Tawana revient au Castel. Il n'avait pas vraiment l'envie de sortir en dehors, cela devenait de plus en plus fréquent cette flemme de sortir. Bien qu'il s'y forçait pour aller chercher des plantes, est-ce que Perrine l'avait contaminé ? Il rit doucement dans sa barbe, quand son chemin croise celle de la louve beige qui s'était complètement remise de ses blessures. Une salutation, une discussion sans réel sujet, puis chacun qui part de son côté dans la joie et la bonne humeur. Le soleil qui tape, il en profite encore un peu, quand les prunelles de braise se pose sur une petite silhouette seule, en dessous d'un arbre.

S'y dirige tout naturellement, parce qu'il n'aimait voir de si jeune louveteaux seuls. Peut-être aussi l'esprit paternel qui joue un rôle là dedans ? Nul ne le sait.
Petit yeux bleu qui semblaient regarder au loin, il s'abaisse à la hauteur de la petite une fois proche d'elle.



«_ Bonjour Ontari. » Dit-il doucement, un sourire chaleureux peint sur son visage. «_ Que fais-tu toute seule ici ?»

Ontari était si perdue dans ses pensées qu’elle ne vit que très tardivement le grand lycaon s’approcher d’elle. C’était Tawana, le panseur des Etelkrus. Elle aimait beaucoup ce grand loup qui n’inspirait que la bienveillance et la bonté. Toute sa vie était dédiée à embellir celle des autres et Ontari admirait cela. Quoi qu’elle puisse penser de lui, il la fit sursauter quand elle l’aperçut à deux pas d’elle. Un sursaut non pas de peur mais de surprise.
Les yeux d’ambre la regardait, se plongeant dans ses iris bleues. Cela la calma de son sursaut.

La petite louvette, pas plus haute que trois pommes, n’aimait guère se retrouver seule. Mais les louveteaux nés quelques mois plus tôt ne lui fournissaient que très peu d’attention et n’étaient de toute manière pas très gentil à son égard. Elle était surement trop petite pour s’amuser avec eux. Toutefois, la solitude lui pesait, elle n’avait personne à qui en parler, sauf peut-être le panseur qui s’était toujours montré gentil et attentionné envers elle.

Malgré tout, elle n’aimait pas montrer d’émotions négatives et se battait toujours avec elle-même pour cacher cette partie d’elle. Elle haussa les épaules pour montrer une indifférence à son sort et convaincre Tawana que oui, tout allait bien. Mais aussi pour se convaincre elle par la même occasion.

- Bonjour Tawana ! fit-elle le plus joyeusement possible. Il fait trop chaud, je veux pas aller au soleil.

Il fallait avant tout éviter de parler de solitude, sinon elle montrerait bien trop vite sa tristesse. Et puis, son optimisme débordant malgré ses cauchemars et sa solitude la convainquait que tout allait bien. Solitude qu'elle n'avait pas avec les adultes de la meute, mais plutôt avec les jeunes de son âge. Elle faisait souvent ça pour se rassurer.

Ne s'attendant guère à sa venu, la petite sursaute. Plus de surprise que réellement de peur, et le sourire du lycaon s'élargit un peu plus, sourire qui n'avait trace de méchanceté ou de taquinerie comme on aimerait à le penser. Salutation lui fut rendu de sa petite voix fluette, quand il se permet de s'asseoir près d'elle quand la queue en panache tombe sans retenu sur l'herbe verte encore à cette endroit.
Réponse à sa question qui se loge dans ses oreilles, le regard de braise n'ayant pas quitté la petite silhouette qui lui disait qu'il faisait bien trop chaud pour qu'elle aille au soleil. C'est vrai qu'avec son pelage, Tawana n'avait guère crainte de la chaleur donc ne se rendait pas forcément compte sur le moment, mais plus tard quand on lui disait que son poil était brûlant ou bien qu'il avait des maux de tête du à un coup de soleil. Soupire doucement se penchant un peu vers Ontari.

«_ Je comprends et tu fais bien de rester à l'ombre un peu. Seulement, je ne crois pas que restée seule ici soit amusant pour toi.., tu vas t'ennuyer bien vite. »

Parce qu'il était comme ça Tawana.

Que les gens soient grand ou petit, âgé ou dans la fleur de l'âge, personne ne devait rester seuls. Du moins pas trop longtemps car celle-ci rongeait l'âme à petit feu, fermant le cœur par la même occasion, change le caractère et parfois pas dans le bon sens. Petite Ontari ne connaissait pas encore cela et il était inutile de l'assommer avec cette psychologie qu'elle ne comprendrait pas, là tout de suite. Inutile de l'affolée et lui faire peur.

«_ Regarde, il y a Litchi là-bas. La louvette rose, elle est gentille et je suis sûr qu'elle jouerai avec toi si tu lui demande. »

Litchi est l'une des filles de Perrine. De tous, elle était la plus casse cou et parfois épuisait sa mère sans s'en rendre vraiment compte, pensait-elle certainement que sa mère serait toujours près d'elle. Elle grandissait et la réalité la rattraperait bien vite, comme il fût le cas pour Te Hari et Dag.

«_ Te plaît tu au sein de la meute ? »

La présence du danseur était réconfortante. Son ton et son regard tendre. La petite se sentait bien en sa présence. Il semblait réellement se soucier du bien être de la petite qu’elle représentait. Holly aussi, mais elle était sans cesse dans la crainte d’affoler ses trois petits monstres jaloux et possessifs. Ontari n’avait évidemment pas conscience de ce fait là.
Ontari savait que Tawana n’était pas son vrai père. Il lui avait expliqué assez tôt que c’était Holly qui l’avait découverte dans la forêt et qui l’avait confié au panseur digne de confiance. Ce dernier était convaincu que c’était la meilleure chose à faire. Ne rien cacher, prôner l’honnêteté plutôt que le mensonge sous prétexte que cela la « protègerait » d’on ne sait quoi. Cependant, la petite Ontari accueillait volontiers Tawana auprès de son coeur comme tel. C’est lui son papa désormais.

Attentive aux paroles de son vieux père adoptif, la petite le regarda puis sourit avant de se blottir entre ses pattes à la recherche d’un petit câlin réconfortant.

«  Tu es là maintenant, chui plus seule ! »

Son regard se posa sur Litchi, la louvette dont Tawana parlait. C’est vrai qu’elle avait l’air gentille. Elle serait effectivement tentée d’aller la voir un peu plus tard. La voix du lycaon lui fit lever la tête. Il était juste au dessus de lui, elle qui était blottie contre lui. Constatant une légère douleur à la nuque à trop regarder vers le haut, elle rabaissa la tête pour fixer droit devant elle, tout en écoutant Tawana.
Elle haussa les épaules.

« Ça va, ‘fin j’crois. »

Il s'allonge donc prenant soin de ne pas écraser la petite en passant, la laissant par la suite s'installer entre ces pattes, se blottir contre lui. Etreinte qu'il accepte volontiers fourrant son museau dans la chevelure ébène de l'enfant qui était sienne à présent, Holly était venu le trouver pour lui demander si il voulait la garder car elle ne pouvait pas à cause de ses enfants, qui c'étaient montré un peu..possessif à son égard. Ne refusant que très peu de chose, il prit Ontari et jamais elle ne manqua de rien à ces côtés faisant à présent partie d'une famille qui l'appréciait énormément.

Une réponse qui se loge dans ses oreilles et le sourire qui s'élargit en même temps qu'un petit rire qui fit tressauter ces épaules.

«_ En effet tu n'es plus seule. Et jamais tu ne le sera je t'en fais la promesse.»

Du moins pas tant qu'il serait encore en vie, bien que son âge avance, l'emmenant un peu plus chaque jour vers la fin de sa vie. Il n'y pense pas trop pour le moment mais c'était une évidence.
La queue en panache qui tapote le sol, les yeux de braise se baissant sur la petite louvette foncé.

«_ Tu crois ? Où tu penses ? » Demanda t-il calmement avant que sa tête ne se pose sur le sol près du petit corps de la louvette «_ Si il y a quoi que ce soit, n'ait pas peur de m'en parler. Je suis là pour t'aider et surtout, pour que tu te sente bien, tu es ici chez toi et tu as le droit à l'écoute.»

Peut-être un peu trop papa poule, mais il ne voulait pas qu'elle soit déjà triste à son âge bien qu'elle montrait un optimisme sans limite. Mais pour combien de temps ? Il espérait au fond de lui qu'elle ne cesse jamais de voir la vie du bon côté.

Les mots du vieux loup l'apaisait. Il avait une telle force bienveillante que même sa simple présence suffisait à calmer la petite louve. Il était toujours bon d'entendre qu'une personne ne vous laissera jamais tomber, quoi qu'il en coute. C'est un peu ce qui manquait à Ontari finalement. L'assurance de ne jamais se retrouver seule, et de la confiance en soi.

Toujours blottie contre Tawana, elle écouta silencieusement ses sages paroles. Elle avait le droit à l'écoute disait-il. Il avait raison, mais jusqu'à maintenant Ontari n'avait pas conscience de cela, et à quel point elle était importante pour la meute quoi qu'elle puisse en penser. Il était inutile de tout garder pour elle, finalement. Elle réfléchit un instant et se lança.

-Papa...pourquoi j'ai été abandonnée ? Parce qu'ils ne m'aimaient plus..?

C'était bien évidemment la question qui la hantait depuis qu'elle était en âge de comprendre le sens du terme. Et depuis, elle se posait beaucoup de questions par rapport à ça.

Ses paroles avaient dû faire effet, puisque petite louve semblait être en pleine réflexion avec elle même. Un sourire qui soulève les babines, quand le regard se perd de nouveau sur l'horizon, constate que la fille de Perrine parlait avec Nirvana et toute deux qui partent on ne sait où. Elles étaient jeunes et devaient profité de chaque instant de la vie, ne pas avoir peur de découvrir les choses quoi que, pour la rosée elle aimait justement beaucoup découvrir et parfois la mettait dans de beaux draps !

Les oreilles qui tiquent quand plusieurs question lui sont posés.
Des questions qu'il était normal pour Ontari d'avoir et de le demander à un adulte qui lui apporterait réponse. Les prunelles qui se reposent sur le petit corps avant de se redresser doucement.

«_ Je ne pense pas qu'ils ne t'aimaient plus Ontari.»

Non.
La question était bien compliqué aux réponses si multiples, ne peut affirmer réellement si en effet les parents ne l'aimaient pas, où bien n'avait pas la possibilité de l'élever correctement ou pire c'étaient fait tuer par tierce personne ou prédateur. Dans le monde les dangers sont si grand.

«_ Malheureusement je ne peux pas te donner une réponse formelle, parce que je peux me tromper sur toute la ligne. » Il préférait être honnête avec elle, plutôt que de jouer à la transparence «_ Mais je peux te dire ceci ; il arrive que parfois certains parents ne peuvent pas élever comme il l'entendrait leur enfant, donc préféreront le placé près de la frontière d'une meute en sachant qu'il sera pris sans soucis.»

Et encore il y avait des meutes qui n'acceptaient pas les louveteaux et donc les laissaient à leur sort. Mais Ontari n'avait pas besoin de savoir ça. Il repose donc sa tête sur le sol le regard n'ayant pas quitté la silhouette de la petite.

La jeune louvette resta muette aux paroles sages de son père. Honnêteté et recul elle voulait, honnêteté et recul elle reçu. Mais malgré les réponses du vieux loup, elle resta pensive. Désormais, elle ne verrait plus son abandon d'un mauvais oeil puisqu'elle avait été recueillie chez les Etel, et que, comme le disait si bien Tawana, un abandon n'est pas signe d'un manque d'amour mais parfois d'un manque de moyen. Les moyens de subvenir aux besoins qu'un bébé demande, la vie qu'il est censé avoir. Curieuse, Ontari aimerait savoir le contexte de son abandon.

Elle regarda ensuite Tawana et mesura la chance qu'elle avait de l'avoir lui.

- Oui, c'est ce qu'il s'est passé pour moi, hein ? Elle avait été abandonnée à la frontière des Etel, c'est que forcément ses parents ont pris soin d'elle et ont fait en sorte qu'elle soit accueillie dans cette meute.

- Merci, papa. Elle était d'une formalité étrange pour son âge. Elle n'avait pas trop la tête à faire des bêtises ou des blagues. Elle avait besoin d'une discussion sérieuse pour un problème qui la tourmentait. A voir si elle continuerait à faire des cauchemars la nuit à ce sujet.

Le soleil pesant, la chaleur montante de l'après-midi, elle commençait à n'en plus pouvoir de cette température excessive.

Elle l'avait écouté et aussi resta t-elle silencieuse pendant son explication assez plausible. Malgré ça les pensées fusent toujours dans son esprit et quoi de plus normal après tout ? Alors une question qui se loge dans ses oreilles, un sourire doux qui se dessine sur les babines du vieux mâle.

«_ J'en suis persuadé. Comment pourrait-on se séparé volontairement d'une petite fille aussi joli et optimiste que toi ? »

Avait-il dit en posant son museau sur la petite tête de Ontari, ébouriffant ces cheveux au passage.

«_De rien, c'est normal.»

Parce qu'il était là pour ça non ? Un sourire tendre, quand il sentait la chaleur monté lui aussi. Comparé à la petite, Tawana n'avait guère du mal à supporter cette chaleur lourde, et le regard qui se pose sur la petite lui indique qu'elle n'en pouvait simplement plus. Il ne fallait pas être devin pour le remarquer et encore moins pour la déduire, de plus qu'il était parent et que par moment Te Hari avait du mal avec la chaleur.
Il aurait aimer l'emmener près d'une rivière fraîche à la Dent de Roc, mais sans doute serait plus loin, quand la grotte des panseurs était fraîche puisqu'à l'ombre.

«_Petite question ; Veux-tu aller à la rivière à la Dent de Roc ? Où bien aller dans la grotte des panseurs et manger des fruits à base d'eau qui te rafraîchiraient ? »

Autant qu'elle ait le choix plutôt que lui, ne l'impose.

A ses mots, elle ne pu empêcher des mouvements de queue horizontaux, signe de son soulagement, et même de sa joie.

Elle rendit le petit coup de museau à Tawana quand celui-ci s'approcha et l'ébouriffa au passage.

La question qui suivit la soulagea une fois de plus. Dieu merci elle pourrait enfin se rafraichir. En plus, il lui laissait même le choix ! Elle réfléchit un instant et opta pour la seconde option :

- On peut aller dans la grotte des danseurs ? S'exclama-t-elle, ravie qu'il propose d'aller là-bas.

En effet, bien que petite, jeune et inexpérimentée, Ontari adorait découvrir de nouvelle chose. Si elle pouvait aller dans la grotte des danseurs pour y découvrir les nouvelles herbes que les panseurs avaient ramenés, elle serait la plus heureuse d'y fourrer le nez si cela était autorisé (ou pas..) pour y sentir les arômes. Si en plus elle se rafraichirait de quelques fruits juteux, c'était pas de refus.

Une question qu'il répondit d'un simplement hochement de tête. Se redresse pour se mettre debout et dépassé la petite louve, mouvement de queue qui l'invitait à le suivre, le vent est tiède apporte avec lui les odeurs des fleurs et les diverses bruit du castel. Traverse la plaine de pas régulier pour gagner rapidement la grotte médical prenant soin de ne pas trop distancé Ontari.

La grotte qui se dessine dans son champs de vision, quelques pas et les voici arrivé. Quand le vent passe, donne une nouvelle fraîcheur et le lycaon soupire d'aise avant d'y entrée se dirigeant donc vers le fond de la grotte pour prendre un bol en bois et y mettra un peu d'eau avant d'y ajouter des bouts de fruit comme la pastèque, pitaya, pomme et autre fruits riche en eau pour bien hydrater. Le mélange fait en quelques minutes, revint pour mettre le bol aux petite pattes de la noiraude.

«_ Et voici pour toi.»

Dit-il, avant de s'asseoir pour laisser son corps descendre petit à petit et se retrouver coucher une nouvelle fois. Le frais au ventre lui faisait du bien aussi mine de rien, et la queue en panache qui vint entourer les pattes arrières.

«_Alors ? Est-ce bon ? N'hésite pas à me dire si tu en veux encore.»

Elle était encore une enfant et avait besoin de bien manger. Alors la laisse déguster sa salade de fruit, quand le regard orangé se pose sur l'horizon ensoleillé.

Ontari se devait de courir pour ne pas se laisser distancer par les graaaandes pattes du panseur. L'allure au pas de celui-ci était le galop de la loupiote. Mais ce n'était pas bien grave, elle débordait d'énergie, cette petite ! Un peu moins à cause du soleil étouffant, mais toutes occasions étaient bonnes à prendre pour se dégourdir les pattes et montrer à quel point elle courait vite.

Entrant dans l'antre du panseur, elle s'arrêta de courir. En fait, elle s'arrêta tout court. Les bocaux apparents, les livres et les artefacts de toutes sortes faisaient de cet espace un lieu où l'oeil s'accroche de partout. Impossible pour Ontari de rester concentré dans cette grotte à la déco des plus particulières et amusantes pour elle. Le temps que Tawana revienne fut pour elle bien bref, c'est comme il ne l'avait jamais quitté. La salade de fruit fut prête en un instant éclair, et Tawana du la prévenir pour la faire revenir au monde réel.
Ontari décrocha ses yeux des étagères pleines d'herbes et d'odeurs différentes pour regarder le bol que lui avait préparé Tawana. A peine le merci dit, elle mangea le contenu rafraichissant du bol en savourant le jus sucré des fruits. C'était délicieux.
Aussitôt terminé, Ontari laissa le bol de côté et replongea son regard sur les étagères qui focalisaient toute son attention.
Elle n'avait plus soif, non. Ou peut-être que si. Peu importe.

- C'est quoi tout ça ??

La petite louvette mangea donc avec appétit la salade de fruit, en conclu donc qu'elle appréciait. La queue en panache bat doucement le sol frais, quand une question se loge dans ses oreilles les faisant tiqué machinalement et ainsi le regard perdu sur l'horizon se focalisent de nouveau sur Ontari. Le lycaon croise les pattes avant, levant doucement son visage vers les étagères bien garnit de plantes médicinale, de fleurs, de pomade.

«_Cette étagère est dédié aux herbes et plantes pour soigner les maladies du corps. Donc par exemple un rhume. » Répondit-il dans un sourire, avant que le regard ne se déplace sur une autre étagère «_Celle là sert à soigner les petit bobos et calmer parfois, de petite nausées.»

Le regard se pose sur Ontari encore une fois.

«_Puis il y a aussi des livres basé sur les diverses fleurs. Celles qui aident à soigner, celles qui empoisonne. C'est toujours pratique quand on est pas sûr, ce recueille je l'ai écrit moi même.»

Lorsque qu'il avait du temps libre entre les créneaux de Désastre et Saqqarah. Et cela lui faisait plaisir de voir ses pairs le feuilleté quand ils n'étaient pas sûr de quelque chose, où bien pour concocter un autre genre de pommade.