> Mildred - 5 PV

Le sang du dragon tombait en pluie à chacun de ses amples mouvements.
Quand il se dégagea brusquement une nouvelle fois, Mildred s'aplatit sur le sol et plaqua ses oreilles sur son crâne, le coeur battant, s'attendant à subir les cris tonitruants. Mais rien ne vint. La louve leva la tête : se dressant bien au-dessus d'eux, la gueule de la bête était ouverte sur un rugissement silencieux. La disciple de Moiro n'en comprenait pas la raison, mais peu importait ; au moins pouvaient-ils profiter d'un peu de répit sonore.
Une salve d'éclairs s'abattit et elle sursauta, son corps se souvenant de la morsure électrique subie plus tôt. Son cœur battait vite, ses pensées s'emmêlaient et ses yeux cherchaient à quoi se raccrocher pour ancrer son esprit et stabiliser ses muscles fébriles.
Ses quelques et uniques repères étaient dispersés dans le chaos général de poussière et de mouvements. Elle avait été séparée de Narcisse qui n'était plus lui-même, ne voyait plus de tête connue à proximité immédiate, et voilà que tous chargeaient de nouveau en direction du dragon après ce qui parut comme une trop brève respiration.

Ce fut un éclat rose qui parvint à se distinguer du reste, lumière venant percer les ombres floues. Le Tigre de Moiro surgissait à travers les multiples corps lancés à l'assaut, et Mildred se raccrocha à cette couleur revigorante en écho au glowstick autour de son cou.
Une nouvelle fois, ce serait grâce à la force de sa Déesse qu'elle se sentirait de nouveau apte à agir, fermant les yeux sur le doute et la peur.
Comme le gardien divin bondissait pour planter crocs et griffes dans le cou déjà abîmé, Mildred ne se posa aucune question avant de suivre le mouvement, poussant un aboiement pour se donner du courage.

Résumé:

> Grimalk - 6 PV

Les actions s'enchaînent et se ressemblent, comme les rouages d'une machine lancée sur un terrain accidenté, brinquebalante mais déterminée à aller de l'avant.
La lame de son couteau a encore trouvé sa cible et déchiré la chair, mais ce n'est jamais assez, jamais terminé. L'adversaire est immense, solide, fascinant ; il se débat encore avec vaillance et ne leur cède aucun terrain. Grimalk laisse son corps agir et s'adapter sans avoir trop besoin de le commander : en ce qui concerne la posture à adopter en situation difficile, l'auto-pilote se débrouille correctement. Il a surtout besoin de concentrer son esprit à emmagasiner puis trier toutes les informations qui le bombardent, tous les stimuli qui s'accumulent et veulent captiver la priorité de son attention.
La présence des loups, les gestes du dragon, la foudre qui strie le ciel, les cris des blessés, les ordres d'attaque, les blessures qui se creusent sur le grand corps, la fumée qui monte du sol pour se mêler à l'air dense, qui brouille la vue et obstrue la trachée.
Au moins cette fois-ci ne viennent pas se rajouter les rugissements rauques de la bête, rendue muette sans qu'il ne puisse s'attarder à comprendre pourquoi.
Non, il n'y a pas de temps pour ça. Le combat se déroule à un tempo bien rythmé dont on lui a appris les règles, qu'il n'a jamais expérimenté à une telle ampleur mais pour lequel il lui semble avoir été fait.

La panique et la perte de contrôle n'ont pas leur place ici.
Alors son geste est méthodique quand, suivant encore la lancée de son groupe initial pour profiter de l'acharnement général sur cet appendice, le mâle plante à nouveau sa longue lame dans la peau et tire son déchirer muscles et écailles.

Résumé:

Myrohino-7/13pv
Utilisation d'une protection magique gagné au casino +1END pour 1 combat


Myro lance un nouvel assaut vers le flanc du dragon. Il s'élance en tête de son équipe toutes dents dehors. Il conserve leurs formation en s'assurant d'être en première ligne pour protéger les loups sous sa coupe. Après un bond énergique il enfonce pour la seconde fois sa mâchoire dans la chair tendre de la bête agrandissant la blessure déjà victime de deux de leurs assaut. Sa gueule rougie de sang se tourne de nouveau vers les autres pour ordonner le replis après qu'il ait porté leurs coups. Ses yeux froids ne laissait place à aucune protestation. L'instant était critique, une bête blessé devenait bien plus dangereuse il le savait. Et il s'était promis qu'aucun des loups à sa charge ne mourrait c'est donc en bon dernier qu'il se replia une nouvelle fois pour protéger ses amies.

Résumé de l'action:

Ta brume l'entoure encore une fois, Nirvana, mais cette fois-ci, il sait. D'un coup d'aile, il saute en arrière, dissipant aussi sauvagement ton pouvoir. Et lentement, il sent sa gorge se dénouer, sa puissance se déployer dans les tréfonds d'un grondement.

Tu es si désagréable. Si petite. Et voila que les tiens font une parfaite boule autour de toi, certains cherchant a les retirer de là, sentant le danger d'ainsi se regrouper. Il sourit, narquois ; car lui aussi y a vu une délicieuse opportunité.
Il se cabre lorsque la réalité le rappelle au combat, que vos crocs déchirent enfin le cuir de son aile, arrache à son flanc son précieux mouvement aérien. Un rauque rugissement vous fait trembler, vous et le monde, lorsqu'il repose brutalement ses pattes sur le sol, vous faisant reculer de lui. Et il vous darde de son regard encore intact, à peine griffé par quelques tentatives de bonds.

- J'ai retrouvé ma voix, petite louve ! Laisse moi chanter ton requiem !

De ses crocs dansent alors d'innombrables étincelles bleues, se chargeant bien vite en un globe de lumière dévastatrice. Et lorsqu'enfin il relâche cette puissance, c'est d'abord entre ses pattes, là où se trouvait le groupe impudent cherchant à rogner ses tendons, creusant le sol ; avant d'enfin redresser son furieux visage vers toi, serpent. Vers toi, louvette agaçante. Vers tout ceux qui ont tentés vainement de t'aider.

Ceux qui dansent avec la Foudre

       

Dragon Bleu, adulte.
PVs inconnus
Constitution (via Stendhal) :
Force :
Agilité :
Ingéniosité :

Un spasme qui secoue son corps, tandis qu’elle cherche à maintenir sa concentration sur la Brume. Dans son champ de vision des silhouettes qui s’agitent.
Mais elle ne les entends plus.
Une larme qui coule le long de sa joue, un sourire venant étirer ses babines.
Tant que je peux t’entendre Dairo, savoir que tu es avec moi, tout ira bien.
Une silhouette qui vient soudainement l’envelopper. Les sourcils qui se froncent, alors que Nirvana essaye de maintenir sa concentration sur la brume. Les pattes qui l’entourent, restèrent leur emprise sur son petit corps. Lui parle-t-elle ? Il y a de la frustration dans la voix de la prêtresse.

« — Dégages Iberis ! »

Elle sent son pelage humide, alors qu’il y enfouie sa truffe. Maintenir la Brume, cela lui fait si mal. La vue est cachée, Nirvana se sent encore plus vulnérable, privée de l’ouïe, de la vision. Pourtant, elle sent encore son pouvoir, essaye de le maintenir du mieux qu’il lui est permit.
L’odeur de Nael qui lui parvient.
Les larmes qui coulent sur ses joues.
Je ne voulais pas que vous veniez, tous.
Le corps d’Iberis l’empêche de voir, Nirvana ne peut que ressentir les mouvements, l’agitation autour d’elle. L’environnement change, c’est encore une forme d’obscurité, la lumière est filtrée, alors que ses yeux pâles voient des dents.
Le dragon les a-t-il avalé ?
Son museau se tourne vers son frère, alors qu’au moment où elle ouvre la gueule, elle sent et c’est un cri qui lui échappe. Le dragon lutte, contre l’emprise, lutte comme il ne l’a fait jusqu’à présent. La disciple de Dairo place ses pattes sur ses tempes, essayant de rappeler son pouvoir.
C’est aussi douloureux, que lorsqu’elle a du faire sortir la brume de son corps.
Peut-être même plus.
Elle sent sa gorge vibrer, crie-t-elle ?
Pleure-t-elle comme la dernière fois ?
Une lumière bleue les frappe. Nirvana voit le gardien de Dairo à proximité d’Iberis. Son regard se brouille, alors que la douleur de la Brume, laisse place à une autre.
Au niveau de son bas ventre.

« — … merci, Dairo… »

Son museau se repose sur l’épaule d’Iberis.