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 defi rp - ao

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MessageSujet: defi rp - ao    defi rp - ao  EmptyDim 22 Déc 2019, 01:40

Spoiler:


Des lunes, des soleils, des orages des vents du froid. Ca passe au dessus de tes oreilles, penché aux balcons célestes le Temps t’observe. Il t’observe et retient son souffle, une épreuve intéressante se déroule sous son regard et il veut savoir la fin de tout cela. La fin de ton temps. Allongé sous un arbre, ton corps commence à doucement, mourir. Cela fait des jours et des jours que tu restes là, immobile, sans manger sans boire sans dormir, tu te tiens juste là. Les vertiges te prennent, puis la nausée. Ta couronne d’os tombe doucement de ton pelage mais tu ne t’en rends même pas compte. Tout s’éteint en toi. Pourquoi ? Tu abandonnes enfin ? Tu te laisses mourir ? Les dieux ont gagnés ?

Non. Tu reprends ce que l’on t’a volé.
Tu reprends tes yeux.

“ Avalon, comme tu dois t’en douter, tu as un don. “ tu inclines la tête de côté, tu ne comprends pas, c’est bien trop grand pour toi, tu es trop jeune. “ Il te permet de comprendre les mots, de savoir l’essence même de sa signification, son secret. “ les mots ? En quoi les mots peuvent-ils être puissants ? “ savant en cette magie tu deviendras en prenant le temps de les écouter. “

Et c’est ce que tu fais. Tes paupières sont bien scellé sur tes iris mortes et tu laisses la nature prendre ton être. Coquille vide, ton esprit lui, chasse dans des prairies encore inconnues de tous. Tu sens tout autour de toi des regards, des murmurs que tu ne parviens à comprendre. Tu dois te concentrer d’avantage. Encore. Tu n’arrives pas à entendre sa voix à elle. C’est la plus importante.

---

Au bout d’un temps, tu t’es évanouis, pris de frissons tu t’es écroulé sur le sol. Tu as bien failli mourir. Mais juste à temps, cela t’es venu. Ce murmur est devenu assourdissant, un hurlement. Tu as entendu. La voix.

De la Vision.

Et quand tes paupières s’ouvrent, la lumière t’as fait tomber par terre et tu as quitté ton corps l’espace d’un instant. Faible, Avalon, tu es revenu à toi pour glisser vers un coin d’eau où tu as bu jusqu’à ne plus en pouvoir. Faible, Avalon, tu as réussi à trouver de quoi te nourrir, des fruits, des baies, et quand tes forces sont quelque peu revenu, un rongeur qui passait par là. Tu sembles toujours si fragile, mais maintenant, tu peux voir. Tu peux voir.

Tu peux voir que tu es seul.

Un jour passe, puis un deuxième. Tu n’as plus de nouvelles de qui que ce soit. Ton coeur se ferme un peu plus, les rares personnes qui y avait une place ne sont plus là, plus qu’une ombre, plus qu’une rancoeur, puis tu acceptes. Tu parviens à te détacher de cela, des sentiments, des relations, tu grandis, tu perds en couleur. Littéralement. Ton pelage devient de plus en plus blanc, l’albinisme de ton père dévore ton corps. Une semaine. Tu te lèves. Une semaine. Tu agis.
Il pleut. Le ciel est gris, les oiseaux ne font pas de bruits, il y a juste tes pattes sur le sol, le vent dans ton pelage, les gouttes d’eau qui s’écrasent sur le sol. Le paysage défile autour de toi sans même que tu n’y fasses attention. Tu sais où tu te diriges, c’est une logique évidente, c’est la fin d’un épisode, c’est inévitable. Tes os sont douloureux, ils semblent se démembrer sous chaque mouvements, comme si tu voulais simplement tout abandonner, faire demi-tour et t’en aller. T’en aller, ne jamais revenir. Maintenant que la vision est de nouveau tienne, tu veux simplement te pencher sur la tombe de ton père et y déposer des fleurs, tu veux simplement regarder le sourire de ton deuxième parent, tu veux simplement profiter du temps, ne plus t’occuper de tes agissements de tes conséquences. Mais tu ne veux pas finir comme eux, comme les Dieux qui brisent et ne se retournent jamais sur les débris. Tu as mal. Tu as froid. Tu es fine ombre sur l’herbe, tu es grand sans être connu, tu es oublié et pourtant tu es l’histoire. Tu es Avalon. Tu es Lebannen. Tu es un solitaire bien seul.

Le décor fini par changer tout autour de toi, et de tes pensées tu es arraché alors qu’une odeur vint brûler tes poumons. Une odeur de sang. Tu lèves la gueule et reste immobile, tu veux savoir d’où vient le danger, quel est le danger. Le ciel devient de plus en plus sombre au dessus de ta tête, la pluie est épaisse, lourde et glaciale et pourtant ton corps se réchauffe rapidement; l’alerte.
D’un pas rapide Avalon tu te mets en route, glissant sinueusement sur le sol, passant sous les feuillages, tu ignores bien ce qui peut te tomber dessus et tu refuses de mourir avant d’avoir terminé le dernier acte.

De la vermine.
L’odeur vient de la vermine. Devant tes yeux écarquillés, d’immenses insectes se tordent dans des angles horribles, claquant, craquant, brisant les os d’un animal qui eut la maladresse de s’approcher trop près d’eux. Quatre, non, cinq. Ils sont cinq. Le cinquième est d’ailleurs bien trop gros, bien trop grand. Comme si tu venais de planter tes pattes dans du ciment, te voilà immobilisé par la stupeur. Caché derrière des buissons, ils ne t’ont pas encore vu. Encore heureux, tu ne veux pas finir comme cet animal sans tête gisant sur le sol. Premier éclair qui vient zébrer le ciel, vomissant une lumière blafarde sur les immenses insectes. Regards qui se braquent sur ton corps et en une seconde te voilà repéré. Le vent a changé.

C’est étrange, c’est comme si une hiérarchie était en place. Les mille-pattes plus petits se tournent vers le plus gros qui avance lentement. Ils le laissent faire ? Ils lui offrent ce second repas ? Sûrement.
Le sang d’Avalon ne fit qu’un tour. Un second éclair déchira le ciel et l’insecte se jeta à pleine vitesse sur l’ancien prêtre. N’ayant pas le temps d’éviter il se prit de plein fouet la charge, percuté, il roula plus loin. Le souffle coupé, il toussait ses poumons sur le sol. Il n’avait pas le temps de ressentir quoi que ce soit, il fallait se relever. Rapidement.

C’est ce que tu fais, la créature revient à l’attaque. C’est fatiguant, tes membres sont douloureux, ton épaule en sang, bordel de merde. Un coup qui claque juste à côté de ta mâchoire, tu arrives à esquiver de justesse. Réfléchit.

Une autre charge. Avalon tu fais un bond et tu atterris sur le dos de l’insecte alors qu’il s’était penché la gueule la première pour te couper en deux. Tu cours le plus vite possible vers sa queue, t’accrocher à lui ainsi serait suicidaire, ces insectes peuvent s’enrouler sur eux même et se tordre complètement, il t’aurait attrapé bien trop facilement. Il faut un meilleur plan que ça, il est immense, tu ne peux réaliser qu’en usant ton esprit.
Tu redescends alors de son corps tandis que la créature se redresse, immense ombre dans le ciel orageux. Ses yeux mauvais se tournent vers toi et tu frissonnes.

Soudain, cela te vient. Alors que le monstre t’impose sa haine, ton regard à toi, tombe vers ses pattes. Dans son attaque précédente, il avait brisé un tronc d’arbre mort, laissant sur le sol une épaisse branche. Ta gueule s’ouvre, tu prends une bouffée d’air. Tu ne laisses pas le temps prendre part à cette valse, le monstre fonce, toi aussi.

Il plonge en avant et toi tu glisses sur le côté, percutant ses pattes de droite, le faisant légèrement vaciller. Il a quand même réussit à t’arracher une grosse plaie sur le flanc, tant pis. Tu ne pouvais pas le vaincre sans perdre du sang. Alors que l’appui du monstre est instable, tu choppes entre tes crocs la branche et tu lèves d’un coup ta tête. Le bruit est sourd, le bois s’enfonce dans la gorge de la bête.

Tu peux sentir un liquide chaud couler le long de ta gorge jusqu’au bout de tes pattes. L’animal émet un bruit de gargouillis. Il est prit de tremblements, hurle, un hurlement strident, puis son corps s’écroule et se recroqueville sur lui-même, comme la vermine qu’il est, alors que la branche lui transperce la gorge de part et d’autre.
Avalon tu vacilles un instant, tu as perdu du sang et tu es fatigué, mais ton cauchemars ne se termine pas. Car le roi est mort, mais les soldats sont toujours là. Et à la seconde même où l’énorme monstre s’éteint, le groupe se jette alors à la poursuite de l’ancien Lazuli; ils veulent revanche, ils veulent son âme.

Cette fois ils sont beaucoup trop nombreux, tu ne peux rien faire. Tu essaies alors de fuir, tu cours le plus vite possible mais bien sûr tu es plus lent. Alors c’est ici que tu vas mourir ? C’est ici que tout va se terminer ? Tout ça pour quoi ? Mourir de la gueule d’horribles insectes ? Que font-ils ici même.
La pluie trempe ton pelage, il est lourd. Ton souffle se fait court. Tu es bientôt fini, Avalon.

Un éclair. Le bruit te fait relever brutalement la gueule. La foudre vient de tomber sur un arbre un peu plus loin. En flamme, il illumine la forêt. Tu lances un regard derrière toi : ils sont atrocement proches. Tu n’as pas le choix. Tu tournes brutalement sur la droite, dérapant dans la boue et l’eau. Les insectes percutent les arbres pour ne pas glisser mais parviennent tout de même à te suivre. Tu peux presque sentir leur souffles sur ta nuque.

Enfin, devant toi se dresse l’arbre qui se meurt. Tu tournes alors, leur faisant face. Tu hurles. Tu hurles car tu as gagné.

Tu voyais l’arbre tomber et tu as gagné du temps, du temps pour qu’il tombe quand les créatures se jetteront sur toi. Malheureusement, qu’une seule fit le premier pas. Le bois siffla dans l’air alors que l’immense arbre enflammé s’écroula sur les deux êtres. Avalon tu te jettes sur le côté et tu ne reçois sur toi que des petites branches que tu enlèves d’un revers de patte. Le monstre lui, brûle en hurlant de douleur sur l’immense arbre, bloqué. Ce fut un second combat qui commença alors. Un combat immobile, silencieux. Les 3 insectes restants observent Avalon, puis le mourant, et dans un feulement hideux ils s’en allèrent dans l’ombre de la forêt.
L’ancien prêtre resta un long moment là, à écouter le feu brûler, reprenant ses esprits, puis il s’en alla à son tour pour aller s’allonger sous un arbre, quelque peu à l’abris de la pluie. Il posa sa gueule sur le sol.

La nuit passe, tu étais tellement épuisé que tu t’es endormi sous la pluie. Le lendemain est quelque peu horrible; ton corps est glacé et trempé et ta plaie toujours à vif. Dans un grognement tu te redresses en t’ébrouant. Bon sang ce que tu as mal.
Le ciel est clair. Tu lèves la gueule vers celui-ci, soupires et te remets en route. Tu n’as pas fini ce que tu devais faire.
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MessageSujet: Re: defi rp - ao    defi rp - ao  EmptyDim 22 Déc 2019, 15:35

Le dragon s’enroule doucement autour de l’agneau. Il lui dit des mots doux, il le rassure. Il fait chauffer un feu tout près pour que l’agneau n’attrape pas froid. Le dragon parle d’une voix douce, il lui dit merveilles et légendes. Puis il ouvre grand ses mâchoires et lui dit “ viens donc te reposer dans ma gueule, tu seras protégé des vents et des bêtes de la nuit. “ l’agneau, amadoué et naïf vint alors grimper entre les crocs du dragon et se logea sur sa langue, celui-ci ferma alors rapidement sa gueule et avala l’agneau sans un bruit. Au fond de l’estomac de l’animal légendaire, l’innocent pleurait en souriant “ je n’aurai pas dû être aussi stupide. “

Tu te tiens debout devant la statue. On l’a reconstruite; évidemment. Tu as récupéré tes yeux, c’est normal qu’elle ait de nouveau son avatar. Tes iris se lèvent lentement vers les courbes de pierre.

“ Bonsoir Ao. “

C’est comme saluer une vieille amie. C’est nostalgic, c’est douloureux, c’est froid. Pour lui, tout est fini. Elle lui a volé son père, il lui a volé sa meute. Elle lui a volé ses yeux, il lui a volé son image. Et maintenant, tout est terminé.
Dans sa voix il n’y a aucun sarcasme ni provocation, juste une douceur fatiguée, comme s’il fixait un rêve qu’autre-fois il appréciait faire.

“ Cela fait longtemps… la dernière fois tu étais plutôt remontée si je me souviens bien. “ Il souffle un léger rire “ C’est compréhensible .. j’étais moi même assez furieux. “

Lentement, tu t’approches et te pose au pied de la statue, fermant les yeux.

“ Au final, mon acte fut une bonne chose pour vous Divins. Vous avez pu voir qui était de vos côtés et qui s’est évanoui dans mon funeste sillage… Cependant j’ignorais que Mido se sentait si mal. C’est un peu enfantin non, d’agir ainsi. N’est-ce pas comme cela que les anciens Dieux régnaient ? Enfin devrai-je dire les faux Dieux. “

Tu poses ta gueule sur tes pattes avant, tu somnoles presque. Tu as passé de longue journée ici, à prier, à méditer.

“ J’étais un bon prêtre, je crois. J’aidais ceux qui en avait besoin … je t’aimais … je crois que j’ai fait un bon travail. “ Il reprend son souffle “ Je ne suis même plus en colère maintenant. J’ignore comment pense Mido mais de ton côté, je suis le seul ennemie restant et je ne tiens même plus d’armes pour me battre. C’est l’heure, tu ne penses pas ? De faire tomber les barrières ? Cela pourra te permettre de me voir disparaître à tout jamais. “ Tu ris encore, c’est un rire clair et fin, sincère.

Définitivement, tu as l’impression de parler à une vieille amie..
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Ao
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MessageSujet: Re: defi rp - ao    defi rp - ao  EmptySam 28 Déc 2019, 02:58


La déesse se manifesta à nouveau sous la forme d'un dragon, courbé dans la grotte derrière la cascade. Elle aussi, semblait fatiguée, tout comme lui. Mais son regard brûlait encore d'une flamme certaine.
Elle s'exprima le ton bas, las.

"Je ne te concède que le fait qu'il est temps de clôturer ce chapitre pour ma part. Pas le reste."

La dragonne souffla, un souffle que l'on aurait attendu violent mais qui n'en fut rien. Il ne se dirigea pas sur Avalon : il fouetta et malmena la cascade, dont la glace éclata finalement et se brisa en millions de reflets. Le bruit de l'eau renaquit avec le flot et l'onde se remit à couler pleinement. Ao tournait doucement cette page et libérait la meute. Le froid de son cœur avait été apaisé maintenant que les deux parjures partaient de sa vie.

Pas sans une dernière chose, cependant.

"Tu devras malgré tout, porter les stigmates de ce chapitre."  Elle dessina de sa griffe un symbole, qui se dessina au même moment sur le corps d'Avalon, un sillon frais. "Pars, loin des dieux ou de leurs disciples, ou cette marque créer en réponse à la magie de tes mots, te fera subir la morsure insoutenable du froid."

Sa mâchoire claqua lorsque qu'elle conclut ses paroles.
Ce serait les dernières paroles qu'elle lui accorderait, car elle n'était avec lui, d'accord que sur une seule chose comme elle l'avait exprimé : tout était finit. Elle levait sa colère sur la meute, mais excluait les auteurs des affronts envers elle. Elle ne voulait les détruire, et si Mozarthamès avait su parler à son coeur, Avalon non. Plus rien pour lui.

- - -

Marque d'Ao.
Faite de sa propre essence, pour qu'elle soit au-delà de la portée de son don inné, cette marque s'approche de celle laissé par Mido. Lumineuse, elle se mettra à brûler vivement si Avalon revenait vers la fontaine d'Ao et ses alentours... mais aussi au pas des fontaines des autres dieux. Elle lui empêche aussi d'apprendre le véritable nom d'un porteur de glowstick.

A part cela, Avalon s'en sort en gardant sa vision.

Le dôme et la meute.
La lueur bleutée qui se formait sur le dôme Lazuli disparaît. La sanction pour la meute entière est levé du côté d'Ao. Il brille encore de vert, cependant. Les glowsticks eux brillent plus faiblement.
Les malus diminuent, mais l'efficacité des glowstick aussi.
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