Le lac de la Vasque [Sly]

Echos
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L'énergie qui s'échappe des failles du géant interpelle Echos tout autant que la chute de chacune des pierres se détachant de son corps. Etait-ce ça qui le faisait vivre ? Etait-ce pour ça qu'elle ressentait cette empathie toute particulière pour cet être si unique ? Echos savait qu'elle était un peu différente des autres, comme si elle n'était pas tout à fait une louve comme Dysis sans avoir de sang mêlé comme Priam. Elle aussi pouvait-elle être fait d'une sorte de magie ? D'énergie ?
Il les avait peut-être ces réponses, le géant de pierre mais il n'avait pas voulu faire la paix avec la louve cornue. Cependant, l'état de chacun devenait critique et l'adolescente eut l'espoir, l'espace d'un instant, que la fatigue et les blessures finissent par avoir raison de leur affrontement, qu'il y avait une chance qu'ils finisse vraiment pas s'arrêter... Ce fut avant l'arrivée soudaine d'un autre type de géant, plus canin, si semblable à la guerrière grise mais à la taille beaucoup plus imposante -malgré la stature déjà convaincante de la première louve. Il n'aura suffit que de quelques secondes pour que l'espoir vole en éclat, d'un seul coup de corne et Echos ne peut que regarder de ses yeux gris écarquillés, la dernière chute de l'être de pierre.

Echos
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Son échine se hérisse à l'instant où Echos sentit cette aura électrique parcourir tout son corps. Elle sent le hurlement du géant au plus profond d'elle plus qu'elle ne l'entend et sa chute résonne dans son cœur à chaque pierre qui s'écrase au sol, se disloquant du reste. Lorsque le calme et la poussière retombe, elle peut la sentir, Echos, cette magie éclatée en une multitude de morceaux, s’atténuant ici et là comme une multitude de petites étoiles mourantes. Clopinant, la patte douloureuse qu'elle ne pose pas, les oreilles basses et une larme presque au coin de ses yeux gris ou au moins un air maussade, elle chercha parmi les pierres, ces morceaux qui répondaient à son essence. Elle devait les trouver Echos, rassembler cette énergie éparpillée, pour rassembler ces morceaux et leur offrir une petite sépulture, parce que tout ça c'était de sa faute et que les âmes bienveillante méritaient qu'on soit triste pour leur mort.

[dé pour le nombre de pierres avec magie ramassées]

Au milieu de son errance, alors que Echos essaye de rassembler les pierres importantes -à peine quelques miettes- , la louve guerrière, la première, celle qui s'était le plus battue, vint vers elle sans doute pour s'assurer qu'elle n'allait pas si mal. Elle lui demande si elle veut voir les panseurs, Echos ne sait pas ce que c'est un panseur mais elle devine que ça doit ressembler à un sortcellier. Elle a l'air vraiment mal en point la louve et l'adolescente ne peut s'empêcher de s'en vouloir. Elle s’assoit, regarde au sol les oreilles basses, la voix un peu tremblante comme un enfant qui essaye de s'excuser, c'est un peu ce qu'elle essaye de faire.

« Je suis désolée, tout ça c'est de ma faute. Autour de moi, y'a des choses qui se passent qui ne devraient pas arriver normalement. Je ne sais pas qui est l'anomalie, si c'était lui ou si c'était vous qui n'auriez pas du être là mais maintenant lui il est mort alors qu'il était gentil, je pouvais le sentir au fond de moi. » Elle sert les miettes de pierres qu'elle a ramassé entre ses pattes. « Et vous, vous avez failli aussi, vous êtes blessée, ça a l'air important. »

Et Echos aussi l'était blessée, sa patte lui faisait terriblement mal.

« C'est peut-être mieux si je vois quelqu'un qui soigne oui, mais j'veux pas embêter. J'veux pas que les adultes s'inquiètent non plus. »

Si elle ne rentrait pas assez tôt.

Echos
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Elle garde ses oreilles en arrière Echos. Ce n'étaient pas de simples choses qui se passaient autour d'elle, c'était systématique, elle déclenchait des événements qui ne devaient avoir lieu. Elle n'a pourtant pas trop la force de débattre avec la louve, elle non plus sans doute à cause de ses blessures alors Echos hocha simplement la tête sans un mot, même si elle n'était pas convaincue et avait ses raisons pour ne pas l'être.
Les deux s’organisent autour d'elle, l'adolescente Nakhus croit entendre un nom et la grande disparaît, laissant la cornue avec elle, seule. Elle ne sait pas trop quoi ajouter d'autre Echos et piétine simplement le sol du bout des griffes de alors que le sang continue à venir rougir son pelage blanc. Elle renifle aussi un peu, le cœur toujours lourd. Si elle n'avait pas été là, le géant de pierre de se serait pas réveillé et personne n'aurait été blessé ou tué.