Ottar - O - Non Ottar (Polaris)

Ce matin là, c'est vers ce qu'il restait de la vallée des murmures que O rodait - Là où la forêt chuchotait.
On l'avait mit en garde que plus au sud se trouvait le marais acide où "le copain en colère de Ao" se cachait. D'ailleurs il ne comprenait toujours pas pourquoi il était autant en colère contre les Nakhus ce gros reptile ?
Les nakhus ils étaient cool ! alors il y avait vraiment pas de raison de autant s'énerver..

Quand, il avait posé la question, on lui avait dit que "c'était compliqué"..Mais la réponse ne lui avait pas trop convenu, alors il n'avait pas cherché plus loin.
Peut être qu'un jour, il trouverait un adulte qui prendrait le temps de tout lui expliquer ? En tout cas -pour l'heure- Il ne fallait surtout qu'il se perde pas trop- car le soir il devait rentrer pour dormir à coté de maman liza - Et c'était agréable de dormir avec elle-

Liza, elle avait toujours plein d'histoire folle à raconter, mais puisqu'il s'endormait toujours avant qu'elle ne finisse de lui dire ce qu'il se passait, il ne connaissait jamais vraiment la fin.

L'esprit un peu perdu dans ses songes alors qu'il trottait. O sent ses papillon se confronter à quelque chose..de.. gros ? Un ours peut être ?
Curieux, il avance à pas feutré dans sa direction jusqu'à qu'il voit un loup qui ressemblait à un gros zour.
Un sourire éclaire alors son visage et il s'avance admiratif.
Il était trop cool celui là !
Il avait presque envie..de le toucher ? pour voir comment était la texture de sa fourrure et tout. Mais pour l'heure, il se fige pour pas trop le brusquer. Ses oreilles duveteuses droites, attentives à ses réactions.

"-Qui es tu."

A la voix grave, les oreilles frémissent et O papillonne des yeux. Doucement, il s'approche du grand loup et vient faire son tour, renifler et toucher d'une patte timide sa fourrure.
Elle était dru- comme l'écorce d'un arbre. D'ailleurs, c'est bien vrai que ce loup là ressemblait un peu à un arbre.
En tout cas, O décide qu'il l'aime bien, alors il vient s'assoir devant lui, lui offre un grand sourire puis répond à sa question.
Sur le sol, il vient tracer un rond de sa griffe puis en tapote te centre avant de tapoter ton poitrail.
O, c'est comme ça que je m'appelle. Maman Liza elle m'a donné un autre nom - mais Polaris n'est pas visible dans le ciel ce soir, alors ce sera O
doucement, le louveteau blanc, approche le museau, le désignant de sa patte avant de pencher la tête. le regard curieux.
Et toi monsieur l'ours à peau d'arbre, comment tu t'appelles ?
C'est la moindre des choses non ? de donner sn nom en retour.

Bien que le loup-arbre soit grand, il se crispe à son contact..Un peu comme si ..il était timide ? Oh pas que ce soit grave d'être timide hein ! O lui, était bien content qu'il ne lui ai pas grogné dessus et note l'information dans sa tête car il ne voulait pas le mettre mal à l'aise.
qui plus est, il semble vite comprendre.

"-Ottar." A son nom il sourit, content de l'avoir. "Tu n'as pas de langue?"

Le petit loup ouvre alors la gueule pour faire comprendre qu'il a bien une langue (bah oui, c'est pratique une langue eh !) mais de sa griffe, il dessine une croix sur sa gorge.
Pas de voix. C'était ça son problème à lui.
Il se redresse alors pour s'ébrouer et laisser quelques mites sortir de son pélage, il bouge un peu la tête, et dance un peu avec elle avant que son regard curieux ne le fixe à nouveau. Il penche de la tête, comme si il voulait lui poser une nouvelle question puis reporte son attention sur le nuée de petite papillon.
Avec ces derniers il fait plusieur formes. Une loup, une biche, un livre.
Puis de nouveau, il regarde Ottar.
Est ce que tu cherches quelque chose ? est ce que je peux t'aider ?

"-Hélas, je ne comprends pas!"

polaris cille, un peu embêté face à l'expression perplexe du grand loup. Peut être que les images choisit étaient maladroites ? il ne sait pas trop. Il laisse alors les mites redevenir une nuée et cherche un peu autour de lui.
Il y avait bien le carnet que maman lui avait donné avec quelque mot écrit dessus.
C'était le moment où jamais de s'en servir.
Alors Polaris vient chercher dans sa cape. il sort le petit carnet et cherche les bonne page. dans sa tête, il recopie les symboles bizarres -ce que les autres nommaient mots - puis il commande à sa nuée de les dessiner.
"faim ?"
Le premier mot qu'il dessine avant que son regard ne cherche la réaction du grand ottar.
Puis un autre mot qui prend la place du premier.
"perdu ?"