À son chevet

Sujet: À son chevet Jeu 28 Oct 2021, 13:06

PNJs mentionnés ; Sobieski, Yersine, Avalon.
Se place théoriquement après le Spinosaure et recherches diverses et variées.

À son chevet

La vie ne laisse pas souvent de répit.
Parfois, elle dissémine les peurs cachés au fond de l'être.

Délicatesse du geste pour ne pas la tirer de son sommeil, Nocera replace le tissu qui recouvre Séléné. Il est éclatant, pourtant il est sale. Rien d'autre qu'un blanc pur n'a touchée sa fille ; deux jours qu'il la recouvre pourtant alors il faut le changer. Ses propres pattes le laveront avec un peu de fleurs. Tout comme elle a fait chauffer l'eau qui sert à la lessive. Ou comme elle a surveillé et surveille encore l'évolution des tissus en replaçant le sucre sous les bandages. Et encore ; pu tourné le corps de Sel' quand elle ne se réveillait pas. Tout aussi bien cloué sur place du regard quiconque s'occupait de la fièvre ; seule chose qu'elle n'avait pas la compétence de faire.

Elle n'a autorisé que le meilleur. Le fait encore.
Ce n'est pas assez encore assez.

"Tu devrais manger un petit quelque chose, Noci."

La voix se déclare derrière elle, quand elle borde d'un nouveau tissu sa fille.
L'infini patience qu'il emploie dresse son poil ; sans en avoir horreur, elle n'a pas de réponse agréable pour la douceur dans son ton. Il glisse vers elle un plat de madeleines encore fumantes, qui font danser des arômes de beurre dans l'espace. Elle remonte les yeux pour croiser le sien de la même couleur. Elle y décèle la tristesse, l'espoir pourtant et ça l'irrite. Elle n'en dira jamais rien.

"Je n'ai pas faim."

Les épaules de Sobieski retombent un peu. Mais il sourit, encore, et dépose quand même une madeleine à côté d'elle en reprenant son plateau. Il hésite mais dépose quand même un contact de sa truffe contre sa joue avant de repartir. Il revient périodiquement, apportant toujours dans sa trace un peu de nourriture, un livre, ou une couverture.

Elle repose les yeux sur Séléné.
Le sepsis est passé, au moins. Mais tout n'est pas aussi parfait qu'elle le voudrait. Elle doit encore attendre avant de pouvoir suturer la plaie qu'elle scrute tous les jours, et chaque fois qu'elle y pense elle sent un grognement remonter depuis ses viscères. Le temps est un enfant capricieux qui opère selon son bon vouloir. Elle ne peut pas lui attraper les oreilles et lui ordonner de se dépêcher. Ça l'agace.

Elle s'allonge et laisse passer quelque heures.
Ne mange pas la madeleine.

Elle s'assoupie presque quand une autre présence s'enroule autour d'elle.
Son corps se tend et elle chasse la chaleur de ce corps sombre. Elle supporte encore moins la présence de Yersine que celle de son jumeau, car à chaque fois qu'elle croise le bleu pur de son œil il est accablé. Ce regard qui faisait chavirer son cœur naguère encore murmure des choses secrètes, il noue sa gorge et fait serrer ses crocs. Il lui adresse d'une voix remplie de désespoir.

"Nocera... On a faillit la perdre, j'ai l'impression de te perdre aussi, maintenant."

La tête basse qui tend sa nuque jusqu'au point de l'inconfort, elle ne répond rien.
Chaque phrase de sa part est un appel qui mériterait un échange. L'air ne réussit pas à passer son larynx pourtant, il n'y a que la contrariété en elle. Elle ne sait pas quoi lui dire.

Il soupire et avec une voix défaite, il ajoute.

"C'est ma fille aussi, tu sais."

Elle sait.

D'autres heures passent. Avalon les rejoint un moment et s'accole à Yersine. Il ne lui dit rien, elle ne sait pas si elle aime ou déteste ça. Elle ne sait plus vraiment si sa présence l'apaise ou la bouleverse. Ses yeux bicolores cherchent juste les siens un moment et s'y accrochent, avant qu'elle ne rompe le contact pour ne pas déclencher le cauchemar. Après s'être cajolés, ils repartent.

Elle reste là.
Comme depuis des semaines. Loin de son rang. Loin des projets communs ou personnels. Loin des autres. Juste elle et Séléné la plupart du temps.

Elle refait brûler un peu de citronnelle, un parfum qui n'est pas trop puissant, que Séléné apprécie. Qui donne l'impression que l'endroit est propre, à défaut de l'être au standard de Nocera. Elle tourne un peu sa fille, et pousse les cheveux qui pourraient toucher la blessure qui s'étends depuis l'arrière de son crâne jusqu'à une omoplate. Toucher léger. Il ne faut pas l'éveiller. Elle reprendra conscience peut-être tout à l'heure, là elle pourra la nourrir.

Une autre nuit passe, elle dort quelques heures.
Puis une nouvelle journée recommence. Soins, nourriture, veiller.

C'est leur fille aussi, c'est leur nièce, leur sœur. Elle sait.
Mais c'est elle, sa mère. C'est elle qui l'a laissé s'en aller.
Alors elle doit rester à son chevet.

Sujet: Re: À son chevet Lun 15 Nov 2021, 12:58

Elle avait longuement hésité, avant de venir.
Par ce qu'elle avait peur d'être de trop, de gêner, de dire quelque chose qu'il ne fallait pas, Ysée était restée en retrait et c'était peut-être mieux ainsi. Pour un temps, du moins.
Elle ne pouvait qu'être compatissante face aux inquiétudes éprouvées par l'une de ses camarades Nakhus, et c'était pour ça que, armée du peu de courage qu'elle possédait, la frêle louve était venue, un sourire doux sur les babines.

- Bonjour Nocera.

Ysée resta à une distance raisonnable, afin de ne pas envahir l'espace de la mage.
Elle n'aurait, pour elle, probablement pas de mots rassurants par ce qu'elle n'était pas assez experte pour assurer que tout irait bien, désormais. Nocera était bien mieux placée pour se rendre compte de ces choses là.
Tout ce qu'elle pouvait apporter, c'était un peu d'aide.

- Est-ce que tu as besoin de quelque chose ?

Peut-être un peu d'eau propre ? Peut-être un peu de nourriture, pour elle ou pour la blessée ? Peut-être des plantes ou des onguents que l'on aurait confectionné au préalable ou qu'elle lui donnerait à faire ? Il était difficile d'anticiper.

Sujet: Re: À son chevet Lun 15 Nov 2021, 21:24

À son chevet

Une nouvelle voix la salue.
Elle se serait attendue à celle d'un de ses proches, à nouveau. Elle racle sa mémoire, le dernier dialogue qu'elle a eu avec quelqu'un qui n'est pas eux doit bien dater d'il y a plus d'une semaine. Depuis que la fièvre est passée, qu'elle a été silencieuse à fixer jusqu'à causer un cauchemar au dernier sortcellier.

Elle a le même type de voix que Sobieski.
Que beaucoup de Nakhus même ; débordant de bonne volonté, de bonté et de patience. Elle sent la même colère qui traverse son dos quand son frère passe, quoi que moins vive. Peut-être est-ce parce qu'elle n'est pas de sa famille proche. Elle reste de ce clan qu'elle s'est érigée en second entourage, alors elle ne supporte que mal.

"Non, je m'occupe de tout."

Parce que c'est sa faute.
Séléné est un membre d'une famille, une camarade que l'on veut aider. Ça ne change rien. Rien à la tension qui gonfle son échine, fait ployer ses oreilles en arrière. Rien à la torsion de son ventre à l'idée que quelqu'un d'autre s'occupe de la louve bleue allongée entre les tissus. Il n'y a que cette chappe de colère qui entoure tout.

Ses yeux passent furtivement sur Ysée.
Et retombent sur la madeleine.

Elle est froide. Dure sans doutes. Il est certain qu'elle ne sent plus rien.
Sans trop savoir pourquoi, c'est le détail qui atténue un moment la négativité. Car au bout d'un moment leurs questions et leurs présences seront comme cette pauvre, maigre offrande. Elles se refroidiront, se durciront jusqu'à ne plus êtres valables. Périmées. Elle ne pourra plus les accepter, et aura finit par gâcher tous les liens qu'elle a pu avoir.

La flamme brûle quand même en elle.
Nocera s'avachie contre la paroi fraîche du Sanctuaire.

"C'est à moi de m'occuper d'elle, je l'ai laissée partir."

Plutôt qu'une affirmation, ce n'est qu'une pensée qu'elle lance dans l'air.
C'est un risque qu'elle prend, d'ouvrir la porte de ses pensées. Elle-même ne sait pas où cela pourrait déboucher, car elle a beau savoir, elle subit malgré tout, elle ne sait pas si parler peut calmer le feu. Mais il y a toujours une hypothétique possibilité. Et si ce n'est le résultat, elle le fait au moins pour voir ce qu'Ysée formulera en retour.

Avant d'avoir finit par éloigner tout le monde.

Sujet: Re: À son chevet Lun 29 Nov 2021, 13:35

A la réponse de la louve, ses oreilles frémirent et Ysée baissa les yeux.
Elle était, et avait toujours été, de ces êtres sensibles qui pouvaient se sentir affectés par un simple haussement de voix ou, dans le cas présent, une réponse un peu trop ferme.
Peut-être que dans d'autres conditions, la femelle blanche aurait alors bredouillé quelques excuses avant de s'éclipser. Il aurait été mentir d'occulter le fait qu'elle dut se faire violence pour ne pas répondre à cet instinct. Mais elle savait, aussi, qu'elle ne pouvait toujours se retrouver dans des échanges qui la mettraient totalement à son aise, à moins de se satisfaire de la présence seule de sa famille d'adoption, puisqu'elle les connaissait bien.

- Ne dis pas ça. Tu ne pouvais pas la retenir, tu n'es pas responsable.

Et par ce qu'elle était sensible, y compris à la souffrance d'autrui, ses paroles furent un cri du cœur, dites avant d'être pensées.

Elle pouvait comprendre la douleur de Nocera et sa culpabilité, elle pouvait deviner tous les "Et si", qui s'alignaient dans sa tête.
Mais elle pouvait aussi imaginer le malheur d'un enfant que l'on priverait de sa liberté par peur de le voir revenir blessé. Ysée elle-même n'avait jamais franchement pu s'éloigner des frontières Nakhus, pas par ce que ses parents le lui avaient interdit, et elle leur en était gré, de ne pas la traiter différemment par ce qu'elle était une enfant fragile, mais par ce que c'était des limites qu'elle établissait elle-même.
Ses propres choix.

Séléné, elle, avait eu le courage de faire les siens, différents.

Sujet: Re: À son chevet Mar 30 Nov 2021, 12:01

À son chevet

Un cri du cœur, qui agite son corps d'un frisson colérique.
Elle ne fait rien de cette émotion qui la traverse, qui est la même qui l'habite depuis un long moment. Comme face à son frère, elle laisse la vague qui retourne son poil passer jusqu'au bout de ses griffes. Elle s'attendait à ressentir cela, en lançant cette conversation, c'est plus aisé alors de ne pas agir sous cette colère et rétorquer. Plus facile de réfléchir.

Elle sait.
C'est pour ça qu'elle l'a laissé partir, après tout. À moins de devenir une mère tyrannique, elle n'aurait pas pu l'empêcher de prendre sa décision ; celle qui n'en avait encore jamais pris avant. Une balance examinée à la loupe par Nocera ; entre la peur de la perdre et alors se détester, et celle que Séléné finisse par la détester et dépérir. Elle avait alors assumé le pire, le mieux, et le probable. Et raisonné que le probable arriverait. Face au second pire pourtant, il y a le feu qui pleure l'injustice. Qui demande la réparation, le retour dans le passé pour pouvoir éviter ce scénario.

Qui réclame le contrôle.
Ce n'est toujours qu'une question de ça au final, non ?

Elle veut s'occuper de tout pour sa fille, pour pouvoir tout contrôler. Comme elle a passé une partie sa vie à accumuler les techniques de défense et de soins pour acquérir toujours un peu plus de contrôle. Elle s'était remise à laisser la rivière filer et y nager, avec la construction de la barque, avec l'enfant en voyant ce que les choses pourraient donner avant que tout ne soit... mis de côté, à cause de ça.
Une rechute.

Elle repasse les yeux sur Séléné.
Sa gorge s'est nouée, elle reconnait qu'elle ne contrôle pas l'extérieur, juste qu'elle aurait tant voulu, pour que sa chaire ne souffre pas. Elle caresse un peu les cheveux de sa douce, douce petite. Puis redresse le nez vers Ysée.

"Vrai, je sais."

Elle explique, sort les mots tant bien que mal.

"Je subis l'émotion quand même. C'est injuste, elle souffre."

La colère est une forme de tristesse, pourrait-elle ajouter. Elle réfléchit encore un instant, pense à cette émotion censée être un moteur pour arranger les choses. Sauf que le combat est vain, dans ce cas, et que l'énergie ne trouve pas de cible. Alors elle se tend, alors elle se tord, alors elle rejette. Et ça...

"Mais je ne sais pas comment me dépêtrer du trop plein de colère."

Et c'est peut-être bien ce qui la pousse dans cette situation, quand elle y pense.

- Quoi de plus normal ?

Personne ne pouvait rester de marbre devant la souffrance d'un être cher.
Ils étaient ainsi, et c'était tant une force qu'une faiblesse, ils aimaient, protégeaient du mieux qu'ils pouvaient, souffraient lorsque les choses n'allaient pas.
Ils ressentaient, tout simplement.

Ysée lui offrit un sourire doux.

- Peut-être que c'est un bon début, d'en parler.

Même si ça ne lui permettrait pas d'obtenir de solution miraculeuse pour aider sa fille à se remettre plus vite de ses blessures, ça pourrait, au moins, permettre à Nocera de vider un peu du contenu de ce sac bien trop lourd à porter pour une seule personne.
Elle était entourée et aimée, il n'y avait qu'à observer pour apercevoir cette madeleine froide déposée un peu plus tôt par un être bien connu, un frère, et ses compagnons étaient là, aussi, laissant derrière eux leur parfum.
Ysée lui prêterait également -Et n'était-ce pas ce qu'elle faisait actuellement ?- une oreille attentive et une épaule frêle.

Pour le reste, le temps ferait probablement son œuvre.
Elle y croyait.

À son chevet

Parler serait un bon début.

Vrai aussi, c'est pour ça qu'elle tente d'ouvrir la porte. Elle sait aussi qu'Ysée propose par cette phrase qu'elle en dise plus et laisse passer sans filtre le fameux trop plein de colère. La jeune louve avec toute son infinie patience saurait sans doutes ne pas lui en vouloir, si elle laissait passer tout le vitriol. Son frère aussi, ses compagnons pareil, elle en est certaine. Ils seraient tous cléments, ils la rassureraient, consoleraient, répèteraient encore et encore jusqu'à ce qu'elle y croit que ce n'est pas de sa faute.

Pourquoi cela ne lui parait-il pas être la bonne solution ?
Pas son style, son cerveau défend. Elle n'a guère parlé qu'avec Volstein. La plupart du temps si elle y repensait sinon, elle avait juste accepté les situations à force de réflexions et... d'actions. Sa jalousie était passée après s'être occupée d'aller voir la situation après la chute du dôme. La peur de la perte de sa famille était passée en amenant Sobieski chez les Nakhus.

De l'action, quelque chose à faire.
Elle courbe un peu le cou à nouveau et colle son menton tout contre.

"Peut-être que je plutôt le genre à avoir besoin d'un ordre, pour faire autre chose."

C'est déjà une réalisation en soi, même si elle reste encore paralysée devant sa fille à l'heure qu'il est. Elle ne se voit pas encore faire quoi que ce soit loin d'elle. Qui ne soit pas lié à s'occuper d'elle. Il faut briser doucement cette obsession et elle ne fait pas encore sens de comment s'y prendre.

"Ou m'éloigner d'abord cinq minutes, et augmenter le quota chaque jour."

C'est un peu ridicule, dis comme ça.

Sujet: Re: À son chevet Mer 05 Jan 2022, 13:49

Le sourire de la louve blanche se fit un peu plus présent.
Quel plaisir que de voir Nocera trouver des pistes pour aller mieux. Que ce soit en se changeant les idées en effectuant une mission, en parlant, en s'éloignant ou en faisant encore autre chose, Ysée était certaine qu'elle trouverait une solution pour s'apaiser. C'était une très bonne chose.

- C'est une bonne idée.

Son regard vairon se posa sur Séléné.

- Ne t'inquiètes pas. Nous sommes là, nous aussi, pour veiller sur elle. Nous sommes une grande famille, après tout.

Même si Nocera devait s'éloigner pendant quelques minutes, et plus encore, il y aurait toujours quelqu'un capable de prendre le relais : Les sortcelliers compétents étaient nombreux, chez les Nakhus.

Sujet: Re: À son chevet Mer 05 Jan 2022, 17:59

À son chevet

Ils sont là aussi pour Séléné, rappelle Ysée.
Elle sait.

Elle pourrait dire à Ysée qu'elle sait déjà et qu'elle a pourtant préféré être là elle, parce qu'elle a subit, subit encore, son exigence courroucée. Cela ne les avancerait pas, cependant, elle ne ferait que faire du mal à la jeune louve. À la faire se sentir inutile en retour comme elle-même se sent inutile. Elle en revient à ses réflexions précédentes. Il faut qu'elle s'occupe et canalise tout ce qui tourbillonne en elle, sinon tout va se reporter sur les autres.

Continuer de le faire, en fait.
Il est l'heure de faire le premier pas alors, vers des actions.

"Dès demain, je m'y mettrais alors."

Elle baissera son exigence, quittera Séléné cinq minutes. Elle laissera le monde, la seconde famille prendre le relai. Peut-être qu'elle prendra un ordre de ceux qu'elle respecte, un tâche aussi inutile soit-elle pour aller s'occuper la tête et cesser son obsession culpabilisée. Elle aspire de l'air, et hoche la tête vers Ysée.

"Merci."

Suppose-t-elle, même si parler n'est pas tout à fait son style... Même si la louve en face n'a pas apporté bien plus d'éléments, peut-être qu'elle ne le pouvait pas ; que personne ne le pouvait. Mh. Non, pas juste peut-être. Elle ne le peut pas, tout doit venir d'elle-même. Elle ne peut placer sur autrui l'attente qu'ils lui donnent des clés pré-faites.

Elle essaiera, dès demain.
Et pense désormais sincèrement son remerciement.

Ça aura déjà été un instant propice à la réflexion.

[Ça conclue pour moi je crois •w•

]

Sujet: Re: À son chevet Lun 17 Jan 2022, 18:17

- De rien !

Elle ne savait pas vraiment si elle avait pu aider Nocera, ou si celle ci le faisait, finalement, très bien toute seule.
C'était sûrement ça.

N'ayant plus rien à ajouter, la jeune louve adressa, à son ainée, un dernier sourire sympathique et, après un hochement de tête en guise de salut, la laissa tranquille.