Un bonheur n’arrive jamais seul… arriver des Momarks. (Pv, Ted et Jessamine)

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Les derniers jours, même semaines avait été longue et compliquer. Lark ne chassait plus et avait juste eu le temps de bien s’installer au refuge, probablement la meilleure idée qu’elle avait eue, même si ce n’était pas facile de rassurer sa chère Moma d’y aller.

Au moins elles n’étaient pas seules en plein milieu de la slyve pour l’événement qui allait changer leurs vies. L’ailée, avait passer les dernières heures de la journée à subir la situation, coincer sur la paillasse de paille qui servait de lit.
Le ventre rond, durcissant de plus en plus fréquemment, signe avant-coureur du travail qui commençait.

De longue et interminable heures était à venir où se mêleront stress, peur et douleur.
L’ailée n’était pas seul dans ce moment. Tout était organiser, une demande à son mentor d’être à porter de pattes en cas de soucis.
Peut être sa mère pour si besoin.

Moma fidèle à elle-même dans ses paniques tentait de la soulager et l’aider comme elle le pouvait. Encourager et rassurer de façon maladroite, coucher tout contre la jaune. Fermant les yeux un temps, le souffle rapide une oreille tiquant parfois aux doux propos souffler à son creux.

Ima me laisse Moma en PNJ pour les garçons~

5 ans (30/09/2024) Yeux fait de feu I | E | F | A 1 | 1 | 0 | 2

-Jessamine-

C'était l'heure.
Tout était prêt. Depuis au moins une lune. les plantes séchées et fraîches. Les seaux d'eau à faire chauffer. De quoi faire un feu. Des tissus pour éponger le sang et la sueur. Tout était prêt, sauf elle. Bientôt, elle deviendrait grand mère de nouveau, et pour la première fois, elle allait être présente lors d'un accouchement. Si elle y avait tenu, pour tenir la patte de sa fille, pour aider et surveiller, cela lui tordait le ventre d'une peur horrible qu'elle n'arrivait pas tout à fait à cacher.

Depuis des jours, elle rêvait d'eux. De leurs petits corps abandonnés là, de ses enfants à elle qu'elle avait du laisser derrière.
De ceux qui n'avaient pas eu la chance de vivre.

Un bruit l'éveille en sursaut. Un râle, un son rauque perçant la nuit. Ca avait commencé. La petite louve se précipite pour rejoindre sa fille, le coeur battant, gueule pleine de ce sac préparé tellement de temps en avance. Elle entre avec douceur, mais n'entend que le son de son propre coeur qui n'arrive pas à se calmer, trop apeuré. Elle inspire, avant d'entrer dans la lumière.

Comment te sens-tu ?

Sa voix est douce, car elle sait à quel point tout était douloureux. Avec des gestes fébriles, elle s'affaire à relancer le feu pour y poser un pot et de l'eau. Elle était ombre parmi les ombres, car le corps savait ce qu'il avait à faire.
Et elle devait surtout attendre.

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Les bruits de pas arrivait à la tanière, Jessamine avait du entendre les premiers râles, elle n’avait pu les retenir. Voir sa mère se glisser à l’intérieur, arracha un petit sourire crisper. Même si voir la brune était un soulagement et lui focalisait l’esprit sur autre choses ue la douleur le temps d’un instant. La voix, toujours aussi douce, si ce n’est plus

J'ai..connu mieux. C'est de plus en plus ..douloureux.
Elle retient le souffle le temps de la c ontraction, que la douleur se dissipe un peu, ce n’est qu’un bref temps de repos. Bien loin d’en finir.
Fermant les yeux à une nouvelle contraction, la brune suivit l’instinct du moment. Poussant quand cela semblait l’être demander. Elle sentait remuer à l’intérieur, cela durant un bon moment, le corps tirait aussi mais aucun petit pour le moment. Il semblait prendre son temps.

E..Et si je n’avais pas..la force ?
Le corps travaillait et savait ce qu’il avait à faire, l’esprit lui... était perdu, première naissance. Les doutes s’installaient sournoisement.

Il fallait l’avoir pour eux, le regard bleu se portait sur la jaune qui venait de souffler cela à l’oreille, la petite voix du moment. Elle était là avec. Sa mère aussi, elle ne laisserait pas aller ainsi.
L’ombre parmi les ombres, une accompagnante qui guiderait très certainement.

Après d’interminablement minutes, alors que la fatigue gagnait du terrain, le premier petit fini par les rejoindre, un premier fils.

Le petit bambi, enfin pas si petit que cela, c’était un jeune d’un bon gabarit, probablement de quoi rivaliser avec son oncle ou elle-même à la naissance. Le regard bleu se posa un instant sur sa mère, rapide et fugace à cette penser avant de revenir sur le jeune pour s’en occuper.

Une boule de poils beige, au motif si semblable à ceux de son autre mère, l’absence d’aile il manquait la queue rouler, cela se verrait avec le temps~ Du Moma tout cracher en lui

L’instinct avait pris le dessus. Petite choses fragile et solide à la fois, elle l’accueillit comme elle le pouvait. Son corps continuant ce qu’il avait à faire. Il lui avait redonner force pour continuer ce combat pour la vie.

5 ans (30/09/2024) Yeux fait de feu I | E | F | A 1 | 1 | 0 | 2

-Jessamine-

Les deux louves, Moma et elle, agissaient en support de celle qui souffrait. Tout était prêt, et si voir la douleur de sa fille serrait son coeur et ramenait de mauvais souvenirs, voir ses doutes projettent de nouveau Jessamine dans le moment. Sa fille avait besoin d'elle. Comme le jour où elle l'avait accouchée et jusqu'à son dernier souffle, elle devrait avoir la force de tout surmonter, pour elle. Alors, elle tait ses propres doutes, sort des ombres pour poser une patte tendre sur la joue de Lark, guidant son regard dans le sien.

Tu l'auras. Quand le moment sera venu, tu l'auras.

Il y a une assurance puissante dans les mots, mais une douceur dans les gestes. Pourtant, Jessamine croyait profondément à ce qu'elle disait : Lark venait d'une longue génération de louves fortes, de louves dont enfanter était le métier.
Elle y arriverait.
Elle n'avait pas le choix. Alors, Jessamine reste auprès de sa fille alors que le travail avance. Les contractions se rapprochent, la douleur s'amplifie jusqu'à ce qu'enfin, un premier petit ne naisse. La mère ne s'interpose pas : Lark suivait son instinct, et si elle souffrait, ne semblait pas en détresse. Alors, la mère la laisse se saisir du petit pour le nettoyer, une émotion conflictuelle submergeant son coeur d'un mélange puissant de joie et de peur.

Lark aurait un peu de répit avant le prochain petit, s'il y en avait un. Jessamine avait eu, par deux fois, des portées de nombreux enfants, et s'attendait à ce que sa fille ait hérité de ce gêne. Alors, elle reste auprès d'elle, guettant les contractions et comptant en silence le temps passé avant le prochain petit.

Un bonheur n’arrive jamais seul… arriver des Momarks. (Pv, Ted et Jessamine) Fiche_10

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Sa mère n’était plus une ombre parmi les ombres, elle était là avec elle, même si elle n’était pas seule dans cette épreuve-ci. La savoir non loin rassurait quand même.

Cela soulageait un peu l’esprit de la beige et rose. Son attention porter sur le premier né qui semblait en pleine forme. Elle laissait sa mère veiller, après plusieurs contractions la douleur s’intensifia à nouveau. Après un lapse de temps conséquent la petite famille sera rejointe par un autre fils, tout aussi bien portant que son frère.

La jeune mère s’en occupera tout aussi bien que précédemment. Si tout avait pu se passer à merveille avec les garçons, il n’en était pas de même avec la petite dernière. Plus chétive que ses frères. Lark avait délaisser ses eux jeunes pour s’en occuper.

Seulement, elle ne bougeait pas, pas le moindre gémissement. Bougeant pour aller a la rencontre de la petite, cherchant à la stimuler, la faire réagir ou quoi que ce soit. Mais rien ne marchait...le petit corps sable bougeait mollement sous les gestes de la mère.

Elle aurait aimé crier de douleur, du déchirement qui se passait en elle, la joie d’avoir enfin les petits à ses côtés et la peine d’en perdre un, qui n’avait même pas eue l’occasion de prendre une bouffée d’air. Etait-ce la corpulence des grands ? Elle ne pouvait le deviner. La seule chose dont elle était sure. C’était là l’unique petite de la fratrie.

La gorge était serrée, les mots, les pleures y était bloquer Un silence lourd à peine briser par le gémissement des deux autres survivant venait briser ce moment hors du temps. Lark fini par serrer les mâchoires, oreilles base et détourna le regard. N’osant regarder ni sa compagne, ni sa mère.

Un combat perdu avant même d'avoir commencé. Son coeur saignait, elle l’aurait pleuré longtemps si elle n’avait pas entre ses pattes deux petits bien vivant qui avait besoin d’elle.

Elle eue malgré tout un dernier geste de tendresse pour cette petite avant de se recoucher. La fatigue et les émotions forte s’entrechoquant dans son esprit, fini par fermer les yeux. Il lui faudrait un moment pour accepter cela, se murant un peu dans le silence. Elle devait intérioriser pour ne pas exploser.

Les contractions s’estompèrent au fil des minutes, trois petits enfin.. Deux uniques petits viables. C’est tout ce qu’elle avait réussi à avoir. Ses deux uniques fils, devenu ce soir la prunelle de ses yeux. Le regard bleu fini par se fermer un temps, qu’elle puisse reprendre un peu d’énergie.

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-Jessamine-

Le travail avançait à un rythme correct. Jessamine avait de l'expérience, sur le sujet, et si la situation lui ramenait de mauvais souvenirs, elle avait le mérite d'aussi lui procurer toutes les informations qu'elle avait apprises en tant que mère-de-beaucoup-d'enfants, qu'elle avait été. Elle savait que chaque naissance était espacée d'environ 20mn, et que lorsqu'on avait ses gènes, les mises bas pouvaient durer des heures tant il y avait de louveteaux à expulser. Heureusement, le deuxième arrive rapidemment, et semble en pleine santé comme son grand frère.

La mère ne peut pas souffler. Elle sait que les autres arrivent, le voit ; Et lorsque les contractions reprennent, c'est presque comme si c'était elle qui se trouvait à la place de sa fille. L'impression est collante, désagréable, superposée. Dans la moiteur de la tanière, la louve se sent déconnectée de la réalité et à la fois pleinement présente, trop présente.

Lorsque le troisième enfant nait, il est sans vie. Jessamine ne le comprend pas tout de suite, car Lark la stimule, comme les autres. Mais le corps est flasque, les yeux fermés, la stature chétive. Elle était morte. La grand-mère s'immobilise. Le petit museau fermé, les couleurs brunes si jolies, le poil d'enfant si doux, tout lui rappelle les siens, ceux qu'elle avait du enterrer pendant sa fuite alors qu'elle devait vivre pour ceux qui vivait.
Elle sent le monde tanguer.
Ferme les paupières, n'arrive pas à se débarrasser de sa vision comme incrustée dans ses pupilles.
Personne ne devrait avoir à enterrer ses enfants.

Elle grogne, avant de se forcer à rouvrir les yeux. Elle ne fuirait pas : sa fille avait besoin d'elle. Sa grande fille, celle qui vivait. Alors, elle revient. D'un pas, s'approche de Lark pour lui lécher le front.

Ce n'est pas ta faute.

Quelques mots chuchotés, quelques mots seulement qui pourtant étaient tout ce qu'elle avait mis des années à apprendre. Quelques mots que personne ne lui avait jamais dit, qu'elle avait du arracher à son deuil avec ses crocs, pour les offrir à sa fille. Elle pose son front avec douceur sur l'épaule de la jeune maman. Les contractions s'étaient espacées. Elle répète.

Ce n'est pas ta faute.

Le temps ralentit, le travail aussi. Il semblait terminé, déjà. Jessamine en aurait été surprise si elle n'avait pas été postée à côté de Lark, perdue entre son passé et ce présent si douloureux.

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Alors qu’elle encaisse encore cette horrible nouvelle, un tourbillon de doute et de question commençait dans son esprit. Qu’est-ce qu’elle avait fait ? Les derniers moments elle avait même accepter de cesser ses activités.

Pour leur bien, se contentant seulement de sortir de la tanière pour profiter des timides rayons de soleil. Elle avait fait ce qu’on lui avait dit. Ce sera le contacte humide de la langue de sa mère qui la ramène à la réalité.
Ce n’était pas de sa faute ? Bien sûre... personne d’autre qu’elle ne pouvait être responsable de cela... même si la nature est parfois dure.

Elle allait ouvrir la gueule pour dire quelques choses... mais les mots étaient bloqués dans la gorge. Elle regarde sa compagne puis cette petite qui les avait quittés trop tôt. Elle l’encercle de ses pattes avant, cherchant à la ramener à elle, couvrant les garçons de l’unique aile.

Elle se laissera aller au nouveau contact de sa mère, hochant finalement la tête en silence, elle devra lâcher prise. Alors que Moma quand le travail sera terminé, viendra prendre la petite en douceur pour aller lui offrir une sépulture derrière leur tanière.

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