Chute libre | ft. Vanhir

Vanhir

Vanhir bientôt partirait en voyage. Il sentait le besoin de fuir de nouveau. De rencontrer de nouvelles têtes ailleurs, de sentir de nouvelles odeurs, de voir de nouvelles choses quoi. Alors, il se permit une escapade vers la mer, avec sa petite tribu à lui. Souriant, il trotte, son sac sur le dos, ses livres avec lui. Oui, clairement il était bien là, de bonne humeur, joyeux.


Sa destination, fut la plage. Le soleil, la mer, le spectacle du coucher de soleil, quoi de mieux? Vraiment. En chemin il avait d'ailleurs pris le temps de chasser un lapin, qu'il garde dans sa gueule pour le moment venu. Arrivé sur les lieux, le groupe tombe sur un magnifique champ de fleurs, s'était émerveillé que chacun regarde, heureux d'un tel spectacle. La chauve-souris elle, ne quitte pas le loup, mais le raptor lui, se permit de courir dans ce champ pour s'amuser.


Des insectes, fuyaient sous sa course, s'envolant, Vanhir le suit, mais en marchant. Un instant il s'arrête, car le raptor venait de trouver quelque chose, c'était un glowstick, mais il était cassé. Peut-être qu'un loup s'était battu et l'avait brisé, ce qui l'étonnerait beaucoup, ou alors un Dieu avait brisé un contrat ave un de ses disciples?


Curieux, mais pas tant que ça, il le laisse là, et regarde au loin. Quelle surprise il eut, de voir un loup ailé se poser au loin. Oh? Serait ce de la famille à Lark? Souriant, il prend ses affaires et se mit à trotter dans sa direction. Une petite rencontre ne ferait de mal à personne et comme il était de bonne humeur, cela tombait parfaitement bien.


A son niveau, il s'arrête.


"-Bien le bonjour! Je m'appelle Vanhir!" Il sourit, la queue remuante. "Je venais de vous voir poser patte ici! Je me suis dis que venir dire bonjour serait une bonne chose! Ce n'est pas souvent que je croise de nouveaux ailés par ici!"

Vanhir

Elle semblait surprise, peut être perdue, ou simplement elle ne comprenait peut-être pas ce qu'il disait? C'était peut-être ça. Une étrangère à la terre d'ici, qui ne comprenait pas la langue. Mais bien vite cette idée coulait, car elle lui répond.

Voilà donc son nom, Angadrem. Pas commun. Il aimait ça.

La surprise dans sa voix concernant les ailés le fit rire.

"-Oui! J'ai connu des loups ailés! Il n'y a pas mal de temps! Et une petite nouvelle récemment! Elle s'appelle Lark! Mais je dois bien l'avouer que ça reste rare! Des loups avec des ailes!" il la regarde, observant les dit ailes qui étaient immenses à première vue, digne d'un beau rapace en soit.

LE solitaire la contourne, l'observant.

"-Dites moi! D'où venez-vous au juste? Avez-vous du voyager beaucoup pour venir ici ou êtes vous originaires du coin?"

Vanhir

Quand elle grandit les ailes, Vanhir cesse de bouger et regarde le spectacle. Il sourit en observant les ailes ainsi bien grandes devant lui, c'était superbe. Doucement le solitaire se remit assit, regardant cette fois le visage de la louve.. Ce ton sec qu'elle venait d'employer, il l'avait remarqué, mais Vanhir n'était pas du genre à chercher les emmerdes, et encore moins à faire monter les pressions.


"- Moi je suis originaire d'ici! Un bon petit Natif! Ne vous vexez pas pour la question sur le voyage! Je suis un explorateur, et j'adore parcourir le monde! Et quand je croise des loups comme vous, je laisse ma curiosité prendre le dessus! J'aime apprendre les coutumes, les pays étrangers! Mais je respecte! Je ne poserais plus la question!" Il se gratte l'oreille sourde. Préférant ne rien dire de plus pour ne pas l'énerver. Dans le pire des cas, il peut partir et la laisser tranquille pendant qu'il va renifler les fleurs avec ses deux amis. Ce n'était pas un soucis.

Vanhir

Au moins cela semblait apaiser la louve ailée. Parfait. Elle reprend attitude calme, c'était ce qu'elle voulait montrer du moins. Car son regard attentif en disait long sur elle, la méfiance, régnait encore. Elle était sur ses gardes, comme si le danger était pas loin. Chose que Vanhir comprenait, mais qui ne risquait clairement pas d'arriver avec lui.


Le mâle bien qu'observateur, se perdit dans sa tâche, quand Angadrem parle. Il est surpris. Comment ça son monde n'existait plus? Cela semblait être réel, en vue de sa réaction, et de son timbre de voix qui changeait, et il comprit, aux mots suivants. La d'où elle venait, la différence faisait sans doute peur, ils étaient peut être une minorité de volants.


"-Je comprends!" Il croit?? Vanhir ne pensait pas que parler de ses problèmes serait bien vu, il ne voulait pas. Peut être qu'à côté de ce qu'elle a vécu, raconter que lui était rejeté parce qu'il était de sang impur, c'était absolument rien. "Mais ici, vous ne serez pas chassé! Chacun est libre d'être comme il veut!" Et comme il ne voulait pas poser de questions pour ne pas la vexer, il se contente de lui sourire pour apaiser son coeur. "Alors profite!"

Vanhir

Vanhir voyait que sa présence ne plaisait pas à la louve ailée. Et il ne savait plus comment l'aider à apprécier sa personne.. Vanhir se lèche les babines une fois, sans doute il serait préférable qu'il la laisse vraiment tranquille, qu'elle était trop stressée en compagnie de loups, ou que ... bah... Il ne savait pas. Son ami lézard déboule, en pleine chasse aux oiseaux alors que son amie chauve-souris le suit à toute allure pour essayer de le calmer.


Le solitaire était inquiet, que ce boucan stress la louve.. Et tente de les calmer avant de sentir une effluve familière qui le stop net. Sa truffe se dresse, il renifle, et encore une fois, ne comprenait pas d'ou elle venait. Car étrangement, ce n'était pas la première fois, c'était trop souvent qu'il avait cette impression. Mais son esprit fut brutalement rappelé quand le cri de son amie surgit parmi les hautes herbes.


Petit lézard venait de l'attraper dans sa gueule.


Vanhir, fâché, fronce les sourcils et tonnes de lâcher immédiatement la chauve-souris. Le dinosaure se recroqueville, lâchant sa proie qui, elle aussi fâchée, se faufile dans les cheveux du mâle gris. Gêné, il regarde la femelle.


"-Je suis désolé pour le désordre! Désolé de vous avoir embêté! Je n'ai pas non plus envie de vous causer de soucis, je pense que je devrais m'en aller... Et heu... que vous trouverez votre famille ici!"