Chapardage [ Lucard ? + Libre ]

La petite louve des mers à la courge était partie explorer le continent, du haut de ses deux ou trois années de vie -elle ne savait plus vraiment-, elle se sentait capable d'affronter tout ce qui se présenterai sur son chemin, elle était une aventurière émérite. Même si elle n'avait pas vraiment beaucoup grandie depuis son arrivée sur l'île, elle pouvait se vanter d'avoir désormais atteins l'âge adulte.

Et c'est en tant qu'adulte qu'elle était allé se perdre en terre libre. jusqu'à trouver quelque chose qui lui sembla particulièrement singulier. Un Jardin au fond d'une grotte ! Là, une multitude de légumes semblaient s’accommoder de l'endroit. La louve pénétra le jardin sans attendre, se dissimulant parmi les courgettes et les plants de pomme de terre, une courge se promenait la queue parfaitement relevée au dessus de son dos.

Là, elle commença à faire son marché, se saisit de tout ce à quoi elle pouvait porter de l'intérêt, variant les formes et les couleurs jusqu'à ne plus pouvoir en porter plus, puis, elle prit la direction de la sortie.

«Oh, un drôle d’oiseaux qui vole bas. »

La courge ouvrit des yeux ronds. L'oiseau venait de lui passer par dessus un drôle d’oiseaux à quatre pattes comme elle n’en avait jamais vu de sa vie. Elle avait bien vu des perroquets, des chauves-souris, des poissons volants, mais ça. Non. Ça lui en bouchait un coin. Alors elle s’était immobilisé au milieu du chemin, portant toujours autant de victuailles qu’elle pouvait en porter et même en laissant tomber quelques unes par mégardes qui venaient rouler un peu plus loin.

Quand soudain, l’oiseau se mit à brailler, bien loin des cris mélodieux auquel elle aurait pu légitimement s’attendre, c’est un affreux hurlement qui sorti de son museau pointu. La courge regretta bien vite de ne pouvoir se boucher les oreilles.

HEY !! VOLEUR !! t’ira pas plus loin !

QUOI ?!
Il pensait pouvoir la racketter après sa belle trouvaille.

Elle gonfla ses joues en une moue goguenarde.

« Moi, une voleuse ?! Mais c’est mon goûter, ça. Trouves t’en un autre.»

Elle remua une patte menaçante, lui intimant de déguerpir afin qu’elle puisse continuer sa route dans la direction qu’elle avait choisi de suivre. Ce n’est pas qu’elle s’ennuyait, mais elle avait de la route pour rentrer jusqu’à l’île, alors, elle ne devait pas trop traîner si elle ne voulait pas dormir à la belle étoile ce soir.