→ Stèle des Endormis

Ici se sont endormis...

Heinrich
Nimueh
Camélia
Hanna
Azkaban
Fürher
Sorrow

Contrairement à nombre de ses congénères, qui avaient bien de la peine à retrouver conscience et pensées cohérentes, Azkaban se réveilla dans un violent sursaut. Comme au sortir d'un cauchemar, son coeur se mit à battre la chamade et ses yeux s'ouvrirent tout grand. Et bien évidemment, il ne comprit absolument pas ce qu'il fabriquait ici. Le paysage familier des Plaine Savanes s'étendait devant son regard ébloui par le soleil levant. D'autres silhouettes étaient étendues dans son champ de vision, la plupart sur lesquelles il était incapable de mettre un nom - forcément, à se la jouer aventurier solitaire toute sa vie, on n'y gagnait assez peu de connaissances sur les vivants du coin. Les odeurs de toutes les meutes flottaient dans l'air et sur les pelages de ces inconnus. S'il n'y avait pas eu leur pelage se soulevant légèrement à chaque respiration, il aurait pu se croire au coeur d'une macabre scène de massacre.

Il se redressa à la hâte et tituba légèrement, alors que son champ de vision s'étrécissait. Il se résolut à rester immobile quelques instants, le temps que son corps ne soit complètement remis de cette sieste improvisée. Deux choses angoissaient le loup au pelage beige. Il y avait d'abord le fait qu'il n'ait absolument aucun souvenir d'être venu piquer un roupillon avec autant de camarades ici. Des théories tordues traversaient son esprit, à base d'empoisonnement et de kidnapping, mais il n'en comprenait pas la cause. Ses yeux clairs cherchèrent dans les alentours la moindre trace d'un prédateur, d'objets disposés pour un rituel, ou de n'importe quoi en fait. Mais sans grande surprise, ils ne trouvèrent rien.
Et il y avait aussi cette température étonnement basse pour le territoire. Azkaban avait arpenté les Terres Libres une grande partie de son existence, et il était conscient que lorsque les Plaines Savanes étaient tièdes ainsi, et non porteuses d'une chaleur infernale, c'était que l'hiver battait son plein sur le reste du continent. Or, les derniers souvenirs qui lui revenaient avaient des couleur d'automne. A moins que l'hiver ne soit arrivé soudainement en une nuit - enfin une nuit... en vérité il n'avait aucune idée du temps pendant lequel il était resté inconscient ici -, il était impossible qu'il fasse cette température en plein jour ici.

Le jeune loup finit par se décider à attendre qu'un autre de ses camarades endormis ne s'éveille à son tour afin de pouvoir en discuter. Il ne craignait pas les loups de meute, ne leur ayant jamais cherché de noises. Et cette relation neutre pourrait bien lui être utile pour grapiller quelques informations.

Défi RP - Motivation:

    Heinrich & Nimueh & Camélia

C'était l'une des rares fois où il était paisible. Un sommeil pur et profond. En faite, non. Il n'avait jamais connue une telle plénitude, cela aurait été agréable qu'elle perdure ainsi longtemps. Mais comme vous vous en doutez, cela ne dura pas. Le loup n'étant plus sous le charme de cette magie, il retrouva une micro conscience et perçu rapidement des mouvement autours de lui. Chose qui n'était pas rassurante, foi de solitaire endurci! Heinrich était réveillé de son long sommeil, mais contrairement à ceux que l'on pourrait attendre de tout loup se réveillant, il ne se leva pas. D’abord, il tendit l'oreille. Il on s'approchait de lui, il sautait à la gorge de celui qui penserait le surprendre. Qui lu cru qui croyait prendre! Heureusement, ce ne fût pas le cas. Avec le temps, il était devenu très méfiant. On ne pouvait pas dire que la vie avait était très tendre avec lui et lui non plus n'avait pas choisi une voie facile. Les mouvements venait de face à lui, doucement, il ouvrit les yeux. La lumière était éblouissante, c'était comme s'il avait passer un long moment sans la voir, cela lui rappelait quand il logeait dans la mine des  Precursors. Deux silhouettes se dessinait un peu plus loin. Il avait du mal à les distinguées, mais une chose était sur il était sur son territoire. Les plaines savanes. Peu à peu, sa vu reviens à la normal. Un peu plus loin, il y avait deux loups qui discuter, c'était très certainement eux qu'il avait sentit. Une femelle au pelage nuancé de noir et de blanc, étrangement sans oreilles, et un mâle brun clair à la chevelure de neige. Il ne les connaissait pas. C'est alors qui se demanda se qu'il faisait à terre, endormi bien tranquillement, avec deux étrangers à quelques pas de lui. Sans un bruit, il redressa son buste. Chose qui ne se fit pas sans peine. Ses muscle était engourdi comme il ne l’avait jamais connu. Des courbatures d’un effort physique n’avait rien avoir, c’était une toute autre sensation, comme s’il sortait d’un très très long sommeil. Le mâle posa son regard azur autour de lui. Le paysage avait quelque peu changé, loin était la fin de l'automne. La savane se vêtissait de la fraîcheur de l’hiver, ou plutôt de la fin de l’hiver. Tout ça était étrange… Puis, un peu plus loin il vit une louve allongé sur le sol. Elle ressemblait à celle avec qui il était enfermé dans le manoir et qui n’avait strictement rien fait pour les aider lui et une autre femelle brune. Qu’importe, elle s’était moquer de leurs sorts, il n’avait pas à se soucier d’elle. Ce n’était pas la seule à être là coucher. La prochaine louve sur qui il posa les yeux lui importait déjà bien plus. Nimueh était là aussi étendu sur le sol. Contrairement, à l’autre sa réaction ne fût pas de l'indifférence. Le grand et élancé solitaire se leva avec difficulté pour rejoindre la Lazuli. Il manqua même de trébuché lors de ses premiers pas tellement cela faisait longtemps que ses muscles n’avaient pas servi. Une nuée d'insecte jaillissait à chacun de ses pas, malédiction ne Mona Lisa. Son réville ne passerait sûrement pas inaperçu auprès des deux autres loups un peux plus loin. Le créteux s’approcha avec une certaine hâte, il était inquiet de l’état de santé du petit poisson lanterne. Il s’échoua contre la louve aux courbes qui ne lui était pas familière, mais c’était un détail. Elle était vivante, le mouvement de son corps qui respirait été très net. Il lui donna plusieurs coups de museau pour qu’elle revienne à elle, mais elle ne réagit pas dans l'immédiat. Devait-il être patient? Peut-être…

Le mâle crème était déboussolé, la situation était difficile à cerner. Peut-être que les deux loups posté un peu plus loin pourrait l’aider ou pas. S’ils étaient comme lui, ils ne savaient rien. Heinrich prit à nouveau le temps d’observer les alentours. Après tout, il y avait encore deux loups coucher non loin de Nimueh. L’un était un mâle au pelage brun chaud et l’autre une jeune louve crème. Si jeune que tous ici pourrait être ses parents. Que pouvait bien faire ici cette douce enfant? Étrangement, plus le solitaire là regardait plus il se disait qu’il l’avait déjà vu quelque par ou du moins il y avait quelque chose en elle qui lui rappelait quelqu’un. Le grand loup se redressa sur ses membres encore un peu fébrile et fit quelques pas vers la louve. Il se sentait faiblir et son coeur se serrait à mesure qu’il la détaillé. Se pelage crème avait la même nuance que le sien, ses zébrures sur les pattes avant étaient les même et surtout le contour de ses yeux… Il n'y avait que ceux de sa lignée qui portaient le trait sous l’oeil et la croix. Ce qui faisait tressaillir son esprit et son coeur, ce n’était pas spécialement ses seuls traits de ressemblance, mais aussi ceux de Luna. Cette queue fluffy, le coeur sur son torse et le largue motif sur le dos de celle-ci. Cette louve… Oui, cette louve… Elle était sa fille. La situation était encore plus confuse qu’elle ne l’était déjà. Que devait-il faire? La réveiller? Elle ne savait surement pas qui il était… Il ne voulait pas l'effrayer pourtant il avait tant de chose à lui demander… Mais la question qui lui brûlait les lèvres, même plus les entrails même, où était Luna? Est-elle en bonne santé?

- H… Hein… rich…

Nimueh avait furieusement mal au crâne, comme si un pivert lui avait picoré la cervelle durant son sommeil. La louve sombre ne prêta guère attention aux loups autour d’eux, ils n’étaient rien et leur sort lui importait peu. Même si elle était curieuse de savoir ce qui pouvait bien se passer ici. La seule chose qui là préoccupait vraiment était l’attention toute particulière que son mâle avait pour une autre. La Lazuli ne mit pas autant de temps à comprendre que son mâle. Cette frêle louve, c’était la bâtarde qu’il avait eu avec l’autre folle. Cette salope avait eu le temps de pondres leurs mômes, pourquoi n’était-elle pas morte dans un coin? Même si elle avait disparue depuis plus d’une année, elle allait encore lui pourrir la vie et lui voler son mâle. Qu’est ce qu’elle pouvait la détesté!

- Heinrich!!!

Dit-elle limite en criant pour attirer l’attention de son Heinrich, se fichant bien au passage du sommeil des autres. Il ne devait pas continuer à la fixer ainsi, cela lui donnerait de mauvaises idées. C’était hors de question qu’elle le perde, pas maintenant qu’il était à elle. La louve finta un malaise pour qu’il oublie l’autre cruche et s’occupe un peu d’elle. Un peu dans dans les vieux films en noir et blanc, vous voyez un peu la scène? Chose qui marcha, mais avec un petit temps de réaction de la part du créteux. Le loup s’approcha d’elle, toute son attention lui était dédié à elle et elle seule. C’était tellement plaisant… Rare était les moments où il s’occupait d’elle… Il n’était pas un amant, disons… attentionné.

“Nimueh. Calme toi. Je suis là. Comment te sens-tu?”

Lui dit-il assez froidement en pointant le museau vers le ventre de la louve. Un sourire satisfait naquit toutefois sur son visage, même si un nuage venait de pointé son nez dans ses petites affaires. Elle avait ce qu’il voulait.

- Je suis enceinte. Ce sont nos enfants qui sont dans mon ventre. Ils sont là… Nous les avons attendu si longtemps. Enfin, nous allons être une famille!

Il faut dire que cela aura prit du temps. Réussir à appâtait Heinrich lui avait prit du temps et beaucoup d’énergie, mais ceux à quoi elle ne s’attendait pas c'était… L’asexualité de son mâle et de leurs manques de fertilité. En vérité, c’était Heinrich qui ne l’était pas beaucoup, problème héréditaire, mais cela ils ne pouvaient le savoir. Clairement, il n’était pas du tout un bon parti pour elle… Pas d’appétit sexuel alors qu’elle était très demandeuse. Pas vraiment fertile, ils avaient du copulé d'innombrable fois. Mais surtout, il ne l’aimait pas… Non, hélas... Pourtant, elle, elle l’aimait d’un amour fou et sans limite. Alors que lui, il aimait encore cette arriérée qui avait disparue du jour au lendemain de sa vie sans lui dire quoi que ce soit. Comme pouvait il l’aimer encore!? Elle l’avait abandonné! Comment ne pouvait-il pas l’aimer elle? Elle qui le connaissait depuis tant d’années, bien avant cette louve sans intérêt, et qui était toujours la pour lui, contrairement à elle…

Heinrich s’en était douté, mais c’était officiel et certainement plus pour très longtemps. Il allait être père ou plutôt une seconde fois. Mais tout cela lui laissait un goût amer en bouche. Nimueh n’était qu’un moyen pour lui de faire vivre son sang dans le temps et de combler un peu le manque affectif qu’il avait perdu avec Luna. Il considérait à peine la louve noire, elle qui l’avait manipulé pour qu’il lui appartienne. C’était vrai, il s’est laissé avoir, aucune excuse ne pourrait pardonner sa faiblesse. Le vide que Luna avait laisser en lui était un gouffre infini qui ne pourrait se combler avec la louve blanche… Et de voir le fruit de leur entrails réveillait peu à peu de vieux souvenirs. Que devait-il faire? Resté avec la génitrice de ses enfants au risque de ne plus revoir sa fille? Mais s’il allait voir la jeune femelle, Nimueh le prendrait mal, c’était obligé. Violente comme elle pouvait parfois l’être, même enceinte, elle pourrait s’attaquer à sa fille. Il allait devoir être patient, mais surtout, ce n’était pas vraiment le moment. Tant de trouble, il devait prendre du temps pour réfléchir. Il jeta un regard à la crème puis à future mère. S’il avait eu des enfants avec Luna ceux de Nimueh étaient-ils encore intéressant à naître? Cette question intérieur, la louve noire pu la lire à traver le regard froid de son amant. Elle allait devoir la jouer finement, pour le garder et pour qu’il ne fasse rien de stupide.

Un profond bâillement décomplexé résonna du tréfond de la gorge de Camélia. Ah! Quel bon petit sommeil elle avait fais là! Ses yeux s’ouvrirent sur un endroit qu’elle ne connaissait pas. La lumière était un peu trop aveuglante à son goût. Etait-elle morte? C’était le paradi? Non, pas du tout. Elle était toujours sur les terres que l’on appelait Punk Wolf et elle était entouré de loups qu’elle ne connaissait pas. Elle les détaila vaguement. Deux loups plus loin, une femelle mono chrome et un mâle couleur châtaigne. Deux qui dormait, un peux plus loin, tout deux avec un pelage dans les tons rouges. Et enfin, ceux qui était le plus près, une femelle noire grosse comme une vache et un mâle blindé de cicatrice sur le corps. Mais qui étaient ses gens? Pourquoi étaient-ils autant autour d’elle? Pourquoi il y en avaient qui dormaient comme elle? Instinctivement, elle se recocvilla sur elle même. Sa tête avait disparu dans son épaisse queue. Tel un tatou face au danger. Que faire? Que se passait-il? Ou était Lucky? Cam’ se sentait bizarre, comme si elle avait trop dormi, mais surtout elle avait peur. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait. D’un coup d’un seul, elle se leva. Dans son élan, la jeune louve constata la raideur de sa chaire, mais ce n’était pas grave. Ses prunelles azures dévisageant plus profondément le mâle face à elle, ses yeux lui parlait tant. Lui aussi là regardait avec attention. C’était tellement intense pour elle, qu’elle se souviendrait à jamais de lui. Puis comme un courant d’air, Camélia détala à toute allure. Laissant tout le monde derrière elle. Elle avait fui. La jeune solitaire avait une peur tellement profonde des inconnus. Qui était se loup qui lui était étranger, mais qui pourtant lui était si familier?

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Le jeune loup au pelage clair ne fut pas déçu d'avoir attendu : c'était une scène des plus étonnante qui allait se jouer. Car en effet, ses congénères s'éveillèrent à leur tour, mais aucun ne se contenta de venir avec lui se demander ce qui s'était passé. Oh non. La première fut une louve grise, qui avait de plus grande particularité son absence totale d'oreilles. De son strict point de vue, ce n'était pas inesthétique, cela lui donnait vaguement l'allure d'un autre animal, moins féroce. Il s'approcha de quelques pas prudents. L'odeur du pelage de cette inconnue l'informa qu'elle était elle aussi une solitaire, et cela lui plut bien. Tant que ceux qui portaient les effluves des loups ne meutes n'étaient pas éveillés, il était toujours temps de discuter pour comprendre ce qui se tramait. Mais la louve grise lança une phrase bien étrange, en s'adressant à une certaine Mona Lisa. Azkaban redressa les oreilles, surpris et ne sachant trop comment réagir. Il n'avait aucune idée de ce que cela pouvait bien signifier. Il avait cru que le sommeil était la fin de quelque-chose, mais n'était-ce en réalité que le début d'une grande énigme ?

Un mouvement dans son champ de vision attira son regard, alors qu'un autre canin s'éveillait à son tour. Un mâle de grande taille, au corps couturé de cicatrices, lui aussi solitaire. Puis une louve noir et bleue. Et leur conversation mit un nom sur chacun d'entre eux : Heinrich et Nimueh. Comme ils ne semblaient avoir la moindre cure des deux autres éveillés, et que la louve grise parlait seule - décidément - l'attention d'Azkaban finit par se porter sur a dernière silhouette qui se metait à bouger. C'était une jeune louve au pelage crème et aux cheveux roux. Il n'était pas difficile de remarquer le regard appuyé que le dénommé Heinrich posait sur elle, et qui visiblement ne lui convint que très peu. Alors qu'Azkaban s'approchait doucement en se disant qu'il s'agissait peut-être de la seule personne sensée - ou bien est-ce que les autres ne le voyaient pas ? - elle détala à toue allure, le plantant au milieu des corps de ceux encore endormis.
Bon. Fort bien.

En désespoir de cause, il finit par lâcher un soupir silencieux et se retourner vers le couple dans lequel semblait régner une tension peu agréable et lancer :

"Salutations, je suis Azkaban. Vous avez la moindre idée de ce qui vient de se passer ici ?"