Dizoleiñ ar bed · Louarn, Findias

Dizoleiñ ar bed
"Découvrir le monde"

Les opérations du jour sont : découvrir un peu plus les alentours que juste le refuge.
Du haut de ses quatres grands mois, Théodore Madig ne sait pas trop s'il est prêt à le faire, il aime lui, le refuge... Mais regarder les créatures et les plantes de là-bas, ne suffit pas à ses frères. Et il n'a pas envie non plus de ne pas aller avec eux au-delà du monde qu'ils connaissent, il les aime trop pour ça ! Si ça se trouve ils seraient tristes et ça non, il ne veut pas.

S'il n'a pas vraiment rassemblé de courage, il frétille quand même de la queue parce que... ses frères quoi ! Et parce qu'il sait que l'un de leurs papas n'est pas loin. Il s'adresse à ses deux frères d'ailleurs.

"Vous mmh... Vous pensez qu'il y a... mh... des herbes ? Et, des... abes ?"

Abeilles. Pas loin.
Maladroit encore en paroles, il commence cependant à se développer.

Quelque chose de gros allait se passer aujourd'hui.

Le jeune Théobald Findias le sentait dans son coeur, ainsi que dans ses coussinets, et voilà que la routine se brusquait violemment, sans crier gare. Sans trop savoir comment cela était arrivée, voilà que le trio-théo était à l'extérieur - sans pères, avec pour mission de partir à la découverte des alentours du Refuge. Sans le faire savoir, il en voulait un peu aux deux frérots - de ne pas l'avoir prévenu plus d'avance, mais l'idée d'être seul sans ses deux frères à la tanière était étrangement plus épeurant que de les suivre. C'est donc avec autant d'appréhension que de curiosité que la boule grise suivit. Il ne fallait pas penser cependant que Findias ne voulait pas explorer - au contraire, mais pourquoi si tôt, et sans les parents ? Ses deux papas savaient bien plus à propos des choses qu'eux après tout, et il serait logique d'attendre pour une grande sortie en famille - et même avec Lucard et Bambi, pourquoi pas !

La question de Madig le replace dans le présent, et Findias se demande ce qu'il pourrait bien lui dire. Il n'en savait pas assez pour lui répondre avec confiance, mais d'après lui, bien sûr que les herbes allaient être au rendez-vous. Cependant, il ne savait pas ce que c'était des abes - un monstre, une fleur ? Oh non, avait-il manqué un chapitre d'histoire de Papa Ted, ou un terme breton de Papa Lùgh ?! Oh misère...

« Faut just' pas... pas voir le Refuge au loin ! »

Parce que s'ils avaient le malheur de ne plus voir le Refuge au loin (ah, c'est ça qu'il avait essayé de dire), ils allaient certainement se perdre et ne jamais retrouver leur maison.

Et mourir.

De froid et de faim.

5 ans (30/09/2024) Yeux fait de feu I | E | F | A 1 | 1 | 0 | 2

-Théophane Louarn-

Le ciel était bien bleu aujourd'hui, ce qui faisait chanter les oiseaux. Louarn n'avait pas encore décidé, s'il préférait les jours de bleu pour écouter les oiseaux, ou les jours de gris pour écouter la pluie. Il s'était dit qu'il aimait les deux, en alterné. Jamais trop d'un même type ! Alors, quand il s'était mis à faire plus chaud (papa appelait ça "l'été") et que les jours gris avaient diminué, le petit Théophane s'était vite ennuyé.
Il voulait voir, entendre, sentir plus de choses. Il avait quatre mois, il était assez grand !

Il avait traîné ses deux frères avec lui, bien sûr. Ils ne pouvaient rien lui refuser, lorsqu'il demandait gentiment. Il avait dit "S'il te plait, Findias, s'il te plait !" (parce que Madig, en vrai, il avait été assez rapide à convaincre) et il avait même promis qu'ils n'iraient pas trop loin.

Promis, oui.
Un petit sourire malicieux sur les babines, le jeune loup renard avance sur la terre toute sèche. Son grand (en taille, pas en âge, parce que lui il était le plus vieux !) frère regardait les "abes", et il s'amuse à essayer de deviner ce que Madig avait coupé.

"Arbres ?"

Mais ses yeux ambres ne quittent pas Findias. C'est lui, sa véritable cible. Il se concentre fort sur la poussière, en espérant qu'un nuage se lèvera pour cacher la vision du refuge, juste pour voir.
Sauf que le vent en décide autrement.
Il soulève la poussière, oui, mais en plein dans son visage ! Le voilà qui part en une série d'éternuements continus, qui l'immobilise.

"ATCHOUM !"

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Findias s'inquiète de ne pas devoir voir le refuge de trop loin, Madig opine, souvent d'accord avec tout ce que disent ses frères. Il aime bien être d'accord avec eux. Louarn essaye de compléter ce qu'il a dit mais il se trompe, lui est juste content d'apporter un peu plus d'informations vu qu'il prend ça pour une question :

"Ab. Abé. Les abé."

Ouais.
Pas les arbres, les abeilles, dans sa prononciation bien sûr.
Puis là, catastrophe ! Louarn éternue ! Madig sait que ça va déplaire à Findias ! Fin', il aime pas les microbes. Alors Madig essaie de galoper le plus vite qu'il puisse devant Louarn pour faire barrière entre le vilain éternuement, et le pelage de son germaphobe frère.

Ah oui, arbre c'était une bonne réponse.

Sauf que Madig continue de répéter son mot, ce n'était donc pas la bonne chose. Ab... abé, abé... Abè ? Abeille ! Ah voilà ce qui pouvait bien-

Sauf que sa joie s'avait aussitôt éteinte, alors que Louarn jouait avec le feu - ou plutôt la poussière, et Findias pouvait sentir son poil s'hérisser. Pourquoi voulait il les salir, sans raisons ? Et voilà que le vent emporta la terre vers eux, et il ferma les yeux, se mettant en petite boule.

« Ff- oh ! ... A-attention ! »

Et il entendit son frère éternuer, alors il se plia encore plus fort, espérant que rien ne l'atteigne. Seule sa longue queue était dans les airs, toute ébouriffée par la peur.

Il resta dans cette position de tortue un long moment, et il allait falloir pas mal d'arguments pour lui en sortir.

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-Théophane Louarn-

A peine remis de son éternuement, qu'il voit que ses deux frères se sont hérrissés. Ca l'énerve un peu, lui : déjà qu'il avait raté sa blague, en plus sa truffe lui piquait mais en plus il passait pour un pestiféré auprès de Findias (comme tout le temps qu'il rentrait avec de la boue sur les doigts ou un lézard dans la gueule) et que Madig essayait de le protéger. Il fronce les sourcils, et essaye de passr la barrière impénétrable de son frère brun et blanc de la puissance de ses éternuements forcés, Madig qui était plus grand que lui alors que lui était plus vieux (c'était pas juste).

Atchoum atchoum aaatchouuuuummmmmmm !!

Il souffle, agacé, mais le reste pas trop longtemps. Déjà son intérêt se détourne et il avance d'un pas, guettant tout autour en explorant du regard le lieu qui ressemblait beaucoup à la maison. Puis, il caracole un peu en prenant la tête du groupe qui lui revenait, raillant son frère gris :

Faut pas avoir peur de la poussière, t'imagine, t'imagine si ya un MONSTRE ! Ca fait pluss peur que la poussière un monstre !!

Il dresse les oreilles, prend un air faussement éffrayé (ça lui donnait une idée).

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Findias finit en boule, et Louarn éternue très fort !
Puis il parle de si y'a un monstre et ! Et si c'était vrai !
Madig se dresse, courageux qui essaie de border vers l'intrépide, devant Louarn et Findias cette fois. S'il y a un monstre c'est bon, il sera devant, il les aime trop pour qu'ils soient blessés.

"Y'aura pas !"

Il n'y aura pas de soucis, il n'y aura pas de poussières ou de soucis, même qu'il pourra appeler Tad et Papa et tout se passera bien.

Et Louarn continuait, encore et encore.

Comme si Findias n'était pas assez en boule, voilà qu'il avait presque rapetissé tellement qu'il se pliait sur lui-même.

« Monst' et microb' mêm' choz'. », murmura t'il entre ses pattes, ne voulant toujours pas bouger.

Il se tourna de bord, petit à petit, afin de faire dos à son malade de frérot. En espérant que les poils de sa queue - et Madig, puisse être un assez bon bouclier. Sa gorge le piquait déjà, et il avait du mal à respirer. Ce n'était surtout pas parce qu'il était recroqueviller au maximum, bien sûr que non.

Il n'allait jamais avoir assez d'énergie pour retourner au clan et manger une soupe.

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-Théophane Louarn-

Avec son grand-petit frère qui se dressait comme pour défendre contre les monstres, et son autre frère tout recroquevillé, voilà que Louarn prend un peu pitié de Findias. Sa mine boudeuse se fige, alors que ses pattes s'arrêtent de s'avancer. Il avait beau être bravache, l'idée d'explorer tout seul, ça lui plaisait finalement pas tant que ça. Alors, il soupire, d'un long soupir qui chasse toutes ses émotions négatives d'un coup.

Ses yeux tombent sur un petit buisson qu'il reconnait, sans se souvenir du nom. L'odeur était forte, et il avait vu Tas s'en servir une fois pour guérir un de leurs rhumes carabinés qu'ils se refilaient toujours entre eux trois, à force d'être l'un sur l'autre. Alors, il s'approche et cueille un petit brin, non sans piquer une des feuilles longues et dures dans sa gencive. Il s'en va la poster près de la boule grise qu'était devenue son frère, regard un peu boudeur devant son rameau de paix.

Tiens, prend ça. Ca éloignera les microbes, tu sais, papa et Tad nous en donne. Allez, fais pas la tête, viens ...

Ses oreilles se couchent, et il renifle en ébourriffant sa tignasse rousse.

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Findias est encore tout plié, mais Louarn cesse bien vite d'éternuer et puis va même chercher une plante pour aider leur frère. Madig lui se dit qu'il peut encore aider un peu plus en étant bouclier, et il s'approche un peu plus de son frère gris, encourageant de sa voix.

"Viens ! Y'a pu d'microb' !"

La plante va tout tuer, c'est bon il peut venir il en est capable.
Lui il l'aime, il sait qu'il en est capable. Ses deux frères sont trop cools !

Sujet: Re: Dizoleiñ ar bed · Louarn, Findias Mar 10 Sep 2024, 18:37

Alors que Louarn allait chercher quelque chose, il sentit la présence rassurante de son autre frère se poser contre lui.

Findias tente de synchroniser sa respiration avec la sienne - chose que ses papas lui avait montrer pour le calmer, et il attend encore un peu. Madig semblait accepter l'offrande de Louarn, ce qui signifiait que peut-être la plante était une vraie solution... mais il n'était jamais trop prudent. Il osa jeter un oeil hors de sa carapace, sa pupille se dévoilant entre sa touffe de cheveux blanc crème.

« M-merci. Reste... loin, Louarn. Contagion. »

Puis il prit la plante, et inspira calmement. Il pouvait sentir une drôle de vibration émaner de cette dernière, mais cela devait être bon signe. Il guérissait.

Et des petits chuchotements, que Findias assumait que ses frères pouvaient entendre eux aussi.

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-Théophane Louarn-

Bon. Son frère avait l'air d'aller mieux, et même si Louarn ne regrettait pas tout à fait sa bêtise, il était content que l'exploration puisse continuer. A l'aventure ! Il fait volte-face pour se mettre devant la partie du Refuge qu'ils avaient jamais explorés encore, essayant de voir où c'était le mieux où aller. Mmmh ... Oh ! Là-bas ! Un ... Truc ! Il s'approche doucement, faisant signe à ses deux frères de venir derrière une sorte de mini-grotte, mais en plein air. Là, il sort le museau avant de pointer une sorte de gros caillou un peu vert, un peu brun.

Regardez, là, un truc bizarre !

De loin, il avait cru à un gros caillou, mais en fait non : il avait des pattes, et il avançait lentement avec. Un caillou à pattes ... Ca devait être une sorte d'animal, mais Louarn n'en avait jamais vu des comme ça. Et puis, comme ça bougeait pas trop vite, ça pouvait pas être un monstre, parce que les monstres ils étaient gros, et ils courraient très vite. Il se tourne vers ses frères :

C'est quoi ?

Sujet: Re: Dizoleiñ ar bed · Louarn, Findias Sam 19 Oct 2024, 20:01

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Findias accepte la plante ! Cool !
Il sourit et bat de la queue très vite.
Mais son attention est happée par Louarn qui s'il doit rester loin, se remet déjà à l'aventure. Il le suit, tout en restant proche de Findias et entre ses deux frères.

Louarn trouve une chose qui bouge, comme un caillou avec des choses taillées dessus, qui a des pattes et bouge tout lentement. Il penche la tête et laisse tomber ses lourdes oreilles...
Avant de battre entre plus vite de la queue et s'exclamer, fasciné.

"J'sais pas, mais c'trobeau !"

Il adore ! Il aime !

Sujet: Re: Dizoleiñ ar bed · Louarn, Findias Mar 05 Nov 2024, 16:09

Plante quasi-scotché à son museau, le gris se relève tranquillement... prudent.

Et comme si rien ne pouvait aller - il pensait pourtant que leurs pendentifs fonctionnaient, voilà que Louarn pointait à une créature au loin. Misère de misère.

« ...Il est gentil vous croyez ? »

Encore la petite voix, voulant tout simplement ne pas être remarqué, disparaître presque. Il se colle à Madig pour se rassurer, et attendre la suite des choses. Sa plante semblait presque chuchoter... mais ça devait être dans sa tête, tout simplement.

Bref, Louarn était mieux de ne pas faire un autre spectacle, car il voulait que le monstre continue son chemin.

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-Théophane Louarn-

Le roux avait le regard fixé sur le caillou, qui avançait toujours à une vitesse vraiment super giga lente. Il avait l'air d'avoir des sortes de pattes sur les côtés, et quand Louarn plissait les yeux il voyait même un truc qui ressemblait à une têt devant. Il avait jamais vu de bête comme ça, ça non ! Sa longue queue posée sur son dos oscille d'excitation pendant qu'il continue de regarder. Mais ils étaient beaucoup trop loin ... Et le monstre avançait super-giga lentement. Louarn fait bouger ses larges oreilles.

Faut se rapprocher, on voit rien.

Mais, quand il le dit, il se rend compte que bah, ça serait peut-être un problème pour son frère Théobald qui déjà avait peur de tout, et ensuite était encore accroché à son brin de thym comme s'il allait tomber malade là-tout-de-suite-maintenant. Louarn se balance un peu, hésitant. Ptet qu'ils devraient éviter le monstre-lent, juste au cas où ? Mais il avait trop envie de le voir ! Il s'approche un peu de Findias.

Viens on se rapproche juste un peu, regarde il est super lent tu vas bien plus vite même en marchant !

Sous ses boucles d'or, son regard est suppliant. Parce que bon, il aurait pu y aller tout seul ... Mais en vrai ça faisait un peu peur, ça.

Dernière édition par Aeva le Ven 22 Nov 2024, 18:05, édité 1 fois

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Louarn décide qu'on voit pas grand chose et qu'il faudrait qu'ils approchent. Même s'il commence à inciter Findias, Madig lui regarde ses deux frères et décide d'avoir le courage pour tout le monde.
Puis il l'aime déjà, le caillou qui bouge !

"'Vais lui dire coucou !"

Pour le plaisir :)
EC : Mordu, saigne fort
ES : Pincé, saigne pas
RS : Presque pincé
RC : Calme, coucouuu

Il approche de ce qui ressemble à la tête, il croit voir des yeux au bout de ce cou un peu long. Il se penche vers là.

"Bzour !"

La tête de l'animal bouge en arrière, oh, il est surpris mais tout autant fasciné et se pose en position de jeu. Est-ce que c'est sa façon de jouer ? Elle ressort la tête.
Ouvre une drôle de bouge et envoie comme un bec vers lui.

Il recule, étonné.

"Oh !"

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