Les plantes sèches [PV Madig]

-Ted-

Deux de ses fils avaient accepté de passer un peu plus de temps avec lui pour apprendre les plantes, les soins et la magie. Le troisième -Théophane, évidemment- n'avait pour le moment pas l'air de vouloir apprendre quoi que ce soit d'autre que du luth, et pour cela ni Ted ni Lugh ne pouvait l'aider. Alors, il se concentrerait sur Théodore et Théobald, qui étaient les plus studieux.

Aujourd'hui, il avait opté pour la Passe, pour la première leçon avec Théodore. Avant de ne l'y amener, il lui avait fait la présentation de son enseignement, et l'explication de leur première virée :


Il lui avait montré le sien, d'abord, avec soin ; Le volume était épais, beaucoup trop épais, car avec les années il avait accumulé tellement de plantes à l'intérieur que la couverture s'était gondolée. Il avait bien besoin de le séparer en plusieurs tomes, mais l'immensité de la tâche l'en avait empêché. Il laisse son fils tourner les pages, l'observant avec affection avant de continuer :


Il lui sourit, avec calme. Ses cours n'étaient pas parfaits, ni en plantes, ni en médecine, ni en magie. Mais en tant que solitaire, Ted avait du étendre ses connaissances dans beaucoup de domaines sans jamais parvenir à parfaitement se spécialiser. Son fils, lui, le pourrait s'il le voulait, et au fil des leçons, Ted pourrait rester à l'écoute de ses envies pou axer son apprentissage plutôt dans une direction qu'une autre. Tout restait encore à décider, mais la base serait celle des plantes, et de la connaissance.

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'LIEU - Passe Ventue' :

-Ted-

Son fils avait l'air d'avoir compris. La tâche n'était pas si difficile, mais dans l'endroit aride ne poussaient pas tant de plantes que cela. C'était en partie pour ça que Ted l'avait choisi : il y aurait peu de plantes parmi lesquelles se perdre, et ils pourraient commencer en douceur leur apprentissage. Mais le druide savait aussi que le lieu pouvait être dangereux, aussi il restait vigilant lorsque les deux bruns commencèrent à traverser les terres sèches.

C'est sûrement pour ça que lorsque le père entendit "mais un serpent.", il fut prompt à rejoindre son fils, oreilles dressée, regard affolé. Il aperçut la bête, un reptile toute sonnettes dehors, et s'il n'était pas erpétologue, en savait suffisemment sur ce qui rampait pour reconnaître un signal d'alerte. Il presse son fils et son grand chapeau hors de la zone de danger :


Si sa voix tente de restr calme, il sent la panique effleurer sa maîtrise, et s'éloigne d'un pas pressé. Il n'y a qu'un peu plus loin, le danger éloigné et en face d'un troupeau de bisons paissant paisiblement au loin, que Ted peut se relaxer et enfin expliquer la raison de leur empressement :


Ted souffle. Avec tout ça, ils n'avaient pas encore commencé à rechercher les plantes. Alors, le grand loup se tourne vers les bisons, qui broutaient l'herbe. Non loin, quelques buissons épars faisaient la végétation : il attire l'attention de son fils dessus, en espérant qu'ils soient sans serpents, ceux-là.

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'LIEU - Passe Ventue' :

Eh bon bah 3 dés let's go

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'LIEU - Passe Ventue' :

-Ted-

Son fils était adorable, mais malgré l'amulette qui pendait à son épaule, avait hérité sans aucun doute de la malchance de son deuxième père. Sitôt le premier danger écarté que le voilà se précipitant dans un second, et dans un troisième. Lui s'tait rapproché du buisson avec soulagement, s'imaginant déjà passer la prochaine heure à cueillir correctement les plantes d'ici, ainsi qu'à les classer. Mais dès que son Madig pose une patte près du buisson, le voilà qui tombe à la renverse, chapeau le premier, dans les épines. Ted grimace, presse le pas ... Avant de le voir s'enfoncer encore plus.

Il trotte jusqu'à son fils avant d'effectuer une pause tactique, signe de son désœuvrement. Son fils semblait avoir fusionné avec la plante, qui qui aurait pu être intérressant pour une éducation sur ces dernière, s'il n'avait pas été en prime à la merci d'un autre serpent. Ted balbutie, avant de se saisir fermement de la peau du postérieur de Madig et de le tirer vers l'arrière :


Des conseils avisés, et il grimace à s'entendre. L'éducation était sensée être sur les plantes, pas les serpents ! Il pousse sur ses longues pattes, se souvient de ce rondin que son propre père lui avait fait tirer si longtemps pour le renforcer, et s'applique à la même stratégie. Losque cela est possible, il attrape le harnais du fils pour l'extraire du buisson, en relevant un regard anxieux sur la silhouette se rapprochant d'eux de manière menaçante.
Ils devaient partir.


Et tant pis pour les plantes. Il valait mieux sa vie !

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'LIEU - Passe Ventue' :