Nouvelle vie [Te Hari/Tawana]

Le ciel était assez clair et dégagé quand elle c'était réveillée ce matin là et avait prier au fond que cela reste pour toute la journée, car elle n'aimait pas trop la flotte. Elle avait horreur de sentir le chien mouillé.
Elle s'étire comme un chat, comme tout les matins avant d'aller se diriger vers le temple de Dairo. Salutation à la Renarde, un petit coup de balais pour chasser les feuilles d'automne et un coup de chiffon pour enlever les traces de pattes sur le carrelage. Une fois cela terminer, elle sortira du temple en saluant la Déesse, puis faire une petite ronde « au cas où ». Parce que la dernière fois c'était Samaël qui c'était retrouver à la frontière, ou encore le père de la louve grise, alors de pas régulier elle marchait dans l'herbe humide.

La queue ondule au rythme de sa démarche féline, slalome entre les rochers. Arrive bientôt à la frontière et il ne semblait n'y avoir aucun problème...sauf que le vent lui apportait l'odeur de quelque chose, ou plutôt quelqu'un. Les yeux bleuâtre zieute pour essayer de distinguer une forme quelconque et finalement se sont les oreilles creuses qui captent un son. Un couinement pour être plus précis.

Celui d'un enfant.

Alors la fille de Tawana accélère le pas, abaisse son museau vers le sol pour y décelé l'odeur nouvelle. En même pas quelques minutes, elle se trouva près d'un rocher et les yeux s'arrêtèrent sur une boule de poil enrouler dans un espèce de tissus bleu. Le petit corps tremble, iel à froid.
Fille du Démon, se couche donc au sol, tant pis qu'elle soit mouillée si il y a une vie en jeu, de ses crocs attrape le tissus et de l'une de ses pattes l'attire à elle faisant attention à ne pas la blesser.

« _ Et bien petite boule de poil ! Que fais-tu ici tout seul ? »

Et les parents ?
Où étaient-ils ? Il n'y avait aucune trace récente à part celle du petit, qu'elle ne pouvait décidément pas laisser là. De soin et de chaleur elle avait besoin, alors la pris dans ses pattes la serrant tout contre elle sans l'étouffer.
Les membranes de cuire qui s'ouvrent dans le fracas de l'urgence, se dirigera donc rapidement vers le Castel pour se poser quelques minutes plus tard devant la tanière des panseurs, sous le regard étonné de son père et de quelques autres panseurs ici présent.

« _ Pam ! J'ai trouvé cet enfant à la frontière du territoire ! Elle tremble, je pense qu'elle à froid...Il faut le soigner !! »
«_ Pose là ici. »

Avait-il simplement dit, quand la fille s'exécute. Laisse donc le père lycaon l'ausculter, le laisser la défaire petit à petit de ce tissu qui semblait limité grandement ses mouvements.
Près et pourtant si loin à la foi, ne sait pas quoi faire quand...

«_ Te Hari, viens te couchée près d'elle pour lui tenir chaud.»

Obéit sans broncher, s'installe près de l'enfant, se recroqueville autour son énorme museau touchant la tête encore si fragile. Si doux.
Et un peu de lait lui fut donner dans une sorte de tube.
Étrange procédé.
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La petite qui maintenant était près d'elle, les regards qui se croisent sans qu'aucune des deux ne pose la moindre question. Te Hari se demandait bien d'où elle venait, au vu de son pelage si fournit, jugeait qu'elle venait de plus loin dans le Nord ou alors avait des parents au pelage très dense. D'ailleurs à part l'odeur de la petite il n'y avait aucun autre et elle trouvait ça étrange, c'est pourquoi quand elle serait de nouveau sur patte la louve ailée irait voir à la frontière. Chercher ne serait-ce qu'une trace des potentiels parents et de leur rendre leur enfant, et dans le cas contraire, cette petite sera contrainte de restée parmi les Etelkrus.

Un soupire silencieux et le regard qui dérive, quand la petite voix se loge dans ses oreilles creuse. Une question à son égard, le regard bleu à la fumé de la même couleur qui se repose sur l'enfant.

« _ Je m'appelle Te Hari. Mais tu peux m'appeler Hari. »

Cela serait s'en doute plus simple pour la petiote.
Un sourire chaleureux qui soulève les babines à présent closent, le premier depuis un bon moment il faut dire. Revenir au Castel ne lui avait pas manqué, mais ce fût une nécessité pour l'enfant.

« _ Comment t'appelles-tu ? » Demanda t-elle doucement, les boucles d'oreilles qui tintent doucement, quand la lueur de la Déesse de la ruse brille un peu plus.
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A sa question, le silence total. Le regard est un peu plus surpris que réellement interrogateur, laisse cependant l'enfant chercher dans sa mémoire pendant quelques secondes mais sans qu'aucune réponse ne lui soit apporté. Tout simplement parce que la petite ne savait pas.
Elle n'avait pas de nom et déjà elle trouvait cela étrange que des parents n'aient pas pris la peine de nommé leur enfant, même à cette âge cette petite aurait retenu, elle avait l'air d'être très loin de l'idiote.

Elle soupire silencieusement.
Bon. Il s'agirait maintenant de lui trouver un joli prénom, alors elle réfléchit tout simplement le regard qui zieute les alentours, aperçois par moment des têtes connues, d'autres qui lui étaient vague et certains qu'elle avait finit par oublié. Le reniflement de la jeune louvette la fit regarder de nouveau dans sa direction, pour y constater les billes d'eau qui se formaient dans le coin de ces yeux, qu'elle essuie de ses grosses pattes pelucheuse. L'expression de la louve ailé devenue celle de la peine parce qu'elle savait ce que c'était, d'être seule même en ayant une famille.

« _ Shht, là ça va aller. Ne pleure plus. »

Dit-elle dans un murmure qui se veut rassurant, approchant son museau de celle encore si petite de l'enfant. Son père et sa mère elle demandait auprès d'elle, et ainsi la féline exécuterais cette demande. Voilà qu'elle se colla un peu plus à elle cherchant certainement de la chaleur que Te Hari ne lui refusa pas, bien au contraire, l'accueil avec grand plaisir. De la membrane qui s'abaisse un peu pour lui offrir une sorte de couverture.

« _ Je vais essayer de retrouver tes parents.»

Promesse elle ne pouvait lui faire.
Parce que les chances de retrouvé ses parents était très mince, elle le sait.
Parce qu'il était inutile de faire naître un espoir qui au final, la brisera au moment de la vérité.

« _ Chilali. Ca te plaît comme nom ? »

Lui demanda t-elle.
Parce qu'il n'était pas question qu'elle reste sans nom plus longtemps. Ce nom, elle l'avait vu dans l'un des livres de sa tante basé sur les diverses langue connus et elle se souvient, qu'elle avait beaucoup aimé ce prénom. Avait pour souhait de le donner à un de ses enfants si jamais elle avait.
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Petit à petit la jeune louvette trouva le calme. Se colle même un peu plus à elle pour le bonheur de la féline, la fixant toujours de ses grands yeux bleu.
Pendant un instant elle resta silencieuse, elle réfléchissait quand même sur le sort de cette petite, parce que si elle ne retrouvait pas ces parents, qui prendrait soin d'elle ? Te Hari n'avait jamais adopter qui que ce soit. Enfin si. Elle avait adopter Mirabelle sa genette quand elle était bébé mais ça c'était autre chose, ce n'était pas pareille que de prendre soin d'un louveteau où il fallait tout lui apprendre, le sociabilisé avec le monde qui l'entoure, faire attention.

Est-ce que sa méthode de vie conviendrait à une petite de son âge ? Peut-être que oui, peut-être que non, mais si elle n'essayait pas comment le saurait-elle ?

De plus elle doutait que son père la prenne sous son aile, ayant déjà pris la petite Ontari avec lui il n'y a pas si longtemps. Soupire une nouvelle fois, quand la petite voix fluette se loge dans les oreilles ronde qui tiquent. Elle aimait bien son prénom pour le plaisir de la fille de Dairo, qui lui fit un grand sourire.

« _ Alors ce sera Chilali. En plus il te va bien. »

Elle le pensait sincèrement.
Et puis vrai qu'elle était mignonne avec son joli poil bleu très dense. Un vrai petit coton !
En faite plus elle réfléchissait, et plus elle avait envie de la garder cette petite, parce qu'elle s'attachait encore à de petite boule de poil comme elle, quand elle ne s'attachait plus vraiment au plus grand. S'arrête à un simple bonjour cordiale et quelques question bateau avant qu'elle ne reprenne la route les oubliant très vite par la suite.
Sélective elle était devenu dans ses fréquentations, et si le loup en question n'avait attiré son attention suffisamment, elle ne prendrait pas la peine de retenir leur visage, ni leur nom.

« _ Est-ce que ça va un peu mieux ? »

Une question par une question pour ne pas la brusquer.
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Au remerciement de la petite, un sourire qui soulève un peu plus les babines de la louve. Et puis c'était si bon de l'entendre rire, un rire si enfantin et si adorable. Qui résisterait à ça sérieusement.
Te Hari laisse donc la petite dans ses réflexions, les yeux bleuâtre qui ne la quittent pas quand la queue féline vint un peu plus entourer le corps de la féline, et par la même occasion vint à la rencontre de Chilali, bas légèrement le sol rocheux.

Oui elle allait mieux.
C'était une très bonne chose que la petite se sente, même un peu à son aise. La tête se tourne complètement vers l'enfant pour la regarder des deux yeux, quand elle se mit plus à l'aise contre elle, pour le bonheur de la louve brune. Bien vite une question qui se loge dans ses oreilles, celles-ci qui tiquent machinalement avant que la gueule ne s'ouvre.

« _ Ici, c'est la grotte médicale des panseurs. » Un sourire avant de reprendre ses explications « _ Les panseurs sont ceux qui soigne des loups blessé et aussi de petite boule de poil comme toi. »

Dit-elle en approchant doucement son museau pour la sentir de plus près. Elle avait donner une explication simple pour ne pas perdre l'enfant, rien ne servait de donner des définitions compliqué, surtout que son père lui avait enseigné les choses simplement. Alors pas très difficile de faire de même, du moins le pense t-elle.
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Elle avait répondu à la question et l'enfant semblait avoir compris l'essentiel. Le sourire n'avait quitté le visage de la brune, comme le regard sur la petite silhouette de Chilali et bien vite celle-ci bâilla une nouvelle fois avant de dire un simple mot ; Dodo.
Le regard de la louve se fit plus tendre et plus doux, laisse l'enfant s'étaler contre elle, signe qu'elle était bien plus détendue, avait moins peur. S'endort donc rapidement à cause de se trop pleins d'émotions qui l'avaient, certainement, pris beaucoup d'énergie. Le souffle de la bleuté lui vint aux oreilles et ainsi la féline pût se redresser tranquillement pour poser ses yeux sur la plaine active, réfléchissant en concernant la recherche des parents.

Elle le ferait, quand la petite serait dans le sommeil profond pour ne pas la réveillée.
La queue caresse doucement le sol, quand le père lycaon revint pour voir l'état de la petite, heureux de constater qu'elle s'était calmée et dormait paisiblement auprès de sa fille. Un regard qui se pose sur l'enfant de son sang, un simple et rapide échange, avant qu'elle ne se lève doucement pour laisser son père reprendre le relais.

Maintenant sort de la grotte, marche un peu plus loin avant de prendre son envol pour retourner à la Falaise et chercher des pistes. Auprès du rocher où elle avait trouver Chilali, du sang.
Les sourcils se froncent parce qu'elle sait que cela, ne présageait rien de bon. Au fond d'elle, Te Hari se disait que les parents de Chilali étaient peut-être mort et se ne serait pas étonnant car ici, il y avait quand même pas mal de prédateur bien qu'on en pense le contraire.

Mais malgré sa continuera les recherches jusqu'à la nuit tombé.
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