Eriger un kiosque [Libre]

-Ted-

Ted avait enfin terminé de recopier ses NEUF tomes du traité complet de médecine trouvé à la bibliothèque, et s'il se sentait définitivement plus érudit quant à comment soigner les maladies, les blessures et toutes sortes d'afflictions, la seule chose que le disciple vert désirait désormais était de s'éloigner des bouquins, juste pour une après-midi. Cela tombait bien, car il avait encore beaucoup à faire pour son kiosque, la principale étant de trouver l'endroit et de l'assainir.

Il avait déjà repéré quelques grottes non loin de l'entrée qui feraient parfaitement l'affaire. Il se devait de choisir la meilleure, et surtout, de la nettoyer et de prévoir comment ôter l'humidité mauvaise pour les livres. C'était ce qu'il s'apprêtait à faire, debout devant les grottes, encore indécis. Il en avait une grande, une petite et une plus à l'intérieur, plus cosy mais plus loin de l'entrée, et donc, plus humide. Il soupire. Des choix, toujours des choix !

-Ted-

Muiañ-karet.

Le souffle, la voix, la présence lui arrache un sourire, et Lùgh vient le rejoindre dans sa réflexion. Son mari était au courant pour son projet de kiosque, qu'il avait longuement abordé avec ce dernier, mais Ted savait que le choix était le sien. Toujours prêt à aider, Lùgh se propose pour aller nettoyer et dégager, mais cela ne changeait pas la base du soucis : il fallait choisir. Le mâle se gratte le menton, en pleine réfléxion. Il avait pensé à différents moyens d'assécher les grottes, creuser un conduit d'aération serait bien trop difficile, mais assécher à l'aide de plantes sèches et d'un feu couvert, une sorte de poêle pouvait être suffisant.

Je me pose encore des questions sur quelle grotte choisir. Je crois que celle-ci serait trop petite ... Il y en a une plus grande, là, ou sinon celle du fond qui l'est encore plus, et protégée de la pluie, mais plus humide.

Il se passe une langue sur les babines. En réalité, il aimerait que le kiosque soit ouvert sur l'entrée, plus que caché à l'intérieur du réseau de grottes. Un endroit où les adultes pourraient étudier en laissant leurs enfants jouer au centre du refuge, où un feu, du sable et des jouets se trouvaient souvent. Un sourire doux étire ses babines. Sa vision du monde avait beaucoup changé, depuis peu, il le voyait : auparavant, il aurait sûrement opté pour la tanière la plus cachée, histoire que les études se fassent dans la tranquillité. Cette idée solidifie son choix, et lorsque la silhouette massive de la fille de Fenouil s'approche, c'est un peu plus paisible qu'il l'aborde :


Il s'approche alors de la plus grande tanière. Il y avait de la roche encore à l'intérieur, des traces d'humidité qu'il voulait sécher, un plafond à isoler et un sol à entretenir. Il le montre aux deux loups. Il avait choisi.


Car il en faudrait un en hiver, pour chauffer et assainir, en restant dans l'entrée pour éviter la fumée. Ted s'écarte, cherchant la meilleure configuration, avant de commencer à creuser.

Le membre 'Aeva' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'PC - Réussite' :

-Ted-

De son côté, le grand mâle creuse un petit foyer d'une profondeur satisfaisante (oserait-il même dire optimale ?). Puis, il profite du travail de Vilte, qui était d'une éfficacité exemplaire, pour piocher dans ses roches les plus rondes et de taille satisfaisantes. Il les entreposent autour du trou, et dégage la zone pour faire un foyer sécurisé. Puis, le voilà à aller chercher du bois sec de leur réserve. Beaucoup de loups du refuge en ramenaient, mais la réserve n'était peut-être pas suffisante pour l'hiver. Cela dit, les loups étaient des être habitués au froid, et bien souvent une tanière bien creusée valait tous les deux du monde.

Quant il s'agissait d'assécher une grotte, cependant, il valait mieux un feu. Il ramène quelques pièces de bois sec ainsi que du petit bois, de la mousse sèche et ses pierres à feux. Puis, pendant que son amie faisait le gros du travail et que son mari commençait le sol, lui s'échine à allumer le foyer et à l'entretenir jusqu'à ce qu'une belle flambée ne vienne envahir l'air d'une bonne odeur de feu de bois. Il retourne alors à l'intérieur, attendant quelques minutes pour voir si son idée avait fonctionné.


Il coule un regard à Vilte, qui terminait son travail. La louve-dinosaure avait des sens développés, et surtout peu importunés par les conventions ou les espérances. Elle saurait lui donner une idée précise de si son idée avait été bonne. Si ce n'était pas le cas, son cerveau commençait déjà à réfléchir à une autre solution.