La bataille du Dragon

Samaël

Ils sont nombreux à rejoindre son assaut. Pour des loups, la force qu'ils y mettent tous ensemble est démesurée, mais ça égratigne à peine la bête, ils étaient à peine plus puissant que la morsure d'une fourmi. Il y a déjà de nombreux blessés dont certains de leurs atouts majeurs et si la bataille ne faisait que commencer, elle présageait déjà de nombreux morts.
Une guerre restait une guerre, contre un ennemi unique ou une armée complète, Samaël préférait peut-être l'armée, les adversaires avaient une certaine égalité entre eux. Ici, la bête rappelait à quel point ces terres étaient baignées de magie quasi divine quand elles ne l'étaient pas dans leur entièreté.
Des batailles perdues, Samaël en avaient essuyés de nombreuse au cours de sa vie, des situations critiques, il y en avaient des dizaines et des dizaines qui hantaient sa tête et ses cauchemars, ça le rendait peut-être un peu résigné ou fataliste. Le mâle brun réagit bien trop tard lorsque l'onde de choc les frappèrent tous dans une vague meurtrière et la brûlure vint s'éteindre sur son pelage comme propagation plus rapide de l'errance. Le souffle le balaye et le guerrier se rattrape tant bien que mal sur ses pattes, celles-ci encaissant douloureusement le choc. Il se redresse non sans une grimace et cherche son escouade des yeux.

« On continue d'avancer un V, les premiers prendront le vent pour permettre aux autres d'attaquer à leur pleine puissance »

Il halète un peu et il ne parvient pas à poser correctement une de ses pattes. Pourtant, il reste droit, fier, dans cette posture de guerrier princier.

« Mais avant, on cherche un point faible en retrait, à distance raisonnable. On ne peut pas se permettre de s'exposer à nouveau si nos assauts n'ont aucune efficacité. »

Il aurait pu les envoyer au casse pipe, les faire attaquer jusqu'à ce qu'une brèche s'ouvre dans la chair, après tout il ne les connaissait pas ces loups mais Samaël n'était ce genre de généraux et surveillait également du coin de l'oeil s'il devait sonner la retraite à son groupe.
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Résumé:

Fin tour sama: 3 pv

-> ajout tour nocera +4 pv -> 7pv

Résumé:

Résumé:

Résumé:

Qu’est-ce que tu en penses Ottar ? Que ce soit en l’utilisant sur moi ou sur lui… est-ce que la Brume sera vraiment ce qui me détruira ?
Nirvana s’efforça d’avancer, malgré le vent. Repère quelques silhouettes familières. Pas celles qui l’intéressaient.
Regardez Nakhus, comment nous luttons pour une terre que vous n’avez pas su protéger. La disciple orange serra les crocs, abaissant sa silhouette pour avancer malgré le vent. Au loin, aperçoit les silhouettes de ses frères. Les griffes s’enfoncent dans le sol en voyant les blessures, une certaine inquiétude. Le coeur bat plus vite dans son poitrail.

Dé dégâts tempête

Un gravier qui vient frapper sa joue. Serrant les crocs, la sirène se faufile jusqu'à ses frères. Iris tente de soigner Iberis. Les oreilles couchées sur son crâne, Nirvana entend les mots de son frères. Cela lui brise le coeur. C'était sa faute si il était là.
C'est de ma faute si tu saignes Moustique.
Tétanisée, c'est la présence du gardien à ses côtés qui lui permet de ressaisir et de repousser doucement la patte d'Iris.

« — Tu ne vas pas mourir. »

Je ne te laisserai pas mourir.
La prêtresse sort les bandages et quelques plantes. Secoue ses pattes pour tenter de dissiper la brume. Le dernier recours, si cela fonctionne. Rapidement, Nirvana applique un bandage sur les plaies de son cadet, roule des plantes entre ses pattes qu'elle lui enfonce dans la gueule. De quoi lui faire oublier la douleur. Le revigorer un peu.

« — Tu ne devrais pas être ici, crétin. »

D'eux trois, il était le moins guerrier. Le bandage fut serré, un peu trop fort peut-être sous l'agacement. Nirvana observa rapidement Iris qui visiblement s'en était mieux sorti. Un soupir qui traverse sa gueule, la brume qui l'accompagne.
Et maintenant ?

Résumé:

Résumé (Dhys si tu passes par là):

Les crocs cherchent à arracher les écailler, déchiqueter ce maudit cuir. Les griffes glissent, ont du mal à maintenir leur emprise.
Puis les filets cèdent.
Narcisse se détache au même moment où le reptile lui se redresse. Les yeux dorés se posent sur Etna.

« — Recules Etna ! »

Puis quand la bête se redresse, Narcisse entend le Phénix ricaner dans son esprit. Le narguer une fois encore, se riant de la scène. Les pattes fléchit, l’Etelkrus se redresse, tout semble se passer au ralenti.
Puis il la voit.
Sans réfléchir, s’élance en sa direction, quand les nuages au-dessus d’eux grondent. Quand les ailes viennent s’ouvrir, lui bondit.
Mildred.
J’ai promis de te protéger.
Mildred.
Je ne t’abandonnerai pas.
Un sourire qui étire ses babines, quand il vient la plaquer au sol, se plaçant au-dessus. Au moment même où l’onde de choc se fait ressentir. C’est pire, que toute la douleur ressentie jusque-là. Il sert les crocs, doit rester fort, pour elle. Ressert son emprise. Encaisser, pour que rien ne lui arrive. Les pattes fléchissent, alors qu’il essaye de garder appuie sur ses pattes avants tremblantes.

« — Hé princesse… »

Je ne t’ai pas menti. Ai-je un jour failli à ma parole ?
Une grimace qui déforme ses traits, alors que ses pattes glissent doucement.
Narcisse ne saurait même pas définir quelle blessure est la plus importante, ni savoir si cela était critique ou non.
Tu as toujours été le plus doué de nous deux pour cela, mon frère.
Les muscles crispés, l’assassin se laisse tomber sur le sol, les paupières à moitié clauses.
Détruis moi cet insecte, Désastre.