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 Au bout des crocs, la folie ❀ Kat

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Daisy
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Daisy

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MessageSujet: Au bout des crocs, la folie ❀ Kat   Au bout des crocs, la folie ❀ Kat EmptyDim 24 Mar 2019, 00:31

Au bout des crocs, la folie

ft. Kat

Hiver 2019.
7ans.


Une inspiration.

Tes griffes se posent, effleurent la poussière du sol comme ces épines venues convoitiser ta peau. Tes pas sont comme ceux de l'araignée, celle derrière ton oreille, murée dans une grâce et un silence qui leur est propre. Tu roules tes hanches, détends tes épaules pour mieux faire avancer ce corps de femelle en chair, laissant à ces roses que tu traversais de front tout loisir d'admirer tes courbes plus envieuses que la forme de leurs pétales. Regardons-les rougir sous ton passage, Jolitemps ! Toi, loin du chemin emprunté, celui qui se dessine dans l'herbe piétiné par ces pas pressés ! Tu préférais avancer sur ce chemin qui te ressemblant plus que cette facilité imposée...
Celui avec ces ronces, qui jouaient les griffes sur tes doigts. Elles sont dansantes, s'enroulent autour de l'ergot, le quitte pour son inutilité.
Celui avec ces rosiers, ceux à qui tu n'avais à envier le rouge qu'on pouvait renvoyer sur les joues.

Une expiration.

Mais voilà. Ils s'amassent, tous les deux. Ronces et rosiers s'unissent, ils ne veulent te laisser avancer plus loin ! Tu passes ta langue sur tes babines, essuie le sang qui prend à ta gueule : voilà qu'ils s'attaquaient plus directement à toi, voilà qu'ils te faisaient t'arrêter, toi. Alors tu restais bloqués en leur cœur, au milieu d'eux, toi qui voulait les traverser pour mieux aller danser près du vide que tu savais non loin. Tu sentais son vent d'appeler, désireux de t'accompagner dans ces fous mouvements.
Un soupir, qui ébranle tes épaules et ton corps ton entier...

[/i]C'était d'un ennui.[/i]

Tu te laissas brusquement tomber sur le sol, ce sol qui lui-même ne s'y attendait pas et t’accueille dans un bruit sourd, celui de sa surprise d’accueillir ainsi ton lourd corps qui jamais n'aura connu la fin. Voilà qu'elle revenait, une fois nouvelle.
Celle que tu évertuais à chasser, chaque jour un peu plus. Celle qui ne t'accompagnais au début de ta vie, mais semblait vouloir devenir aussi proche de toi que pouvait l'être ton amie la folie.
Ta lassitude, et son ennui de compagnon.
Elle rongeait tes os comme un vieux chien, léchais sans conviction ta gueule à l'odeur de mort. Toi, tu lui montrais les crocs, claquais tes dents si près d'elle ! Pourtant, elle restait là.
Ta nuque se courbe, tu te laisses choir. Ta tête se repose sur les épines, protégée par cette capuche masquant cette chevelure désormais inexistante.

Pourquoi ? Pourquoi revenait-elle toujours ?
Et surtout : comment t'étais-elle venue ?

Arastée sort de sa cachette, glisse jusqu'à ton museau. Elle t'explique. Elle te raconte, ces souvenirs passés qui l'auront conduit ! Tu avais déjà trop tenté, de cette jeunesse primeur. Tu n'avais pas été assez enfant, Jolitemps, tu n'avais jamais appris à t'amuser avec les autres, seulement des autres. Ou au contraire, n'étais-tu pas resté éternelle enfant ? Un petit rire te prend, sur un sourire qui veut déchirer le silence qui rode.
Lorsque certains cherchaient à modifier leur comportement à l'égard de leur congénère, à travailler leurs masques, toi tu préférais garder intacte cette nature sauvage. Ainsi ne pouvais-tu trouver saveur dans une banale rencontre, un simple bonjour échangé... Il te fallait tout de suite plus ! L'inconventionnalité de tes gestes et de tes mots qui se déversait alors. Et ça t'amusait !
Et ça l'éloignait, ta lassitude.

Mais jamais pour longtemps.

Ton jeu achevé, voilà qu'elle te pesait encore. Il n'était jamais suffisant. Il te fallait alors trouver autre chose, une autre occupation pour la princesse des Perdus. Multiplier les rencontres et les caractères, montrer les dents et rire comme tu le faisais là, à la seule explication que ça n'était alors seule. Il y avait tant de personnalités sur lesquels frotter la sienne ! Tu goûtais les réactions, accrochaient la violence des regards. Tu te mettais même en danger, pour éprouver un peu...
Sauter dans le vide pour laisser le destin te rattraper, danser près du bord pour le plaisir du beau danger, bondir aux gorges !
Un soupir.
Peut-être ne voyais-tu pas assez de monde, finalement ? Il n'y avait que l'Oiseau, pour être régulier. Cet Oiseau à qui tu aimais le corps maltraité, les plumes qui s'arrachaient, l'odeur des chrysanthèmes qui poussaient dans son sillage. Cet Oiseau qui avait pu saillir le Temps, pour cette nuit partagée plus que les autres.
Mais prendre plaisir, c'était voir tout s'arrêter ensuite. Et vous ne pouviez partager davantage. Toi finalement si peu capable d'aimer, si peu capable de t'attacher, à arracher la vie de ces poussières d'Oiseau pour les coudre aux côtés de tes frères. Sur cette capuche, qui les faisaient battre sur ton dos.
Et si le voyage du coeur t'étais impossible, celui du corps avait déjà trop été fait. Marché loin d'ici, en compagnie des Deux Cornes, sur ces terres qui auront vu naître ces filles Oracles. Toi ! Mais aussi ta mère, tes tantes et tes cousines. Vous étiez peu à marcher pour les Perdues, mais vous étiez efficace : ton travail ici avait cessé, les Perdus n'étaient plus légions.
Autre raison de ton ennui, cette quête qui doucement prenait fin. Les vivants duraient, les morts trouvaient leur voie. Et toi, toi, tu soupirais.
Encore.

Tes yeux se ferment, cherchent l'obscurité.
Alors quoi ? Rester là, allongée. Respirer comme tu étais lassée, en cette rasante permanence. Mourir d'ennui, littéralement.

Une inspiration.

Tu rouvres tes yeux ! Les bleus trouvent le soleil aux travers des ronces et se brûlent l'iris. Mais alors, si tu connaissais tout cela, pourquoi ne pas les combattre ? Là était la clé. S'amuser plus encore, rencontrer puis faire durer pour renouveler ces mêmes jeux, les rendre aussi régulier que pouvait l'être l'Oiseau en Ruine. Et pour les Perdus, ceux qui manquaient ? A toi d'en créer ! Tu tuerais. Ces proies, ces loups, ces enfants : croque les vies de tes pleines dents.
Enlever ! Tu pensais à ton avenir, toi qui jamais ne pensais au futur, tant la vie dans le présent portait une attirance supérieure. Tu espérais qu'il mettrait sur ton chemin une enfant. Petite fille que tu prendrais à sa mère, celle qui l'aurait eu toujours trop tôt ! Et bien entendu, tu trouverais ledit chemin, forcerait son passage pour y parvenir. Elle, fille qui ne serait née sur la terre des filles Oracles, tu lui ferais voir ton monde et tes Perdues, tu lui ferais parler à l'Araignée, tu la nouerais d'un scolopendre, heros rien qu'à elle ! Un objectif, voilà ce qui te manquait, toi qui n'attendait que tes dix ans pour former à la vie promise tes filles dont tu serais la reine. Celles qui deviendraient chamane, prêtresse ou prendrait ta succession de passeuse.
Ton cœur bat. Il palpite.

Une expiration.

C'est ton corps tout entier qui bouge, qui repousse les ronces. Celles qui te laissent passer, désormais, et s'incline les rosiers. Tu n'as plus à rester là, toi qui t'es assez questionné ! Alors tu traces, tu cours, tu laisses tes poils et le sang de tes chaleurs sur les épines des rosiers !

Tu avais trouvé occupation dans l'ennui.

Les feuilles volent quand tu traverses la végétation. Là, il n'y en a point. Là, la vue se dégage. Tu as trouvé le bord des Passes Ventues. Cette terre d'un clan que tu ignores, toi qui n'aime les lumières et préfère l'ombre qui s'étend sous tes pattes.
Ici, tu n'avais rien à y faire.
Vous n'aviez rien à y faire.
Car il était là, l'un des acteurs de ton amusement futur. Sans peur, avec tes muscles qui restent dans cette perpétuelle détente, tu te retournes.
Le regarde.

Tu lui souris.
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O-Shana
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Au bout des crocs, la folie ❀ Kat Empty
MessageSujet: Re: Au bout des crocs, la folie ❀ Kat   Au bout des crocs, la folie ❀ Kat EmptyJeu 28 Mar 2019, 19:43

KAT


Ses foulées se faisaient lentes, pataudes. Cette journée l'ennuyait, le crème sentait sa matière grise lui souffler l'idée qu'il était blasé et irritable. Il n'avait pas véritablement d'explications à soumettre à ce sentiment. Peut-être était-ce le contrecoup de ce que le monstre qu'il était avait commis comme méfaits peu de temps auparavant. Ou pas. Le plus inquiétant dans les événements récents étaient probablement la totale absence de conscience et de remords qui auraient normalement dû l'assaillir. Mais le massif loup se sentait purement et simplement... Vide.
Kat avait beau tenter de trouver de quoi s'occuper, ses réflexions le ramenaient perpétuellement au fait que cette terre était viciée et qu'il était bien seul. Alors il errait, jour et nuit en fonction des moments où l'ours en lui cessait de sommeiller.

Il était retourné dans la cavité miteuse, et n'avait su que penser de la totale absence de trace de l'autre canidé. Une charogne l'aura probablement attirée ailleurs, mais quelque chose le tracassait. L'ombre d'une petite voix s'amusait à venir le tarauder en lui susurrant que la petite pute n'avait peut-être pas succombé. Mais était-ce seulement possible ? Il n'en savait rien, et n'avait plus la possibilité de s'en assurer. Et tant bien même cela s'avérait vrai, qu'est-ce que cela changerait ?
La seule chose qui le minerait dans cette expectative, était le fait de ne pas savoir si la louve avait compris ce qu'il essayait de lui transmettre comme message. Il n'était pas sur d'avoir était clair sur le fait que ce monde était corrompu par des pseudo êtres supérieurs, ni si cela s'était bien ancré dans la mémoire de sa proie.

Alors il ruminait, s'acharnant sur quelques animaux qui avaient le malheur de croiser son chemin et qui succombaient aux attaques qu'il infligeait par hargne. En cette journée bien trop claire et agréable pour le grand mâle, il avait pris la direction des terres des Lazuculculs. Ce clan lui paraissait niais, et en prime il avait été dirigé par le sexe faible pendant de longues années. Triste commencement pour une meute selon lui.
Il avait vogué sans trop savoir ce qu'il recherchait, laissant ses muscles rouler sous sa peau pour le conduire vers une destination non prédestinée. Et sa gambade l'avait amené à se confronter à une végétation qu'il ne connaissait pas. Agressive, invasive, les plantes semblaient s'amuser à s'arrimer à lui en espérant l'arrêter dans son trajet.
Mais il n'en tint pas compte, arrachant de leurs racines celles qui avaient l'impudence de s'enrouler autour de ses membres, par la simple force de ses foulées et des tractions qu'elles provoquaient sur les tiges et les épines. Qu'elles agonisent ou qu'elles jouissent de cette nouvelle situation ne lui importait pas, il voulait simplement traverser cet espace vicieux. Que sa volonté soit faite.

Il arriva là, face au souffle de Mère Nature, sur cette falaise au panorama impressionnant. Mais son regard azur est terne, et le paysage ne le touche pas. Seule la sensation d'être secoué par les bourrasques lui font trouver une raison de rester dans les parages. Et puis avec un peu de chance, le contact du vent permettrait peut-être de faire décoller ce fourmillement d'insectes qu'il sentait proliférer dans ses courts poils. Alors il contemple, se perd dans cet instant déconnecté entre sa psychose et le peu d'éléments qui le lient encore à ce monde auquel il n'appartient plus depuis trop longtemps.

Il s'étend, laisse son poids peser dans le facteur gravité et reste là, étalé sur le sol et ferme les yeux. Mais cela ne dure qu'une seconde éphémère. Car non loin, il l'entend, ce bruissement délicat qu'il a lui-même provoqué dans la végétation environnante. Le crème se relève, traîne son pas un peu plus à l'est et observe. Cette forme majestueuse et gracieuse, semblait avoir un comportement bourrin aux antipodes de son physique. Elle s'extrait de la masse sauvage et indomptable, et des traits finement ciselés où la délicatesse ressort se tourne vers lui. Leurs regards s'accrochent, et Kat reste là fixe et indécis.

L'inconnue lui rappelle quelque peu sa précédente cible, la faiblesse en moins. Il manque quelque chose chez cette femelle, peut-être la lueur d'une conscience dans le regard. Ou bien était-ce la totale absence de lumière d'un glow. Serait-elle une des leurs ? Ou bien avait-elle simplement eu la perfidie liée à son sexe de dissimuler l’artefact de dévotion ?
Le loup ne savait pas encore ce qui allait pouvoir découler de cette rencontre, mais une envie fugace et insensée lui insuffla la vie et il se mit à bander les muscles pour avancer en direction de la donzelle. Un sourire mauvais lui releva les babines et c'est d'une voix suave qu'il engagea la conversation quand il fut assez proche.

« Damoiselle, que vaut l'honneur de ta présence en ces lieux ? Serais-tu perdue ? Aurais-tu besoin que je t'aide à retrouver ton chemin ? »


Il sentit l'excitation monter en lui en sachant que son subconscient devait déjà être en train d'élaborer des idées peu agréables pour le déroulé de la rencontre, avant même que les informations n'arrivent à son cerveau. Un décalage, subtile mais bien présent, témoin muet du soucis qui sévissait dans les neurones du crème. Imprévisible, incompréhensible, et un soupçon de maladie.

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Daisy
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MessageSujet: Re: Au bout des crocs, la folie ❀ Kat   Au bout des crocs, la folie ❀ Kat EmptyMar 02 Avr 2019, 22:30

Au bout des crocs, la folie

ft. Kat

Hiver 2019.
7ans.


Et il s'approche, alors que vos yeux se concurrencent dans leur bleu glaçant.
Tu ne bouges pas, tu restes calme. Avec tes poils bien allongés sur ton encolure, et ton souffle au repas qui s'extrait de tes narines. Pas un battement de cœur en trop, pas de tensions dans les veines du coup.
Toi... Tu n'es pas comme ces autres louves : tu ne fuis jamais le danger, tu ne fuis jamais les mâles. Parce qu'ils en étaient un, de danger ?
Un rire menace de soulever tes épaules, mais tu restes immobile poupée qui scrute de ses billes de verre l'inconnu.
Ils étaient tes jouets, pour la plupart. Des occupations d'un moment, qu'on croise une fois et puis plus jamais.
Avec eux, tu pouvais te battre, crier ta rage de vivre. Lui, tu avais l'impression qu'il pouvait te donner bien des choses. Comme quoi ? Tu l'analyses, promène d'abord ses yeux sur lui, bien avant qu'il ne se décide à parler.
Avec ces épaules larges, peut-être les plus fortes que tu autorisas à s'approcher de toi. Avec son sourire mauvais, qui finis par te faire dévoiler le bout de tes crocs dans une expression étrange, au borde d'une morbide folie. Avec cette odeur musquée, celle chargée d'hormones, du mâle qui avait déjà connu ça.
Alors oui.

Tu ne crains rien, Jolitemps.

Ni le coup de patte. Celui donné avec les griffes, qui aurait pu déchirer ta peau verte et laisser s'envoler une nuée de rouges papillons. Tu aurais alors crié ta rage de vivre, tu aurais attaqué toi aussi, riant au éclat alors que les crocs cherchaient à se venger du mal ! Par plaisir d'une danse au rythme endiablé de violence et de hargne, pour ce mélange de sueur et de sang dans le sable.
Ni le coup de rein. Celui sans question de consentement, car tu n'en avais pas. Ça ne seraient qu'une couture en plus, quelque part sur ta capuche, là où se côtoyait déjà frères et fils. Sans regret ni remord, sans lésion ni vengeance.
Rien n'aurait jamais d'importance entre toi et les autres, il n'y avait que tes fantômes imaginés et ta fille future qui soulevait quelques passions en ton cœur. Et l'Oiseau, un peu.

C'est là que vinrent ses paroles, après ce regard échangé. Tu fis encore un pas vers lui, juste parce que la distance entre deux êtres n'étaient d'aucune distraction.
Plus proche, trop proche, tout était toujours plus récréatif. On ne te voyait jamais loin des autres, toi, sauf lorsqu'il était venu le temps de prendre sa course pour garder intact son existence. Même si pour ça, tu ne t'en étais jamais fais non plus : il y avait toujours quelque chose, quelqu'un, pour te tirer d'affaire, toi que le karma n'aurait pourtant dû vouloir épargner.
Tu étais preuve vivante que le mal n'engendrait qu'un bien pour son initiateur.
Et lui, en était-il aussi une ?
Les solitaires se voulaient vendus à la folie de leur vie, pourrait-on bientôt croire.

Tu te prêtes à son jeu, lorsque ses mots attendirent alors ta réponse. En même temps que ta langue claque, tu t'appuies sur une cuisse puis l'autre, roule tes hanches, laisse trainer cette queue voluptueuse sur le sol, à y dessiner quelques ruisseaux incertains. Et tu les laisses luire, les piques qui bandent sur ta croupe, de la même façon que brillent tes crocs.
Tu t'éloignes un peu de lui, sans un regard vers ton arrière. Et tu marches près du vide, avec ces pas qui convoitisent avec les derniers rochers.

« L'honneur ? Il est celui d'une reine venue danser un dernier mambo près du vide, là où saute les abêtis et leurs visions perdues. »

Un léger rire effleure tes lèvres, tu ne regardes plus en bas et revient vers lui. Voilà que ton cou se tend vers lui, avec tes oreilles qui se couche contre ta capuche. Tes yeux se plissent.
S'ouvre sur ton visage de poupée ta gueule et ces dents bien trop grandes : Chaperon rouge l'aurait remarquée, elle.

« On me dit plus dingue que paumée, mais je veux bien jouer à la perdue. Mène-moi sur ton droit chemin, je suis curieuse d'en voir la fin ! »

Tu museau se fronce. Il te rappelle quelqu'un. Un peu toi ? Un peu toi.
Tu étais curieuse de voir ce que tu pourrais trouver, avec lui. Alors tu voulais bien le suivre, juste pour voir.
Juste pour rire.
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MessageSujet: Re: Au bout des crocs, la folie ❀ Kat   Au bout des crocs, la folie ❀ Kat Empty

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